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To add entries to your own vocabulary, become a member of Reverso community or login if you are already a member. It's easy and only takes a few seconds nf [+faits, description] truth dire la vĂ©ritĂ© to tell the truth en vĂ©ritĂ©, Ă  la vĂ©ritĂ©, ... to tell the truth, ... jurer de dire la vĂ©ritĂ©, toute la vĂ©ritĂ© et rien que la vĂ©ritĂ© to swear to tell the truth, the whole truth and nothing but the truth =sincĂ©ritĂ© truthfulness, sincerity autres locutions dire ses quatre vĂ©ritĂ©s Ă  qn to tell sb a few home truths demi-vĂ©ritĂ© nf half-truth → Au centre de commandement des forces amĂ©ricano-britaniques, Ă  Doha, au Qatar, les demi-vĂ©ritĂ©s fleurissent Ă©galement. Translation French - English Collins Dictionary
ToutevĂ©ritĂ© n’est pas bonne Ă  dire; Avant d’enlever la paille de l’Ɠil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien; Vivre d’amour et d’eau fraĂźche; Chacun voit midi Ă  sa porte; Qui trop embrasse, mal Ă©treint; La curiositĂ© est un vilain dĂ©faut; Il n’y a pas de fumĂ©e sans feu; Nul grand homme pour son valet 1 La possibilitĂ© du mensonge est donnĂ©e avec la conscience mĂȘme, dont elle mesure ensemble la grandeur et la bassesse [1]. » Cette remarque liminaire de Vladimir JankĂ©lĂ©vitch situe d’emblĂ©e la paradoxologie inhĂ©rente au mensonge. Celui-ci n’a de consistance que parce que son sujet est un ĂȘtre capable de vĂ©ritĂ© et de libertĂ© ; il est un signe en creux de la libertĂ© d’une conscience humaine – ou mal-angĂ©lique – adulte. Dans La MĂ©taphysique des mƓurs, Kant fait cette observation Il est remarquable que la Bible date le premier crime par lequel le mal est entrĂ© dans le monde, non du fratricide de CaĂŻn, mais du premier mensonge parce que la nature mĂȘme s’élĂšve contre ce crime et qu’elle dĂ©signe le menteur du dĂ©but et le pĂšre des mensonges comme l’auteur de tout mal [2]. » L’interdit divin de porter un faux tĂ©moignage a Ă©tĂ© entendu et Ă©tendu par un important courant de la Tradition comme une prohibition stricte de tout mensonge, comme une exigence de droiture et de justice personnelles. Ne pas mentir n’est en effet qu’une expression indirecte d’un devoir du locuteur. Ce qu’on attend de lui, au fond, n’est pas tant de dire ou de ne pas dire, ceci ou cela, mais d’ĂȘtre vrai. Ne pas mentir est une condition de possibilitĂ© de cet ĂȘtre vrai », mais, inversement, l’homme n’est capable d’ĂȘtre vrai que parce qu’il est capable de mentir, ou plus exactement de connaĂźtre s’il dit vrai ou non. Quoi qu’il en soit de l’exactitude de ce que dit un perroquet, il ne saurait ainsi pas plus mentir que dire la vĂ©ritĂ©, par dĂ©faut de connaissance et d’intention. Il apparaĂźt ainsi, en premiĂšre approche, que le mensonge contient Ă  la fois une faussetĂ© matĂ©rielle et objective – un Ă©noncĂ© inexact – et une faussetĂ© formelle et subjective – l’intention de tromper. Il consisterait Ă  dire quelque chose de faux alors qu’on le sait tel. 2Les choses ne sont pourtant pas si simples. Ne ment en effet que celui qui manque Ă  une vĂ©ritĂ© qu’il connaĂźt, sinon il y a erreur et non pas mensonge. Celui qui dit le faux en le croyant vrai ne ment donc pas. Celui qui dit le vrai en le croyant faux ment-il ? Il le semble bien. En disant quelque chose de vrai, il ne dit pas la vĂ©ritĂ©, il n’est du moins pas vrai, alors mĂȘme que sa parole ne manque pas d’exactitude. Allons encore plus loin dire le vrai qu’on sait ĂȘtre tel n’est-il pas le cas apparemment le plus simple et le plus moral de coĂŻncidence entre vĂ©ritĂ© du locuteur et vĂ©ritĂ© de la locution ? Pourtant, est-ce si simple et si moral, si, moi, bien portant, je te dis, Ă  toi, malade, que tu vas mourir dans quelques jours ou quelques semaines ? Toute vĂ©ritĂ© n’est pas bonne Ă  dire, proclame le bon sens populaire. Il vaudrait donc mieux parfois pouvoir se taire. Oui, mais ce n’est pas possible quand le silence a dĂ©jĂ  le sens d’une rĂ©ponse. Docteur, je ne vais pas mourir, n’est-ce pas ? » Docteur, pensez-vous qu’il gardera des sĂ©quelles ? » HĂ©bergez-vous un immigrĂ© clandestin ? » Autant de questions, auxquelles une rĂ©ponse exacte peut ĂȘtre inopportune et le mutisme d’une Ă©loquence complice. Dire la vĂ©ritĂ© peut faire mal et peut faire du mal. On peut mĂȘme l’utiliser pour cela. JankĂ©lĂ©vitch range cette manipulation de la vĂ©ritĂ© dans la catĂ©gorie de la sincĂ©ritĂ© diabolique » [3]. Si la vĂ©ritĂ© peut bien se montrer mensongĂšre, inversement le mensonge ne dit-il pas, au rebours de son intention mĂȘme, indirectement, sinon le vrai, du moins du vrai, contrefait certes, mais tout de mĂȘme en cela partitif ? On ment bien avec la bouche », dit Nietzsche, mais avec le museau qu’on fait on dit la vĂ©ritĂ© quand mĂȘme » c’est la vĂ©ritĂ© du mensonge, Ă©crit JankĂ©lĂ©vitch, aussi inĂ©luctable que l’authenticitĂ© de l’illusion, l’intelligibilitĂ© de l’absurde ou l’ordre du dĂ©sordre, la vĂ©ritĂ© obligatoire sans cesse rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e par-dessous les ruses qui l’altĂšrent [4]. » Car le mensonge, non moins que la vĂ©ritĂ©, suppose une relation, qu’il pervertit mais qu’il signe aussi, renvoyant trompeur et trompĂ© Ă  une commune responsabilitĂ©. La question morale de la vĂ©ritĂ© et du mensonge requiert ainsi, comme l’a bien vu JankĂ©lĂ©vitch, la prise en compte de trois variables l’intention, la rĂ©alitĂ© objective et le rapport entre conviction et parole. Peut-ĂȘtre dĂ©couvrirons-nous, chemin faisant, que d’autres sont encore nĂ©cessaires. 3Le mensonge est-il immoral ? est-il Ă©vitable ? Notre rĂ©flexion partira de la thĂšse de la prohibition stricte ; celle-ci sera ensuite soumise Ă  une double critique, externe et interne ; enfin, la critique de la critique s’efforcera de faire droit aux divers Ă©clairages fournis et de les placer en perspective mensonge interditSaint Augustin et le martyre pour la vĂ©ritĂ©4La rĂ©flexion sur le mensonge doit beaucoup Ă  saint Augustin, qui lui consacre deux de ses ouvrages [5]. Sa position est connue pour reprĂ©senter la ligne sĂ©vĂšre excluant quelque lĂ©gitimitĂ© morale que ce soit Ă  tout mensonge. Il se situe, pour ainsi dire, dans une perspective anti-proportionnaliste, excluant, pour des actes qui sont par eux-mĂȘmes des pĂ©chĂ©s, que la fin puisse justifier les moyens. Si mentir c’est avoir une pensĂ©e dans l’esprit et, par paroles ou tout autre moyen d’expression, en Ă©noncer une autre [6] », le mensonge est immoral en raison de l’intention de tromper qui lui est inhĂ©rente. Augustin Ă©carte les arguments classiques, puisĂ©s Ă  l’Écriture, qui ouvriraient la possibilitĂ© d’objections Sara riant et niant l’avoir fait Gn 18, 15, Jacob affirmant Ă  son pĂšre qu’il est EsaĂŒ Gn 17, 19, les sages-femmes qui sauvent, par leur mensonge, les premiers-nĂ©s des HĂ©breux de la mort avec l’approbation et la rĂ©compense du Seigneur Ex 1, 19 ou encore la simulation de Pierre et de BarnabĂ© Ga 2, 12, ou la circoncision de TimothĂ©e par Paul Ac 16, 3. Tous ces textes doivent ĂȘtre interprĂ©tĂ©s le mensonge ne saurait donc se prĂ©valoir de l’autoritĂ© de l’Ancien Testament, soit parce qu’un acte ou une parole figurĂ©e n’est pas une tromperie, soit parce qu’on ne propose pas aux bons d’imiter ce qu’on loue dans les mĂ©chants comme une amĂ©lioration relative. Il ne peut pas davantage se rĂ©clamer du Nouveau Testament, car on y propose Ă  notre imitation la correction plutĂŽt que la dissimulation et les larmes de Pierre plutĂŽt que son reniement [7] ». Saint Augustin aborde alors des objections courantes, telles que le mensonge commis pour sauver la vie de quelqu’un. Prenant au pied de la lettre l’affirmation de l’Écriture la bouche qui ment tue l’ñme » Sg 1, 11, il affirme que la vie de l’ñme, anĂ©antie par le mensonge, doit prĂ©valoir sur la vie du corps le fait que ce soit la vie de mon Ăąme que je prĂ©fĂšre Ă  la vie de son corps n’entre pas pour lui en considĂ©ration il faut prĂ©fĂ©rer notre Ăąme Ă  la vie du prochain non moins qu’à notre propre vie. La logique qui meut saint Augustin veut que le mensonge soit toujours en lui-mĂȘme mauvais, interdit, et incomparable Ă  ce qui est nĂ©faste et ne pourrait ĂȘtre empĂȘchĂ© que moyennant le sacrifice de la vĂ©ritĂ© Un homme vient Ă  nous une corde Ă  la main, nous demandant d’accomplir avec lui un acte infĂąme et nous certifiant que notre refus le dĂ©cidera Ă  se pendre. Faudra-t-il consentir Ă  sa demande pour le sauver, comme ils disent, de la mort ? Ce serait absurde et criminel. Mais alors pourquoi serait-il permis de se corrompre l’ñme par un mensonge pour qu’un autre garde son corps vivant ? [8] » Le deuxiĂšme exemple est rĂ©glĂ© selon le mĂȘme principe. Il s’agit du cas oĂč un mensonge est commis pour sauver une autre personne d’un viol si un libertin vous fait violence sans que vous puissiez vous en dĂ©livrer par la force, la persuasion ou le mensonge, tout le monde conviendra que la passion d’autrui ne peut porter atteinte Ă  votre honneur. C’est pourquoi l’ñme Ă©tant, de l’aveu de tous, supĂ©rieure au corps, il faut Ă  la puretĂ© du corps prĂ©fĂ©rer l’intĂ©gritĂ© de l’ñme, qui, elle, peut ĂȘtre gardĂ©e Ă©ternellement [9] ». Pourtant, objecte encore saint Augustin, le mensonge ne doit-il pas ĂȘtre admis parfois comme un moindre mal, par exemple en acceptant, quoique chrĂ©tien, de sacrifier aux idoles afin d’échapper au dĂ©shonneur infligĂ© par le persĂ©cuteur ? La rĂ©ponse est tranchante il faut confesser la foi quoi qu’il en coĂ»te, et donc refuser mensonge et dissimulation. Il illustre son propos par un exemple hautement suggestif de martyr Il ne veut pas renier le Christ en sacrifiant aux dĂ©mons et voilĂ  qu’en raison de ce refus on va faire mourir sous ses yeux non pas un Ă©tranger, mais son propre pĂšre qui le supplie de ne pas persĂ©vĂ©rer dans son attitude pour l’arracher Ă  la mort. N’est-il pas Ă©vident que s’il persiste dans la confession de sa foi, les seuls homicides seront les bourreaux de son pĂšre et que lui-mĂȘme n’est pas parricide ? De mĂȘme donc qu’il n’est pas complice de ce meurtre, si criminel, en prĂ©fĂ©rant que son pĂšre, fĂ»t-il impie, fĂ»t-il menacĂ© des peines Ă©ternelles, soit mis Ă  mort, plutĂŽt que de violer lui-mĂȘme sa foi par un faux tĂ©moignage, de mĂȘme il Ă©chappera Ă  toute complicitĂ© s’il se refuse Ă  toute mauvaise action, quoi que fassent ses persĂ©cuteurs Ă  la suite de son refus. Que disent, en effet, ces persĂ©cuteurs, sinon Fais du mal pour que nous n’ayons pas Ă  en faire ? 
 Pourquoi serions-nous leurs complices plutĂŽt que de leur laisser le monopole de leur honte et de leur mĂ©chancetĂ© ? [10] »Saint Thomas d’Aquin et la naturalitĂ© du langage5Saint Thomas d’Aquin conjugue cet hĂ©ritage augustinien avec celui de l’aristotĂ©lisme. Il estime que le langage est signe naturel de la pensĂ©e et acquiert une valeur Ă©thique du fait que la raison rattache volontairement le signifiant au signifiĂ© toute reprĂ©sentation exige un rapprochement, Ɠuvre propre de la raison [11] ». Saint Thomas apporte surtout une prĂ©cision nouvelle au sujet de l’intention du menteur l’intention de la volontĂ© dĂ©rĂ©glĂ©e peut se porter Ă  deux choses premiĂšrement, exprimer ce qui est faux, et deuxiĂšmement, comme effet propre de cette Ă©nonciation du faux, tromper quelqu’un ». Ce dĂ©doublement est un apport de la pensĂ©e thomasienne ; il signifie que, mĂȘme si le menteur ment pour tromper, il reste que le mensonge a sa consistance propre, antĂ©rieurement Ă  cet effet le dĂ©sir de tromper appartient Ă  l’effet ultime du mensonge, non Ă  son espĂšce ». Si l’on ajoute la faussetĂ© mĂȘme de l’énoncĂ©, on trouve donc trois Ă©lĂ©ments Si ces trois conditions se trouvent rĂ©unies faussetĂ© de ce qui est dit, volontĂ© d’exprimer cette faussetĂ©, intention de tromper, le rĂ©sultat est triple aussi faussetĂ© matĂ©rielle, puisqu’on dit quelque chose de faux ; faussetĂ© formelle, puisqu’on veut le dire ; faussetĂ© efficiente, puisqu’on a l’intention de le faire croire. » La faussetĂ© matĂ©rielle correspond Ă  l’inexactitude de l’énoncĂ© ; elle est une erreur, non une faute. Pas davantage la volontĂ© de tromper, assurĂ©ment qualifiable moralement de maniĂšre nĂ©gative, ne constitue-t-elle formellement le mensonge Vouloir tromper quelqu’un, lui faire croire ce qui est faux, cela ne ressortit pas spĂ©cifiquement au mensonge, mais Ă  une certaine perfection du mensonge, de mĂȘme qu’un ĂȘtre physique reçoit son espĂšce de sa forme, quand bien mĂȘme l’effet de celle-ci serait absent. » Si, par exemple, l’interlocuteur ne se laisse pas tromper, le mensonge existe pourtant dĂšs que l’énoncĂ© qui lui est adressĂ© est volontairement faux. C’est la faussetĂ© formelle qui constitue la raison de mensonge, Ă  savoir la volontĂ© d’exprimer ce qui est faux. C’est pourquoi on appelle “mensonge” mendacium ce que l’on dit “contre sa pensĂ©e” contra mentem. » 6Quant Ă  la question de la moralitĂ© du mensonge, la thĂšse de saint Thomas d’Aquin est conforme Ă  celle du De mendacio de saint Augustin tout mensonge est un pĂ©chĂ©. Il l’appuie aussi sur l’opinion d’Aristote. Il explique qu’il est contre-nature d’investir le langage d’une signification contraire Ă  la pensĂ©e ; le mensonge est donc mauvais en soi malum ex genere Une chose mauvaise par nature ne peut jamais ĂȘtre bonne et licite ; parce que, pour qu’elle soit bonne, il est nĂ©cessaire que tous les Ă©lĂ©ments y concourent ; en effet, le bien est produit par une cause parfaite, tandis que le mal rĂ©sulte de n’importe quel dĂ©faut », selon Denys. Or, le mensonge est mauvais par nature ; c’est un acte dont la matiĂšre n’est pas ce qu’elle devrait ĂȘtre ; puisque les mots sont les signes naturels des pensĂ©es, il est contre-nature et illĂ©gitime qu’on leur fasse signifier ce qu’on ne pense pas. Aussi Aristote dit-il que le mensonge est par lui-mĂȘme mauvais et haĂŻssable, tandis que le vrai est bon et louable ». Tout mensonge est donc un pĂ©chĂ©, comme l’affirme saint Augustin [12]. » Saint Thomas Ă©met et rĂ©sout une objection qui mĂ©rite une attention particuliĂšre ; elle soutient que le mensonge pourrait ĂȘtre admis parfois comme un moindre mal Il faut choisir un moindre mal pour en Ă©viter un pire ; c’est ainsi que le mĂ©decin coupe un membre pour Ă©viter l’infection du corps entier. Mais on fait moins de mal en communiquant une information fausse qu’en commettant ou en laissant commettre un homicide [13]. » Pour saint Thomas, le fait que le mensonge puisse avoir une utilitĂ© ne saurait empĂȘcher le dĂ©sordre intrinsĂšque rĂ©sidant dans la contradiction entre la pensĂ©e et la parole. Dans cette optique, pour autant que le mensonge est intrinsĂšquement mauvais, il apparaĂźt qu’il ne peut jamais ĂȘtre choisi en vue de quelque bien que ce soit Le mensonge a raison de pĂ©chĂ© non seulement Ă  cause du tort fait au prochain, mais Ă  cause du dĂ©sordre qui lui est essentiel. Or, il n’est jamais permis d’employer un moyen dĂ©sordonnĂ©, donc dĂ©fendu, dans l’intĂ©rĂȘt du prochain, par exemple de voler pour faire l’aumĂŽne exceptĂ© dans un cas de nĂ©cessitĂ© oĂč toutes choses deviennent communes. Il n’est donc jamais permis de dire un mensonge pour soustraire quelqu’un Ă  n’importe quel danger [14]. »Emmanuel Kant et le devoir absolu de vĂ©racitĂ©7Dans son petit Ă©crit de 1797 intitulĂ© Sur un prĂ©tendu droit de mentir par humanitĂ©, Kant polĂ©mique avec Benjamin Constant. Celui-ci, dans Des rĂ©actions politiques, lui reproche l’affirmation d’un devoir absolu et illimitĂ© de dire la vĂ©ritĂ©, qu’il voit comme destructeur du lien social Le principe moral que dire la vĂ©ritĂ© est un devoir, s’il Ă©tait pris de maniĂšre absolue et isolĂ©e, rendrait toute sociĂ©tĂ© impossible. Nous en avons la preuve dans les consĂ©quences directes qu’a tirĂ©es de ce premier principe un philosophe allemand qui va jusqu’à prĂ©tendre qu’envers des assassins qui vous demanderaient si votre ami qu’ils poursuivent n’est pas rĂ©fugiĂ© dans votre maison, le mensonge serait un crime [15]. » Benjamin Constant met en corrĂ©lation le supposĂ© devoir de dire la vĂ©ritĂ© avec un droit Ă  l’entendre dire Dire la vĂ©ritĂ© est un devoir. Qu’est-ce qu’un devoir ? L’idĂ©e de devoir est insĂ©parable de celle de droits un devoir est ce qui, dans un ĂȘtre, correspond aux droits des autres. LĂ  oĂč il n’y a pas de droit, il n’y a pas de devoirs. Dire la vĂ©ritĂ© n’est donc un devoir qu’envers ceux qui ont droit Ă  la vĂ©ritĂ©. Or nul homme n’a droit Ă  la vĂ©ritĂ© qui nuit Ă  autrui [16]. » Cette rĂ©duction de la vĂ©ritĂ© Ă  sa composante sociale est du reste dĂ©jĂ  prĂ©sente chez Grotius et Puffendorf. Selon cette logique, je ne mens en parlant contre la vĂ©ritĂ© qu’à l’égard de ceux Ă  qui je la dois. 8Du point de vue de Kant, en revanche, je ne dois pas la vĂ©ritĂ© seulement Ă  l’autre, Ă  qui je parle, mais je me la dois non moins Ă  moi-mĂȘme, ou, pour le dire autrement, Ă  l’humanitĂ©, commune en moi, Ă  moi et Ă  l’autre la vĂ©racitĂ© dans les dĂ©clarations que l’on ne peut pas Ă©viter est un devoir formel de l’homme Ă  l’égard de chacun, quelle que soit l’importance du dommage qui peut en rĂ©sulter pour lui ou pour un autre. Et bien que je ne commette pas d’injustice envers celui qui me contraint injustement Ă  une dĂ©claration quand je la falsifie, je commets cependant par une telle falsification qui, pour cette raison, peut elle aussi ĂȘtre appelĂ©e mensonge – quoique dans un sens qui n’est pas celui des juristes – une injustice dans la partie la plus essentielle du devoir en gĂ©nĂ©ral c’est-Ă -dire que, pour autant que cela dĂ©pend d’elle, mon action a pour effet que des dĂ©clarations en gĂ©nĂ©ral ne trouvent pas de crĂ©ance, et que, par consĂ©quent, tous les droits qui sont fondĂ©s sur des contrats tombent Ă©galement et perdent leur force ce qui constitue une injustice Ă  l’encontre de l’humanitĂ© en gĂ©nĂ©ral [17] ». On l’aura compris Kant retourne au passage l’argument de Benjamin Constant ce qui rendrait toute sociĂ©tĂ© impossible », ce ne serait pas de dire toujours la vĂ©ritĂ©, mais, en s’autorisant Ă  mentir, de ruiner la confiance nĂ©cessaire entre les interlocuteurs. La prohibition du mensonge est donc absolue c’est donc un commandement de la raison sacrĂ©, absolument impĂ©ratif et que ne peut limiter aucune convenance que d’ĂȘtre vĂ©ridique honnĂȘte dans toutes ses affirmations [18] ». Cela vaut toujours, en toute circonstance, mĂȘme s’il en rĂ©sulte un dommage pour autrui en rĂ©alitĂ© tout homme n’a pas seulement un droit Ă  la vĂ©racitĂ©, mais il en a mĂȘme le devoir le plus strict dans les dĂ©clarations qu’il ne peut Ă©viter, mĂȘme si cette vĂ©racitĂ© peut lui nuire ou nuire Ă  un autre. Ce n’est donc pas proprement lui-mĂȘme qui nuit Ă  celui qui en subit les consĂ©quences, mais c’est un accident qui est la cause de ce dommage. Car ici il n’est pas libre de choisir, parce que la vĂ©racitĂ© s’il est obligĂ© de parler est un devoir absolu [19] ». En outre, la thĂšse de Benjamin Constant recĂšle une difficultĂ© la sociĂ©tĂ©, l’humanitĂ© devraient-elles ĂȘtre divisĂ©es entre ceux qui ont droit Ă  la vĂ©ritĂ© et ceux qui n’y ont pas droit ? Et si tel est le cas, Ă  qui appartiendra-t-il le soin d’opĂ©rer cette division ? Comment Ă©viter que celui Ă  qui, en raison des circonstances, il en coĂ»te de dire la vĂ©ritĂ©, ne s’exonĂšre trop facilement de ce devoir ? Par consĂ©quent, le “philosophe allemand” n’acceptera donc pas comme principe la proposition que “dire la vĂ©ritĂ© n’est un devoir qu’envers ceux qui ont droit Ă  la vĂ©ritĂ©â€ ; en premier lieu, parce que sa formulation est imprĂ©cise dans la mesure oĂč la vĂ©ritĂ© n’est pas un bien qu’on possĂšde et sur lequel un droit serait reconnu Ă  l’un tandis qu’il serait refusĂ© Ă  l’autre ; ensuite et avant tout, parce que le devoir de vĂ©racitĂ© en tant qu’il n’est question ici que de lui ne fait aucune distinction entre les personnes Ă  l’égard de qui on pourrait avoir ce devoir et celles Ă  l’égard de qui on pourrait aussi s’en dispenser, mais constitue un devoir absolu dont la validitĂ© s’étend Ă  toutes les relations [20]. »Le mensonge inĂ©vitable9L’interdiction rigoureuse du mensonge jusque dans les occasions oĂč il apparaĂźtrait le plus inĂ©vitable, reprĂ©sentĂ©e par Augustin, Thomas d’Aquin et Kant, n’est cependant pas l’objet d’un consensus. Soumettons-la Ă  une critique, d’abord externe, par la considĂ©ration d’autres auteurs, puis interne, par les autolimitations de leurs doctrines. 10On aurait tort de penser que les PĂšres soient unanimes autour de la position de saint Augustin. Une autre tradition existe, de PĂšres misĂ©ricordieux » ClĂ©ment d’Alexandrie, OrigĂšne, Jean Chrysostome, Cassien, Hilaire, ce dernier Ă©crivant par exemple il arrive que le respect scrupuleux de la vĂ©ritĂ© soit difficile ; en certaines circonstances, le mensonge devient nĂ©cessaire et la faussetĂ© utile ; ainsi nous mentons pour cacher un homme Ă  quelqu’un qui veut le frapper, pour ne pas donner un tĂ©moignage qui ferait condamner un innocent, pour rassurer un malade sur sa guĂ©rison [21] ».Arthur Schopenhauer et le mensonge comme lĂ©gitime dĂ©fense11Dans les derniers siĂšcles, surtout, se sont multipliĂ©es des prises de position en faveur du caractĂšre inĂ©vitable, voire nĂ©cessaire, du mensonge dans certains cas spĂ©ciaux. Schopenhauer caractĂ©rise ainsi la nocivitĂ© du mensonge si le mensonge est illĂ©gitime, c’est pour cette unique raison, et par suite Ă  condition qu’il soit un instrument de tromperie, qu’il serve Ă  violenter les gens Ă  l’aide de la loi des motifs. Or c’est ce qu’il fait ordinairement [22] ». Si le mensonge est violence, il lui emprunte sa qualification morale. Or l’usage de la force n’est pas toujours injuste il existe une lĂ©gitime dĂ©fense qui peut y recourir. Par consĂ©quent, le mensonge est possible et nĂ©cessaire dans les cas oĂč, analogiquement, la violence serait permise puisque je peux, sans injustice, donc de plein droit, repousser la violence par la violence, je peux de mĂȘme, si la force me fait dĂ©faut, ou bien, si elle ne me semble pas aussi bien de mise, recourir Ă  la ruse. Donc, dans les cas oĂč j’ai le droit d’en appeler Ă  la force, j’ai droit d’en appeler au mensonge Ă©galement ainsi contre des brigands, contre des malfaiteurs de n’importe quelle espĂšce ; et de les attirer dans un piĂšge. Et de mĂȘme une promesse arrachĂ©e de force ne lie point. Mais en rĂ©alitĂ© le droit de mentir va plus loin encore ce droit m’appartient contre toute question que j’ai n’ai pas autorisĂ©e, et qui concerne ma personne ou celle des miens une telle question est indiscrĂšte ; ce n’est pas seulement en y rĂ©pondant, c’est mĂȘme en l’écartant avec un “je n’ai rien Ă  dire”, formule dĂ©jĂ  suffisante pour Ă©veiller le soupçon, que je m’exposerais Ă  un danger. Le mensonge en de tels cas est l’arme dĂ©fensive lĂ©gitime, contre une curiositĂ© dont les motifs d’ordinaire ne sont pas bienveillants [23] ». À l’égard de l’indiscret, je suis en droit de me dĂ©barrasser de lui par un mensonge, Ă  ses risques et pĂ©rils, dĂ»t-il en rĂ©sulter pour lui quelque erreur dommageable. En pareille occasion, le mensonge est l’unique moyen de me protĂ©ger contre une curiositĂ© indiscrĂšte et soupçonneuse je suis dans le cas de lĂ©gitime dĂ©fense [24]. » Schopenhauer en appelle au rĂ©alisme de l’expĂ©rience quotidienne pour rĂ©cuser l’intransigeance kantienne il y voit une exigence de vĂ©ritĂ©, suggĂ©rant ainsi qu’une prohibition thĂ©oriquement absolue du mensonge au nom d’un impĂ©rieux devoir de vĂ©ritĂ© risquerait fort de n’ĂȘtre qu’hypocrisie dĂ©mentie par d’inĂ©vitables entorses pratiques au principe ainsi rĂ©vĂ©rĂ© et proclamĂ©. Mieux vaudrait alors dĂ©limiter soigneusement mais, partant, reconnaĂźtre les occasions lĂ©gitimes de mensonge tel est l’unique moyen de faire cesser cette contradiction choquante entre la morale telle qu’on la professe, et la morale telle qu’on la pratique tous les jours, mĂȘme parmi les hommes les plus sincĂšres et les meilleurs [25] ». 12La consistance Ă©thique de cette analogie avec la lĂ©gitime dĂ©fense et de cette thĂšse de l’autoprotection du menteur reste bien faible en regard des impĂ©ratifs, tant individuels que sociaux, de droiture et de vĂ©ritĂ© mis en valeur par les auteurs de la ligne JankĂ©lĂ©vitch et le mensonge-par-amour13La rĂ©flexion de Vladimir JankĂ©lĂ©vitch sur la sincĂ©ritĂ© constitue une objection plus troublante Ă  la prohibition universelle du mensonge. Elle soutient, comme attitude Ă©thique de fond, la prĂ©fĂ©rence pour l’autre, surtout en sa faiblesse, et par consĂ©quent le primat de l’amour d’autrui sur la prĂ©servation puriste de ma propre vĂ©racitĂ©. Le propos est Ă©tayĂ© par deux exemples, dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©s par saint Augustin faut-il dire la vĂ©ritĂ©, d’une part au malade qui va mourir et, d’autre part, Ă  ceux qui pourchassent, pour le tuer, celui qui s’est rĂ©fugiĂ© chez moi ? Quant au premier cas, JankĂ©lĂ©vitch affirme il ne faut pas que les hommes pauvres et seuls aient de la peine, ceci est plus important que tout et mĂȘme que la vĂ©ritĂ©. Il ne faut pas faire de la peine au mourant, fĂ»t-ce au prix d’une entorse Ă  la vĂ©ritĂ© ; non, il ne faut pas dire la vĂ©ritĂ© au mourant. 
 Le mensonge-par-amour qui est survĂ©ritĂ© est paradoxalement plus vrai que la vĂ©ritĂ© vraie ; la vĂ©ritĂ© pneumatique du mensonge d’amour est plus vraie que la vĂ©ritĂ© grammatique de la vĂ©ritĂ© pure et simple. C’est la vĂ©ritĂ© pure et simple qui est dans bien des cas un mensonge. Un sage qui ment par bontĂ© est donc plus profondĂ©ment vĂ©ridique qu’un sophiste qui dit la vĂ©ritĂ© par mĂ©chancetĂ© ! 
 Le Numquam augustinien est donc bien trop simpliste et sommaire pour la complexitĂ© innombrable de ces situations impures en vue desquelles Pascal avait imaginĂ© l’esprit de finesse. 
 Malheur aux brutes qui disent toujours la vĂ©ritĂ© ! Malheur Ă  ceux qui n’ont jamais menti ! [26] ». Bien sĂ»r, JankĂ©lĂ©vitch ne fait aucune apologie du mensonge ; il maintient qu’il faut toujours rĂ©pugner Ă  en user, mais observe que la prĂ©servation des valeurs supĂ©rieures le rendent, de fait, parfois inĂ©vitable et nĂ©cessaire, en sorte qu’à dĂ©faut de le vouloir en vraie libertĂ© de choix, il faut se rĂ©signer Ă  y consentir malgrĂ© soi celui qui n’admet pas le principe du mensonge admettra en fait le fait du mensonge, par cette bonne raison que la crĂ©ature ne fait que ce qui est possible. La volontĂ© antĂ©cĂ©dente et platonique qui veut thĂ©oriquement la vĂ©ritĂ©, qui veut la vĂ©ritĂ©-un-point-c’est-tout, cette volontĂ© devient dans un monde ataxique et douloureux la volontĂ© consĂ©quente du mensonge nĂ©cessaire, nĂ©cessaire Ă  la manifestation d’une vĂ©ritĂ© plus profonde et plus gĂ©nĂ©rale. Mais bien entendu elle ne veut pas le mensonge positivement ni directement ni transitivement elle le veut sans le vouloir expressĂ©ment ; elle le veut avec rĂ©pugnance, non pas d’une volontĂ© “ambivalente” et dĂ©chirĂ©e, mais d’une nolontĂ© voulante, et pour ainsi dire la mort dans l’ñme et Ă  son corps dĂ©fendant ; elle le veut en le maudissant, et comme on veut un moindre mal ; et elle vomit ce qu’elle veut ; car elle veut Ă  travers lui autre chose dont il est le chemin elle s’en sert donc comme d’un mĂ©diateur ; son intention vise au-delĂ , plus haut et plus loin. Celui qui veut sincĂšrement la vĂ©ritĂ© 
 consent 
 au mensonge, ou tout simplement s’y rĂ©signe [27] ». À l’argument du primat de l’amour de l’autre sur la vĂ©racitĂ© propre vient donc s’ajouter ici la thĂšse du mensonge comme moindre mal. 14Dans le deuxiĂšme exemple – celui du rĂ©fugiĂ© dont on me presse de trahir la prĂ©sence –, JankĂ©lĂ©vitch dĂ©passe la reconnaissance d’un droit au mensonge, pour l’ériger en un strict devoir moral Mentir aux policiers allemands qui nous demandent si nous cachons chez nous un patriote, ce n’est pas mentir, c’est dire la vĂ©ritĂ© ; rĂ©pondre il n’y a personne, quand il y a quelqu’un, c’est le plus sacrĂ© des devoirs. Celui qui dit la vĂ©ritĂ© au policier allemand est un menteur. Celui qui dit la vĂ©ritĂ© au policier allemand est lui-mĂȘme un policier allemand. Celui qui dit la vĂ©ritĂ© aux ennemis de l’homme est lui-mĂȘme un ennemi de l’homme ; il est comme le scrupuleux qui, pardonnant les crimes contre l’humanitĂ©, met la loi morale en contradiction avec elle-mĂȘme. Non, les bourreaux d’Auschwitz et les pendeurs de Tulle ne mĂ©ritent pas qu’on leur dise la vĂ©ritĂ©, cette vĂ©ritĂ© qu’on prĂ©tend leur dire n’est pas faite pour eux. Les scrupuleux, en ces matiĂšres, sont les complices des pendeurs. Mieux vaut user des mĂȘmes armes que travailler au mĂȘme but [28]. »AndrĂ© Comte-Sponville et le devoir de mensonge de bonne foi15AndrĂ© Comte-Sponville va dans le mĂȘme sens. Il prĂ©fĂšre louer la bonne foi plutĂŽt que la sincĂ©ritĂ©. Il les distingue ainsi Être sincĂšre, c’est ne pas mentir Ă  autrui ; ĂȘtre de bonne foi, c’est ne mentir ni Ă  autrui ni Ă  soi. 
 La bonne foi est une sincĂ©ritĂ© Ă  la fois transitive et rĂ©flexive. Elle rĂšgle, ou elle devrait rĂ©gler, nos rapports Ă  autrui aussi bien qu’à nous-mĂȘme [29]. » Le mensonge est ainsi envisagĂ© non seulement par rapport Ă  l’autre mais aussi, Ă  l’instar d’Augustin, de Thomas d’Aquin et de Kant, par rapport Ă  soi-mĂȘme. Cette vertu de bonne foi possĂšde un statut original, Ă  la fois d’incomplĂ©tude et de gĂ©nĂ©ralitĂ© ; elle n’est pas complĂšte ou suffisante car elle peut accompagner l’immoralitĂ©, telle que la mĂ©chancetĂ© on peut ĂȘtre un salaud sincĂšre », un nazi de bonne foi ». En revanche, elle est nĂ©cessaire Ă  toute autre vertu Aucune vertu n’est vraie, ou n’est vraiment vertueuse, sans cette vertu de vĂ©ritĂ©. Vertu sans bonne foi c’est mauvaise foi, et ce n’est pas vertu [30]. » La vĂ©ritĂ© n’a pas besoin d’ĂȘtre qualifiĂ©e par d’autres vertus, alors que toute vertu demande Ă  ĂȘtre vraie. Elle doit ĂȘtre aimĂ©e pour elle-mĂȘme. FidĂ©litĂ© au vrai d’abord mieux vaut une vraie tristesse qu’une fausse joie [31]. » Pour Comte-Sponville, comme pour JankĂ©lĂ©vitch, il y a des cas oĂč le mensonge est nĂ©cessaire comme un moindre mal il faut parfois se contenter du moindre mal, et le mensonge peut en ĂȘtre un [32] ». Mais il en Ă©tend la possibilitĂ© hors des nĂ©cessitĂ©s de l’amour pour autrui S’il faut mentir pour survivre, ou pour rĂ©sister Ă  la barbarie ou pour sauver celui qu’on aime, qu’on doit aimer, nul doute pour moi qu’il faille mentir, quand il n’y a pas d’autre moyen, ou quand tous les autres moyens seraient pires [33]. » Ce devoir de mentir, nonobstant le fait que mentir reste un mal mais un mal ici nĂ©cessaire comme le moindre, est imposĂ© contre la thĂšse de Kant par le devoir de prĂ©fĂ©rer autrui Ă  soi Qu’est-ce que cette vertu si soucieuse de soi, de sa petite intĂ©gritĂ©, de sa petite dignitĂ©, qu’elle est prĂȘte, pour se prĂ©server, Ă  livrer un innocent Ă  des assassins ? Qu’est-ce que ce devoir sans prudence, sans compassion, sans charitĂ© ? Le mensonge est une faute ? Sans doute. Mais la sĂ©cheresse de cƓur aussi, et plus grave ! La vĂ©racitĂ© est un devoir ? Soit. Mais l’assistance Ă  personne en danger en est un autre, et plus pressant. Malheur Ă  celui qui prĂ©fĂšre sa conscience Ă  son prochain [34]. » En accord avec JankĂ©lĂ©vitch, Comte-Sponville Ă©crit donc Vous abritez un Juif ou un RĂ©sistant dans votre grenier. La Gestapo, qui le cherche, vous interroge. Allez-vous dire la vĂ©ritĂ© ? Allez-vous ce qui reviendrait au mĂȘme refuser de rĂ©pondre ? Bien sĂ»r que non ! Tout homme d’honneur, tout homme de cƓur, et mĂȘme tout homme de devoir, se sentira non seulement autorisĂ© mais tenu de mentir [35]. » De mĂȘme que JankĂ©lĂ©vitch vitupĂ©rait contre le purisme et le vĂ©risme, il ajoute À faire de la bonne foi un absolu on la perd, puisqu’elle n’est plus bonne, puisqu’elle n’est plus que vĂ©racitĂ© dessĂ©chĂ©e, mortifĂšre, haĂŻssable. Ce n’est plus bonne foi, c’est vĂ©ridisme ; ce n’est plus vertu, c’est fanatisme. Fanatisme thĂ©orique, dĂ©sincarnĂ©, abstrait fanatisme de philosophe, qui aime la vĂ©ritĂ© Ă  la folie. Mais aucune folie n’est bonne. Mais aucun fanatisme n’est vertueux [36]. » Mais, dans l’exemple du mensonge Ă  opposer Ă  la Gestapo, contre JankĂ©lĂ©vitch, il note que cela ne deviendrait pas du mĂȘme coup dire la vĂ©ritĂ©, mais resterait un mensonge, simplement prĂ©fĂ©rable Ă  toute autre voie et du coup nĂ©cessaire, un mensonge qui laisserait intact notre attachement intĂ©rieur Ă  la vĂ©ritĂ©, un mensonge de bonne foi S’il est lĂ©gitime de mentir au mĂ©chant, par exemple quand notre vie est en jeu, ce n’est pas que nous nous mettions alors plus haut que la vĂ©ritĂ©, puisque cela ne nous empĂȘche en rien de l’aimer, de la respecter, de nous y soumettre au moins intĂ©rieurement. C’est au nom de ce que l’on croit vrai, mĂȘme, qu’on ment Ă  l’assassin ou au barbare, et ce sont mensonges, en ce sens, de bonne foi [37]. » 16Faut-il dire la vĂ©ritĂ© au mourant ? Comte-Sponville rĂ©cuse assurĂ©ment Kant qui rĂ©pondrait qu’il le faut toujours, mais non moins JankĂ©lĂ©vitch qui considĂšre qu’il ne le faut jamais. Entre toujours et jamais, il y a place pour le discernement du respect Ă  apporter Ă  l’amour que le mourant lui-mĂȘme porte Ă  la vĂ©ritĂ©. Comte-Sponville conclut Il faut donc dire la vĂ©ritĂ©, ou le plus de vĂ©ritĂ© possible, puisque la vĂ©ritĂ© est une valeur, puisque la sincĂ©ritĂ© est une vertu ; mais pas toujours, mais pas Ă  n’importe qui, mais pas Ă  n’importe quel prix, mais pas n’importe comment ! Il faut dire la vĂ©ritĂ© autant qu’on peut, ou autant qu’on doit, disons autant qu’on peut le faire sans manquer par lĂ  Ă  quelque vertu plus haute ou plus urgente [38]. » La prĂ©fĂ©rence de l’autre Ă  ma propre vĂ©racitĂ© autorise et impose donc le mensonge, opposĂ© Ă  la sincĂ©ritĂ© transitive. Mais, pour autant, nulle entorse Ă  la sincĂ©ritĂ© rĂ©flexive, Ă  la sincĂ©ritĂ© envers soi-mĂȘme, Ă  la bonne foi, n’est lĂ©gitime, car ce serait se mettre soi plus haut que la vĂ©ritĂ© ». Il ne s’agit pas, en dĂ©finitive, de prĂ©fĂ©rer la vĂ©ritĂ© Ă  l’amour ou l’amour Ă  la vĂ©ritĂ©. L’amour prĂ©vaut, certes, mais pour autant seulement qu’il est vrai [39] ». Le philosophe, au sens le plus fort et le plus ordinaire du terme, sait que la vĂ©ritĂ© sans la charitĂ© n’est pas Dieu. Mais il sait aussi, ou il croit savoir, que la charitĂ© sans la vĂ©ritĂ© n’est qu’un mensonge parmi d’autres, et n’est pas la charitĂ© [40]. »Les limites de l’interdiction17AprĂšs les critiques externes que nous avons recensĂ©es de la thĂšse d’une interdiction morale absolue et universelle du mensonge, il convient de considĂ©rer les nuances, voire les limitations que les trois auteurs emblĂ©matiques que sont Augustin, Thomas d’Aquin et Kant apportent eux-mĂȘmes Ă  la rigueur de leur position. Saint Thomas, on l’a vu, estime que le mensonge comporte un dĂ©sordre intrinsĂšque qui empĂȘche donc toujours de le choisir comme moyen, mĂȘme pour soustraire quelqu’un Ă  n’importe quel danger [41]. Il ajoute cependant quoi qu’il soit permis de dissimuler prudemment la vĂ©ritĂ©, dit saint Augustin. » Saint Thomas n’en dit pas plus ici sur cette fameuse dissimulation prudente de la vĂ©ritĂ©. Il vaut donc la peine de recourir au De mendacio de saint Augustin qui inspire cette prise de position Dans tous nos actes, ce qui trouble le plus, mĂȘme les gens de bien, ce sont les pĂ©chĂ©s oĂč le mal et le bien se balancent ; on va jusqu’à ne pas les prendre pour des pĂ©chĂ©s si on a de telles raisons de les faire qu’on semblerait plutĂŽt pĂ©cher, si on ne les faisait pas. Et ce principe a prĂ©valu dans l’opinion des hommes, surtout au sujet des mensonges. On ne les juge plus des pĂ©chĂ©s, bien plus, on les croit de bonnes actions, quand on ment par utilitĂ©, en faveur de quelqu’un qui a intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre trompĂ© ou quand le mensonge est le seul recours pour empĂȘcher quelqu’un qui paraĂźt sur le point de nuire Ă  d’autres, de leur faire du mal. Pour justifier les mensonges de cette catĂ©gorie, on sort, en leur faveur, de nombreux exemples tirĂ©s des saintes Écritures. Or, cacher la vĂ©ritĂ© n’est pas la mĂȘme chose que profĂ©rer un mensonge. Bien que tout homme qui ment veuille cacher le vrai, pourtant tout homme qui veut cacher le vrai ne ment pas. Souvent, en effet, nous cachons la vĂ©ritĂ© non par le mensonge, mais par le silence [42]. » Et saint Augustin de conclure mentir ce n’est donc pas cacher le vrai en se taisant ; c’est exprimer le faux en parlant [43]. » On a ici en germe la thĂ©orie de la restriction mentale. 18Le problĂšme est que, ainsi que doit le reconnaĂźtre ailleurs le mĂȘme saint Augustin, le silence ne signifie pas toujours neutralitĂ© et possĂšde parfois une Ă©loquence plus grande que toute parole. Dans l’exemple du rĂ©fugiĂ©, il affirme ainsi on se trouve parfois, il est vrai, dans une situation critique. On ne nous demande pas oĂč se trouve cet homme qu’on cherche. On ne nous met pas en demeure de le livrer et il est si bien cachĂ© qu’on ne peut facilement le dĂ©couvrir sans trahison. On nous demande seulement est-il oui ou non Ă  tel endroit ? Si nous savons qu’il y est et que nous nous taisons, notre silence le livre. Nous le livrons de mĂȘme en rĂ©pondant que nous n’avons pas Ă  dire s’il y est ou s’il n’y est pas. Car l’enquĂȘteur conclut de notre attitude Ă  sa prĂ©sence [44]. » VoilĂ  qui est finement observĂ© au sujet de la porositĂ© de frontiĂšre entre parole et silence. Malheureusement, la suite, toute rĂ©vĂ©rence gardĂ©e, prĂȘte Ă  perplexitĂ© Si donc vous ignorez oĂč est l’homme, vous n’avez aucune raison de cacher la vĂ©ritĂ© et vous devez avouer votre ignorance. Mais si vous connaissez l’endroit de sa retraite, que ce soit l’endroit oĂč on le cherche ou un autre, gardez-vous bien de dire quand on vous demande Est-il lĂ  oĂč non ? je n’ai rien Ă  dire ; dites simplement Je sais oĂč il est, mais je ne vous l’indiquerai pas [45]. » Augustin n’ose pas encore franchir ici la ligne de possibilitĂ© d’un mensonge et prĂ©fĂšre donner un conseil d’hĂ©roĂŻsme pour des chrĂ©tiens disposĂ©s au martyre. 19Dans La Doctrine de la vertu, au sein de la MĂ©taphysique des mƓurs, Kant confirme sa condamnation sans appel du mensonge. Il ne rĂ©sout pourtant pas les questions dites casuistiques qu’il soulĂšve Peut-on tenir pour mensonge une contre-vĂ©ritĂ© Ă©mise par simple politesse par exemple je suis votre trĂšs obĂ©issant serviteur Ă  la fin d’une lettre ? Personne n’est trompĂ© par lĂ . Un auteur demande Ă  l’un de ses lecteurs comment trouvez-vous mon Ɠuvre ? On pourrait bien donner une rĂ©ponse illusoire en se moquant de ce qu’une telle question a d’embarrassant, mais qui a toujours prĂȘt un mot d’esprit ? La moindre hĂ©sitation Ă  rĂ©pondre est dĂ©jĂ  une humiliation pour l’auteur, le lecteur peut-il donc lui parler selon son cƓur ? [46] » 20Il est enfin un passage Ă©tonnant, au sein mĂȘme du De mendacio, apparemment en complĂšte dissonance, voire en contradiction, avec la ligne sĂ©vĂšre constante de saint Augustin il y admet en effet explicitement une exception Ă  l’interdiction du mensonge, Ă  savoir le cas oĂč je pourrais empĂȘcher par mon pĂ©chĂ©, en l’occurrence de mensonge, la souillure d’autrui. Peu importe ici que l’exception soit petite ou rare ; l’important est qu’elle soit, dĂ©mentant alors l’universalitĂ© de la prohibition quant aux pĂ©chĂ©s qui sont commis sur un homme de maniĂšre Ă  le rendre immonde, nous devrions les empĂȘcher, fĂ»t-ce au prix de nos pĂ©chĂ©s. Car on ne saurait appeler pĂ©chĂ©s les actes qu’on accomplit pour Ă©viter une telle souillure. Tout acte, en effet, qu’on jugerait blĂąmable, si on ne l’accomplissait pas, n’est pas un pĂ©chĂ©. Il rĂ©sulte de lĂ  qu’il ne faut pas l’appeler souillure, la souillure qu’on n’a aucun pouvoir d’empĂȘcher. 
 Rien de ce qu’il eĂ»t fait pour y Ă©chapper n’aurait Ă©tĂ© pĂ©chĂ©. Donc quiconque ment pour cela ne pĂšche pas [47]. » Selon le mĂȘme principe on cherche quelqu’un pour attenter Ă  sa pudeur. Supposons qu’il soit possible de le cacher grĂące Ă  un mensonge ; qui osera dire que, mĂȘme dans ce cas, il ne faut pas mentir ? [48] » IndĂ©pendamment des difficultĂ©s Ă  concilier ces affirmations avec le reste de l’ouvrage, un principe intĂ©ressant et large est ici invoquĂ© Tout acte qu’on jugerait blĂąmable, si on ne l’accomplissait pas, n’est pas un pĂ©chĂ©. » Il ne s’agit plus ici d’avancer que l’acte du mensonge serait de soi et toujours un pĂ©chĂ©. Au contraire quiconque ment pour cela ne pĂšche pas. » Si le mensonge est intrinsĂšquement mauvais, comme semble le dire tout le reste de l’ouvrage, comment en cette situation dĂ©terminĂ©e son acte peut-il n’ĂȘtre pas peccamineux ? Quoi qu’il en soit des problĂšmes de cohĂ©rence dans la pensĂ©e d’Augustin, il semble bien que celui-ci justifie, Ă  titre exceptionnel certes, un mensonge par son motif et par l’intention du menteur, louable parce qu’il serait blĂąmable de ne pas y recourir. 21Que peut-on conclure de cette enquĂȘte auprĂšs d’Augustin, de Thomas d’Aquin et de Kant, comme des critiques, externes et internes, de leur interdiction absolue du mensonge ? Le mĂ©rite de cette thĂšse intransigeante est de ne pas contraindre le point de vue Ă©thique par le seul critĂšre de l’utilitĂ© et de considĂ©rer le devoir de vĂ©ritĂ© non seulement comme un devoir vis-Ă -vis d’autrui, mais aussi de sa conscience propre, de l’humanitĂ© comme telle, commune Ă  ma personne et Ă  toute autre, et de Dieu. Ses points faibles ne manquent pas non plus d’apparaĂźtre le plus Ă©vident est l’insurrection du bon sens dans ces circonstances oĂč on voudrait bien ne pas mentir, mais oĂč l’on perçoit qu’on ne pourrait pas le refuser sans un dommage moral plus grand. De plus, si l’on peut sans trop de peine admettre la supĂ©rioritĂ© du bien de l’ñme sur celui du corps, mise en avant par Augustin, on aimerait qu’il considĂ©rĂąt mieux la transformation du point de vue lorsqu’il s’agit de comparer mon bien, mĂȘme quant Ă  l’ñme, et le bien d’autrui de quel amour procĂšde l’intransigeance Ă  sauvegarder ma vĂ©racitĂ© ? amour de la » vĂ©ritĂ© ? amour de ma » vĂ©ritĂ© ? amour de mon ego, au travers du purisme et du vĂ©risme dans lesquels je me complais ? Si ces auteurs ont le mĂ©rite de ne pas rĂ©duire le mensonge au relationnel, ne risquent-ils pas d’avoir le tort de rĂ©duire le relationnel dans leur considĂ©ration du mensonge ? Il apparaĂźt d’ailleurs que mĂȘme les tenants de cette ligne sĂ©vĂšre admettent que n’est pas mensongĂšre la formule convenue dont personne ne doit ĂȘtre dupe, preuve que le discours nu, indĂ©pendamment des intentions des interlocuteurs, ne saurait ĂȘtre qualifiĂ© Ă©thiquement de mensonge. 22La philosophie du langage confirme et complĂšte d’ailleurs cette considĂ©ration. Pour reprendre des exemples cĂ©lĂšbres d’Austin, l’actuel roi de France est chauve » est une proposition qui n’est pas plus fausse qu’elle n’est vraie, puisque ne rĂšgne actuellement aucun roi en France [49], et il y a un taureau dans le champ » n’a pas du tout le mĂȘme sens selon que je vous la dis alors que vous ĂȘtes dans le champ ou alors que nous contemplons ensemble un tableau dans un musĂ©e [50]. Par ailleurs, tout le monde convient que toute vĂ©ritĂ© n’est pas bonne Ă  dire, qu’il faut parfois la taire, que l’on ne peut pas simplement dĂ©crĂ©ter que dire la vĂ©ritĂ© est vertueux et que ne pas la dire est peccamineux on peut dire la vĂ©ritĂ© avec une intention haineuse, hautement peccamineuse, et la taire par amour. De cela, tant Augustin que Thomas d’Aquin conviennent ou conviendraient. Seulement, on ne peut pas toujours se taire alors qu’on le voudrait et l’on doit parfois parler alors qu’on voudrait se taire. Si le silence peut avoir valeur de parole – on peut trahir un secret par le seul silence –, ne faut-il pas convenir aussi que la parole peut avoir valeur de silence, qu’elle peut ĂȘtre l’unique recours pour voiler la vĂ©ritĂ© Ă  taire ? La thĂšse antique et mĂ©diĂ©vale de la naturalitĂ© du signe du langage, censĂ©e justifier le dĂ©sordre intrinsĂšque de la parole mensongĂšre, pĂšse peu ici en regard des enjeux proprement Ă©thiques n’est-il pas clair que le rĂ©sistant torturĂ© pour livrer les noms des membres de son rĂ©seau doit faire tout son possible pour protĂ©ger la vie de ceux-ci, y compris par de faux renseignements qui pourront mĂ©nager le dĂ©lai nĂ©cessaire Ă  leur fuite ? L’inĂ©luctabilitĂ© du recours au mensonge dans certains cas extrĂȘmes a-t-elle besoin, comme justification, d’une analogie avec la lĂ©gitime dĂ©fense, selon la perspective de Schopenhauer, de l’affirmation d’un primat de l’amour sur la vĂ©ritĂ©, comme le proclame JankĂ©lĂ©vitch, ou du principe du moindre mal, selon le mĂȘme auteur ainsi que Comte-Sponville ? 23Ces explications partielles, nonobstant leur part de pertinence, ouvrent la porte Ă  une lĂ©gitimitĂ© d’un mensonge dont la malice morale devient difficile Ă  situer, dĂšs lors qu’elle vaut gĂ©nĂ©ralement, dans la plupart des cas, mais pas toujours ni en soi. Il existe un autre moyen de rendre compte Ă  la fois de l’interdiction Ă©thique du mensonge et de la lĂ©gitimitĂ© pratique d’un discours intentionnellement inexact l’impact des obstacles au volontaire sur l’imputabilitĂ© de l’acte. Comme l’explique saint Thomas d’Aquin, nul n’est responsable moralement de ce Ă  quoi il est contraint par la violence [51]. Le mensonge peut bien ĂȘtre en soi moralement condamnable sans ĂȘtre toujours concrĂštement blĂąmable, dĂšs lors que la prĂ©supposition de libertĂ© de l’acte de parole se trouve contredite lĂ  oĂč la libertĂ© souffre contradiction, la diction est exonĂ©rĂ©e de ses rĂšgles habituelles de vĂ©ritĂ©. Le nombre de ces cas n’est pas si rare la densitĂ© de la violence que portent nos sociĂ©tĂ©s doit en effet prendre en compte bien des violences latentes, sournoises, inaperçues des pressions, des harcĂšlements, des chantages. Cette explication suffit peut-ĂȘtre Ă  guider l’attitude de celui qui doit protĂ©ger la vie du rĂ©fugiĂ© que l’on pourchasse. Elle ne saurait pourtant, sans extension indue, rĂ©soudre le cas, difficile et douloureux, de la parole Ă  adresser Ă  un malade inquiet, de la protection du secret contre une question indiscrĂšte, de la gradualitĂ© dans l’accompagnement d’une conscience Ă  Ă©clairer. Ne jamais parler contre la vĂ©ritĂ© mais la taire quand on ne peut pas la dire constitue une rĂšgle toujours souhaitable mais parfois apparemment impossible, du moins si l’on ne considĂšre de la vĂ©ritĂ© que l’exactitude objective et factuelle. L’échange de parole, qui est une modalitĂ© mais qui n’est qu’une modalitĂ© de la communication entre deux personnes, demande Ă  ĂȘtre investi de la vĂ©ritĂ© plus haute, et proprement Ă©thique, de celles-ci. Etre vrai dans le dialogue avec autrui suppose le fin discernement de ce qu’il entendra, de ce qu’il recevra de ce que je pourrai dire. C’est ainsi que je pourrai, selon le code de la confiance qui nous lie, savoir quoi dire et comment dire pour ĂȘtre vrai Ă  son Ă©gard, dans le respect de nos personnes et du vrai bien, dans l’amour de la vĂ©ritĂ© et la vĂ©ritĂ© de l’amour. 24En tant que chrĂ©tiens, n’avons-nous pas pourtant un appel Ă  une perfection plus grande que celle des scribes et des pharisiens, une exigence plus impĂ©rieuse envers le courage de la fidĂ©litĂ© », selon la belle expression de JankĂ©lĂ©vitch ? Certes, et le philosophe est ici prĂ©cieux, il faut craindre l’arrogance du purisme qui blĂąme chez autrui, avec trop de hĂąte, trop de facilitĂ© et trop de duretĂ©, les compromis ou les capitulations auxquels sa volontĂ© se rĂ©signe ou contre lesquels elle proteste mĂȘme, alors mĂȘme que nous ne somme pas assurĂ©s de faire mieux en pareille circonstance. Pour autant, quant Ă  sa propre conduite personnelle, ne faut-il pas dĂ©sirer prĂ©senter cette force de Socrate, de Jean-Baptiste, de Thomas More, de tant de ceux de nos frĂšres et sƓurs qui ont su opposer une douce et humble obstination pour dire non Ă  ceux qui voulaient leur imposer l’acquiescement Ă  l’iniquitĂ©. JĂ©sus, surtout, donne part Ă  son Esprit de VĂ©ritĂ© pour que ses disciples vivent ce qu’il leur commande, que leur oui soit oui et que leur non soit non, mĂȘme au prix de leur propre vie. La victoire de la vĂ©ritĂ© a un prix le sang du Christ. La dĂ©faite du mensonge a un nom la croix du Christ. Ne pas mentir est souvent crucifiant. La question n’est pas de savoir si une bonne casuistique permettrait d’encenser l’illicĂ©itĂ© du mensonge en lui tordant le cou en toute circonstance pressante, ni de brandir le doigt menaçant d’un interdit qui transformerait les misĂšres subies en pĂ©chĂ©s de douteuse vĂ©nialitĂ©, mais d’inscrire la crucifixion du Verbe dans l’imprĂ©vu de notre existence humaine. Notes [1] V. JankĂ©lĂ©vitch, TraitĂ© des vertus II, Les vertus et l’amour, vol. 1 Bordas, 1970, Flammarion, 1986, p. 182. [2] E. Kant, MĂ©taphysique des mƓurs, II. Doctrine de la vertu, 9. DeuxiĂšme section Du devoir de l’homme envers lui-mĂȘme considĂ©rĂ© uniquement comme ĂȘtre moral. I. Du mensonge VI, 431 ; ƒuvres philosophiques, t. 3, Paris, Gallimard PlĂ©iade, 1986, p. 718. [3] V. JankĂ©lĂ©vitch, op. cit., p. 276 Le sincĂšre diabolique qui dit le vrai pour nuire, et le dit non pas Ă  son insu ou malgrĂ© lui, comme le menteur peu conscient ou le trompeur trompĂ© qui a raison 
, sans le vouloir, mais le dit exprĂšs, sciemment, pour faire mal ce vĂ©ridique malveillant est moralement un menteur, un menteur qui dit vrai, – car on peut 
 mentir en disant la vĂ©ritĂ© n’arrive-t-il pas que la vĂ©ritĂ© soit une calomnie ? tout comme on peut dire la vĂ©ritĂ© en mentant » ; vera dicunt quando mentiuntur », dit saint Augustin des Priscillanistes ; ou encore Loquuntur mendaciter vera ». [4] V. JankĂ©lĂ©vitch, op. cit., p. 213. [5] Le De Mendacio 395 et le Contra Mendacium 420. [6] Saint Augustin, De Mendacio, III, 3 ƒuvres de saint Augustin, BibliothĂšque augustinienne, vol. 2, Paris, DDB, 1948, p. 243 [AbrĂ©gĂ© en BA 2, 243]. [7] Ibid., V, 9 BA 2, 263. [8] Ibid., VI, 9 BA 2, 267. [9] Ibid., VII, 10 BA 2, 269. [10] Ibid., IX, 13 BA 2, 275. [11] II-II, Q. 110, a. 1, c. [12] II-II, Q. 110, a. 3, c. [13] Ibid., obj. 4. [14] Ibid., ad 4m. [15] CitĂ© dans E. Kant, Sur un prĂ©tendu droit de mentir par humanitĂ©, VIII, 425, in ƒuvres philosophiques, t. 3, Paris, Gallimard coll. BibliothĂšque de la PlĂ©iade », 1986, p. 435. [16] Ibid. [17] E. Kant, op. cit., VIII, 426, p. 436. [18] E. Kant, op. cit., VIII, 427, p. 438. [19] E. Kant, op. cit., VIII, 428, p. 439. [20] E. Kant, op. cit., VIII, 428-429, p. 439. [21] S. Hilarii episcopi Pictaviensis, Tractatus super Psalmos, Corpus Scriptorum Ecclesiastorum Latinorum, vol. 22, 1891, In Ps. XIV, 10, p. 91. [22] A. Schopenhauer, Le fondement de la morale, Paris, Livre de Poche no 4612, 1991, no 17 PremiĂšre vertu la justice, p. 173. [23] Ibid., p. 174. [24] Ibid., p. 176. [25] Ibid., p. 176-177. [26] V. JankĂ©lĂ©vitch, TraitĂ© des vertus, t. 2, vol. 2 Les vertus et l’amour, I, chap. III La sincĂ©ritĂ©, Paris, Flammarion, 1986, coll. Champs Flammarion », p. 249-251. [27] Ibid., p. 272. [28] Ibid., p. 283. [29] A. Comte-Sponville, Petit TraitĂ© des grandes vertus, Paris, puf, 1995, p. 257. [30] Ibid., p. 258. [31] Ibid., p. 261. [32] Ibid., p. 265. [33] Ibid., p. 264. [34] Ibid., p. 266-267. [35] Ibid., p. 267. [36] Ibid., p. 268. [37] Ibid., p. 272. [38] Ibid., p. 271. [39] Ibid., p. 275. [40] Ibid., p. 274. [41] II-II, Q. 110, a. 3, ad 4m. [42] Saint Augustin, Contra mendacium, X, 23 BA 2, 401-403. [43] Ibid. BA 2, 403. [44] Saint Augustin, De mendacio, XIII, 24 BA 2, 299. [45] Ibid. BA 2, 301. [46] E. Kant, MĂ©taphysique des mƓurs, II. Doctrine de la vertu, 9. DeuxiĂšme section Du devoir de l’homme envers lui-mĂȘme considĂ©rĂ© uniquement comme ĂȘtre moral. I. Du mensonge VI, 431 ; ƒuvres philosophiques, t. 3, Paris, Gallimard, coll. BibliothĂšque de la PlĂ©iade », 1986, p. 718. [47] Saint Augustin, De mendacio IX, 15 BA 2, 281-283. [48] Ibid., IX, 16 BA 2, 283. Certes, Augustin a soulignĂ© constamment que, pour aucun bien corporel ou temporel, pour soi comme pour autrui, il n’est possible d’aliĂ©ner le bien spirituel de la fidĂ©litĂ© Ă  la vĂ©ritĂ© ; on pourrait comprendre que, si la comparaison se faisait non plus entre un bien corporel et un bien spirituel mais entre deux biens spirituels, l’argument cĂ©dĂąt en faveur de la prĂ©servation d’un bien spirituel supĂ©rieur. Il ne manque cependant pas d’affirmer par ailleurs que le viol, qui souille la victime corporellement, ne la salit pas moralement puisque sa volontĂ© est contraire Ă  l’acte qui lui est imposĂ©. Quand il prĂ©cise le sens de cet immonde » qui, imposĂ© Ă  autrui, peut justifier mon propre mensonge, il demeure dans le cadre d’une atteinte seulement corporelle si on l’arrose de fumier, si on verse des ordures dans sa bouche, si on les y fait pĂ©nĂ©trer de force, si on le viole Ă  la façon d’une femme, il inspire presque Ă  tous une horreur physique. On l’appelle souillĂ© et immonde » ; ibid., IX, 15 BA 2, 281. [49] J. L. Austin, Quand dire, c’est faire [How to do things with words], Paris, Seuil, 1970, p. 53 2e confĂ©rence. [50] Ibid., p. 63 3e confĂ©rence. [51] I-II, Q. 6, a. 5. NousvoilĂ  munis d’une boussole intĂ©rieure ! Écoutons cette voix par laquelle Dieu nous conduit pas Ă  pas, en toute sĂ©curitĂ©. Soyons sensibles aux petits signes de l’Esprit et nous acquerrons plus de confiance, d’espĂ©rance, d’assurance Alors, Ă  notre tour, nous prendrons des prĂ©cautions vis-Ă -vis des autres quant Ă  ce que nous pouvons leur dire, sans prĂ©sumer de leurs
Monsieur le PrĂ©sident, le rapport sur les prioritĂ©s politiques dans le cadre de la lutte contre l’immigration illĂ©gale de ressortissants de pays tiers que nous venons d’approuver n’est certainement pas le pire des rapports que nous ayons adoptĂ© ici et il contient effectivement un certain nombre de recommandations trĂšs intĂ©ressantes, bien que je pense encore que le rapport omet de dire toute la vĂ©ritĂ©, c’est pourquoi je ne l’ai personnellement pas approuvĂ©e. Signor Presidente, la relazione che abbiamo appena adottato sulle prioritĂ  politiche nella lotta contro l’immigrazione clandestina di cittadini provenienti da paesi terzi non Ăš certamente la peggior relazione che sia stata approvata in questa sede e, in realtĂ , contiene diverse raccomandazioni interessanti, ma penso pur sempre che la relazione non racconti a chiare lettere tutta la vicenda, per cui io stesso non l’ho approvata. C’est pourquoi nous pouvons dire en toute bonne foi que nous ne rĂ©ussirons pas Ă  atteindre les objectifs de la stratĂ©gie Europe 2020» si nous ne soutenons pas les petites et moyennes entreprises et si nous ne leur permettons pas d’exploiter pleinement le marchĂ© unique. Possiamo quindi dire a ragion veduta che non riusciremo a conseguire gli obiettivi della strategia Europa 2020 se non sosterremo le piccole e medie imprese e non renderemo loro piĂč facile sfruttare appieno le opportunitĂ  offerte dal mercato unico. Pour dire la vĂ©ritĂ©, c'est toute l'Union europĂ©enne qui manque d'une culture de protection civile, un sujet qui, bien souvent, ne dĂ©passe pas le stade des tables rondes et des promesses Ă©lectorales, alors que c'est le droit de tout un chacun Ă  la sĂ©curitĂ© qui est en jeu. Manca ancora, diciamoci la veritĂ , manca ancora complessivamente nell’Unione europea una cultura della protezione civile che spesso resta solo tema di tavole rotonde e di impegni elettorali, eppure si tratta del diritto alla sicurezza di ognuno di noi. Pourrait-elle confirmer que les documents demandĂ©s contiennent des informations donnant Ă  entendre que le commissaire Lamy avait dĂ©jĂ  rencontrĂ© des fonctionnaires de la Commission en 1997 et que sa dĂ©claration dans la rĂ©ponse Ă  ma question Ă©crite E-1174/01 4 , confirmĂ©e et corroborĂ©e par la Commission, Ă  savoir qu’il n’aurait, Ă  l’époque oĂč il Ă©tait membre du conseil d’administration du CrĂ©dit Lyonnais, rencontrĂ© qu’une seule fois des fonctionnaires de la Commission entre le 1er et le 3 mai 1998, n’est donc pas conforme Ă  la vĂ©ritĂ©? PuĂČ la Commissione confermare che i documenti da me richiesti contengono indicazioni secondo cui il Commissario Lamy ha incontrato funzionari della Commissione giĂ  nel 1997 e che pertanto non corrisponde a veritĂ  la sua affermazione confermata e ribadita nella risposta alla mia interrogazione scritta E-1174/01 4 , ossia che durante il suo mandato in quanto membro della presidenza del CrĂ©dit Lyonnais ha incontrato ufficialmente funzionari della Commissione solo una volta dall’1 al 3 maggio 1998? La directive 2002/24/CE 1 , plus spĂ©cifiquement son article 1er, paragraphe 1, sous d, aux termes duquel la directive ne s’applique pas aux vĂ©hicules destinĂ©s aux compĂ©titions, sur route ou tout terrain, doit-elle ĂȘtre interprĂ©tĂ©e en ce sens qu’elle permet aux États membres d’élargir son champ d’application, donc de la rendre applicable Ă  toute circulation par terre c’est-Ă -dire Ă  l’utilisation de vĂ©hicules Ă  moteur Ă  deux ou trois roues Ă©galement hors de la voie publique et sur des terrains privĂ©s en n’accordant pas l’exception pour les vĂ©hicules qui sont destinĂ©s aux compĂ©titions sur route course ou pour les vĂ©hicules tout terrain? Se la direttiva 2002/24/CE 1 , e segnatamente il suo art. 1, n. 1, lett. d ossia la direttiva non si applica a veicoli destinati alle competizioni, su strada o fuori strada debba essere interpretata nel senso che essa consente agli Stati membri di ampliare l’ambito di applicazione della direttiva stessa, quindi di renderla applicabile a tutto il traffico di superficie ossia all’uso di veicoli a motore a due o tre ruote, anche al di fuori della pubblica via e/o su terreno privato, senza consentire la deroga per veicoli destinati alle competizioni corse o per i veicoli fuori strada. Cependant, malgrĂ© les multiples dĂ©clarations de bonne intention, l’engagement solennel contractĂ© en 1974 de consacrer 0,7 % du PNB Ă  l’aide publique au dĂ©veloppement, malgrĂ© le fait que la banque mondiale a considĂ©rĂ© rĂ©cemment qu’il est nĂ©cessaire de doubler les ressources destinĂ©es Ă  l’aide publique, la vĂ©ritĂ© est que cette aide ne dĂ©passe guĂšre 0,22 % dans les pays de l’OCDE, ce qui reprĂ©sente le niveau le plus bas de tous les temps, avec une diminution approximative de 25 % au cours de la derniĂšre dĂ©cennie. Tuttavia, nonostante le molteplici dichiarazioni di intenti e l'impegno solenne, assunto nel 1974, di fissare come obiettivo dell'aiuto pubblico allo sviluppo lo 0,7 per cento del PIL e nonostante la Banca mondiale abbia recentemente ritenuto necessario raddoppiare le risorse destinate all'aiuto pubblico, la veritĂ  Ăš che non va oltre lo 0,22 per cento nei paesi dell'OCSE, il tasso piĂč basso di tutti i tempi, sceso di circa il 25 per cento nell'ultima decade, e attualmente non oltrepassa lo 0,32 per cento negli Stati membri dell'Unione europea. Le prĂ©sident enjoint les personnes appelĂ©es Ă  prĂȘter serment devant le Tribunal en qualitĂ© de tĂ©moins ou d'experts de dire la vĂ©ritĂ© ou de remplir leur mission en conscience et en toute impartialitĂ©, et attire leur attention sur les consĂ©quences pĂ©nales prĂ©vues par leur lĂ©gislation nationale en cas de violation de ce devoir. Qualora il diritto nazionale del testimone o del perito preveda, in materia di procedura giudiziaria, accanto al giuramento, o in sua vece, o congiuntamente ad esso, la possibilitĂ  di fare una dichiarazione che lo sostituisca, il testimone e il perito possono fare questa dichiarazione alle condizioni e nelle forme prescritte dal loro diritto nazionale. MĂȘme si le prĂ©sent rĂšglement n'a ni pour objet ni pour effet de modifier les lĂ©gislations nationales en matiĂšre d'accĂšs aux documents, il est, toutefois, Ă©vident qu'en vertu du principe de coopĂ©ration loyale rĂ©gissant les rapports entre les institutions et les États membres, ces derniers devraient veiller Ă  ne pas porter atteinte Ă  la bonne application du prĂ©sent rĂšglement et respecter les rĂšgles de sĂ©curitĂ© des institutions. Tuttavia, Ăš evidente che in virtĂč del principio di cooperazione leale nelle relazioni tra le istituzioni e gli Stati membri, questi dovranno fare in modo di non pregiudicare la corretta applicazione del presente regolamento e di rispettare le norme di sicurezza delle istituzioni. Est-elle convenue, comme les organisations amĂ©ricaines de protection des consommateurs et les concurrents de Microsoft, que ces accords, tout en constituant un pas important dans la bonne direction, ne garantissent pas de façon absolue qu’il ne sera plus possible d’utiliser les donnĂ©es rĂ©coltĂ©es, d’autant que Microsoft a, dans le passĂ©, niĂ© l’existence de plusieurs des possibilitĂ©s qui s’avĂšrent exister aujourd’hui et continue encore toujours de faire valoir l’intĂ©rĂȘt, pour les consommateurs, d’un stockage de leurs donnĂ©es pendant 90 jours sans leur consentement? Condivide essa l’opinione delle organizzazioni americane dei consumatori e dei concorrenti di Microsoft secondo cui dette intese, pur costituendo un passo importante nella buona direzione non forniscono alcuna ferrea garanzia sul mancato utilizzo dei dati raccolti in futuro, tanto piĂč che la Microsoft si Ăš limitata a smentire solo una parte delle attuali possibilitĂ  continuando ad insistere sui vantaggi per gli utenti risultanti dalla memorizzazione non richiesta dei loro dati durante 90 giorni? Pour pouvoir ĂȘtre compĂ©titifs face aux autres modes de transport, les services ferroviaires internationaux et nationaux de fret, ouverts Ă  la concurrence depuis le 1er janvier 2007, doivent pouvoir bĂ©nĂ©ficier d'une infrastructure ferroviaire de bonne qualitĂ©, c'est-Ă -dire qui permet la fourniture de services de transport de marchandises dans de bonnes conditions en termes de vitesse commerciale et d'horaire de parcours, et fiable, c’est-Ă -dire que le service qu'elle fournit effectivement correspond aux engagements contractuels pris avec les opĂ©rateurs ferroviaires. Per essere competitivi rispetto agli altri modi di trasporto, i servizi ferroviari nazionali e internazionali di trasporto merci, aperti alla concorrenza dal 1o gennaio 2007, dovrebbero poter beneficiare di un'infrastruttura ferroviaria di buona qualitĂ , che garantisca in particolare la fornitura di servizi di trasporto merci in buone condizioni per quanto riguarda la velocitĂ  commerciale e i tempi di percorrenza e dovrebbe essere affidabile, nel senso che il servizio da essi fornito corrisponda effettivamente agli impegni contrattuali sottoscritti con gli operatori ferroviari. Monsieur le PrĂ©sident, Monsieur le Commissaire, mes chers collĂšgues, je voudrais, en ce qui concerne la directive relative aux jus de fruits, marquer notre accord avec la proposition du Conseil, qui nous paraĂźt aller dans la bonne direction, c'est-Ă -dire celle de la protection effective des consommateurs auxquels doit ĂȘtre fournie une information claire, aisĂ©ment comprĂ©hensible et objective leur permettant de choisir en toute connaissance de cause, aussi bien en termes de qualitĂ© qu'en termes de sĂ©curitĂ© alimentaire. Signor Presidente, signor Commissario, onorevoli colleghi, in relazione alla direttiva sui succhi di frutta vorrei sottolineare che condividiamo la proposta del Consiglio poichĂ© essa si muove, a nostro avviso, nella direzione giusta. La proposta tende cioĂš ad un’efficace tutela dei consumatori, cui vanno fornite informazioni chiare, facilmente comprensibili ed obiettive che consentano loro di operare una scelta con cognizione di causa, sia in termini di qualitĂ  che di sicurezza alimentare. Nonobstant l’importance de la protection du public contre de mauvais conseils, la Commission reconnaĂźtelle dĂ©sormais que, en l’absence de toute distinction dans la directive entre les tentatives dĂ©libĂ©rĂ©es de manipulations de marchĂ© en vue de profits personnels et la non-transmission d’informations en toute bonne foi, cette directive, appliquĂ©e sous sa forme actuelle, s’avĂ©rerait non seulement restrictive mais aussi incompatible avec les dispositions de la Convention europĂ©enne des droits de l’homme relatives Ă  la libertĂ© d’expression et avec l’obligation faite aux États membres de respecter cette Convention, comme indiquĂ© Ă  l’article 6 de la version consolidĂ©e du traitĂ© sur l’Union europĂ©enne? Ferma restando l’importanza di tutelare il pubblico da informazioni scorrette, la Commissione riconosce che la mancata distinzione, nella direttiva, tra tentativi deliberati di manipolare i mercati a fini di guadagno personale e mancata fornitura di informazioni in buona fede renderebbe l’applicazione della direttiva nella sua forma attuale non soltanto oppressiva ma anche incoerente con le disposizioni della Convenzione europea per la salvaguardia dei diritti dell’uomo concernenti la libertĂ  di espressione e con l’obbligo degli Stati membri di rispettare la Convenzione, come enunciato all’articolo 6 del trattato consolidato sull’Unione europea? Cela dit, il va de soi, Monsieur le PrĂ©sident, mais surtout Madame la Commissaire, que ce Parlement est prĂ©occupĂ© par la situation du comptable de la Commission, et je dois dire franchement - mĂȘme moi qui, comme vous le savez, observe toujours une attitude prudente face aux "scandales" - que certaines dĂ©cisions, comme celle de ce matin, n'aident pas, Ă  mon avis, la Commission Ă  montrer qu'elle peut proposer une rĂ©forme du systĂšme comptable valable, et ce en toute bonne fois. CiĂČ premesso, va da sĂ©, signor Presidente, e soprattutto signora Commissario, che il Parlamento nutre preoccupazione in merito alle sorti del contabile della Commissione e, francamente, perfino io, che, come Ăš noto, mantengo sempre un atteggiamento prudente di fronte agli “scandali”, devo dire che talune decisioni, quali quella di stamane, a mio giudizio non aiutano la Commissione a dimostrare che Ăš in grado di proporre una valida riforma del sistema contabile, e ciĂČ in assoluta buona fede. Sur le plan matĂ©riel, les ordres juridiques contiennent des rĂšgles de protection du consommateur ou de la partie dite la plus faible travailleur, assurĂ© ou preneur d'assurance, non pas, en vĂ©ritĂ©, dans un souci de leur prodiguer des avantages qui dĂ©passeraient ce qui leur serait dĂ» devant les tribunaux, mais plutĂŽt dans un souci de rĂ©tablir l'Ă©quilibre et la proportion propres au rapport d'obligation inhĂ©rent Ă  toute relation contractuelle. Il en va de mĂȘme en DIP l'orientation consistant Ă  protĂ©ger la partie dite la plus faible a eu pour strict objectif d'assurer dans la pratique le respect de la tĂ©lĂ©ologie des rĂšgles dans ce domaine, en Ă©vitant de dĂ©naturer le droit des conflits comme cela pourrait ĂȘtre le cas si le choix de la loi applicable cachait, sous l'apparence de la libertĂ© des parties en la matiĂšre, un choix unilatĂ©ral de la lex contractus par la partie la plus forte par exemple le professionnel, le patron, l'employeur, etc. Dato che sul piano materiale i vari ordinamenti prevedono norme di protezione del consumatore o della parte ritenuta piĂč debole lavoratore, assicurato o detentore di una polizza di assicurazione non tanto per blandirla con vantaggi superiori a quelli che gli sarebbero dovuti da un tribunale, quanto per ristabilire l'equilibrio e la proporzione propri dell'elemento di obbligo su cui si basa qualsiasi rapporto contrattuale, anche nel DIP, l'orientamento volto a proteggere la parte piĂč debole ha scelto come obiettivo specifico quello di assicurare un effettivo rispetto della teleologia delle norme di conflitto in questa materia, evitando la distorsione del diritto conflittuale che potrebbe derivare dalla scelta della legge applicabile. Ma seule limite, pour dire la vĂ©ritĂ©, et je ne la franchirai pas, c'est que je dois rendre des comptes, des comptes justes, quelquefois trĂšs prĂ©cis, sur quelques milliers d'euros Ă  la fois Ă  l'autoritĂ© de contrĂŽle budgĂ©taire qu'est le Parlement europĂ©en, et Ă  la Cour des comptes. Il mio unico limite, a dire la veritĂ , e non intendo violarlo, Ăš che devo presentare conti precisi, a volte molto precisi, che rispondano della gestione di migliaia di euro sia all'autoritĂ  di controllo del bilancio, cioĂš il Parlamento europeo, che alla Corte dei conti. Il est dur de croire et trĂšs difficile d’accepter ce que la Commission dit alors que l’Union europĂ©enne n’a pas encore dĂ©cidĂ© de faire le mĂ©nage dans les banques europĂ©ennes et de dire aux Ă©pargnants, aux producteurs et Ă  l’économie rĂ©elle toute la vĂ©ritĂ© sur les banques europĂ©ennes, afin de mettre au point une stratĂ©gie. È poco credibile e molto difficile accettare le indicazioni della Commissione, nel momento in cui l'Unione europea non ha ancora deciso di fare pulizia nelle banche europee e di dire ai risparmiatori, ai produttori, all'economia reale, quanta porcheria c'Ăš ancora nelle banche europee, per fare una strategia. Vous n'osez cependant pas lancer ce message aux Britanniques car, lorsque ceux-ci se trouveront devant la vĂ©ritĂ© toute nue, ils voteront massivement pour sortir de l'UE, en emportant avec eux la contribution annuelle de 18 milliards d'euros versĂ©e Ă  l'UE avec l'argent des contribuables du pays. Ma non osate metterla in pratica con il popolo britannico poichĂ©, se viene detta loro la pura e semplice veritĂ , voteranno in modo indipendente, fuori dall’Unione europea, tenendosi i loro contributi annuali comunitari di 18 miliardi di euro dei loro contribuenti. Toutefois, les entreprises ne devraient pas ĂȘtre pĂ©nalisĂ©es pour avoir subi ex post des pertes lorsque la dĂ©cision ex ante d'adopter un tel comportement a Ă©tĂ© prise de bonne foi, c'est-Ă -dire si elles peuvent produire des preuves dĂ©terminantes de ce qu'elles pouvaient raisonnablement escompter une activitĂ© rentable. Le imprese non dovrebbero tuttavia essere penalizzate per aver sostenuto perdite ex post quando la decisione ex ante di adottare il comportamento Ăš stata presa in buona fede, ossia se possono fornire prove inoppugnabili del fatto che potevano ragionevolmente prevedere che l'attivitĂ  sarebbe stata redditizia. Si la CE devait qualifier partiellement ou totalement [le contrat cadre] d'aide d'État et dans l'hypothĂšse et pour autant que cette aide soit dĂ©clarĂ©e incompatible avec le marchĂ© commun, alors les Parties discuteront en toute bonne foi de la faisabilitĂ© des Ă©ventuelles mesures supplĂ©mentaires demandĂ©es vis-Ă -vis d'IFB, mais sans obligation de mettre ces mesures supplĂ©mentaires ou adaptĂ©es Ă  exĂ©cution si les circonstances dans lesquelles l'aide doit ĂȘtre apportĂ©e sont considĂ©rĂ©es comme absolument injustifiĂ©es. Se la CE dovesse qualificare parzialmente o totalmente [il contratto quadro]aiuto di Stato e nell'ipotesi e a condizione che tale aiuto sia dichiarato incompatibile con il mercato comune, le Parti discuteranno in perfetta buona fede della fattibilitĂ  delle eventuali misure supplementari richieste nei confronti di IFB, ma senza l'obbligo di eseguire tali misure supplementari o adattate, se le circostanze nelle quali deve essere concesso l'aiuto, sono considerate assolutamente ingiustificate. Des offres pourraient ainsi ĂȘtre dĂ©posĂ©es en toute bonne foi par des opĂ©rateurs au cours desdites semaines alors qu’aucune rĂ©union du comitĂ© de gestion n’est prĂ©vue. Gli operatori potrebbero quindi in perfetta buona fede presentare offerte nelle settimane suddette, nel corso delle quali non sono previste riunioni del comitato di gestione. Selon les autoritĂ©s espagnoles, les accords ne contiennent pas d'Ă©lĂ©ments d'aide ou de subvention de l'État, selon la dĂ©finition qui en est donnĂ©e Ă  l'article 81 du texte rĂ©visĂ© de la loi gĂ©nĂ©rale sur le budget c'est-Ă -dire toute mise Ă  disposition gratuite de ressources publiques par l'État ou ses organes autonomes au profit de personnes morales, publiques ou privĂ©es, ou de personnes physiques afin de promouvoir une activitĂ© Ă  caractĂšre social ou de faciliter la rĂ©alisation d'un objectif public, ou, d'une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, toute forme d'aide accordĂ©e et imputĂ©e au budget de l'État ou de ses organes autonomes, de mĂȘme que les subventions ou les aides financĂ©es, en tout ou en partie, grĂące Ă  des ressources de la CommunautĂ©. Secondo le autoritĂ  spagnole, gli accordi non costituiscono un aiuto o una sovvenzione da parte dello Stato infatti la definizione di aiuto e di sovvenzione, contenuta nell'articolo 81 del testo modificato della legge generale di bilancio, fa riferimento a qualunque erogazione libera di fondi pubblici da parte dello Stato o di suoi organismi autonomi a favore di individui o entitĂ  di carattere pubblico o privato per promuovere un'attivitĂ  d'interesse sociale o per agevolare il conseguimento di una finalitĂ  pubblica, o, in senso piĂč generale, qualunque forma d'aiuto concessa a carico del bilancio dello Stato o di suoi organismi autonomi, nonchĂ© le sovvenzioni o gli aiuti finanziati in parte o interamente dai fondi dell'UE. Il est temps de le faire reconnaĂźtre et de dire ouvertement et publiquement la vĂ©ritĂ© sur les blocages nationaux, sur les retards pris concernant ce qui est appliquĂ©, sur ce qui ne l’est pas, ainsi que sur la volontĂ© rĂ©elle du Conseil des ministres. E’ giunto il momento di far riconoscere e di dire apertamente e pubblicamente la veritĂ  sugli ostacoli opposti da singoli paesi, sui ritardi riguardo a ciĂČ che viene o non viene applicato e sulla reale volontĂ  del Consiglio dei ministri. C’est pourquoi j’espĂšre toujours que le Parlement adoptera ce rapport Ă  une large majoritĂ©, afin d’encourager les États membres Ă  accomplir leur devoir institutionnel et moral en faisant toute la vĂ©ritĂ© et en rendant les rĂšgles plus sĂ©vĂšres Ă  l’avenir, Ă  commencer par les rĂšgles rĂ©gissant les services secrets. Ecco perchĂ© io continuo ad augurarmi che il Parlamento europeo si esprima con un’ampia maggioranza, affinchĂ© incoraggi gli Stati membri, adempiendo a un dovere istituzionale e morale, ad accertare tutta la veritĂ  e a cambiare le regole per il futuro, a cominciare da quelle che disciplinano i servizi segreti. Nous devons nous demander ce qu’il est utile de faire vis-Ă -vis de la Turquie vaut-il mieux nous montrer parfaitement sincĂšres et nous diriger rapidement vers une forme de partenariat privilĂ©giĂ© englobant toute la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne, ou vaut-il mieux continuer de gagner du temps et de retarder indĂ©finiment notre dĂ©cision, jusqu’à ce que les Turcs eux-mĂȘmes, par fiertĂ©, finissent par nous dire non» une bonne fois pour toutes, compliquant ainsi encore plus la situation en MĂ©diterranĂ©e? Dobbiamo chiederci che cosa vale la pena fare nei confronti della Turchia vale la pena essere sinceri fino in fondo e muoversi con velocitĂ  verso forme di partenariato privilegiato che riguardano tutta l’area del Mediterraneo? O vale la pena continuare a traccheggiare, a rimandare in modo indefinito nel tempo perchĂ© siano i turchi, magari, provvisti del loro grande orgoglio, a dirci “no” per sempre e complicare ulteriormente la situazione nel Mediterraneo? Le propriĂ©taire certifie en toute bonne foi que toutes les informations fournies Ă  l'organisme agréé concernant le maintien de la navigabilitĂ© de l'aĂ©ronef sont et seront exactes et que l'aĂ©ronef ne sera pas modifiĂ© sans approbation prĂ©alable de l'organisme agréé. possedere l'equipaggiamento e gli attrezzi, specificati nei dati di manutenzione di o l'attrezzatura equivalente verificata, cosĂŹ come elencata nel manuale dell'impresa di manutenzione, necessari per effettuare gli interventi di manutenzione quotidiani stabiliti nell'oggetto dell'approvazione; e
Alors la vĂ©ritĂ© ne sera pas bonne Ă  dire. Evidemment, si la rĂ©ponse Ă©tait simple, il y a bien longtemps qu’on ne se poserait plus la question. Comme dans tous les domaines qui concernent l’humain, il est extrĂȘmement difficile, voire non recommandĂ©, de soutenir une position monolithique. Etablir qu’il faut dire toute chose du seul ARTICLE D’ÉTUDE 28 Reste attachĂ© aux choses que tu as apprises et dont on t’a convaincu » 2 TIM. 314. CANTIQUE 56 Vis la vĂ©ritĂ© ! APERÇU* 1. Qu’entendons-​nous par l’expression la vĂ©ritĂ© » ? COMMENT as-​tu connu la vĂ©ritĂ© ? » As-​tu Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans la vĂ©ritĂ© ? » Depuis combien de temps es-​tu dans la vĂ©ritĂ© ? » On t’a sans doute dĂ©jĂ  posĂ© ce genre de questions. Ou peut-ĂȘtre que tu les as toi-​mĂȘme posĂ©es Ă  d’autres. Mais qu’entendons-​nous par l’expression la vĂ©ritĂ© » ? GĂ©nĂ©ralement, nous l’utilisons pour parler de nos croyances, du culte que nous rendons Ă  Dieu ou de notre mode de vie. Ceux qui sont dans la vĂ©ritĂ© » savent ce que la Bible enseigne et vivent en accord avec ses principes. Ils sont donc dĂ©livrĂ©s des mensonges religieux, et ils mĂšnent la meilleure vie que des humains imparfaits puissent avoir Jean 832. 2. D’aprĂšs Jean 1334, 35, qu’est-​ce qui peut attirer en premier une personne Ă  la vĂ©ritĂ© ? 2 Qu’est-​ce qui t’a attirĂ© en premier Ă  la vĂ©ritĂ© ? Peut-ĂȘtre la belle conduite des serviteurs de JĂ©hovah 1 Pierre 212. Ou peut-ĂȘtre l’amour qu’ils manifestent aux autres. Beaucoup de ceux qui ont assistĂ© pour la premiĂšre fois Ă  une de nos rĂ©unions ont remarquĂ© cet amour, et cela les a davantage marquĂ©s que tout ce qui a Ă©tĂ© dit depuis l’estrade. Ce n’est pas surprenant, car JĂ©sus a expliquĂ© que c’est Ă  l’amour que ses disciples auraient les uns pour les autres qu’on les reconnaĂźtrait lire Jean 1334, 35. Mais pour que notre foi soit forte, il ne nous suffit pas d’ĂȘtre touchĂ©s par l’amour que nous observons dans le peuple de Dieu. 3. Que pourrait-​il arriver si notre foi en Dieu Ă©tait uniquement basĂ©e sur l’amour que nos frĂšres et sƓurs manifestent ? 3 Notre foi ne doit pas ĂȘtre uniquement basĂ©e sur l’amour qui rĂšgne dans l’assemblĂ©e chrĂ©tienne. Pourquoi ? Imagine qu’un de tes compagnons, peut-ĂȘtre mĂȘme un ancien ou un pionnier, commette un pĂ©chĂ© grave. Ou bien qu’un frĂšre ou une sƓur te blesse d’une maniĂšre ou d’une autre. Ou encore que quelqu’un devienne un apostat et affirme que nous ne sommes pas dans la vĂ©ritĂ©. Si une chose de ce genre se produisait, cela t’amĂšnerait-​il Ă  arrĂȘter de servir JĂ©hovah ? En fait, si ta foi Ă©tait basĂ©e sur la façon dont certains se comportent plutĂŽt que sur ta relation avec JĂ©hovah lui-​mĂȘme, elle ne serait pas solide. Pour la bĂątir, tu dois utiliser non seulement des matĂ©riaux souples, comme les sentiments et les Ă©motions, mais aussi des matĂ©riaux solides, comme des faits et des raisonnements logiques. Tu dois vĂ©rifier personnellement » que la Bible contient la vĂ©ritĂ© sur JĂ©hovah Rom. 122. 4. D’aprĂšs Matthieu 133-6, 20, 21, comment certains rĂ©agissent-​ils quand leur foi est mise Ă  l’épreuve ? 4 JĂ©sus a dit que certains accepteraient la vĂ©ritĂ© avec joie », mais que, quand leur foi serait Ă©prouvĂ©e, elle s’affaiblirait grandement lire Matthieu 133-6, 20, 21. Ces personnes ne comprennent peut-ĂȘtre pas que suivre JĂ©sus s’accompagne d’épreuves Mat. 1624. Ou alors elles pensent que les chrĂ©tiens sont protĂ©gĂ©s contre toute difficultĂ© et ne connaissent que des bĂ©nĂ©dictions. Mais dans ce monde imparfait, nous rencontrons tous des problĂšmes. Notre situation peut changer, et notre joie peut alors diminuer pendant un temps Ps. 66 ; Eccl. 911. 5. De quelle façon la grande majoritĂ© de nos frĂšres et sƓurs montrent-​ils qu’ils ont la conviction d’ĂȘtre dans la vĂ©ritĂ© ? 5 La grande majoritĂ© de nos frĂšres et sƓurs montrent qu’ils ont la conviction d’ĂȘtre dans la vĂ©ritĂ©. De quelle façon ? MĂȘme si un de leurs compagnons les blesse ou se comporte d’une maniĂšre qui ne convient pas Ă  des chrĂ©tiens, leur conviction ne s’affaiblit pas Ps. 119165. À chaque Ă©preuve, leur foi devient plus forte, et non plus faible Jacq. 12-4. Comment peux-​tu cultiver une foi aussi solide ? ACQUIERS LA CONNAISSANCE EXACTE DE DIEU » 6. Sur quoi la foi des disciples du 1er siĂšcle Ă©tait-​elle basĂ©e ? 6 La foi des disciples du 1er siĂšcle Ă©tait basĂ©e sur leur connaissance des Écritures et sur les enseignements de JĂ©sus, c’est-Ă -dire la vĂ©ritĂ© de la bonne nouvelle » Gal. 25. Cette vĂ©ritĂ© englobe tous les enseignements chrĂ©tiens, y compris celui de la rançon et de la rĂ©surrection. L’apĂŽtre Paul Ă©tait convaincu que ces enseignements Ă©taient vrais. Comment le savons-​nous ? Il citait des passages’ des Écritures pour prouver qu’il fallait que le Christ souffre et qu’il ressuscite d’entre les morts’ Actes 172, 3. Les disciples du 1er siĂšcle acceptaient ces enseignements et recherchaient l’aide de l’esprit saint pour comprendre la Parole de Dieu. Et ils vĂ©rifiaient personnellement que ce qu’on leur enseignait Ă©tait fondĂ© sur les Écritures Actes 1711, 12 ; HĂ©b. 514. Leur foi n’était pas uniquement basĂ©e sur des sentiments ou des Ă©motions. Et ils ne servaient pas JĂ©hovah simplement parce qu’ils se sentaient bien en compagnie des autres chrĂ©tiens. Leur foi Ă©tait plutĂŽt basĂ©e sur la connaissance exacte de Dieu » Col. 19, 10. 7. Comment notre foi dans les enseignements de la Bible nous aidera-​t-​elle ? 7 Les vĂ©ritĂ©s de la Parole de Dieu ne changent pas Ps. 119160. Elles ne changent pas quand un de nos compagnons nous offense ou commet un pĂ©chĂ© grave. Et elles ne changent pas lorsque nous sommes confrontĂ©s Ă  une Ă©preuve. Il nous faut bien connaĂźtre les enseignements de la Bible et ĂȘtre convaincus qu’ils sont vrais. Une telle foi nous aidera Ă  tenir bon face aux difficultĂ©s, tout comme une ancre peut stabiliser un bateau pendant une tempĂȘte. Comment peux-​tu renforcer ta conviction que tu es dans la vĂ©ritĂ© ? UTILISE TA RAISON » 8. Comme le montre 2 TimothĂ©e 314, 15, qu’est-​ce qui a convaincu TimothĂ©e qu’il Ă©tait dans la vĂ©ritĂ© ? 8 TimothĂ©e Ă©tait convaincu qu’il Ă©tait dans la vĂ©ritĂ©. Comment Ă©tait-​il arrivĂ© Ă  cette conclusion ? lire 2 TimothĂ©e 314, 15. Sa mĂšre et sa grand-mĂšre lui avaient fait connaĂźtre les enseignements des Ă©crits sacrĂ©s ». Mais il avait sans aucun doute consacrĂ© de son cĂŽtĂ© du temps et de l’énergie Ă  Ă©tudier ces Ă©crits. Cela l’avait convaincu qu’ils contenaient la vĂ©ritĂ©. Par la suite, TimothĂ©e, sa mĂšre et sa grand-mĂšre ont dĂ©couvert le christianisme. TimothĂ©e a sĂ»rement Ă©tĂ© impressionnĂ© par l’amour des disciples de JĂ©sus, et il avait le vif dĂ©sir de passer du temps avec eux et de leur faire du bien Phil. 219, 20. Toutefois, sa foi n’était pas basĂ©e sur ce qu’il ressentait pour d’autres humains, mais sur des faits qui l’avaient rapprochĂ© de Dieu. Toi aussi, il te faut Ă©tudier la Bible et tirer de ton Ă©tude des conclusions logiques au sujet de JĂ©hovah. 9. Quelles vĂ©ritĂ©s bibliques fondamentales dois-​tu vĂ©rifier personnellement ? 9 Pour commencer, tu dois vĂ©rifier personnellement au moins trois vĂ©ritĂ©s fondamentales 1 JĂ©hovah est le CrĂ©ateur de toutes choses Ex. 314, 15 ; HĂ©b. 34 ; RĂ©v. 411 ; 2 la Bible est le message que Dieu a fait mettre par Ă©crit pour les humains 2 Tim. 316, 17 ; 3 JĂ©hovah a un groupe d’adorateurs organisĂ© qui le sert sous la direction de Christ, et ce sont les TĂ©moins de JĂ©hovah qui forment ce groupe Is. 4310-12 ; Jean 146 ; Actes 1514. Pour te convaincre de ces vĂ©ritĂ©s, tu n’as pas besoin de devenir une encyclopĂ©die biblique vivante, c’est-Ă -dire de tout savoir sur la Bible. Ton but doit ĂȘtre de te servir de ta raison » pour renforcer ta conviction que tu es dans la vĂ©ritĂ© Rom. 121. AIDE CEUX QUE TU ENSEIGNES À RAISONNER 10. En plus de connaĂźtre la vĂ©ritĂ©, que nous faut-​il ĂȘtre capables de faire ? 10 Une fois que tu crois fermement aux trois vĂ©ritĂ©s dont nous venons de parler, il te faut ĂȘtre capable de les prouver aux autres Ă  l’aide de la Bible. Pourquoi ? Parce qu’étant chrĂ©tiens, nous avons la responsabilitĂ© d’enseigner les vĂ©ritĂ©s que nous avons apprises Ă  ceux qui acceptent de nous Ă©couter* 1 Tim. 416. De plus, Ă  mesure que nous nous efforçons d’aider les autres Ă  croire dans ces vĂ©ritĂ©s, nous renforçons notre foi en elles. 11. Quel exemple l’apĂŽtre Paul nous a-​t-​il laissĂ© pour ce qui est d’enseigner ? 11 Quand l’apĂŽtre Paul enseignait les autres, il se servait de la Loi de MoĂŻse et des ProphĂštes » pour les persuader de croire en JĂ©sus » Actes 2823. Comment l’imiter lorsque nous enseignons la vĂ©ritĂ© ? Nous devons faire plus que citer des faits. Nous devons aider nos Ă©tudiants Ă  se rapprocher de JĂ©hovah en raisonnant sur la base de la Bible. Nous voulons qu’ils acceptent les enseignements bibliques, non parce qu’ils nous admirent, mais parce qu’ils ont vĂ©rifiĂ© personnellement que ce qu’ils apprennent est bien la vĂ©ritĂ© sur notre Dieu aimant. Parents, aidez vos enfants Ă  dĂ©velopper une foi forte en leur enseignant les choses profondes de Dieu »* voir paragraphes 12-13. 12-13. Comment les parents peuvent-​ils aider leurs enfants Ă  rester dans la vĂ©ritĂ© ? 12 Parents, vous voulez sans aucun doute que vos enfants restent dans la vĂ©ritĂ©. Vous vous dites peut-ĂȘtre que, s’ils ont de bonnes frĂ©quentations dans l’assemblĂ©e, ils feront des progrĂšs spirituels. Toutefois, pour qu’ils soient convaincus d’ĂȘtre dans la vĂ©ritĂ©, il ne leur suffit pas d’avoir des amis qui ont une bonne influence sur eux. Ils ont aussi besoin d’avoir une relation personnelle avec Dieu et d’ĂȘtre certains que ce que la Bible enseigne est vrai. 13 Pour enseigner Ă  vos enfants la vĂ©ritĂ© sur Dieu, vous devez leur donner l’exemple en Ă©tant de bons Ă©tudiants de la Bible. Il vous faut prendre le temps de mĂ©diter sur ce que vous apprenez. Vous serez alors en mesure d’enseigner Ă  vos enfants Ă  faire la mĂȘme chose. De plus, apprenez-​leur Ă  se servir de nos outils bibliques, tout comme vous le feriez avec un Ă©tudiant de la Bible. De cette maniĂšre, vous les aiderez Ă  aimer JĂ©hovah et Ă  ĂȘtre reconnaissants Ă  l’ esclave fidĂšle et avisĂ© » qu’il utilise pour nous nourrir sur le plan spirituel Mat. 2445-47. Ne vous contentez pas d’enseigner Ă  vos enfants les vĂ©ritĂ©s bibliques fondamentales. Aidez-​les Ă  dĂ©velopper une foi forte en leur enseignant les choses profondes de Dieu » tout en tenant compte de leur Ăąge et de leurs capacitĂ©s 1 Cor. 210. ÉTUDIE LES PROPHÉTIES BIBLIQUES 14. Pourquoi Ă©tudier les prophĂ©ties bibliques ? voir aussi l’encadrĂ© Pourrais-​tu expliquer ces prophĂ©ties ? ». 14 Les prophĂ©ties bibliques sont une partie importante de la Parole de Dieu ; elles nous aident Ă  nous bĂątir une foi solide en JĂ©hovah. Quelles prophĂ©ties fortifient ta foi ? Tu penses peut-ĂȘtre Ă  celles qui concernent les derniers jours » 2 Tim. 31-5 ; Mat. 243, 7. Mais quelles autres prophĂ©ties peuvent renforcer ta foi ? Par exemple, peux-​tu expliquer comment celles contenues en Daniel chapitre 2 et chapitre 11 se sont accomplies et continuent de s’accomplir* ? Si ta foi est solidement basĂ©e sur la Bible, elle sera inĂ©branlable. C’est ce qu’illustre l’exemple de nos frĂšres qui ont Ă©tĂ© durement persĂ©cutĂ©s en Allemagne pendant la DeuxiĂšme Guerre mondiale. Ils ne comprenaient pas pleinement les prophĂ©ties sur les derniers jours, mais leur foi dans la Parole de Dieu Ă©tait forte. Notre Ă©tude de la Bible ainsi que de ses prophĂ©ties peut nous aider Ă  tenir bon face aux Ă©preuves* voir paragraphes 15-17. 15-17. Comment l’étude de la Bible a-​t-​elle fortifiĂ© nos frĂšres qui ont Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©s par les nazis ? 15 Quand le parti nazi Ă©tait au pouvoir en Allemagne, des milliers de nos frĂšres et sƓurs ont Ă©tĂ© envoyĂ©s dans des camps de concentration. Hitler et Himmler, le chef de la SS, dĂ©testaient les TĂ©moins de JĂ©hovah. D’aprĂšs une sƓur, Himmler a un jour dit Ă  un groupe de sƓurs qui se trouvaient dans un camp de concentration Votre JĂ©hovah rĂšgne peut-ĂȘtre dans le ciel, mais sur terre, c’est nous qui dominons ! Nous allons voir qui tiendra le plus longtemps, vous ou nous. » Qu’est-​ce qui a permis aux serviteurs de JĂ©hovah de rester fidĂšles ? 16 Ces Étudiants de la Bible savaient que le royaume de Dieu avait commencĂ© Ă  rĂ©gner en 1914. Ils n’ont donc pas Ă©tĂ© surpris de rencontrer une vive opposition. Mais ils Ă©taient convaincus qu’aucun gouvernement humain ne pourrait empĂȘcher Dieu d’accomplir son projet. Hitler ne pourrait pas faire disparaĂźtre le vrai culte ou Ă©tablir un gouvernement plus puissant que le royaume de Dieu. Nos frĂšres Ă©taient certains que, d’une façon ou d’une autre, le rĂšgne d’Hitler prendrait fin. 17 Leur conviction Ă©tait bien fondĂ©e. Le rĂ©gime nazi n’a pas tardĂ© Ă  s’effondrer, et Himmler, l’homme qui avait dit Sur terre, c’est nous qui dominons ! », a Ă©tĂ© obligĂ© de s’enfuir. C’est alors qu’il a rencontrĂ© frĂšre LĂŒbke, un ancien prisonnier qu’il a reconnu. ComplĂštement dĂ©moralisĂ©, il lui a demandĂ© Eh bien, Étudiant de la Bible, que va-​t-​il se passer maintenant ? » FrĂšre LĂŒbke lui a expliquĂ© que les TĂ©moins savaient depuis le dĂ©but que le rĂ©gime nazi Ă©chouerait et que les serviteurs de JĂ©hovah seraient libĂ©rĂ©s. Himmler, qui avait prĂ©cĂ©demment tant de choses Ă  dire sur les TĂ©moins, n’a pas su quoi ajouter. Peu aprĂšs, il s’est suicidĂ©. La leçon ? Notre Ă©tude de la Bible ainsi que de ses prophĂ©ties peut nous aider Ă  nous bĂątir une foi inĂ©branlable et Ă  tenir bon face aux Ă©preuves 2 Pierre 119-21. 18. Comme le montre Jean 667, 68, pourquoi avons-​nous besoin de la connaissance exacte » et d’un parfait discernement » ? 18 Chacun de nous doit agir avec amour ; cette qualitĂ© est la marque distinctive des vrais chrĂ©tiens. Mais nous avons aussi besoin de la connaissance exacte » et d’un parfait discernement » Phil. 19. Sinon, nous pourrions nous laisser emporter par tout vent d’enseignement, au moyen de la fourberie des hommes’, y compris de celle des apostats Éph. 414. Au 1er siĂšcle, de nombreux disciples ont arrĂȘtĂ© de suivre JĂ©sus. Mais l’apĂŽtre Pierre a exprimĂ© sa ferme conviction que JĂ©sus avait des paroles de vie Ă©ternelle » lire Jean 667, 68. MĂȘme si, Ă  l’époque, il ne les comprenait pas toutes, il est restĂ© fidĂšle parce qu’il avait discernĂ© la vĂ©ritĂ© sur le Christ. Toi aussi, tu peux renforcer ta conviction que ce que la Bible enseigne est vrai. Alors ta foi restera forte quoi qu’il arrive, et tu aideras les autres Ă  dĂ©velopper eux aussi une foi solide 2 Jean 1, 2. CANTIQUE 72 Annonçons la vĂ©ritĂ© du Royaume CandiceRenoir. S04E07 : Toute vĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  dire. Afficher le diaporama. SĂ©rie. De Nicolas Picard-Dreyfuss. Avec CĂ©cile Bois, RaphaĂ«l Lenglet, Gaya Verneuil, Samira Lachhab, Delphine Rich, StĂ©phane Blancafort, Ali Marhyar, Nathalie Boutefeu, Nicky Marbot, Olivia Brunaux, CĂ©line Mainguy, Pierre Cachia. AnnĂ©e de production 2016. Nous traversons tous des grands moments de questionnement, de solitude, durant lesquels nous n’arrivons pas Ă  trouver la rĂ©ponse ou la solution Ă  nos problĂšmes. Ces questions peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă  notre vie de foi, Ă  notre vie de couple, ou tout simplement Ă  notre vie quotidienne ou professionnelle. Dans ces moments-lĂ , nous cherchons dĂ©sespĂ©rĂ©ment la vĂ©ritĂ©, pourtant, elle est tout prĂšs de nous, dans la parole de Dieu. JĂ©sus nous dit Si vous restez fidĂšles Ă  mes paroles, vous serez vraiment mes disciples. Vous connaĂźtrez la vĂ©ritĂ©, et la vĂ©ritĂ© vous rendra libres. » Jean 8 ; 31-32 La vĂ©ritĂ© nous libĂšre de nos doutes, elle nous libĂšre parce qu’elle nous conduit Ă  Dieu. N’ayons pas peur d’affronter ces pĂ©riodes de doute, mais n’oublions pas d’invoquer le Seigneur pour qu’il nous aide Ă  les surmonter. Seule sa parole nous sera un rĂ©el secours. Voici donc 10 versets de la Bible pour mĂ©diter sur la vĂ©ritĂ© de Dieu. 10 instructions de la Bible pour nous garder dans le chemin de la vĂ©ritĂ© Trouver la vĂ©ritĂ© en Dieu et dans son enseignement“JĂ©sus lui rĂ©pond Moi, je suis le Chemin, la VĂ©ritĂ© et la Vie ; personne ne va vers le PĂšre sans passer par moi.” Jean 14 ; 6 Toi, Seigneur, tu es proche, tout dans tes ordres est vĂ©ritĂ© [
] Le fondement de ta parole est vĂ©ritĂ© ; Ă©ternelles sont tes justes dĂ©cisions. » Psaume 118 119 ; 151,160. Ceux-ci l'interrogĂšrent en disant MaĂŻtre, nous le savons tu parles et tu enseignes avec droiture, tu es impartial et tu enseignes le chemin de Dieu selon la VĂ©ritĂ© » Luc 20 ; 21. Mais le Seigneur est le Dieu vĂ©ritable, c'est lui de Dieu vivant, le roi pour toujours. DĂšs qu'il s'emporte, la terre tremble et les nations ne peuvent soutenir son courroux » JĂ©rĂ©mie 10 ; 10. Toi, Seigneur, Dieu de tendresse et de pitiĂ©, lent Ă  la colĂšre, plein d'amour et de vĂ©ritĂ© ! » Psaume 85 86 ; 15. Je t'Ă©cris avec l'espoir de venir te voir bientĂŽt. Mais au cas oĂč je tarderais, je veux que tu saches comment il faut se comporter dans la maison de Dieu, c'est-Ă -dire la communautĂ©, l'Eglise du Dieu vivant, elle qui est le pilier et le soutien de la vĂ©ritĂ©. » 1 TimothĂ©e 3 ; 14-15. Ne pas laisser le mensonge s’installer“Voici les paroles que vous mettrez en pratique chacun dira la vĂ©ritĂ© Ă  son prochain ; au tribunal vous rendrez des jugements de paix dans la vĂ©ritĂ©.” Zacharie 8 ; 16Dieu n'est pas homme pour mentir, un fils d'Adam pour se rĂ©tracter. Va-t-il dire et ne pas agir, prononcer une paroile et ne pas l'exĂ©cuter ? » Nombres 23 ; 19.“Toir-mĂȘme, efforce-toi de te prĂ©senter devant Dieu comme quelqu'un qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n'a pas Ă  rougir de ce qu'il a fait et qui trace tout droit le chemin de la parole de vĂ©ritĂ©.”2 TimothĂ©e 2 ; 15 En obĂ©issant Ă  la vĂ©ritĂ©, vous avez purifiĂ© vos Ăąmes pour vous aimer sincĂ©rement comme des frĂšres ; aussi, d'un coeur pur, aimez vous intensĂ©ment les uns les autres. » 1 Pierre 1 ; 22.Cheminez vers la VĂ©ritĂ© Ă  la lumiĂšre de l’Evangile avec HozanaLa Parole de Dieu nous enseigne la vĂ©ritĂ© et nous aide Ă  vivre en vĂ©ritĂ©. Avec les diffĂ©rentes propositions d’Hozana, priez et mĂ©ditez Ă  partir des textes bibliques. Vous pouvez choisir de recevoir chaque matin l’évangile du jour commentĂ©, ou de vous donner 5 jours pour redĂ©couvrir les vĂ©ritĂ©s enseignĂ©es par JĂ©sus dans ses paraboles, ou recevoir chaque matin un verset biblique Ă  garder et mĂ©diter tout au long de la journĂ©e.
\n\n\n toute vérité n est pas bonne à dire bible
Toutevérité est bonne à dire. Sauf dire à quelqu 'un qu'il a Alzheimer, parce qu' aucun traitement n'a, à ce jour, été trouvé. Toute vérité n'est pas bonne à dire. Car étant dite seule et isolée elle peut conduire à l' erreur et à de fausses conséquences. Claude AllÚgre publie Toute vérité est bonne à
ScĂ©nario 1ChĂ©rie, je dois te rĂ©vĂ©ler que je ne t'ai jamais vraiment aimĂ©e. Ta mĂšre est celle qui a insistĂ© en vain et je n'ai pas pu lui rĂ©sister. Je suis dĂ©solĂ© mais aujourd'hui, ce mariage m' vĂ©ritĂ©ScĂ©nario 2Maman, les rĂ©sultats de tes tests mĂ©dicaux sont sortis et j'Ă©tais avec le mĂ©decin ce matin. Il m'informe qu'il ne te reste plus que deux mois Ă  vivre dans le meilleur des cas. Je suis dĂ©solĂ©e, vĂ©ritĂ©ScĂ©nario 3ChĂ©rie, je l'ai longtemps gardĂ© sur le coeur mais il est temps que je te dise la vĂ©ritĂ© depuis 7 ans, je vis une relation extra-conjugale mais je t'aime vĂ©ritĂ©ScĂ©nario 4ChĂ©ri, depuis la chirurgie que tu as eue en 2016, tu es devenu infertile. C'est pour te protĂ©ger et te faire accroire que tout va bien que j'ai eu des enfants dehors. Les enfants sont au courant mais ils ne t'aiment pas vĂ©ritĂ© PrĂ©cĂ©dent Suivant VoilĂ  prĂ©sentĂ©es, des phrases qui sont autant dures Ă  prononcer qu’à entendre. Si nous vivions dans un monde idĂ©al oĂč tous les ĂȘtres humains Ă©taient transparents, fidĂšles et peu soucieux, ces scĂ©narios seraient monnaie courante. Toutefois, pour telle ou telle autre raison, il arrive que l’on manque de dire la vĂ©ritĂ© ou toute la vĂ©ritĂ© Ă  nos proches. Certains le font pour ne pas blesser l’autre, d’autres, parce qu’ils n’ont pas les bons mots et d’autres encore, parce qu’ils ont peur de briser la confiance en eux placĂ©e. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de la question toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire? D’office, nous dirions que toute vĂ©ritĂ© n’est pas bonne Ă  dire car le mensonge et la dissimulation ont aussi leurs vertus. Il n’est pas faux de dire Ă©galement que certaines vĂ©ritĂ©s nous attirent plus d’ennuis qu’autre chose. Lorsqu’on choisit de dire la vĂ©ritĂ©, pourquoi a-t-on peur? Pourquoi brisons-nous des relations? Pourquoi perdons-nous des ĂȘtres chers? Pourquoi les gens prĂ©fĂšrent-ils ĂȘtre avec des gens qui leur mentent? La rĂ©alitĂ© est que l’Homme a continuellement besoin d’assurance, de rĂ©confort, de confort et de paix intĂ©rieure. Nos rĂ©actions et nos pensĂ©es ne peuvent pas toujours et sans Ă©quivoque ĂȘtre en adĂ©quation avec nos valeurs et nos engagements. C’est dans cette logique qu’on en vient Ă  faire des faux pas qui pourraient offenser notre prochain. Lorsque cela se produit, est-on tenus de faire de la peine Ă  nos proches en le leur disant? ConsidĂ©rant le scĂ©nario 3, quelle est l’utilitĂ© d’informer son partenaire de cela Ă  moins de vouloir rompre l’union ou causer du tort Ă  l’autre? Quant au scĂ©nario 2, n’est-il pas plus sage de dissimuler la nouvelle car, en informer le mourant reviendrait Ă  prĂ©cipiter sa mort? Et si, face Ă  une telle affirmation, la mĂšre dĂ©cidait d’écourter son sĂ©jour sur Terre de deux mois Ă  deux jours? Tout le monde en souffrirait. Sans nul doute! Les raisons pour lesquelles toute vĂ©ritĂ© n’est pas bonne Ă  dire sont nombreuses. Cependant, si vous optez pour la vĂ©ritĂ© partout et toujours, vous devez garder cinq critĂšres en tĂȘte l’utilitĂ©, l’opportunitĂ©, la totalitĂ©, les mots et les retombĂ©es. La vĂ©ritĂ© que je voudrais rĂ©vĂ©ler, est-elle utile Ă  mon interlocuteur ou Ă  mon public? Si l’information va les aider Ă  avancer dans la vie, alors oui, cette vĂ©ritĂ© est bonne Ă  dire. Dans le scĂ©nario 1, si cette franchise doit engendrer la rupture du mariage et donc libĂ©rer les deux partenaires, alors ce critĂšre est rempli et la vĂ©ritĂ© est bĂ©nĂ©fique. La vĂ©ritĂ© qui me pĂšse est-elle opportune? Autrement dit, arrive-t-elle au bon moment et dans les bonnes conditions? Il faudrait s’assurer que l’autre est dans les meilleures dispositions physiques et mentales pour accepter l’information que nous allons passer. Suis-je prĂȘt Ă  dire la vĂ©ritĂ© et toute la vĂ©ritĂ©? En effet, il ne sert Ă  rien de rĂ©vĂ©ler une vĂ©ritĂ© partielle laissant l’autre sur sa soif puis s’exposant, par la mĂȘme occasion, Ă  une prochaine foudre quand l’autre bout de vĂ©ritĂ© sera dĂ©couvert. Se rĂ©fĂ©rant au scĂ©nario 3, imaginez si la conjointe devrait apprendre plus tard qu’en plus de cela, des enfants sont nĂ©s de cette union. La catastrophe! Est-ce que je dispose des bons mots pour exprimer de façon claire, sans ambiguĂŻtĂ© et sans discourir, la vĂ©ritĂ©? Une vĂ©ritĂ© cachĂ©e, c’est une chose. Mais une vĂ©ritĂ© mal exprimĂ©e et donc, laissant place Ă  l’interprĂ©tation et la confusion, c’est autre chose. Et, au demeurant, suis-je prĂȘt Ă  assumer les consĂ©quences de la vĂ©ritĂ© que je vais rĂ©vĂ©ler? C’est la partie du film qui dĂ©range car, on a beau tout envisager, nous avons affaire Ă  l’ĂȘtre humain dans toute sa complexitĂ©, sa particularitĂ©, son imprĂ©visibilitĂ© et son inconstance. Dans le scĂ©nario 4, la dame s’est libĂ©rĂ©e mais le monsieur peut choisir de divorcer, d’accepter cette famille qui lui est Ă©trangĂšre, de se suicider ou mĂȘme de tuer ces enfants, etc. Il pourrait piquer une crise cardiaque en apprenant cette nouvelle. Sa santĂ© mentale en serait atteinte Ă  jamais. Les consĂ©quences sont plurielles. Dans tous les cas, la dame devra les assumer. AprĂšs coup, elle n’hĂ©sitera pas Ă  se demander, comme nous, si toute vĂ©ritĂ© est bonne Ă  dire. Pour finir, tenons-le pour dit rapprocher sa vie de la vĂ©ritĂ© rend l’expression de la vĂ©ritĂ© plus facile. L’objectif devrait ĂȘtre de tendre de plus en plus vers cet idĂ©al en assumant, au passage, chaque consĂ©quence de nos paroles. M. Z.

Toutevérité n'est pas bonne à dire. 04 décembre 2012. Une transition inter'minable . Alors qu'un mandat d'un président démoctratiquement élu par le peuple prend fin au bout de cinq ans, la transition est sur le point de crever un nouveau record en entrant à sa quatriÚme année d'exercice. Certes, les raisons de cet enlisement sont multiples, toutefois, la volonté politique n'était

TA PAROLE EST VERITE » La vĂ©ritĂ© vous fera libre ! VoilĂ  une affirmation forte de JĂ©sus Jn 8 32 ! En voici une autre Sanctifie-les par ta vĂ©ritĂ© ; ta Parole est la vĂ©ritĂ© » Jn 17 17. Que dit la Bible sur la recherche de la vĂ©ritĂ© ? Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vĂ©ritĂ©. » 3 Jn 1 4. VoilĂ  une phrase qui en dit long sur ce que l’apĂŽtre Jean considĂ©rait comme essentiel. La recherche de la vĂ©ritĂ©, en matiĂšre religieuse donne lieu en effet a bien des fausses pistes » pour ceux et celles qui, dĂ©laissant les enseignements bibliques, prĂ©fĂšrent se hasarder dans les mĂ©andres de la pensĂ©e des philosophes. La pensĂ©e humaine, finie par dĂ©finition, n’est pas en mesure de cerner toute la vĂ©ritĂ©, d’autant plus si elle dĂ©cide d’évacuer la rĂ©vĂ©lation divine pour suivre plutĂŽt les thĂ©ories des sages » de ce monde. Nombreuses sont les affirmations de JĂ©sus identifiant Ă  des Paroles de vĂ©ritĂ© » les enseignements des Ecritures hĂ©braĂŻques. Jean 17 17 Ta Parole est vĂ©ritĂ© » et Jean 8 32 La vĂ©ritĂ© vous fera libre » sont parmi les plus connues, mais si nous relisons les Ă©vangiles nous dĂ©couvrirons encore plusieurs paroles de JĂ©sus allant dans le mĂȘme sens. Le commun dĂ©nominateur de ces dĂ©clarations permet de dĂ©gager deux axes majeurs de la pensĂ©e de JĂ©sus Ă  ce sujet la vĂ©ritĂ© est communiquĂ©e et la vĂ©ritĂ© est d’une importance capitale. La vĂ©ritĂ© est communiquĂ©e. C’est une Ă©vidence. JĂ©sus pouvait dire avec raison Je leur ai donnĂ© ta parole» Jn 17 8. Et il pouvait encore affirmer Ă  bon droit devant Pilate qu’il Ă©tait venu pour rendre tĂ©moignage Ă  la vĂ©ritĂ© » Jn 18 37. En fait JĂ©sus souligne une Ă©vidence Dieu a créé toutes choses par sa Parole Dieu dit
 » dans la GenĂšse. C’est un Dieu qui parle, qui communique. La vĂ©ritĂ© est communiquĂ©e, c’est un fait incontestable. La vĂ©ritĂ© est d’une importance capitale. Oui, l’homme a besoin des Paroles de vie ». Ces derniĂšres sont essentielles pour notre salut. L’amour de la vĂ©ritĂ© est d’une importance vitale Ă  cet Ă©gard 2Thess. 2 10-12. La vĂ©ritĂ© est Ă©galement indispensable Ă  l’homme pour favoriser sa croissance dans le processus de sanctification. C’est aussi, tout simplement, le merveilleux conducteur de l’art de vivre, ainsi qu’en tĂ©moigne le texte Ă©vangĂ©lique dit des BĂ©atitudes », cĂ©lĂ©brant comme Heureux » les adeptes de la vĂ©ritĂ©. Enfin, ne l’oublions pas, la vĂ©ritĂ© est le moteur indispensable de notre enseignement et de notre service dans l’église. Conclusion ? Elle s’impose puisque la vĂ©ritĂ© est dans la Parole de Dieu, lisons cette derniĂšre, mĂ©ditons-la et appliquons-la. Nous deviendrons ainsi ĂȘtre ces enfants qui marchent dans la vĂ©ritĂ© » tels que les souhaitait l’apĂŽtre Jean. Pasteur William Clayton
Mais, dans l’exemple du mensonge Ă  opposer Ă  la Gestapo, contre JankĂ©lĂ©vitch, il note que cela ne deviendrait pas du mĂȘme coup dire la vĂ©ritĂ©, mais resterait un mensonge, simplement prĂ©fĂ©rable Ă  toute autre voie et du coup nĂ©cessaire, un mensonge qui laisserait intact notre attachement intĂ©rieur Ă  la vĂ©ritĂ©, un mensonge de bonne foi : « S’il est lĂ©gitime de mentir au
Parenthood Toute vĂ©ritĂ© n’est pas bonne Ă  dire Drame 6 avr. 2010 41 min iTunes S1 E6 L’anxiĂ©tĂ© constante qui afflige Kristina Monica Potter affecte ses relations sexuelles avec Adam Peter Krause. Et ses soucis ne font qu’empirer lorsque Max Max Burkholder commence Ă  travailler avec Gaby guest star Minka Kelly, une jeune spĂ©cialiste du comportement. Pendant ce temps, Sarah Lauren Graham hĂ©site Ă  sortir avec Mr Cyr guest star Jason Ritter qui est tout de mĂȘme le prof d’anglais de sa fille Amber Mae Whitman. Par ailleurs, Crosby Dax Shepard prend son courage Ă  deux mains pour annoncer Ă  ses parents l’existence de Jabbar Tyree Brown. Quant Ă  Julia Erika Christensen, elle est jalouse d’une mĂšre membre du mĂȘme groupe de jeu que Joel. Avec la participation de Craig T. Nelson, Bonnie Bedelia, Sarah Ramos, Miles Heizer et Savannah Paige Rae. Drame 6 avr. 2010 41 min iTunes Tout public En vedette Minka Kelly, Tyree Brown, Erinn Hayes Distribution et Ă©quipe technique
\n \ntoute vérité n est pas bonne à dire bible
ToutevĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  dire (trop ancien pour rĂ©pondre) 13:21:04 UTC. Permalink prenant les mesures qui s'imposent, c'est-Ă -dire voter des lois rĂ©pressives, construire des maisons d'arrĂȘt et renforcer la police et la gendarmerie en personnel et en moyens. La police de proximitĂ© rĂ©clamĂ©e par la gauche est un gadget Ă©lectoral qui a fait
On peut ĂȘtre tentĂ© de ne pas dire la vĂ©ritĂ© par crainte de blesser l’autre. Cependant, ne pas la dire, ou bien mentir, c’est trahir la confiance que l’autre peut avoir en nous, et parfois reculer pour mieux sauter quand la vĂ©ritĂ© Ă©merge aprĂšs coup. Entre vĂ©ritĂ© et mensonge, y a-t-il un juste milieu ? Peut-on dire les choses sans blesser l’autre ? Savoir s’il faut dire la vĂ©ritĂ© ou bien la cacher est une question dont la rĂ©ponse n’est pas toujours simple, surtout lorsqu’elle concerne une personne importante Ă  nos yeux membres de la famille, amis
 Nous sommes alors pris entre le risque de blesser l’autre et celui de trahir sa en sont les enjeux et de quelle maniĂšre pouvons-nous annoncer une vĂ©ritĂ© difficile comme l’annonce d’une maladie ?Le premier point est d’ĂȘtre sincĂšre avec soi-mĂȘme et de s’interroger sur nos rĂ©elles motivations. Lorsque nous taisons la vĂ©ritĂ© Ă  un proche, posons-nous la question de savoir si nous ne nous donnons pas bonne conscience en nous disant que c’est pour le protĂ©ger. En effet, c’est parfois pour nous protĂ©ger nous-mĂȘmes de la peur peur de la rĂ©action de l’autre, peur du conflit, de ce qu’il va penser de nous que nous pouvons ĂȘtre amenĂ©s Ă  mentir. Il peut Ă©galement ĂȘtre tentant de dire Ă  l’autre ce qu’il veut ailleurs, ne pas dire la vĂ©ritĂ©, c’est cacher quelque chose et, dans cette mesure, prendre le risque de crĂ©er une distance et de compliquer la relation. Ne pas dire la vĂ©ritĂ© c’est Ă©galement s’exposer au risque de voir la personne la dĂ©couvrir par elle-mĂȘme, peut-ĂȘtre de maniĂšre plus brutale, et de perdre sa la situation avant de prendre votre dĂ©cisionIl importe Ă©galement de s’interroger sur la raison pour laquelle nous souhaitons parler, sur ce que l’on peut en attendre parfois, si l’on sent que la personne n’est pas prĂȘte Ă  entendre, ou bien n’est pas en Ă©tat de comprendre, parce qu’elle est atteinte de troubles cognitifs par exemple, il peut ne pas ĂȘtre judicieux de dire les la dĂ©cision de dire la vĂ©ritĂ© est prise, surtout si cette vĂ©ritĂ© est difficile Ă  entendre, il faut prendre le temps de la rĂ©flexion, s’assurer de la disponibilitĂ© de l’autre il ne s’agit pas d’assĂ©ner cette vĂ©ritĂ© de maniĂšre abrupte. Laissez Ă  votre proche le temps de digĂ©rer l’information, de poser des en considĂ©ration le ressenti de votre procheUn point important est de rester attentif Ă  l’autre, de ne pas ĂȘtre uniquement centrĂ© sur ce que l’on veut dire. L’échange doit se faire dans les deux sens si votre proche exprime de l’angoisse ou de la peur, soyez prĂȘt Ă  l’entendre, respectez son ressenti sans essayer de le rassurer immĂ©diatement. A vouloir trop relativiser, celui qui reçoit la mauvaise nouvelle risque de ne pas se sentir compris et de se refermer sur clair et direct, mais avec empathie, Ă©vitez les pĂ©riphrases et euphĂ©mismes qui ne feraient que brouiller le message, et donner l’impression que l’on ne dit pas plus loin Avoir un proche en fin de vieMerci de vous connecter pour publier une discussion. Se connecterRessourceDu 25/05/2022 au 28/10/2022Nouvelle tournĂ©e pour la Caravane Tous Aidants » en 2022 Lieu 24 Ă©tapes dans toute la France En savoir plusDu 02/06/2022 au 24/01/2023Solutions Aidants des rendez-vous thĂ©matiques d'une heure pour vous apporter conseils et solutions pratiques Lieu Toute la France En savoir plusDu 18/10/2021 au 31/12/2022Allo Alzheimer, une antenne d'Ă©coute pour vous Antenne d'Ă©coute tĂ©lĂ©phonique En savoir plus 4xg2.
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