Eneffet, en construisant une maison sur des veines dâeau, on ignore ou minimise les consĂ©quences Ă court ou long terme sur notre santĂ© : insomnie, eczĂ©ma, fatigue, enfants excitĂ©s etc. Afin dâĂ©viter de tels dĂ©sagrĂ©ments, je peux me rendre sur votre terrain Ă bĂątir afin de vous indiquer sâil y a de lâeau.
Les maisons en bois Ă©taient autrefois construites pour servir de lieu de villĂ©giature ou de rĂ©sidences secondaires, la plupart du temps en campagne⊠Mais aujourdâhui, les particuliers qui souhaitent construire leur propre demeure optent de plus en plus pour des maisons de bois. Il est vrai, cela peut sembler un peu rustique, mais les maisons de bois ont un grand avantage elles permettent de faire de rĂ©elles Ă©conomies sur sa consommation Ă©nergĂ©tique. De plus, le bois est un matĂ©riau chaleureux, convivial et durable auquel on peut donner une grande variĂ©tĂ© de couleurs. A combien revient la construction dâune maison en bois ? Le coĂ»t de revient dâune maison en bois se situe entre 1 000 et 3 000 euros le mĂštre carrĂ©. Cependant, il peut varier en fonction de La rĂ©gion oĂč se trouve le terrain Ă bĂątir Lâessence de bois utilisĂ©e Lâampleur des travaux Ă effectuer montage de lâossature ou construction gĂ©nĂ©rale prenant en compte lâamĂ©nagement intĂ©rieur et lâinstallation du chauffage A qui confier les travaux ? 2 solutions sont envisageables soit le propriĂ©taire confie les travaux Ă un professionnel, soit il entreprend de monter lui-mĂȘme sa maison en bois. Confier la construction de sa maison de bois Ă un professionnel Les spĂ©cialistes des maisons de bois proposent gĂ©nĂ©ralement 2 modules la maison clĂ© en main » et la maison en kit. Pour la maison clĂ© en main », le professionnel ou lâentreprise de construction prend en charge tous les travaux depuis la dĂ©livrance du permis de construire jusquâĂ la derniĂšre finition. Cette offre globale comprend les services dâinstallation des circuits Ă©lectriques et du systĂšme de chauffage, la plomberie, lâisolation thermique et/ou phonique du logis, etc. Dans le cas du kit, il sâagit dâacheter ou de commander une ossature de maison en bois dans une usine ou un atelier spĂ©cialisĂ©. Ensuite, le professionnel sâoccupe uniquement du montage, et le propriĂ©taire fait appel Ă dâautres artisans plombier, Ă©lectricien, chauffagiste, etc. pour les travaux dâamĂ©nagement. Il faut prĂ©voir au moins 1200 euros par mĂštre carrĂ© pour une maison ossature bois clĂ© en main », tandis que pour la maison ossature bois en kit, le tarif minimum est compris entre 600 et 1200 euros. Comparez les devis de construction maison ossature bois Pour vous simplifier lâĂ©tude de votre construction de maison ossature bois, nous vous proposons la mise en relation gratuite avec des professionnels de la construction afin dâĂ©tablir avec dĂ©tail le coĂ»t de votre projet de construction. 3 DEVIS GRATUITS Plus de 10 000 professionnels partenaires Un conseiller vous rappelle gratuitement Les autres modĂšles de maisons en bois 2 autres modĂšles de maisons en bois sont disponibles en dehors de lâossature bois les maisons Ă poteaux poutreset les maisons Ă panneaux massifs. Dans le cas dâune ossature bois, on agence diffĂ©rentes plaques ou planches de bois les unes prĂšs des autres pour constituer la structure du logis. Par contre, pour les maisons Ă poteaux poutres, on fixe des poteaux de bois massifs aux principaux angles de la rĂ©sidence, puis lâon se sert de plaques de bois ou de baies vitrĂ©es pour constituer les murs et les façades. Cette variante de la maison de bois offre de plus larges possibilitĂ©s pour la dĂ©coration interne et externe de la maison. Enfin, pour les maisons Ă panneaux massifs, toute la structure de la maison est constituĂ©e de planches ou de panneaux dont la hauteur dĂ©limite celle de la maison. Les planches sont collĂ©es ou clouĂ©es les uns aux autres pour rĂ©aliser les murs, les façades et la structure. Ce modĂšle est trĂšs apprĂ©ciĂ© des architectes, car il leur permet de proposer des logis aux formes originales. Note Lâossature bois constitue le modĂšle le moins onĂ©reux, et en plus, on peut le monter soi-mĂȘme lorsquâon dispose des compĂ©tences requises. Les 2 autres modĂšles coĂ»tent plus cher au moins 1500 euros le mĂštre carrĂ©, et sont obligatoirement montĂ©s par des constructeurs professionnels. La maison en bois un logis Ă©conome en Ă©nergie et respectueux de lâenvironnement La maison de bois prĂ©sente de nombreux avantages. Sur le plan Ă©nergĂ©tique, les experts sâaccordent pour dire quâelle permet dâĂ©conomiser jusquâĂ 50 % de lâĂ©nergie habituellement consommĂ©e dans un logis traditionnel. Elle limite les pertes de chaleur et nâĂ©met pas de gaz polluant comme le bĂ©ton ou lâacier⊠Et bien au contraire, le bois a un effet purificateur sur lâenvironnement il absorbe le dioxyde de carbone qui est le principal gaz Ă effet de serre. En consĂ©quence, il sâagit dâun matĂ©riau sain, durable et parfaitement Ă©cologique. La maison en bois facile Ă installer, Ă dĂ©monter ou Ă rĂ©parer Du point de vue pratique, la maison en bois est plus facile Ă restructurer quâune maison en dur maçonnĂ©e. Les cloisons sont moins difficiles Ă dĂ©placer, et on peut Ă tout moment dĂ©monter la structure de la demeure pour rĂ©parer ou remplacer les parties dĂ©fectueuses. La maison en bois, plus rĂ©sistante aux intempĂ©ries que les logis traditionnels Un autre grand avantage de la maison de bois est quâelle rĂ©siste davantage aux intempĂ©ries que les maisons traditionnelles. Elle ne craint pas non plus les dĂ©gĂąts des eaux, car le bois peut absorber un fort taux dâhumiditĂ© sans pourrir ou se dĂ©tĂ©riorer. Enfin, pour le rendre plus rĂ©sistant et accroĂźtre sa durĂ©e de vie, les professionnels appliquent des traitements spĂ©ciaux aux planches qui servent Ă la rĂ©alisation des maisons. Combien de temps dure la construction dâune maison en bois ? Quelques jours ou quelques semaines au plus suffisent pour monter un kit de maison Ă ossature bois. Mais si les dimensions du logis ou son plan diffĂšrent des modĂšles standards disponibles dans le commerce, les premiers travaux dĂ©coupage des planches et des diffĂ©rentes piĂšces de bois sont rĂ©alisĂ©s en usine. Ensuite, les artisans viennent monter les piĂšces de bois sur le terrain. Cet ensemble de tĂąches dure environ 7 mois, aprĂšs lesquelles il faut prĂ©voir encore 2 mois pour lâinstallation du chauffage, de lâĂ©lectricitĂ©, de lâeau et la mise en route de tous ces systĂšmes. Il serait donc raisonnable de prĂ©voir un an pour quâune maison en bois soit construite et habitable. Des prĂȘts Ă taux bonifiĂ©s pour la construction de sa maison en bois La Banque Populaire, Natixis et le CrĂ©dit coopĂ©ratif proposent des prĂȘts Ă un taux trĂšs attractif pour financer la construction des maisons Ă ossature bois. Ledit taux se situe autour de 4% sur 15 Ă 20 ans et est garanti infĂ©rieur Ă celui du marchĂ©. Les demandeurs peuvent bĂ©nĂ©ficier de 15 000 Ă 50 000 euros, Ă condition dâutiliser exclusivement du bois labellisĂ© FEPC. La seconde forme de prĂȘt offerte par les banques est le crĂ©dit-bail. Dans ce contrat, la banque loue un logis en ossature bois Ă une entreprise ou au particulier sur une pĂ©riode donnĂ©e. A la fin du contrat de location, le particulier ou lâentreprise peut acquĂ©rir le logement sâil le dĂ©sire en versant Ă la banque une somme dite rĂ©siduelle ». Des aides rĂ©gionales pour soutenir les projets de logis en bois Dans certaines rĂ©gions comme le Poitou-Charentes et lâAlsace, les autoritĂ©s rĂ©gionales soutiennent les projets de construction de maison en bois Ă divers niveaux. En Poitou-Charentes par exemple, une subvention Ă©quivalente Ă 15% du coĂ»t global des travaux est accordĂ©e au porteur du projet Ă hauteur de 8 000 euros, et ce, en fonction des ressources de ce dernier. En Alsace, ce sont plutĂŽt les associations et les collectivitĂ©s locales qui peuvent demander une subvention de la part de lâautoritĂ© rĂ©gionale pour la rĂ©alisation de leurs projets immobiliers en bois. Quelques conseils pratiques Avant de lancer le projet de construction dâune maison en bois, il faut bien entendu avoir son permis de construire et avoir effectuĂ© le raccordement de son terrain aux diffĂ©rents rĂ©seaux tĂ©lĂ©phone, Ă©lectricitĂ©, eaux, voirie. Il faut Ă©galement prendre le temps de planifier le projet et de vĂ©rifier quâon dispose des ressources nĂ©cessaires Ă la conduite du projet. Sinon, on peut se rapprocher des banques pour solliciter un prĂȘt, ou alors des autoritĂ©s administratives pour bĂ©nĂ©ficier dâune aide. Enfin, il est toujours intĂ©ressant de comparer plusieurs devis et de rencontrer les potentiels prestataires afin de bien choisir le professionnel qui aura la charge de conduire les travaux. Les Ă©changes peuvent se rĂ©vĂ©ler trĂšs instructifs et permettre dâenvisager des solutions plus avantageuses pour le propriĂ©taire, ou alors lui permettre dâobtenir une tarification sur mesure.
CodyCross RĂ©ponse » PlanĂšte Terre Groupe 11 » Grille 4 » Soutiennent une maison construite sur l'eau Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin dâaide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles.
LA COUR DE CASSATION, TROISIĂME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant Attendu, selon l'arrĂȘt attaquĂ© Saint-Pierre-et-Miquelon, 17 septembre 2014, que, le 13 mai 2009, M. et Mme X... ont achetĂ© une maison d'habitation Ă Mme Y... et M. Z... ; qu'Ă la suite de fortes pluies survenues en juillet et septembre 2010 et fĂ©vrier et aoĂ»t 2011, son sous-sol a Ă©tĂ© inondĂ© endommageant divers biens et dĂ©gradant les lieux ; que les acquĂ©reurs ont assignĂ© les vendeurs en annulation de la vente et paiement de dommages-intĂ©rĂȘts sur le fondement de la garantie des vices cachĂ©s et du dol ; Sur le premier moyen, ci-aprĂšs annexĂ© Attendu que M. et Mme X... font grief Ă l'arrĂȘt de rejeter leurs demandes fondĂ©es sur la garantie des vices cachĂ©s ; Mais attendu qu'ayant, par motifs propres et adoptĂ©s, constatĂ© qu'aucun des documents remis aux acquĂ©reurs lors de la vente ne prĂ©cisait que la construction s'Ă©tablissait sur trois niveaux habitables, relevĂ© qu'elle avait Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e Ă proximitĂ© d'un marais et en contrebas d'un Ă©tang, sur un terrain connu de tous les riverains comme inondable lors d'Ă©pisodes de fortes pluies, et qu'au sous-sol de l'immeuble qui Ă©tait semi-enterrĂ©, Ă©taient visibles des traces d'infiltrations sur le mur nord, la prĂ©sence d'un puisard ainsi que l'absence de tout systĂšme de chauffage, malgrĂ© la rigueur du climat, et qu'y Ă©taient installĂ©s un placard et des appareils mĂ©nagers disposĂ©s sur des palettes pour les protĂ©ger des remontĂ©es d'eau et retenu que M. X..., professionnel de la construction immobiliĂšre et propriĂ©taire d'une maison sur un terrain contigu, avait visitĂ© l'immeuble Ă deux reprises, le tribunal supĂ©rieur d'appel en a souverainement dĂ©duit, sans ĂȘtre tenu de procĂ©der Ă des recherches que ses constatations rendaient inopĂ©rantes, que l'existence d'un vice cachĂ© n'Ă©tait pas Ă©tablie ; D'ou il suit que le moyen n'est pas fondĂ© ; Sur le second moyen, ci-aprĂšs annexĂ© Attendu que M. et Mme X... font grief Ă l'arrĂȘt de rejeter leurs demandes fondĂ©es sur le dol ; Mais attendu qu'ayant retenu que le sous-sol, bien qu'amĂ©nagĂ© pour y installer des appareils mĂ©nagers et y ranger divers objets, conservait sa fonction de vide sanitaire et ne pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une surface habitable et que l'existence de manoeuvres dolosives et d'un vice cachĂ© n'Ă©tait pas Ă©tablie, le tribunal supĂ©rieur d'appel, qui n'Ă©tait pas tenu de procĂ©der Ă des recherches que ses constatations rendaient inopĂ©rantes, a pu en dĂ©duire que leurs demandes ne pouvaient ĂȘtre accueillies ; D'oĂč il suit que le moyen n'est pas fondĂ© ; PAR CES MOTIFS REJETTE le pourvoi ; Condamne M. et Mme X... aux dĂ©pens ; Vu l'article 700 du code de procĂ©dure civile, rejette la demande M. et Mme X... ; Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, troisiĂšme chambre civile, et prononcĂ© par le prĂ©sident en son audience publique du cinq janvier deux mille dix-sept. MOYENS ANNEXES au prĂ©sent arrĂȘt Moyens produits par la SCP Marlange et de La Burgade, avocat aux Conseils, pour M. et Mme X... PREMIER MOYEN DE CASSATION Il est fait grief Ă l'arrĂȘt attaquĂ© D'AVOIR dĂ©boutĂ© les Ă©poux X... de leurs demandes en annulation de la vente et en paiement de dommages-intĂ©rĂȘts ; AUX MOTIFS PROPRES QUE Sur l'annulation de la vente intervenue le 13 mai 2009 pour vices cachĂ©s il est constant et non contestĂ© aux dĂ©bats en cause d'appel que par acte notariĂ© en date du 13 mai 2009, Madame Catherine Y... et Monsieur Philippe Z... ont vendu Ă Monsieur Charles X... et Madame Evelyse A...Ă©pouse X..., une maison d'habitation situĂ©e ...Ă SAINT PIERRE 975, ce moyennant la somme de 295. 000 ⏠; il n'est pas plus contestĂ© aux dĂ©bats qu'Ă plusieurs reprises, en juillet 2010, septembre 2010, fĂ©vrier et aoĂ»t 2011 le sous-sol de l'habitation acquise par les Ă©poux X... a Ă©tĂ© l'objet d'inondations qui ont endommagĂ© divers biens mobiliers installĂ©s en sous-sol ; se fondant, Ă titre principal, sur les dispositions des articles 1641 Ă 1644 du code civil, les Ă©poux X... sollicitent l'annulation de la vente intervenue en mai 2009 au titre de la garantie des vices cachĂ©s ; l'article 1641 du code civil prĂ©voit en effet que Le vendeur est tenu de la garantie Ă raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donnĂ© qu'un moindre prix, s'il les avait connus » ; l'article 1642 du mĂȘme code Ă©nonce cependant que Le vendeur n'est pas tenu des vices apparents et dont l'acheteur a pu se convaincre lui-mĂȘme » ; pour relever de la garantie des vices cachĂ©s, il est nĂ©cessaire que le vice qui affecte la chose vendue soit antĂ©rieur Ă la vente et la rende impropre Ă sa destination normale ; la jurisprudence prĂ©cisant, pour l'application de l'article 1642, que, pour considĂ©rer que l'acheteur a pu se convaincre lui-mĂȘme de l'existence de vices, il faut qu'il en ait constatĂ© l'existence dans leurs causes et leur amplitude et qu'il en ait mesurĂ© l'Ă©tendue et la gravitĂ© ; en l'espĂšce, les Ă©poux X... soutiennent que le vice affectant le sous-sol de la maison dont ils ont fait l'acquisition des consorts Y...-Z...inondation du sous-sol lors des pĂ©riodes de fortes prĂ©cipitations Ă la suite de remontĂ©es d'eau, Ă©tait prĂ©existant Ă la vente et connu des vendeurs qui avaient Ă©tĂ© eux-mĂȘmes confrontĂ©s Ă des inondations, ayant Ă©tĂ© contraints d'installer un puisard Ă l'intĂ©rieur du sous-sol et de nombreux drains Ă l'extĂ©rieur de la maison, et que lors de la vente, ils n'ont pas Ă©tĂ© informĂ©s de cet Ă©tat de fait, les inondations rĂ©currentes rendant impropre le sous-sol Ă son habitabilitĂ© ; il apparaĂźt de l'examen des piĂšces produites aux dĂ©bats que le permis de construire relatif Ă la construction litigieuse a Ă©tĂ© demandĂ©e par Monsieur Philippe Z... le 19 avril 2000 et dĂ©livrĂ© le 14 juin 2000 par le PrĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral des Ăźles de SAINT PIERRE et MIQUELON ; la demande de permis de construire faisait Ă©tat d'une rĂ©sidence principale pour une surface au sol de construction de 150 m ÂČ, les plans annexĂ©s Ă la demande Ă©tant relatif Ă un pavillon constituĂ© d'un rez-de-chaussĂ©e et d'un premier Ă©tage, le sous-sol Ă©tant constituĂ© d'un vide sanitaire d'une hauteur de 0, 90 m ; il est Ă©galement constant pour les parties Ă la prĂ©sente instance que la construction rĂ©alisĂ©e par Madame Catherine Y... et Monsieur Philippe Z... n'a pas Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e conformĂ©ment au permis de construire dĂ©livrĂ© puisque le vide sanitaire rĂ©alisĂ© par l'entreprise HELENE & FILS, Ă la demande des maĂźtres d'ouvrage, a Ă©tĂ© construit Ă une hauteur de 1, 80 m comme le rĂ©vĂšle la facture n° F200305 du 23 aoĂ»t 2000 Ă©tablie par la sociĂ©tĂ© HELENE & FILS vide sanitaire, hauteur 1, 80 m, Ă©paisseur 0, 20m », l'expert judiciaire dĂ©signĂ© par le tribunal de premiĂšre instance retenant quant Ă lui une hauteur sous-plafond moyenne de 1, 771 m, les voiles de structures faisant 1, 80 m ; il convient cependant de relever que les travaux de construction rĂ©alisĂ©s par la sociĂ©tĂ© HELENE & FILS, bien que non conformes au permis de construire dĂ©livrĂ© au bĂ©nĂ©fice des Ă©poux Philippe Z..., ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s conformĂ©ment aux plans et prescriptions de Monsieur et Madame Philippe Z... ; pour ce qui concerne l'acte de vente notariĂ©, en date du 13 mai 2009, il est indiquĂ© de façon fort peu dĂ©taillĂ©e, au paragraphe DĂ©signation de l'immeuble vendu » le vendeur vend Ă l'acquĂ©reur, qui accepte, la pleine propriĂ©tĂ© de l'immeuble dont la dĂ©signation suit un immeuble en nature de maison Ă usage d'habitation principale sis Ă SAINT PIERRE, ...avec terrain cadastrĂ© en ladite commune sous les numĂ©ros 36 et 154 de la section AO pour des contenances respectives de 10 ares et de 5 ares. Ainsi que les meubles meublants garnissant ladite maison, dĂ©crits et estimĂ©s par les parties dans un Ă©tat demeurĂ© ci-annexĂ©, tel que ledit immeuble existe, sans exception ni rĂ©serve » ; les plans de construction de la maison, objet du prĂ©sent litige, qui ont Ă©tĂ© remis aux acheteurs postĂ©rieurement Ă la signature de l'acte de vente, selon les dĂ©clarations de ces derniers, sont Ă©galement peu prĂ©cis pour ce qui concerne le soubassement de la construction et plus particuliĂšrement pour le vide sanitaire qui est partiellement enterrĂ© ; l'expert mandatĂ© indique dans son rapport que les dĂ©sordres constatĂ©s sont des infiltrations dans le local situĂ© au sous-sol » semi-enterrĂ© qui est amĂ©nagĂ© en locaux habitables » et que lors de fortes pluies l'eau s'infiltre par l'angle nord-ouest du bĂątiment, sur toute la surface de ces deux piĂšces situĂ©es au niveau-1 semi-enterrĂ© ; il prend soin cependant de prĂ©cision aux pages 65 et 66 de son rapport qu'il ne lui appartient pas de se prononcer sur l'habitabilitĂ© » de la surface N-1 vide sanitaire ou sous-sol, cette dĂ©finition relevant d'une apprĂ©ciation juridique qui n'entre pas dans ses compĂ©tences ; il relĂšve toutefois qu'il existe deux origines diffĂ©rentes aux infiltrations d'eau constatĂ©es, mais qui sont liĂ©es l'une Ă©tant l'arrivĂ©e d'eau de ruissellement de la montage, en arriĂšre du pavillon façade nord, qui, en saturant la prairie, entraĂźne des infiltrations d'eau par l'angle nord-ouest, mais Ă©galement et surtout en sous-face du dallage par les fissures et joints de dallage et parallĂšlement Ă cette origine, la montĂ©e en charge du marais, donne un niveau artificiel de la nappe phrĂ©atique momentanĂ©ment atteinte par les grandes pluies qui empĂȘche toute possibilitĂ© d'utilisation des drains qui sont noyĂ©s dans l'eau de la nappe, ce qui empĂȘche l'Ă©coulement de cette eau qui entre dans le pavillon au niveau semi-enterrĂ© ; il ajoute p. 55 que la cause des dĂ©sordres est la nature de la construction qui n'a pas Ă©tĂ© faite initialement pour Ă©tancher cette partie semi-enterrĂ©e, ce en rappelant que le vide sanitaire, qui n'a pas vocation Ă ĂȘtre Ă©tanche, est inondable puisqu'il n'existe pas de configuration technique qui permette d'empĂȘcher l'eau de rentrer Ă l'intĂ©rieur, et relĂšve qu'un puisard avait Ă©tĂ© installĂ© dans le sol de ce niveau semi-enterrĂ©, avec une pompe de relevage qui relevait l'eau directement dans une canalisation qui Ă©tait reliĂ©e Ă la canalisation centrale sur la route principale qui conduit l'eau vers la mer ; l'expert retient alors deux hypothĂšses ou bien on se conforme au permis de construire, mĂȘme transformĂ© en faisant un vide sanitaire plus important, c'est-Ă -dire Ă 1, 80 m de hauteur au lieu des 0, 90 m et dans ces conditions, la construction a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e correctement par la sociĂ©tĂ© HELENE & FILS la hauteur du vide sanitaire n'Ă©tant pas l'objet du litige qui repose sur l'habitabilitĂ© ou non de la surface en N-1, ou bien on se situe dans un pavillon qui aurait un sous-sol amĂ©nagĂ©, comme cela est le cas, ce qui est contraire au permis de construire et dans ce cas, il est indispensable de procĂ©der Ă des travaux de confortation de l'Ă©tanchĂ©itĂ© ; comme le rappelle l'expert dans ses conclusions p. 64, un vide sanitaire, tel que techniquement dĂ©fini habituellement, est d'une hauteur comprise entre 20 et 60 cm et sert Ă isoler, en rĂ©servant un volume d'air et en traitant les ponts thermiques, la dalle de plancher bas d'une habitation de toutes remontĂ©es d'humiditĂ© ; il prĂ©cise cependant que lorsqu'il est accessible, il le vide sanitaire est aĂ©rĂ© par un systĂšme de ventilation grille ou autre, et a une hauteur de 60 cm minimum avec une trappe d'accĂšs vers l'intĂ©rieur, et il ne s'agit pas d'un espace rĂ©pondant Ă des paramĂštres techniques humiditĂ©, isolation ; l'expert considĂšre que mĂȘme transformĂ© » avec une hauteur de vide sanitaire plus importante 1, 80 m rĂ©alisĂ©e au lieu des 0, 90 m prĂ©vue au permis de construire, et avec trois rĂ©servations pour fenĂȘtres horizontales, la construction a bien Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e par la sociĂ©tĂ© HELENE & FILS avec un vide sanitaire, et que dans ce cas, s'agissant d'un vide sanitaire, l'habitabilitĂ© ne peut pas ĂȘtre demandĂ©e dans cette partie de l'ouvrage et les dĂ©sordres ne compromettent pas sa destination administrative et contractuelle puisque c'est un vide sanitaire ; le prĂ©sent litige porte donc sur le vice cachĂ© dont serait affectĂ© l'immeuble vendu, dans sa partie semi-enterrĂ©e, qualifiĂ©e lors de la construction de vide sanitaire, puis de sous-sol » dans la mesure oĂč les consorts Y...-Z..., en modifiant la hauteur du vide sanitaire rĂ©alisĂ©, ont pu ainsi rendre utilisable, Ă destination de sous-sol amĂ©nagĂ© » en contradiction avec le permis de construire, une partie de l'immeuble qui n'Ă©tait pas initialement destinĂ©e Ă cet usage ; il y a lieu de relever que, malgrĂ© cet amĂ©nagement du vide sanitaire, ce dernier n'avait pas perdu sa fonction premiĂšre d'isolation du plancher du rez-de-chaussĂ©e de la construction de l'humiditĂ© par l'installation du puisard qui a fonctionnĂ© rĂ©guliĂšrement, lors des rares Ă©pisodes de fortes pluies 2 fois en 2010 et 2 fois en 2011, pour Ă©vacuer les eaux d'infiltrations avant d'ĂȘtre rebouchĂ© par l'entreprise HELENE & FILS sur demande des Ă©poux Z... ; il convient Ă©galement de constater qu'aucun des documents remis aux acheteurs, lors de l'acquisition de l'immeuble, ne comporte de descriptif dĂ©taillĂ© de la construction ni ne prĂ©cise que celle-ci s'Ă©tablit sur trois niveaux habitables », l'acte de vente notariĂ© n'Ă©tant pas plus prĂ©cis sur ce point ; il apparaĂźt encore des dĂ©bats qu'avant de se dĂ©terminer et de rĂ©gulariser l'acte d'acquisition de la construction litigieuse, Monsieur Charles X... a visitĂ© Ă deux reprises les lieux comme il l'a indiquĂ© lui-mĂȘme lors du transport sur les lieux effectuĂ© par le juge du tribunal de premiĂšre instance ; il est prĂ©cisĂ© Ă cet Ă©gard page 3 du PV de transport sur les lieux que lors de la visite de la maison l'isolant recouvrant le mur Nord dans le sous-sol » litigieux Ă©tait dĂ©jĂ dĂ©posĂ© et que, selon les propres dĂ©clarations de Monsieur X..., la premiĂšre visite des lieux avait durĂ© environ une heure pour voir l'amĂ©nagement des piĂšces et l'immeuble dans son ensemble, et que la seconde visite avait Ă©tĂ© plus dĂ©taillĂ©e ; en outre, si Monsieur X... conteste, dans ses derniĂšres Ă©critures, la prĂ©sence de traces d'infiltrations qui auraient Ă©tĂ© visibles dans le sous-sol » aprĂšs dĂ©montage des plaques de protection par les vendeurs, il ne conteste pas avoir constatĂ© la prĂ©sence, dans ce mĂȘme sous-sol, d'un puisard qui est une excavation situĂ©e au niveau le plus bas d'une cave ou piĂšce et dont la fonction est prĂ©cisĂ©ment destinĂ©e Ă recevoir et absorber ou Ă©vacuer les eaux ou rĂ©sidus liquides souvent au moyen d'une pompe positionnĂ©e au fond du puisard et qui ne pouvait, surtout en sa qualitĂ© de propriĂ©taire d'une construction sur un terrain contigu Ă la propriĂ©tĂ© objet de la prĂ©sente instance et qualifiĂ© de terrain litigieux » par Monsieur X... lui-mĂȘme lors des opĂ©rations de transport sur les lieux, qu'Ă©voquer la prĂ©sence au moins Ă©pisodique, d'eau en quantitĂ© suffisamment importante pour devoir ĂȘtre Ă©vacuĂ©e ; comme il l'a Ă©tĂ© rappelĂ© ci-avant, l'action de l'acheteur en garantie des vices cachĂ©s, fondĂ©e sur les dispositions de l'article 1641 nĂ©cessite que soit rapportĂ©e la preuve par l'acquĂ©reur de l'existence d'un vice affectant la chose vendue et la rendant impropre Ă l'usage auquel on la destine ; en l'espĂšce, les Ă©poux X... ne dĂ©montrent aucunement que le bien immobilier dont ils se sont portĂ©s acquĂ©reurs en date du 13 mai 2009 leur ait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© comme Ă©tant habitable » sur trois niveaux ; la non-conformitĂ© de la construction par rapport au permis de construire dĂ©posĂ© vide sanitaire de 1, 80 m Ă©quipĂ© de trois fenĂȘtres au lieu du vide sanitaire prĂ©vu pour une hauteur de 0, 90 m ne caractĂ©rise pas, comme l'a rappelĂ© l'expert, et comme l'a retenu Ă tort le premier juge, un vice affectant la construction puisque demeurant un vide sanitaire qui n'a pas vocation, par sa nature, Ă ĂȘtre Ă©tanche et qui doit permettre l'Ă©coulement des eaux lors des fortes pluies en raison du fait que la construction a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sur un terrain, connu de tous les riverains dont les acquĂ©reurs, comme Ă©tant inondable lors d'Ă©pisodes de fortes pluies ; la surface habitable d'une construction, dĂ©finie Ă l'article R. 111-2 du code de la construction, est constituĂ©e par la surface de plancher construire, aprĂšs dĂ©duction des surfaces occupĂ©es par les murs, cloisons, marches et cages d'escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenĂȘtres ; cette surface ne tient pas compte de la superficie des combles non amĂ©nagĂ©s, caves et sous-sols, remises, garages ⊠et autres dĂ©pendances des logements, ni des parties de locaux d'une hauteur infĂ©rieure Ă 1, 80 mĂštre ; si les vendeurs reconnaissent avoir, en partie, amĂ©nagĂ© le vide sanitaire de leur construction en y installant, sur palettes, une machine Ă laver et un sĂšche-linge, des placards destinĂ©s aux vĂȘtement de pĂȘche et de chasse, et en y stockant des jouets d'enfants et du matĂ©riel de bricolage, cet amĂ©nagement, dĂ©pourvu de tout systĂšme de chauffage dans un local semi-enterrĂ© situĂ© dans une rĂ©gion au climat extrĂȘmement rigoureux, ne remet pas en cause la fonction du vide sanitaire, qui demeure amĂ©nageable, mais qui ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme ayant créé une surface habitable » au sens du code de la construction et qui serait dĂšs lors atteinte par un vice inhĂ©rent Ă la chose vendue en cas de fortes pluies ; en consĂ©quence, les Ă©poux Charles X... seront dĂ©boutĂ©s de leur demande en annulation de la vente au titre de la garantie des vices cachĂ©s » arrĂȘt pp. 9 Ă 13 ; ET AUX MOTIFS QUE lors des deux visites de la maison par Monsieur X..., l'isolant recouvrant le mur Nord dans le sous-sol » litigieux Ă©tait dĂ©jĂ dĂ©posĂ© et rĂ©vĂ©lait l'existence d'une fissures et de traces d'infiltrations, les lieux Ă©tant de plus Ă©quipĂ©s d'un puisard parfaitement visible et Ă©galement examinĂ© par Monsieur X... selon ses propres dĂ©clarations lors du transport sur les lieux paragraphe 2, page 5/ 10 » arrĂȘt, p. 14 ; ET, ENFIN, AUX MOTIFS EVENTUELLEMENT ADOPTES QU' en matiĂšre de vente, l'article 1641 du code civil pose le principe d'une garantie due par le vendeur Ă raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue ; que la garantie n'est due que si ce vice rend la chose vendue impropre Ă son usage ou s'il en diminue tellement l'usage que l'acquĂ©reur aurait refusĂ© d'acquĂ©rir ou acquis Ă un moindre prix s'il avait connu ce vice ; que l'article 1642 du mĂȘme code prĂ©cise toutefois que le vendeur n'est pas tenu des vices apparents et dont l'acheteur a pu se convaincre lui-mĂȘme » ; que la jurisprudence a qualifiĂ© de vice apparent celui qui, non seulement est matĂ©riellement connu par l'acquĂ©reur, mais Ă©galement dont on peut considĂ©rer que l'ampleur et les consĂ©quences du vice concernĂ© ont Ă©tĂ© justement apprĂ©hendĂ©s par lui Cass. 3Ăšme civ., 21 juin 1995, n° 93-12. 922, Cass. 3Ăšme civ., 14 mars 2012, n° 11-10. 861 ; qu'en l'espĂšce, les demandeurs se plaignent d'infiltrations d'eau de pluie au sous-sol » de leur maison d'habitation survenant Ă l'occasion de fortes intempĂ©ries ; que depuis l'acquisition, le 13 mai 2009, ils ont subi des inondations les 11 et 12 juillet, le 21 septembre 2010, les 25 et 26 fĂ©vrier 2011 et le 16 aoĂ»t 2011 ; que les sinistres ont dĂ©truit ou abimĂ© trĂšs fortement deux canapĂ©s, des livres, un systĂšme de son, une machine Ă laver et un home cinĂ©ma, outre la dĂ©gradation des murs et planchers et les risques d'atteinte Ă la soliditĂ© de l'immeuble ; qu'il sera ici rappelĂ© que le sous-sol se dĂ©finit habituellement comme un local normalement accessible grĂące Ă une hauteur sous plafond = 1, 80 m, mais dont la destination premiĂšre n'est pas l'habitation tandis que, contrairement au sous-sol, le vide sanitaire ne fait pas partie du volume habitable et est beaucoup plus bas entre 60 cm et 90 cm ; que, prĂ©sentant une hauteur de 1, 76 m, le local litigieux a Ă©tĂ© utilisĂ© tant par les vendeurs que par les acquĂ©reurs Ă des fins de rangement et de blanchisserie, voire, pour les acquĂ©reurs, de salle de projection Ă©quipĂ©e d'un home cinĂ©ma ; qu'il s'en dĂ©duit que clairement non habitable » au sens strict du terme, ce local peut ĂȘtre qualifiĂ© de sous-sol » dĂšs lors qu'il est accessible et utilisable Ă des fins principalement techniques ; que, sans empĂȘcher totalement l'usage dudit sous-sol », les infiltrations d'eau, ayant pour certaines d'entre elles, confinĂ© Ă l'inondation, matĂ©riellement Ă©tablies et non contestĂ©es par les dĂ©fendeurs, constituent nĂ©anmoins une gĂȘne non nĂ©gligeable et, en diminuant l'usage de l'immeuble, forment un vice de celui-ci ; que la question est en rĂ©alitĂ© celle de savoir si ce vice Ă©tait, pour les acquĂ©reurs, apparent ou non au moment de la vente ; qu'il rĂ©sulte des piĂšces et Ă©critures versĂ©es en procĂ©dure, du transport rĂ©alisĂ© le 16 juin 2011 et du rapport d'expertise dĂ©posĂ© le 17 dĂ©cembre 2012 que le sous-sol de ladite maison litigieuse est implantĂ© de maniĂšre semi-enterrĂ©e, en zone marĂ©cageuse, Ă toute proximitĂ© d'un marais au sud-est et en contrebas d'un Ă©tang au nord ; qu'il est Ă©tabli par l'expertise que les infiltrations d'eau ont deux origines distinctes mais qui sont liĂ©es - l'une Ă©tant l'arrivĂ©e d'eaux de ruissellement de la montagne, en arriĂšre du pavillon façade nord qui, en saturant la prairie, entraĂźne des infiltrations par l'angle nord-ouest,- l'autre Ă©tant la rĂ©surgence d'eau en sous face du dallage par les fissures et les joints, en raison de l'augmentation du niveau de la nappe phrĂ©atique et du sous-dimensionnement de la buse d'Ă©vacuation du marais ; qu'il est encore Ă©tabli par le mĂȘme rapport d'expertise que la cause des infiltrations est la nature mĂȘme de la construction dudit sous-sol, qui n'a pas Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© initialement de maniĂšre Ă©tanche, le permis de construire faisant en effet Ă©tat de la construction d'un vide sanitaire », et non d'un sous-sol habitable ; que le caractĂšre semi-enterrĂ© du sous-sol, la prĂ©sence de l'Ă©tang au nord en haut de la colline et la prĂ©sence du marais au sud Ă©taient des Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs parfaitement visibles par les acquĂ©reurs au moment de l'acquisition ; que, surtout, ces caractĂ©ristiques Ă©taient parfaitement connues d'eux puisqu'ils Ă©taient eux-mĂȘmes propriĂ©taires d'une maison construire sur la parcelle immĂ©diatement contigĂŒe Ă l'ouest et qu'ils n'ignoraient rien du risque d'inondation de la zone pour avoir eux-mĂȘmes Ă©tĂ© victimes de remontĂ©es d'eaux Ă la suite de fortes intempĂ©ries ; qu'au jour du transport, Monsieur X..., par ailleurs professionnel de la construction immobiliĂšre dans l'archipel de SAINT PIERRE ET MIQUELON, a du reste dĂ©clarĂ© que si ça avait Ă©tĂ© sa maison », il aurait construit avec une cave Ă©tanche » dĂšs le dĂ©part, car ici, nous sommes en terrain litigieux » ; que le caractĂšre non Ă©tanche du sous-sol s'Ă©vinçait quant Ă lui de la prĂ©sence visible d'un puisard situĂ© Ă proximitĂ© de la descente d'escalier intĂ©rieur, de trois fenĂȘtres et d'une porte extĂ©rieure ; qu'il convient de rappeler qu'en architecture et en construction, le puisard est un systĂšme placĂ© au point le plus bas des caves, servant Ă recueillir l'eau afin de la pomper en cas d'inondation ; que la prĂ©sence d'un puisard signe, par consĂ©quent, Ă elle seule l'existence d'un risque d'inondation et, corrĂ©lativement, l'absence de tout caractĂšre Ă©tanche de l'endroit oĂč il est placĂ©, peu important que cet Ă©quipement ait Ă©tĂ© par la suite immobilisĂ© ; qu'hormis la porte et les fenĂȘtres, Monsieur X... s'est de fait penchĂ© sur le puisard lors de sa visite des lieux prĂ©alablement Ă l'acquisition mais n'a pas souhaitĂ© examiner plus avant l'Ă©tat de celui-ci Ă ce moment-lĂ , prĂ©cisant qu'il y avait de moins en moins de maisons avec des puisard en raison du dĂ©veloppement de systĂšmes efficaces de drainage ; enfin, que la survenue antĂ©rieure d'infiltrations s'Ă©vinçait quant Ă elle de la prĂ©sence de traces visibles de celles-ci dans l'angle nord-ouest du mur du sous-sol, contre lequel les panneaux de recouvrement bois et panneaux d'isolation avaient, pour la raison des infiltrations, Ă©tĂ© dĂ©montĂ©s par les vendeurs, et non remontĂ©s par la suite, rendant ainsi la dĂ©gradation de l'angle aisĂ©ment visible lors des deux visites prĂ©alables des lieux ; que lĂ encore, cette dĂ©pose des panneaux n'appelait pas d'observation particuliĂšre de la part des acquĂ©reurs, pas plus que l'Ă©tat dĂ©gradĂ© du mur ; qu'il se dĂ©duit de l'ensemble de ces Ă©lĂ©ments que Monsieur et Madame X..., en faisant l'acquisition d'une maison dont le sous-sol Ă©tait d'une part construit de maniĂšre semi-enterrĂ©e dans une zone marĂ©cageuse connue d'eux comme telle, d'autre se trouvait ĂȘtre Ă©quipĂ© d'un puisard, de fenĂȘtres et d'une porte, et, enfin, prĂ©sentait des traces visibles d'infiltrations dans l'angle nord-ouest, ont nĂ©cessairement connu, au moment de cette acquisition, non seulement le vice dont Ă©tait affectĂ© ce sous-sol, Ă savoir son dĂ©faut d'Ă©tanchĂ©itĂ© en zone inondable, mais aussi son ampleur et ses consĂ©quences, Ă savoir la survenue d'infiltrations d'eau, a fortiori lors de fortes intempĂ©ries, ce dont prĂ©cisĂ©ment ils se sont plaints ; que c'est Ă tort qu'ils se sont convaincus que le sous-sol Ă©tait Ă©tanche alors que c'est de maniĂšre trĂšs apparente qu'il ne l'Ă©tait pas ; qu'en consĂ©quence, en l'absence de vice cachĂ©, ils sont mal fondĂ©s Ă solliciter l'annulation de la vente immobiliĂšre ; qu'il convient dĂšs lors de les dĂ©bouter de l'ensemble de leurs demandes principes et accessoires » jugement, pp. 8 Ă 10 ; ALORS QUE 1° le vendeur est tenu de la garantie Ă raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donnĂ© qu'un moindre prix, s'il les avait connus ; que le tribunal supĂ©rieur d'appel constate qu'aucun document remis aux acheteurs lors de l'acquisition de l'immeuble ne comporte de descriptif dĂ©taillĂ© de la construction, permettant notamment de dĂ©terminer si elle s'Ă©tablissait sur trois niveaux habitables », comprenant le vide sanitaire faisant office de sous-sol arrĂȘt p. 12 ; qu'en se bornant, pour dĂ©bouter les Ă©poux X... de leur demande d'annulation de la vente, Ă affirmer que les acquĂ©reurs ne dĂ©montraient pas que le bien acquis leur avait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© comme Ă©tant habitable » sur trois niveaux, sans rechercher, comme il y Ă©tait expressĂ©ment invitĂ© conclusions des exposants, pp. 6 Ă 9, 16 et 17, si le caractĂšre habitable du sous-sol de l'immeuble vendu ne rĂ©sultait pas nĂ©cessairement, aux yeux des acheteurs lors de la vente, et en l'absence de toute prĂ©cision dans les documents contractuels Ă cet Ă©gard, de la volontĂ© manifeste des vendeurs de disposer d'un local habitable, puisqu'ils avaient fait rĂ©aliser une hauteur sous plafond permettant l'habitabilitĂ© contrairement Ă un vide sanitaire classique, qu'ils avaient agrĂ©mentĂ© le local de deux accĂšs intĂ©rieur et extĂ©rieur et de trois fenĂȘtres, et qu'ils avaient eux-mĂȘmes amĂ©nagĂ© ce sous-sol en buanderie meublĂ©e d'une table et d'Ă©tagĂšres, d'un lave-linge, d'un sĂšche-linge, et d'un rĂ©frigĂ©rateur, en lieu de stockage affaires de pĂȘche, de chasse, de jouets ⊠avec des placards, et en une salle de jeux pour les enfants, le tribunal supĂ©rieur d'appel a privĂ© sa dĂ©cision de base lĂ©gale au regard de l'article 1641 du code civil ; ALORS QUE 2° le vendeur est tenu de la garantie Ă raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donnĂ© qu'un moindre prix, s'il les avait connus ; que le vendeur n'est pas tenu des vices apparents et dont l'acheteur a pu se convaincre lui-mĂȘme ; que, pour dĂ©bouter les Ă©poux X... de leur demande d'annulation de la vente, le tribunal supĂ©rieur d'appel constate que, malgrĂ© les amĂ©nagements dont il avait fait l'objet, le local litigieux n'avait pas perdu sa fonction premiĂšre d'isolation du plancher du rez-de-chaussĂ©e de l'humiditĂ©, par l'installation du puisard arrĂȘt p. 11 et que le caractĂšre non Ă©tanche du sous-sol s'Ă©vinçait de la prĂ©sence visible de ce puisard jugement, p. 9 ; qu'en statuant ainsi, sans rechercher, comme le faisaient valoir les Ă©poux X... conclusions, p. 14, si, outre le fait que le local litigieux Ă©tait amĂ©nagĂ© pour ĂȘtre habitable, ils avaient Ă©tĂ© convaincus de l'absence de risque d'inondation du sous-sol, par le fait que le puisard avait Ă©tĂ© obstruĂ© par les vendeurs p. 14, le tribunal supĂ©rieur d'appel a privĂ© sa dĂ©cision de base lĂ©gale au regard de les articles 1641 et 1642 du code civil ; ALORS QUE 3° le vendeur est tenu de la garantie Ă raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donnĂ© qu'un moindre prix, s'il les avait connus ; que le vendeur n'est pas tenu des vices apparents et dont l'acheteur a pu se convaincre lui-mĂȘme ; que, pour dĂ©bouter les Ă©poux X... de leur demande d'annulation de la vente pour vice cachĂ©, le tribunal supĂ©rieur d'appel constate que, malgrĂ© les amĂ©nagements dont il avait fait l'objet, le local litigieux n'avait pas perdu sa fonction premiĂšre d'isolation du plancher du rez-de-chaussĂ©e de l'humiditĂ©, par l'installation du puisard qui avait fonctionnĂ© rĂ©guliĂšrement lors des rares Ă©pisodes de fortes pluies 2 fois en 2010 et 2 fois en 2011, pour Ă©vacuer les eaux d'infiltrations avant d'ĂȘtre rebouchĂ© par l'entreprise HELENE & FILS sur demande des Ă©poux Z... arrĂȘt p. 11 ; qu'en statuant ainsi, quand elle constatait que la vente Ă©tait intervenue en 2009, de sorte que la dĂ©cision des consorts Y...-Z...de reboucher le puisard Ă©tait nĂ©cessairement antĂ©rieure Ă la vente, et que ce dispositif n'Ă©tait donc dĂ©jĂ plus apte Ă assurer ses fonctions lorsque les Ă©poux X... ont pris la dĂ©cision d'acquĂ©rir la maison dont le sous-sol Ă©tait suffisamment amĂ©nagĂ© pour ĂȘtre habitable, ce qu'ils soutenaient au demeurant expressĂ©ment dans leurs conclusions en relevant que l'obstruction du puisard les avait confortĂ©s, lors de la vente, dans l'idĂ©e que le local Ă©tait prĂ©servĂ© de tout risque d'inondation p. 14, le tribunal supĂ©rieur d'appel n'a pas tirĂ© les consĂ©quences lĂ©gales de ses propres constatations, et il a violĂ© les articles 1641 et 1642 du code civil ; ALORS QUE 4° le vendeur est tenu de la garantie Ă raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donnĂ© qu'un moindre prix, s'il les avait connus ; que le vendeur n'est pas tenu des vices apparents et dont l'acheteur a pu se convaincre lui-mĂȘme ; que le tribunal supĂ©rieur d'appel constate que, nonobstant les amĂ©nagements dont le local litigieux avait fait l'objet par les vendeurs hauteur sous plafond, accĂšs et fenĂȘtres, et amĂ©nagements divers en buanderie, rangements et stockages, les acquĂ©reurs ne pouvaient se mĂ©prendre sur l'affectation du local Ă titre de vide sanitaire, non habitable, dĂšs lors que ce local, en sous-sol d'une maison situĂ©e dans une rĂ©gion au climat trĂšs rigoureux, Ă©tait dĂ©pourvu de chauffage arrĂȘt p. 13 ; qu'en statuant par de tels motifs, qui ne suffisaient pas Ă caractĂ©riser la connaissance par les Ă©poux X... du risque d'inondation dans son ampleur et ses consĂ©quences, le tribunal supĂ©rieur d'appel n'a pas donnĂ© de base lĂ©gale Ă sa dĂ©cision au regard des articles 1641 et 1642 du code civil ; ALORS QUE 5° le vendeur est tenu de la garantie Ă raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donnĂ© qu'un moindre prix, s'il les avait connus ; que le vendeur n'est pas tenu des vices apparents et dont l'acheteur a pu se convaincre lui-mĂȘme ; que le tribunal supĂ©rieur d'appel affirme que le risque d'inondation s'Ă©vinçait Ă©galement de la prĂ©sence de traces visibles d'infiltrations dans l'angle nord-ouest du mur du sous-sol jugement, p. 10 ; arrĂȘt p. 14 ; que, cependant, la seule prĂ©sence de traces d'infiltrations ne permet pas de se convaincre de l'existence d'un risque d'inondation du local lors de fortes intempĂ©ries ; qu'en statuant ainsi, pour dĂ©bouter les Ă©poux X... de leur demande d'annulation de la vente pour vice cachĂ©, sans caractĂ©riser la connaissance par les acquĂ©reurs du risque d'inondation dans son ampleur et ses consĂ©quences au jour de la vente, le tribunal supĂ©rieur d'appel n'a pas donnĂ© de base lĂ©gale Ă sa dĂ©cision au regard des articles 1641 et 1642 du code civil ; ALORS QUE 6° le vendeur est tenu de la garantie Ă raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donnĂ© qu'un moindre prix, s'il les avait connus ; que le vendeur n'est pas tenu des vices apparents et dont l'acheteur a pu se convaincre lui-mĂȘme ; que, pour dĂ©bouter les Ă©poux X... de leur demande d'annulation de la vente, le tribunal supĂ©rieur d'appel relĂšve que Monsieur X... Ă©tait un professionnel de la construction immobiliĂšre dans l'archipel de SAINT PIERRE ET MIQUELON jugement, p. 9, de sorte qu'il avait une parfaite connaissance des caractĂ©ristiques du terrain d'assiette de la maison litigieuse, et du risque d'inondation de la zone ; qu'en statuant par de tels motifs, qui ne suffisaient pas Ă caractĂ©riser la connaissance par les Ă©poux X... du risque d'inondation de la maison acquise dans son ampleur et ses consĂ©quences, le tribunal supĂ©rieur d'appel n'a pas donnĂ© de base lĂ©gale Ă sa dĂ©cision au regard des articles 1641 et 1642 du code civil ; ALORS QUE 7° le vendeur est tenu de la garantie Ă raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donnĂ© qu'un moindre prix, s'il les avait connus ; que le vendeur n'est pas tenu des vices apparents et dont l'acheteur a pu se convaincre lui-mĂȘme ; que, pour dĂ©bouter les Ă©poux X... de leur demande d'annulation de la vente, le tribunal supĂ©rieur d'appel relĂšve que les acquĂ©reurs avaient une parfaite connaissance du risque d'inondation de la zone puisqu'ils Ă©taient propriĂ©taires d'une maison construite sur la parcelle immĂ©diatement contigĂŒe de celle acquise des consorts Y...-Z...jugement, p. 9 ; arrĂȘt p. 12 ; qu'en statuant par de tels motifs, qui ne suffisaient pas Ă caractĂ©riser la connaissance par les Ă©poux X... du risque d'inondation de la maison acquise dans son ampleur et ses consĂ©quences, les acquĂ©reurs exposant Ă cet Ă©gard que leur prĂ©cĂ©dente habitation, surĂ©levĂ©e par rapport au terrain et parfaitement Ă©tanche, n'avait jamais subi d'inondation conclusions, p. 13, le tribunal supĂ©rieur d'appel n'a pas donnĂ© de base lĂ©gale Ă sa dĂ©cision au regard des articles 1641 et 1642 du code civil. SECOND MOYEN DE CASSATION Il est fait grief Ă l'arrĂȘt attaquĂ© D'AVOIR dĂ©boutĂ© les Ă©poux X... de leurs demandes en annulation de la vente et en paiement de dommages-intĂ©rĂȘts ; AUX MOTIFS QUE Sur l'annulation de la vente intervenue le 13 mai 2009 pour dol les Ă©poux Charles X... soutiennent encore, au visa des articles 1109 et 1116 du code civil que les consorts Y...-Z...ont usĂ© de manĆuvres dolosives pour emporter le consentement des Ă©poux X... ; les articles ainsi visĂ©s disposent que Il n'y a point de consentement valable si le consentement n'a Ă©tĂ© donnĂ© que par erreur ou s'il a Ă©tĂ© extorquĂ© par violence ou surpris par dol », Le dol est une cause de nullitĂ© de la convention lorsque les manĆuvres pratiquĂ©es par l'une des parties sont telles, qu'il est Ă©vident que, sans ces manĆuvres, l'autre partie n'aurait pas contractĂ©./ Il ne se prĂ©sume pas et doit ĂȘtre prouvĂ© » ; les Ă©poux X... allĂšguent que les manĆuvres dolosives des vendeurs et leur volontĂ© de dissimuler aux concluants la rĂ©alitĂ© de la situation rĂ©sident notamment dans le fait qu'ils aient tu les infiltrations d'eau et le caractĂšre non Ă©tanche du sous-sol lors des visites prĂ©alables des lieux, lors de la signature de la vente, mais surtout qu'ils aient volontairement persistĂ© dans leur attitude lorsque les Ă©poux X... se sont manifestĂ©s auprĂšs d'eux pour leur faire part de ladite difficultĂ©, arguant qu'il s'agissait d'un vice cachĂ© dont eux-mĂȘmes ignoraient tout, alors mĂȘme que les opĂ©rations expertales ont permis de mettre en exergue qu'il n'en Ă©tait rien en rĂ©alitĂ©, bien au contraire, ce qu'ils ont finalement reconnu ; ils considĂšrent que les consorts Y...-Z...ont intentionnellement, et en pleine connaissance de cause, cachĂ© aux acquĂ©reurs des informations dĂ©terminantes qui, si elles avaient Ă©tĂ© portĂ©es Ă leur connaissance, auraient influĂ© sur leur consentement ; [âŠ] en l'espĂšce, il n'est pas contestĂ© aux dĂ©bats que les consorts Y...-Z...n'ont pas informĂ© les acheteurs, avant la vente immobiliĂšre ou au moment de celle-ci, de l'existence d'infiltrations d'eau dans le vide sanitaire amĂ©nagĂ© notamment lors de pĂ©riodes de fortes pluies ; cependant, il y a lieu de rappeler qu'aucun des documents relatifs Ă la construction litigieuse ne faisait Ă©tat de l'existence d'une surface habitable au niveau N-1 de l'habitation et que, comme cela a Ă©tĂ© rappelĂ© prĂ©cĂ©demment, lors des deux visites de la maison par Monsieur X..., l'isolant recouvrant le mur Nord dans le sous-sol » litigieux Ă©tait dĂ©jĂ dĂ©posĂ© et rĂ©vĂ©lait l'existence d'une fissures et de traces d'infiltrations, les lieux Ă©tant de plus Ă©quipĂ©s d'un puisard parfaitement visible et Ă©galement examinĂ© par Monsieur X... selon ses propres dĂ©clarations lors du transport sur les lieux paragraphe 2, page 5/ 10 ; il convient encore de rappeler que les Ă©poux X..., propriĂ©taires et occupants de la parcelle contigĂŒe Ă celle de leurs vendeurs, connaissaient parfaitement au moment de l'acquisition de l'immeuble des Ă©poux Z... la nature du sol sur laquelle elle Ă©tait implantĂ©e terrains inondables lors de fortes prĂ©cipitations en ayant de plus donnĂ© leur accord pour le passage de drains sur leur propriĂ©tĂ© au bĂ©nĂ©fice de la construction litigieuse ; il est de jurisprudence constante que l'existence du dol nĂ©cessite que soit constatĂ© l'existence de manĆuvres destinĂ©es Ă provoquer une erreur de nature Ă vicier le consentement du contractant et que la seule constatation du dĂ©faut d'information ne peut suffire Ă caractĂ©riser le dol par rĂ©ticence si ne s'y ajoute la constatation du caractĂšre intentionnel de ce manquement et d'une erreur dĂ©terminante provoquĂ©e par celui-ci, le dol devant ĂȘtre antĂ©rieur ou concomitant Ă la conclusion du contrat ; en l'espĂšce, les Ă©poux X..., sur qui pĂšse la charge de rapporter l'existence du dol qu'ils Ă©voquent, ne dĂ©montrent pas l'existence de manĆuvres dolosives de la part des Ă©poux Z..., antĂ©rieurement Ă la vente immobiliĂšre ou au moment de celle-ci, pas plus que le caractĂšre dĂ©terminant de l'erreur sur l'apprĂ©ciation de l'habitabilitĂ© Ă©ventuelle du niveau N-1 de la construction ; ils seront dĂšs lors dĂ©boutĂ©s de leur demande en annulation de la vente immobiliĂšre sur ce fondement » arrĂȘt pp. 13 et 14 ; ALORS QUE 1° il n'y a point de consentement valable si le consentement a Ă©tĂ© surpris par dol ; que le dol est une cause de nullitĂ© de la convention lorsque les manĆuvres pratiquĂ©es par l'une des parties sont telles, qu'il est Ă©vident que, sans ces manĆuvres, l'autre partie n'aurait pas contractĂ© ; que le tribunal supĂ©rieur d'appel constate que les consorts Y...-Z...n'avaient certes pas informĂ© les acheteurs, avant la vente immobiliĂšre ou au moment de celle-ci, de l'existence d'infiltrations d'eau dans le vide sanitaire amĂ©nagĂ© notamment lors de pĂ©riodes de fortes pluies arrĂȘt p. 13 ; qu'en affirmant toutefois, de maniĂšre pĂ©remptoire, que les Ă©poux X... ne dĂ©montraient pas l'existence de manĆuvres dolosives de la part des Ă©poux Z..., antĂ©rieurement Ă la vente immobiliĂšre ou au moment de celle-ci, pas plus que le caractĂšre dĂ©terminant de l'erreur sur l'apprĂ©ciation de l'habitabilitĂ© Ă©ventuelle du niveau N-1 de la construction arrĂȘt p. 14, sans rechercher, ainsi que l'y invitaient les Ă©poux X... conclusions, pp. 19 Ă 21, si l'intention dolosive des consorts Y...-Z...ne se manifestait pas prĂ©cisĂ©ment dans le fait qu'ils avaient sciemment omis de mentionner, dans l'acte de vente, le dĂ©faut d'Ă©tanchĂ©itĂ© du sous-sol du bien vendu, dont les vendeurs avaient pourtant une parfaite connaissance, le tribunal supĂ©rieur d'appel a privĂ© sa dĂ©cision de base lĂ©gale au regard des articles 1109 et 1116 du code civil ; ALORS QUE 2° il n'y a point de consentement valable si le consentement a Ă©tĂ© surpris par dol ; que le dol est une cause de nullitĂ© de la convention lorsque les manĆuvres pratiquĂ©es par l'une des parties sont telles, qu'il est Ă©vident que, sans ces manĆuvres, l'autre partie n'aurait pas contractĂ© ; que le tribunal supĂ©rieur d'appel constate qu'aucun document remis aux acheteurs lors de l'acquisition de l'immeuble ne comporte de descriptif dĂ©taillĂ© de la construction, permettant notamment de dĂ©terminer si elle s'Ă©tablissait sur trois niveaux habitables », comprenant le vide sanitaire faisant office de sous-sol arrĂȘt p. 12 ; qu'en se bornant, pour dĂ©bouter les Ă©poux X... de leur demande d'annulation de la vente, Ă affirmer que les acquĂ©reurs ne dĂ©montraient pas que le caractĂšre dĂ©terminant de l'erreur sur l'apprĂ©ciation de l'habitabilitĂ© Ă©ventuelle du sous-sol, sans rechercher, comme il y Ă©tait expressĂ©ment invitĂ© conclusions des exposants, pp. 6 Ă 9, 16 et 17, si le caractĂšre habitable du sous-sol, attendu par les acheteurs de l'immeuble vendu, ne rĂ©sultait pas nĂ©cessairement, Ă leurs yeux, et en l'absence de toute prĂ©cision dans les documents contractuels Ă cet Ă©gard, de la volontĂ© manifeste des vendeurs de proposer Ă la vente une maison disposant d'un sous-sol habitable, puisqu'ils avaient fait rĂ©aliser une hauteur sous plafond permettant l'habitabilitĂ© contrairement Ă un vide sanitaire classique, qu'ils avaient agrĂ©mentĂ© le local de deux accĂšs intĂ©rieur et extĂ©rieur et de trois fenĂȘtres, et qu'ils avaient eux-mĂȘmes amĂ©nagĂ© ce sous-sol en buanderie meublĂ©e d'une table et d'Ă©tagĂšres, d'un lave-linge, d'un sĂšche-linge, et d'un rĂ©frigĂ©rateur, en lieu de stockage affaires de pĂȘche, de chasse, de jouets ⊠avec des placards, et en une salle de jeux pour les enfants, le tribunal supĂ©rieur d'appel a privĂ© sa dĂ©cision de base lĂ©gale au regard des articles 1109 et 1116 du code civil ; ALORS, EN TOUT ETAT DE CAUSE, QUE 3° il n'y a point de consentement valable si le consentement a Ă©tĂ© surpris par dol ; que le dol est une cause de nullitĂ© de la convention lorsque les manĆuvres pratiquĂ©es par l'une des parties sont telles, qu'il est Ă©vident que, sans ces manĆuvres, l'autre partie n'aurait pas contractĂ© ; que les Ă©poux X... faisaient valoir, dans leurs conclusions pp. 20 et 21, que la maison avait Ă©tĂ© construite en totale infraction avec le permis de construire et qu'ils pouvaient, dĂšs lors, Ă tout moment ĂȘtre inquiĂ©tĂ©s et ĂȘtre sommĂ©s de se conformer au permis de construire initialement dĂ©livrĂ©, de sorte qu'ils n'auraient nĂ©cessairement pas contractĂ© s'ils avaient Ă©tĂ© informĂ©s de cette infraction au permis de construire ; qu'en Ă©cartant le dol, sans donner aucune rĂ©ponse Ă ces conclusions opĂ©rantes, le tribunal supĂ©rieur d'appel a violĂ© l'article 455 du code de procĂ©dure
Toutesles Ă©tapes de constructiondâune maison individuelle. Vous souhaitez faire construire votre maison ? Ce projet obĂ©it Ă une chronologie prĂ©cise quâil convient de respecter. Maisons Tradilignes vous Ă©claire sur chaque Ă©tape de la construction de maison individuelle, de la prĂ©paration du terrain jusquâaux travaux de finition.
Un abri Ă bateaux de 25 m2 en chĂȘne PubliĂ© le 26/01/2011 - ModifiĂ© le 26/11/2013 La Sologne⊠onze mille cinq cents hectares dâeau et trois mille deux cents Ă©tangs. Autant dire que les embarcations ne sont pas rares, et quâelles justifient des constructions spĂ©cifiques et de qualitĂ© ! Une conception fonctionnelle Lâabri est une sorte de mini-hangar Ă ossature bois installĂ© au-dessus de lâeau en bordure dâĂ©tang. Son emprise au sol est de 4,90 x 5,00 m, soit une surface de prĂšs de 25 m2 lâobtention dâun permis de construire a donc Ă©tĂ© nĂ©cessaire. Sa largeur intĂ©rieure est de 4,00 m, dont 2,90 m pour les deux bateaux. La largeur restante est occupĂ©e par un ponton, long de 10 m, qui part de la berge pour traverser de part en part le bĂątiment, et se prolonge de 1 m au-delĂ . LâaccĂšs aux bateaux se fait ainsi Ă pieds secs ! Le ponton est bordĂ© par une rambarde se retournant Ă angle droit Ă lâaplomb de lâĂ©tang. Les fondations sont des plots de bĂ©ton coulĂ©s dans la berge. Trois plots rectangulaires, disposĂ©s transversalement, portent Ă©galement le ponton. Ă lâopposĂ© du ponton, il nây a que deux plots, de simples colonnes de section carrĂ©e placĂ©es dans les angles. Une structure de qualitĂ© RĂ©alisĂ©e en chĂȘne prĂ©traitĂ©, dans une finition vieillie », lâossaÂture du bĂątiment sâintĂšgre parfaitement dans son environnement. Elle comporte deux pans de bois constituant la structure infĂ©rieure, deux fermes perpendiculaires reliant les extrĂ©mitĂ©s des pans, elles-mĂȘmes reliĂ©es par les pannes supportant la couverture. Les assemblages se font par tenons et mortaises chevillĂ©s. Le pan situĂ© cĂŽtĂ© ponton est composĂ© de trois poteaux reposant chacun sur un plot de bĂ©ton, et reliĂ©s Ă leur sommet par une sabliĂšre. Sur le cĂŽtĂ© opposĂ©, la structure est similaire, mais le poteau central repose sur une traverse basse reliant les deux plots de bĂ©ton disposĂ©s sous les poteaux dâextrĂ©mitĂ©. Dâun cĂŽtĂ© comme de lâautre, les liaisons des poteaux et de la sabliĂšre sont renforcĂ©es par des liens Ă 45°. Le garde-corps du ponton, formĂ© de trois lisses horizontales, est intĂ©grĂ© entre les poteaux. Reliant les extrĂ©mitĂ©s des pans, les deux fermes sont elles aussi de facture traditionnelle un entrait horizontal, un poinçon vertical, deux arbalĂ©triers Ă 45° et deux contrefiches reliant le milieu des arbalĂ©triers Ă la base du poinçon. La panne faĂźtiĂšre relie le sommet des deux poinçons. Les pannes sabliĂšres sont celles du sommet des pans de bois. Les pannes intermĂ©diaires, Ă mi-hauteur des arbalĂ©triers sont soutenues par des chantignoles cales en bois chevillĂ©es sur les arbalĂ©triers. Du sur mesure livrĂ© en kit Pour rĂ©aliser les fondations, le niveau de lâĂ©tang a Ă©tĂ© provisoirement abaissĂ©. Le coulage du bĂ©ton a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par les propriĂ©taires, aprĂšs creusement dâune fouille et mise en place dâun coffrage. Le minitracteur, dordinaire rĂ©servĂ© Ă la tonte de la prairie, a ici trouvĂ© un rĂŽle de composition fort apprĂ©ciĂ© pour convoyer le bĂ©ton depuis la bĂ©tonniĂšre. FabriquĂ©e en usine, la charpente est livrĂ©e prĂȘte Ă assembler. Une opĂ©ration pour laquelle au moins trois personnes sont nĂ©cessaires, voir plus si possible ; famille et amis ont donc Ă©tĂ© mis Ă contribution. Le plan est fourni et les piĂšces numĂ©rotĂ©es. Les pans sont assemblĂ©s au sol et leurs assemblages aussitĂŽt chevillĂ©s sans araser les chevilles !. En lâabsence de moyens de levage, les fermes ne peuvent pas ĂȘtre assemblĂ©es Ă lâavance elles seraient trop lourdes pour ĂȘtre hissĂ©es dâun seul tenant. Pendant lâinstallation, un rĂ©seau de bastaings et de planches dâĂ©chafaudage a Ă©tĂ© Ă©tabli sur les plots de bĂ©ton. Il Ă©tait ainsi possible de travailler et de circuler Ă bonne hauteur et au sec, sans avoir besoin dâenfiler les cuissardes ! Car quelques mois se sont Ă©coulĂ©s entre le coulage des plots et le montage de la charpente ; lâeau a eu le temps de remonter, immergeant la base des fondations. La hauteur de travail Ă©tant faible, aucune protection particuliĂšre nâa Ă©tĂ© installĂ©e. Le risque de noyade restait faible Ă©tant donnĂ© la profondeur dâeau et le nombre de personnes prĂ©sentes sur le chantier. Un montage sans difficultĂ© particuliĂšre CĂŽtĂ© montage proprement dit, la dĂ©marche est traditionnelle⊠Les deux pans dĂ©jĂ assemblĂ©s sont prĂ©sentĂ©s en place et hissĂ©s Ă la verticale. Ils sont aussitĂŽt provisoirement Ă©tayĂ©s avec de longues perches mĂ©talliques tendues vers la berge, et bridĂ©es aux sabliĂšres avec des serre-joints. La base des pans est scellĂ©e dans les plots de bĂ©ton par des tiges dâacier. Les deux entraits sont ensuite hissĂ©s, Ă©quipĂ©s de leurs liens, pour relier les pans, et aussitĂŽt chevillĂ©s aux sabliĂšres. Les Ă©tais provisoires peuvent alors ĂȘtre dĂ©posĂ©s. Des bastaings sont disposĂ©s dâune sabliĂšre Ă lâautre pour permettre le montage et la mise en place des fermes. Poinçon, arbalĂ©triers et contrefiches sont ainsi assemblĂ©s Ă plat et chevillĂ©s, puis le tout est redressĂ© pour insĂ©rer les tenons des arbalĂ©triers et du poinçon dans les mortaises de lâentrait. LâopĂ©ration est ensuite rĂ©itĂ©rĂ©e pour la ferme opposĂ©e. Reste encore Ă hisser la panne faĂźtiĂšre au sommet des poinçons et Ă poser les Ă©chantignolles pour installer les pannes intermĂ©diaires. LâĂ©quipe peut souffler, le plus dur est fait. Si la charpente est en chĂȘne, les chevrons sont en simple sapin traitĂ©. RĂ©guliĂšrement espacĂ©s de 40 cm et clouĂ©s sur les pannes, ils se complĂštent dâune volige en chĂȘne. Une couverture traditionnelle Notons que la volige nâest pas indispensable les liteaux suffiraient pour porter les tuiles. Mais elle offre une sous-face beaucoup plus esthĂ©tique. DâoĂč le choix dâune essence noble, traitĂ©e avec une lasure blanche pour laisser paraĂźtre le veinage du bois tout en lâĂ©claircissant. LâintĂ©rieur de lâabri bĂ©nĂ©ficie ainsi dâune plus grande luminositĂ©. EspacĂ©s en fonction du pureau des tuiles, des liteaux sont ensuite clouĂ©s sur la volige. La couverture en tuiles plates est conforme Ă lâesprit de la rĂ©gion. Le faĂźtage en tuiles rondes et les rives sont scellĂ©s au mortier. Sâil nâa pas Ă©tĂ© jugĂ© utile dâinstaller des gouttiĂšres, une jolie girouette en tĂŽle dĂ©coupĂ©e orne le sommet du bĂątiment. Le ponton et son garde-corps Le platelage du ponton est posĂ© sur des solives en tatajuba », bois exotique de classe IV. Il dĂ©passe de part et dâautre du bĂątiment, en surplomb sur 1 m au-dessus de lâĂ©tang, et en avancĂ©e de 4,50 m cĂŽtĂ© berge oĂč il rejoint la prairie environnante. Soit une longueur totale de 10 m. Les trois poutres qui le soutiennent sont en deux parties, raccordĂ©es en limite de lâabri. Le platelage est rĂ©alisĂ© en lames Ă terrasse ipĂ©, disposĂ©es transversalement, prĂ©percĂ©es et fixĂ©es avec des vis inox. Le garde-corps se prolonge de part et dâautre du bĂątiment, nĂ©cessitant lâajout de deux poteaux supplĂ©mentaires Ă chaque extrĂ©mitĂ© en sus de ceux de lâabri. Ces poteaux sont boulonnĂ©s sur le chant des poutres de support. CĂŽtĂ© Ă©tang, la rambarde forme un retour Ă 90° Ă lâextrĂ©mitĂ© du ponton ; un poteau est donc disposĂ© Ă chaque angle. CĂŽtĂ© berge, les deux poteaux supplĂ©mentaires sont alignĂ©s dans lâaxe de ceux de lâabri. Les trois rangs de lisses, dont les extrĂ©mitĂ©s sont tenonnĂ©es, sont insĂ©rĂ©s dans des mortaises usinĂ©es dans les poteaux. Le pignon cĂŽtĂ© Ă©tang et, Ă lâopposĂ© du ponton, le pan de mur ouest le plus exposĂ© aux intempĂ©ries, sont fermĂ©s. Lâhabillage, en clins de douglas teintĂ© chĂȘne, est livrĂ© assemblĂ©, prĂȘt Ă ĂȘtre clouĂ© dans des feuillures usinĂ©es dans la charpente. Les fondations du solide ! BĂ©ton dâhiver, bĂ©ton de fer, dit-on⊠à en juger par lâĂ©tat du feuillage des bouleaux, la qualitĂ© des fondations de lâabri est assurĂ©e ! Le mini-tracteur est un auxiliaire apprĂ©ciĂ© pour les couler. Monter les plots de fondation Les cinq plots des fondations trois longs dâun cĂŽtĂ© et deux courts de lâautre cĂŽtĂ©. Une rĂ©servation mĂ©nagĂ©e dans le bĂ©ton de ceux des quatre coins permettra lâancrage de la charpente. Lâassemblage du puzzle LivrĂ©e dans un petit camion, la charpente se prĂ©sente comme un jeu de construction. De quoi retrouver des plaisirs dâenfance⊠exercices de musculation en sus ! Assembler l'ossature Les pans de lâossature infĂ©rieure sont assemblĂ©s au sol. Facile il suffit de suivre la notice. Voire simplement de faire preuve dâimagination en observant attentivement les diffĂ©rentes piĂšces. Ancrer le bĂątiment Pour ancrer le bĂątiment, une tige mĂ©tallique est enfilĂ©e dans un perçage de 10 cm au pied de chaque poteau dâangle; son autre extrĂ©mitĂ© est scellĂ©e au mortier dans la rĂ©servation des plots. Une structure lourde Vu la densitĂ© du chĂȘne, les pans de bois prĂ©assemblĂ©s reprĂ©sentent une belle masse Ă relever. Plus il y a de paires de bras disponibles, moins il y aura de courbatures en fin de journĂ©e. Ătayer les pans de bois Les pans de bois dressĂ©s Ă la verticale sont Ă©tayĂ©s. Une opĂ©ration impĂ©rative non seulement pour sĂ©curiser le chantier, mais aussi pour stabiliser les poteaux pendant la prise du mortier. InsĂ©rer entraits et liens MalgrĂ© les Ă©tais, il faut encore lĂ©gĂšrement Ă©carter les pans pour y insĂ©rer les entraits et leurs liens, dont les tenons doivent ĂȘtre emboĂźtĂ©s dans les mortaises des poteaux et des sabliĂšres. Hissez ferme ! Pas question dâassembler les fermes au sol pour ensuite les hisser sans grue ni palan ce serait bien trop lourd. Des bastaings posĂ©s sur les sabliĂšres servent donc de chantier de montage. Redresser les fermes Pour redresser les fermes et engager leurs tenons dans les entraits, il faut Ă nouveau jouer des biceps. Mais cette fois nous sommes Ă deux mĂštres au dessus de lâeau, et sans maillot de bain ! Garde-corps et lisses, des dĂ©tails soignĂ©s TrĂšs sobre, le garde-corps est composĂ© de trois rangs de lisses en chĂȘne. TenonnĂ©es dans les poteaux, les lisses situĂ©es sous lâabri doivent ĂȘtre mise en place lorsde lâassemblage des pans. Assemblage traditionnel chevillĂ© Une charpente en chĂȘne mĂ©rite un bel assemblage traditionnel chevillĂ©. Les panneaux dâhabillage sont insĂ©rĂ©s dans une vraie feuillure usinĂ©e dans la masse,visible en arriĂšre plan sur le poinçon. Orner le faĂźtage DĂ©licate petite touche dâagrĂ©ment, lâextrĂ©mitĂ© du faĂźtage est ornĂ©e dâune girouette en tĂŽle dĂ©coupĂ©e. Les barques ont beau ne pas avoir de voile, connaĂźtre le sens du vent est toujours utile ! Clouer les chevrons Les chevrons sont clouĂ©s aux pannes dĂšs la fin du chantier de charpente. Ils sont lâun des rares Ă©lĂ©ments de lâabri en rĂ©sineux et non en chĂȘne, avec les liteaux et les panneaux dâhabillage. Installer le ponton Le manque de disponibilitĂ© des couvreurs nâempĂȘche pas lâinstallation du ponton. Qui prend aussitĂŽt du service, avant mĂȘme la fin de la construction de lâabri. Pourquoi se priver de son confort ? Habiller façade et pignon du bĂątiment La façade ouest et le pignon sud du bĂątiment sont habillĂ©s de clins de douglas, teintĂ©s en chĂȘne foncĂ©. La sous-face de la volige, en chĂȘne, est au contraire Ă©claircie avec une lasure blanche. Finitions au ciment Si la construction est en bois, câest le ciment qui boucle la boucle essentiel au bĂ©ton des fondations, il est Ă nouveau requis dans le mortier de scellement des tuiles faĂźtiĂšres et des rives. Texte Olivier De GoĂ«r Illustration FrĂ©dĂ©ric BurguiĂšre Photo Lecteur
Soutiennentune maison construite sur lâeau CodyCross RĂ©ponse: PILOTIS Post navigation â On la met sous la lettre « c » CodyCross PrĂ©nom du frĂšre
Chers fans de CodyCross Mots CroisĂ©s bienvenue sur notre site Vous trouverez la rĂ©ponse Ă la question Piliers soutenant une maison construite sur lâeau . Cliquez sur le niveau requis dans la liste de cette page et nous nâouvrirons ici que les rĂ©ponses correctes Ă CodyCross Retour Dans Les AnnĂ©es 70. TĂ©lĂ©chargez ce jeu sur votre smartphone et faites exploser votre cerveau. Cette page de rĂ©ponses vous aidera Ă passer le niveau nĂ©cessaire rapidement Ă tout moment. Ci-dessous vous trouvez la rĂ©ponse pour Piliers soutenant une maison construite sur lâeau Piliers soutenant une maison construite sur lâeau Solution PILOTIS Les autres questions que vous pouvez trouver ici CodyCross Retour Dans Les AnnĂ©es 70 Groupe 335 Grille 4 Solution.Coupuredâeau : une solution qui porte des fruits. Câest pour rĂ©aliser des Ă©conomies prĂ©cieuses que le maire de cette commune prĂšs de Belley a dĂ©cidĂ© la coupure dâeau. LâĂ©lu coupe ainsi le robinet huit heures par jour. Ă Arboys-en-Bugey, trois sources approvisionnent la commune.Une de ces trois sources est totalement assĂ©chĂ©e. Cet article date de plus de sept ans. PubliĂ© le 19/11/2014 2232 DurĂ©e de la vidĂ©o 3 min. FRANCE 2 Article rĂ©digĂ© par Face Ă la banalisation des catastrophes naturelles , des architectes anglais ont imaginĂ© une maison construite sur terre qui rĂ©siste aux caprices des eaux. L'idĂ©e de cette maison d'un nouveau genre a germĂ© en Angleterre. Sur le chantier, rien ne semble extraordinaire. En rĂ©alitĂ©, ni les plans, ni les matĂ©riaux, ne sont ordinaires. Les ouvriers construisent une maison sur la terre ferme, mais une maison capable de supporter une architectes ont dĂ©cidĂ© d'inventer des habitations qui permettent de vivre avec les Ă©lĂ©ments plutĂŽt que de lutter Barker, architecte explique " La maison repose sur la terre et elle s'Ă©lĂšve lors d'inondations uniquement quand le niveau de l'eau monte."25 % plus chĂšre qu'une maison classiqueLe secret de la maison est un caisson Ă©tanche en fondation, capable de s'Ă©lever jusqu'Ă 2,5 mĂštres au-dessus de son niveau rĂ©sister aux catastrophes a un prix ce type de maison coĂ»te 25% plus cher qu'une maison classique. Lesprimo accĂ©dants soutiennent le marchĂ© de la maison neuve. 21/09/2009 0. LâUnion des Maisons Françaises (UMF) confirme le rebond attendu du marchĂ© de la maison neuve (- 20 % depuis 2007). Les primo accĂ©dants soutiennent lâactivitĂ© grĂące aux aides de lâEtat dont la pĂ©rennitĂ© est espĂ©rĂ©e jusquâau moins fin 2010. Ces jours-ci, quiconque planifie une nouvelle maison devrait penser vert dĂšs le dĂ©part â ou tout simplement pas le faire, dit Carl Seville deSeville Consulting, une entreprise basĂ©e Ă Atlanta, en GĂ©orgie, qui aide les propriĂ©taires Ă maximiser les choix de construction durable. Il nâa jamais Ă©tĂ© aussi facile de construire une nouvelle maison qui profite de tout, de la conception durable aux matĂ©riaux de construction durables et aux appareils ou accessoires. Voici quelques Ă©lĂ©ments Ă considĂ©rer avant de commencer 1. Votre style de vie compte Avant mĂȘme de vous asseoir pour planifier votre nouvelle maison, SĂ©ville dit que vous devez bien regarder les habitudes de votre famille. Laissez-vous toujours la tĂ©lĂ©vision ou les lumiĂšres allumĂ©es lorsque vous quittez la piĂšce?», Demande SĂ©ville en conseillant aux clients de faire lâinventaire de leurs appareils Ă©lectroniques. Si vos murs sont dĂ©corĂ©s de cadres photo numĂ©riques ou si vous laissez la climatisation allumĂ©e mĂȘme si elle est venteuse Ă lâextĂ©rieur, vous devrez peut-ĂȘtre façonner vos habitudes Ă©lectriques avant de construire une nouvelle maison. Le comportement des occupants est le plus grand prĂ©dicteur de la consommation dâĂ©nergie», dĂ©clare SĂ©ville, nous rappelant que le gaspillage dâĂ©lectricitĂ© annule les avantages dâune maison Ă©conergĂ©tique. 2. Vous nâĂȘtes pas seul Une fois que vous avez fait le point sur vos habitudes et dĂ©cidĂ© de construire vert, votre premier appel devrait ĂȘtre Ă votre association locale de constructeurs de maisons vertes. Ces organisations, comme la maison dâEarthCraft dâAtlanta, sont des organisations Ă but non lucratif qui informent les constructeurs des processus et pratiques environnementaux les plus rĂ©cents et garantissent que vous, le consommateur, comprenez ce qui se passe et pourquoi. Barry Reid, de Georgia Pacific, affirme que ces associations effectuent Ă©galement des inspections qui imposent une attention aux dĂ©tails. Souvent, des Ă©lĂ©ments importants mais petits comme le solin de cheminĂ©e sont mal installĂ©s. Cela peut faire une Ă©norme diffĂ©rence dans lâefficacitĂ© de votre maison », dit-il. Soyez assurĂ©s mĂȘme si vous ne savez pas ce quâest un mur de genou ou si vos matĂ©riaux sont vraiment durables, ces experts le savent. Les constructeurs doivent respecter des critĂšres de durabilitĂ© rigides pour quâune maison soit certifiĂ©e auprĂšs de lâune de ces organisations. 3. Emplacement, emplacement, emplacement En apprenant les mĂ©thodes et les caractĂ©ristiques de la construction Ă©cologique de votre future maison de rĂȘve, vous devez Ă©galement rĂ©flĂ©chir sĂ©rieusement Ă votre futur code postal. Les gens ont tendance Ă ne pas penser que leurs choix de quartier affectent leur empreinte carbone, mais selon SĂ©ville, ils devraient le faire. Pour vraiment maximiser la durabilitĂ© de votre nouvelle maison, pensez Ă construire dans un endroit qui vous permet, Ă vous et Ă votre famille, de marcher, de faire du vĂ©lo ou de prendre les transports en commun. Choisir un quartier piĂ©ton signifie que votre famille consommera moins dâĂ©nergie Ă long terme», explique SĂ©ville. 4. La taille compte Vous avez trouvĂ© un joli terrain urbain prĂšs de superbes Ă©coles et activitĂ©s culturelles, mais vous craignez quâune grande maison ne rentre pas dans votre pĂ©rimĂštre? Nâayez crainte. SĂ©ville dit Plus petit est en fait mieux si la conception de votre maison est correcte â les gens ont tendance Ă aimer les espaces confortables par rapport aux trĂšs grands.» Il a remarquĂ© une tendance Ă passer de 10 000 pieds carrĂ©s McMansions vers des maisons plus petites et recommande laPas si grande maisonlivres de Sarah Susanka, une architecte qui enseigne aux lecteurs Ă rechercher des conceptions intelligentes et Ă utiliser moins dâespace pour donner une meilleure qualitĂ© de vie». Concevoir une maison Ă partir de zĂ©ro offre lâoccasion idĂ©ale dâutiliser moins et de crĂ©er beaucoup plus pour votre famille et lâenvironnement. Pensez-y de cette façon une maison plus petite signifie moins de ressources dĂ©pensĂ©es dans sa construction et plus dâefficacitĂ© au fil du temps que vous y passerez.. 5. Orientation Il est extrĂȘmement important de concevoir une maison qui profite de la lumiĂšre du soleil pour Ă©clairer et aider Ă rĂ©guler la tempĂ©rature dans votre maison. Votre maison pourrait ĂȘtre orientĂ©e diffĂ©remment de celle de vos voisins, selon votre altitude, votre situation gĂ©ographique â et les Ătats-Unis ont huit zones climatiques, donc cela varie vraiment. Vous voulez maximiser la circulation du soleil et de lâair, alors assurez-vous que votre constructeur et architecte en tiennent compte lors de la cartographie de votre habitat. 6. ContrĂŽlez votre consommation dâĂ©nergieet7. Suivez le courant Il est presque impossible de sĂ©parer les notions dâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et de dĂ©bit dâair dans une maison durable. Reid dit Les nouveaux constructeurs de maisons veulent savoir comment ils peuvent rĂ©duire leur fardeau et leurs dĂ©penses. LâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et le flux dâair sont entrelacĂ©s. »Reid insiste sur la conception de lâenveloppe du bĂątiment »pour sâassurer que la bonne quantitĂ© dâisolation tombe aux bons endroits pour une maison bien construite. Si vos murs sont bien isolĂ©s et que vos fenĂȘtres de haute qualitĂ© sont correctement alignĂ©es pour permettre Ă lâair de circuler, vous rĂ©duisez dĂ©jĂ considĂ©rablement votre facture dâĂ©nergie, dit Reid. Une maison bien conçue et isolĂ©e permet au chauffage de fonctionner moins pendant les mois froids et Ă la climatisation de fonctionner moins quand il fait chaud. 8. ArrĂȘtez lâhumiditĂ© dans ses traces Les bonnes pratiques de construction ne permettent pas Ă lâhumiditĂ© de sâaccumuler dans la maison», explique Reid, qui a vu plus que sa juste part des murs, des sous-sols, des greniers et des placards moisis. Il dit Les gens sont toujours surpris par la façon dont les maisons fuient, par la quantitĂ© dâeau qui pĂ©nĂštre rĂ©ellement dans votre maison par des endroits comme les Ă©vents, les fenĂȘtres ou le dessus des portes.» Tout, dâune tempĂȘte de pluie pendant la construction du cadre Ă un tuyau qui fuit sous lâĂ©vier peut remettre en question la structure de votre nouvelle maison, donc les constructeurs doivent sâassurer que votre maison gĂšre cette eau avec soin. Lâautre Ă©lĂ©ment de lâĂ©quation de la gestion de lâeau dans une nouvelle maison est le ruissellement. Les constructeurs doivent tenir compte de lâĂ©rosion du sol et des eaux pluviales pour protĂ©ger Ă la fois votre maison et lâenvironnement. Tout, du type de paysage dans votre cour avant Ă un systĂšme de collecte des eaux de pluie, peut rĂ©duire votre empreinte carbone, et votre association de constructeurs de maisons Ă©cologiques aura dĂ©fini des exigences pour cela.. 9. Le processus rend parfait Lâaspect le plus important de la conception de votre nouvelle maison est probablement quelque chose que vous ne pouvez pas voir, toucher ou facilement quantifier les processus. Notre sociĂ©tĂ© prĂ©fĂšredes choses, »dit SĂ©ville, Nous voulons des panneaux solaires ou quelque chose dont nous pouvons nous vanter, mais une maison bien construite est une chose sophistiquĂ©e. » SĂ©ville ne peut pas insister suffisamment sur lâimportance dâune bonne conception dans une nouvelle maison respectueuse de la Terre. Par exemple, votre concepteur doit disposer vos tuyaux de sorte que lâeau chaude arrive au robinet sans que vous ayez Ă faire couler lâeau pendant une longue pĂ©riode, gaspillant toute cette eau froide.» Les trois pieds principaux du tabouret dâefficacitĂ© domestique efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique , dĂ©bit dâair, gestion de lâeau dĂ©pendent fortement des processus utilisĂ©s par votre maison pour gĂ©rer ces Ă©lĂ©ments. Votre systĂšme de CVC est-il dans le grenier ou le sous-sol? Avez-vous le four de la bonne taille pour lâespace que vous habitez? Nâapprouvez pas les plans avant dâavoir discutĂ© de leurs mĂ©thodes efficaces et vĂ©rifiĂ© avec votre HBA vert. 10. Science des matĂ©riaux Reid dit que, bien que dâautres Ă©lĂ©ments tels quâune isolation intelligente et une ventilation adĂ©quate soient les principaux facteurs dâune maison verte, vous pouvez faire toute la diffĂ©rence dans les matĂ©riaux que vous sĂ©lectionnez pour construire et finir votre maison. Un choix Ă©vident serait dâacheter des appareils EnergyStar, mais Reid dit la plupart des gens savent que le rĂ©frigĂ©rateur est un Ă©norme cochon dâĂ©nergie, mais il y a plus Ă faire que de sâassurer que vous avez des toilettes Ă faible dĂ©bit.» Alors quâun premier rĂ©flexe pourrait ĂȘtre dâutiliser des matĂ©riaux entiĂšrement organiques ou fabriquĂ©s Ă partir de matĂ©riaux recyclĂ©s, Reid dit que ce nâest pas toujours le meilleur choix global. Un produit rapidement renouvelable peut vous exposer Ă des dĂ©gĂąts dâeau car il est plus lent Ă sĂ©cher et plus absorbant. Parfois, les matĂ©riaux les plus tolĂ©rants avec la meilleure longĂ©vitĂ© ne sont pas les plus verts», dit-il. Reid encourage les propriĂ©taires Ă considĂ©rer la durabilitĂ© et, en fonction de votre climat spĂ©cifique, Ă choisir des matĂ©riaux qui soutiennent la viabilitĂ© Ă long terme de la maison». gbiMZVc.