Histoires Tabous Le plus croustillant des histoires coquines, c’est ici!!!C’est trois filles qui ne savent pas faire l’amour, alors une des trois filles qui demande à sa mère si le soir elles peuvent faire l’ mère dit oui. Les trois filles vont donc chatter sur un site internet et passent des petites soir elles eurent trois réponses et le lendemain les trois garçons se rendent chez elles et ils vont dans leurs chambres respectives, alors la mère monte voir si tout se passe bien et écoute à la première porte et elle entend aie aie!!! » et à la deuxième hi hi hi!!! » et à la troisième elle n’entend lendemain elle demande aux trois filles comment c’était déroulé leur soirée, la première répond Une petite foufoune et un gros zizi, ça fait mal, la deuxième répond un petit zizi et une grosse foufoune, ça chatouille et la troisième dit on ne parle pas la bouche pleine !Un ex va au mariage de son ancienne la soirée, l’ex va voir le nouveau marié et lui demande d’un air arrogant – Comment tu trouves ça, de rentrer dans du stock usagéLe nouveau marié le regarde droit dans les yeux et sans se démonter, il lui répond – C’est stupéfiant ! Passé les 6 premiers centimètres, c’est flambant neuf !Un homme d’affaire monte à bord d’un train et se retrouve assis à côté d’une superbe remarque qu’elle est en train de lire un livre sur les statistiques l’interroge sur ce sujet, et elle répond – C’est un livre très intéressant. Ainsi les Indiens sont ceux dont le pénis est le plus long, et les bretons sont ceux qui savent le mieux s’en servir.– Au fait je m’appelle Florence. Et vous?– Geronimo LE GENNEC ! Enchanté de vous prêtre et une nonne sont dans une tempête de neige. Après un moment, ils trouvent une petite ils se préparent à y a une pile de couvertures et un duvet sur le sol, mais seulement un lit. Gentleman, le prêtre dit – Ma sœur, vous dormirez dans le lit, et je dormirai sur le sol, dans le qu’il venait juste de fermer son duvet et commençait à s’endormir, la nonne dit Il ouvre la fermeture de son duvet, se lève, prend une couverture et la pose sur nouveau, il s’installe dans le duvet, le ferme et se laisse sombrer dans le sommeil, quand la nonne dit encore – Mon père, j’ai toujours très se lève à nouveau, met une autre couverture sur elle et retourne se coucher. Juste au moment où il ferme les yeux, elle dit Cette fois, il reste couché et dit – Ma soeur, j’ai une idée nous sommes ici au milieu de nulle part, et personne ne saura jamais ce qui s’est passé. Faisons comme si nous étions mariés. Enfin exaucée, la nonne répond – Alors tu lèves ton cul et tu prends toi même ta … de couverture, connasse !ATTENTION CONTENU RESERVE AUX ADULTES ENTRER SortirEn poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site est un portail sur les histoires érotiques en tout genre, des confessions secrètes pas facile à dévoiler. Cependant sur Internet, en gardant l’anonymat, on s’ouvre plus et on décide de partager ses secrets cochons aux internautes via des récits érotiques …Le site est réservé exclusivement aux petits coquins qui adorent se dévoiler à l’écrit. De toute évidence, raconter leurs aventures d’un soir très hot ou leurs expérience sexuelles les plus folles, sans tabou, ne leur pose aucun soucis ! Au contraire, y’en a qui le font dans le but de se faire un maximum d’amis très intimes ! Tu te reconnais dans ce que je viens de dire ? Alors qu’attends-tu, inscris-toi !! De plus, nous vous conseillons le top des sites de confessions , vous allez tomber amoureux de ce site intime…Pour finir, vous pouvez aussi visiter notre second site qui est pour le moment encore ouvert Et sans oublier notre portail d’histoire érotique quelques jours, je suis devenue une réelle accroc du site de confessions coquines ! Je passe toutes mes soirées dessus. Et je prends énormément de plaisir à lire les péripéties sexuelles de mes congénères. En plus, je peux dialoguer avec les auteurs qui m’ont le plus excité ! ATTENTION CONTENU RESERVE AUX ADULTES ENTRER SortirRencontres discrètes près de chez vous En visitant ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies qui assurent le bon fonctionnement de nos services afin de vous garantir la meilleure expérience sur notre site OkUne jeune bourgeoise naïve, des penchants refoulés et une servante perverse !Je m’ennuyais en ce manoir. Voilà vingt ans maintenant que j’y habitais. La vie y était douce pourtant. La richesse de mes parents me préservait du besoin de faire autres choses que ce qui me plaisait. J’avais de nombreux serviteurs pour combler mes besoins. De nombreuses amies venaient me distraire. Je sentais bien qu’elles cherchaient à attirer mes faveurs mais cela ne m’importait guère c’était mieux que la solitude. Je passais mes journées à lire et m’instruire. A me balader dans notre grande propriété, l’ombrelle à l’épaule. Ces dernières années mon père amenait parfois quelques jeunes messieurs quand il passait. Je n’avais pas compris au début. Mais Adeline, la jeune fille d’une de mes servantes et ma seule vraie amie, m’avait expliqué qu’il me cherchait un partie et que je serais bientôt mariée. Cela sema la confusion dans mon esprit. Je ne désirais point être la femme de ces hommes. Adeline m’expliqua qu’il me faudrait me donner à eux. Je lui demandais ce qu’elle entendait par là . Elle me décrit alors longuement ce que je serais amené à faire. Des fellations, lui offrir ma poitrine, me laisser pénétrer… Je frissonnais à cette idée. Adeline rit de ma naïveté. Puis elle se fit douce. Ses mains caressèrent mon corps. Je sentais que cela n’était pas acceptable. Mais je n’arrivais pas à la repousser. Je sentis une chaleur dans mon ventre, je n’arrivais plus à penser. Puis mes cuisses devinrent humides… Je ne sais pourquoi mais je saisis son visage et posais mes lèvres sur les siennes. Avant même que je comprenne ma langue forçait l’entrée de sa bouche. Je voulais qu’elle me sauve de ses hommes. Elle retira ses mains et dit, le souffle court – Il ne faut pas, Maîtresse. Ce n’est pas bien. » Elle ne m’appelait plus Maîtresse depuis longtemps. Mais ce mot réveilla quelque chose en moi. Quelque chose que je ne compris que bien plus tard. Je m’aperçus que sa main s’était glissée sous mes jupons et caressait ma jambe. Je voulais fuir, la gifler pour son audace. Je n’y arrivais point. Elle finit par l’enlever d’elle-même, à mon grand soulagement. Et pourtant j’avais envie de sentir à nouveau sa main. J’allais lui demander mais les mots ne sortirent heureusement pas de ma bouche. Nous continuâmes notre ballade dans un silence devint distante après cela. J’en fus peinée. J’avais envie d’elle, de ses mains, de ses lèvres. Souvent je rougissais en la voyant. Et la chaleur envahissait à nouveau mon ventre. Je découvris aussi la masturbation. Un soir où je n’arrivais pas à dormir je me mis à penser à elle. Elle m’obsédait. Je sentis mes cuisses devenir humide. La curiosité me fis soulever les draps, puis ma chemise de nuit. Pour la première fois je regardais avec intérêt mon sexe. Je remontais le chemin de ce liquide étrange et mes doigts se posèrent entre mes lèvres intimes. Je gémis sans trop savoir pourquoi. Et mes doigts s’agitèrent. Je n’arrivais plus à les stopper. Ils se faisaient de plus en plus impudiques alors que mon autre main serrait les draps. Je susurrais le prénom de celle qui me hantait, de celle qui me fuyait après m’avoir éveillée au désir. Je ne m’aperçus même pas qu’ils entraient en moi… Une légère douleur. Un cri. Je ressortais mes doigts et les contemplais ils étaient légèrement ensanglantés. J’étais haletante. Un instant je craignis que cela soit ce dont m’avait parlé Adeline avais-je été tellement excitée que je m’étais moi-même dépucelée ? Avais-je pénétré si profondément ? J’eus peur tout à coup elle m’avait dit que cela ne devrait pas avoir lieu avant mon mariage. Allais-je passer pour une catin ? Je regardais mon entrecuisse pas de tâche de sang. Juste une large tâche humide… Il faudrait que je demande à Adeline. Penser à elle réactiva mon désir et mes mains vagabondèrent sur mes seins. Je me déshabillais en toute hâte et me mis à quatre pattes. Puis je me caressais encore et encore, visitant les moindres recoins de mon corps. J’osais même effleurer mon anus et ressentis une pointe d’excitation. Enfin une vague me submergea. Je hurlais mon plaisir sans retenue alors que mon corps échappait à mon contrôle. Les spasmes se calmèrent peu à peu et me laissèrent vidée, le cul en l’air et le visage écrasé dans mon oreiller. J’entendis alors un tumulte, des voix qui s’approchaient. Je paniquais et me rhabillais à toute vitesse avant de m’enrouler dans mes draps. La porte s’ouvrit et une de mes servantes, la mère d’Adeline, apparut, paniquée elle aussi – Mademoiselle ? Que se passe t-il ? » Je bafouillais – R… Rien… Un mauvais rêve. » Elle soupira de soulagement puis vint s’asseoir à mes côtés. Elle eut un sourire maternel, le genre de sourire que ma mère ne m’avait jamais adressé. Elle caressa mes mèches collées à mon front par la sueur. Je rougis en pensant à ce qui avait provoqué cet émoi… Je sentis la chaleur m’envahir. Je me surpris à désirer cette femme. Je dis sans même réfléchir – Adeline est là ? » Elle parut surprise – Euh… Oui. Vous désirez que je l’appelle, Mademoiselle ? » Je rougis de mon audace. Puis je réfléchis à toute allure et répondis – Oui. Je… J’ai besoin de raconter mon cauchemar à quelqu’un. » Elle eut à nouveau ce sourire affable. Elle se leva et dit juste – Je comprends. Je l’appelle immédiatement, Mademoiselle. Bonne nuit. » – Oui, merci, Gisèle. » – De rien, Mademoiselle. Vous êtes notre petite princesse, nous ferions tout pour vous ! » Je rougis violemment alors que je m’imaginais soulevant le drap et lui disant Alors lèche-moi…’. Puis je balbutiais – M… Merci. »Adeline arriva rapidement. Elle paraissait soucieuse. Elle demanda – Ça ne va pas ? » Je répondis sans détour – Je me suis touchée. Je crois que je me suis dépucelée… » – Pourquoi tu penses cela ? » Je fus étonnée qu’elle ne s’offusque pas de mon comportement étais-je donc si naïve ? L’envie me vint de lui demander de me faire tout découvrir des choses du sexe. De me les raconter, me les faire vivre… Je finis par dire – Je… J’avais du sang sur le bout des doigts… » Je sentis son regard. Je devinais son désir à l’idée que je me sois doigtée. Elle dis enfin, d’une voix anormalement hachée – Tu as beaucoup saignée ? Il y en a sur les draps ? » – Non. Juste sur le bout des doigts… » Elle prit ma main et fronça les sourcils – Je ne vois rien. » Je rougis violemment – Je… Je les ais léchés… » Un silence. Je ressentais son envie par tous les pores de sa peau. Son souffle, son intonation, ses joues qui rosissaient, ses yeux brûlants. Tout m’indiquait qu’elle me désirait. Ou peut-être n’était-ce que le fruit de mon imagination… Sa voix me sortit de ma torpeur – Tu as eu mal ? » – Non. » Elle me serra fort contre elle – Ne t’inquiète pas, alors, je suis sûre que tu es encore pucelle. » – Ah… Vraiment ? » Bizarrement je ressentais une pointe de dépit j’aurais tellement voulu lui prouver que j’étais femme… Elle me regarda et remarqua mon air soucieux. Elle demanda – Il y a autre chose ? »J’hésitais longuement. Je n’osais la regarder. Sa voix à nouveau – Maîtresse ? » A nouveau ce mot… Il y avait quelque chose qui n’allait pas cependant. Je me retournais d’un coup et posais ma main entre ses cuises, sur sa jupe. Je murmurais – Je veux vous faire jouir… » Elle resta figée. Enfin elle dit – Maîtresse, je… » – Ne m’appelez plus Maîtresse. Maintenant c’est moi qui vous appellerais ainsi. Moi je serais juste votre chienne. » – Tu n’y penses pas ! Te rends-tu compte ? » J’avais dit cela sans réfléchir. Le mot de chienne m’avait paru naturel. Elle était ma Maîtresse, j’étais sa chienne. J’avais envie qu’elle me flatte, qu’elle me ballade dehors. J’avais envie d’être à ses pieds. J’avais envie d’être tenue en laisse. Je voulais la lécher des pieds à la tête. J’étais devenue folle. Folle de désir. Alors je repris mes caresses, tentant de me frayer un chemin jusqu’à son intimité. Je me perdis dans les couches de tissu. Je l’embrassais. Elle ahanait et balbutia – Non, non… Arrête… » – S’il vous plait, Maîtresse, laissez-moi vous faire jouir… » J’avais enfin trouvé le chemin. Je sentis qu’elle aussi était humide malgré ses réticences. Alors je glissais ma tête entre ses jambes. Elle gémit alors que ma langue glissait sur son sexe. Je le savourais. J’aurais du avoir honte, être dégoutée. Mais je n’éprouvais qu’un immense désir. Je pensais alors que c’était par cet endroit qu’elle urinait. Qu’elle ne s’était peut-être même pas lavée depuis la dernière fois, étant une simple servante. Mais cela ne fit que m’exciter plus, m’inciter à la lécher plus profondément. Elle tenta de me repousser – Mademoiselle, arrête… » – Ne m’appelle plus Mademoiselle non plus. C’est mon dernier ordre. Maintenant je suis ta chienne. Appelle-moi ainsi. » – Je… Je ne peux pas. C’est trop humiliant. » – C’est vrai. Alors donne moi un nom. » Elle resta haletante. Enfin elle lâcha – Beth, arrête immédiatement. Ta Maîtresse te l’ordonne ! » Beth. C’était désormais mon nouveau nom. Le seul que je reconnaîtrais comme m’appartenant véritablement… Je m’arrêtais avec réluctance. Mais je ne pouvais lui désobéir. Je lui adressais un regard suppliant. Mais le sien se fit dur. Elle rajusta sa robe et partit sans mot dire. Je voulus la retenir. Ma main s’étendit puis je m’arrêtais je n’avais pas le droit de la retenir désormais. Je m’écroulais en pleurant, m’apercevant que je ne pourrais plus lui ordonner de me toucher si l’envie m’en prenait. Puis le plaisir de l’appartenance me prit et je jouissais à nouveau en murmurant son nom…A partir du lendemain celle qui était maintenant ma Maîtresse m’évita encore davantage. J’étais terriblement déprimée. Souvent l’envie de pleurer me prenait. Mais je n’avais pas le droit elle seule pouvait m’autoriser à souffrir. L’anniversaire de mes vingt ans approchait et les préparatifs me permirent d’oublier un peu mon malheur. Mais un jour la mère d’Adeline vint me voir. Elle me demanda alors de sa voix douce qui avait bercé mon enfance – Vous vous êtes disputées ? C’est pour cela que vous êtes si triste, Mademoiselle ? » – N… Non… » – Allons, je vois bien que vous vous évitez ! » – Ce n’est pas moi ! C’est elle qui ne veux plus de moi ! » J’éclatais en sanglots entre ses bras. Elle me serra doucement et je sentis sa poitrine généreuse. Une irrépressible envie de la téter me prit. Je m’éloignais alors. Elle dit en souriant – Tu veux que je lui parle ? » – Oui… Elle me manque tellement… » – D’accord, compte sur moi. » Elle se leva et je l’attrapais par le bras. Je lui dis, paniquée – Ne la réprimandez pas, d’accord ? C’est de ma faute, tout est de ma faute ! J’ai été méchante ! » Je faillis ajouter Une méchante chienne !’ mais je me retins. Elle me regarda d’un air grave avant de dire – Je vous vois mal être à la source d’un conflit, Mademoiselle. C’est plutôt le genre de ma fille… » Je m’effondrais à ses pieds, en larmes – Non, Madame, non ! Tout est de ma faute ! Dite-lui que je suis désolée elle ne veut plus m’écouter… » Elle fronça les sourcils, sentant bien que je cachais quelque chose. Je ne l’appelais pas Madame d’habitude… Elle soupira enfin et s’accroupit devant moi pour me câliner. Elle dit doucement – Calmez-vous, Mademoiselle, je ne la gronderai pas. Je veux juste vous revoir sourire toutes les deux. Elle aussi est devenue sombre ces derniers temps… Je suis sûre que tu lui manques aussi. » Je me laissais aller dans ses bras et fini par m’endormir en murmurant Merci, merci… je voudrais tant lui appartenir à nouveau…’. Gisèle ne comprit pas, bien sûr, mais peu importait j’allais bientôt revoir ma Maîtresse !Le soir même Adeline vint dans ma chambre. Je l’accueillis avec un large sourire. Puis je me déshabillais et vint à ses pieds, marchant à quatre pattes. Je me frottais sur ses jambes. Elle ne dit rien. Je murmurais – Merci, Maîtresse. Merci d’être venue. » Je sentis son pied contre mon épaule et elle donna un coup sec, me projetant en arrière, sur le dos. Puis elle m’écrasa la gorge. J’étouffais. Elle dit dans un sifflement – Salope ! Tu as osé utiliser ma mère pour satisfaire tes besoins ! » Je parvins à bafouiller – M… Mais… Non, je ne l’ai pas touch… » Elle me cracha au visage – Je ne te parle pas de ça, imbécile ! Heureusement que tu ne l’as pas touchée ! Je ne t’aurais pas pardonné une telle chose ! » Elle accentua sa pression, mon cou craqua légèrement. J’eus un rictus de douleur mais supportais ma punition sans me plaindre. Je serrais les dents. Elle se pencha vers moi, s’appuyant sur son genoux – Tu voulais me voir mais je ne le désirais pas. Alors tu as utilisé ma mère. Tu es une sale manipulatrice vicieuse ! » Tout son poids reposait sur ma gorge la douleur était atroce. J’avais les larmes aux yeux et dis dans un gargouillis – Par pitié, Maîtresse, j’ai trop mal… » Elle soupira et relâcha la pression. Je toussais et crachais en m’asseyant. Elle me cracha à nouveau dessus en lâchant un Pétasse’ qui me blessa plus que ne l’aurait fait n’importe quelle lame. Je me mis à pleurer et à geindre. Elle soupira à nouveau et me traîna vers le lit en me tirant par le bras. Puis elle m’allongea dessus. Cette fois-ci elle me prit par les cheveux et je criais. Elle m’ignora. Elle souleva sa jupe et posa sa chatte sur mes lèvres en ordonnant – Lèche, sale gouine. » J’étais si heureuse. Je m’activais sur sa fleur, en savourant les pétales. J’avais rêvé si souvent ce moment en me touchant… Mes mains glissèrent vers ma chatte. Elle dit d’un ton sec – Ne te touche pas ! » J’agrippais les draps. Elle gronda – Et ma chatte ? » Je balbutiais des excuses puis la masturbais consciencieusement. Je fus récompenser par sa mouille dégoulinant sur mon visage. Elle ricana – Tu vois que tu peux quand tu veux, petite chienne ! » – Bien sûr, Maîtresse. Quand il s’agit de vous plaire je suis prête à tout ! » Je continuais longuement, savourant sa chatte et chacun de ses gémissements. Mon intimité me brûlait. Je dis d’une petite voix – Maît… Maîtresse… Tou… Touchez-moi, s’il vous plait. Par pitié. » Elle glissa un doigt en moi. Je gémis. Elle se lécha les doigts avant de dire, goguenarde – Comme ça, petite pute ? » – Ou… Oui… Ah ! » Elle venait de recommencer. Je n’en pouvais plus. Elle pressa ma tête sur sa chatte et dit d’un ton sévère – Lèche ! » Elle passa une dernière fois sa main sur mes lèvres intimes. Puis plus rien. J’avais beau tendre les hanches, la supplier, la lécher de toutes mes forces, rien n’y fit. Je pleurais de frustration alors qu’elle gémissait de plaisir en se caressant. Enfin elle s’allongea à mes côtés et m’étrangla en murmurant – Très bien, Beth, tu m’as bien léchée. Tu sais que je vais bientôt jouir ? Regarde… » Elle baissa les yeux et moi aussi. Nous regardions toutes deux ses doigts écartant sa chatte détrempée. Elle murmura de nouveau –Jessa Rhodes NakedDelivery Girl PornJapanese Massage Sex Videos
Maiselle va être dérangée par un invité surprise. OhMyMag FR. 0:41 . Elle voulait voir la réaction de son chien quand elle s'étouffe, elle ne va pas être déçue. Mister Buzz. 0:42. Elle se fait un thé, mais ce qu'elle va trouver dans sa tasse va l'horrifier. Vidéos MDR. 7:27. Court-métrage : Elle découvre qu’elle peut être la femme parfaitemais regardez ce qu’elle fait+7pachachaMeadowbenSmiley&CoNawakMarieCKinette11 participants Abcès ou ... ? Il y a maintenant 2 semaines, Calypso a commencé à se lécher juste à côté de l'anus de manière très insistante, les pils était vraiment trempés Ce qui m'a vraiment surpris c'est que son frère passait son temps le nez collé à cet endroit, et que dès qu'elle se levait il allait lécher là où elle avait posé les fesses...Comme je devais la vermifuger je me suis dis que ça devait être ça, j'ai aussi pensé aux glandes anales à vider. Lundi j'ai vu qu'il commençait à manquer des poils à l'endroit où elle se léchait. J'ai pensé qu'elle s'était irritée...Hier soir, lors de la sortie avant le dodo, elle a fait ses besoins normalement et quelques minutes après a recommencé curieux mais caca normal puis elle est rentrée dans la maison avec une drôle de posture et s'est remis à beaucoup se lécher. J'ai regardé et là , surprise, une grosse boule était sortie à côté de son anus ce matin la boule avait disparu mais à la place une belle plaie qui coule Le véto ne peut pas la prendre avant samedi matin... En attendant elle m'a dit de nettoyer avec de la bétadine et de surveiller. Si baisse de forme, plus d'appétit ou manque d'hydratation, elle me prendra en urgence demain... Sachant que j'ai débuté son traitement calmant il y a 15 jours et que les léchouilles ont débuté quelques jours après, croyez-vous qu'il puisse y avoir un lien ? De plus le week end dernier, elle a passé 3 jours ans boire, ce qui m'avait inquiété mais comme elle continuait à s'alimenter et a recommencé à boire, ça ne m'a pas inquiété...Si un truc pareil est arrivé à vos loulous, je suis à l'écoute de vos conseils, je flippe un peu... Re Abcès ou ... ? par MarieC Jeu 4 Avr - 1508 a-t-elle été constipée?? ou de la diarrhée?? peut-être une hémorroïde... ça peut vite devenir vilain... du moins chez l'humain... j'essaierais d'aller vite chez le véto... Pour le fait qu'elle ne buvait plus, j'ai eu pareil avec Chivas et le véto m'a dit de ne pas m'alarmer... les chiens savent très bien se réguler... mais là .... je ne suis pas d'une très grande aide..,. désolée!PS si elle a une plaie à côté de l'anus, peut-être a-t-elle arraché la boule avec ses dents... _________________ Re Abcès ou ... ? par Kinette Jeu 4 Avr - 1546Merci Marie, pour la gestion de l'eau ça me rassure ! Une copine avait vérifié et la peau était bien élastique pas de déshydratation. Sinon pas de constipation ni de diarrhée pour la miss ....Je suis allée fouiner sur le net, ça ressemble beaucoup à un abcès des glandes anales ça viendrait d'une petite blessure qui s'est infectée. Ce qui me fait culpabiliser c'est qu'ils disent que le chien souffre beaucoup jusqu'à ce que l'abcès s'ouvre ou que le véto le perce, et j'ai rien vu. Ma pauvre pépette Je vais bien nettoyer jusqu'à la visite chez la véto samedi matin, mais c'est difficile car je dois maintenir Caly debout, lui soulever la queue et ça c'est dur car tout petit bout de queue qu'elle rabat et nettoyer et tout ça avec juste 2 mains ! Re Abcès ou ... ? par MarieC Jeu 4 Avr - 1723si tu as de la TM de Calendula, tu peux mettre 15 gouttes dans un verre d'eau bouillie tiède et laver la plaie doucement avec du coton hydrophile... comme ça tu peux soulever sa queue tout en lavant la plaie... Diluer est important car il y a de l'alcool et ça brule... si elle lèche ensuite, ça fera aussi office de désinfectent par voie orale! La TM désinfecte et calme la douleur des plaies... je t'assure que ça marche... je fais ça avec Chivas quand elle est blessée... si tu as peur que ce soit trop fort, tu ne mets que 10 gouttes... _________________ Re Abcès ou ... ? par Nawak Jeu 4 Avr - 1730Une de mes minettes avait eu une boule sur le dos à la base de la queue, pareil je m'en suis aperçue parce qu'elle se léchait beaucoup. Puis quelques heures plus tard elle s'est mise à remuer la queue assez frénétiquement et la boule s'est percée à 2 endroits, un liquide blanchâtre en pris rdv chez le véto et le verdict, abcès, qu'elle a soigné en désinfectant avec de l'eau oxygénée pour faire sortir les impureté et une piqûre d'antibio. Puis nous on a désinfecté à la bétadine pendant 3 ou 4 jours. Re Abcès ou ... ? par Kinette Jeu 4 Avr - 1818Merci les filles. Ce qui sort de la plaie et que je récupère sur la compresse est effectivement de couleur blanchatre qui tire vers le gris. Beurk Au téléphone la véto m'a dit de nettoyer avec de la betadine, ce que je fais depuis le milieu de l'après midi toutes les 3 heures. Mais je vais passer a la TM de calendula, j'en ai et je préfère ... Re Abcès ou ... ? par Smiley&Co Jeu 4 Avr - 1825sur le calendula calme la douleur ça fiat d'une pierre deux coups, j'epsere que la miss ne souffre pas trop .... plein de calins à la belle Re Abcès ou ... ? par ben Jeu 4 Avr - 1846HS vous le trouvez ou le calendula ? _________________benAdminMessages 2609Date d'inscription 31/10/2011Age 36Localisation 83 Re Abcès ou ... ? par Kinette Jeu 4 Avr - 2015réponse au HS je l'avais acheté en pharmacie Re Abcès ou ... ? par Meadow Jeu 4 Avr - 2222Oh Bah mince, pauvre câlinette! La TM lui fera surement du bien..Granit' aussi se leche souvent a cet endroit, je n'ai jamais rien trouvé mais c'est pas facile d'accès ce coin la avec la queue et les poils..J'espère que d'ici samedi ca ira, tient nous au courant pour la belle!_________________"Quiconque sacrifie un peu de sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre."Benjamin Franklin. Re Abcès ou ... ? par pachacha Sam 6 Avr - 629Si ses glandes anales ne se vident pas d'elles même, ça peut être juste une infection de celles-ci. ça n'est peut être pas rassurant, mais Kâli avait une tumeur des glandes anales et RIEN ne sortait, donc, pas de raison que ça soit ça Re Abcès ou ... ? par Kinette Sam 6 Avr - 1321La véto a confirmé l'abcès des glandes anales. elle m'a dit que l'infection avait commencé en profondeur et avait "curée"jusqu' à l'extérieur elle a donc du beaucoup souffrir jusqu' à ce que le pus s'évacue fatigue, fièvre .... et je n'ai rien vu . Ce matin une croûte c'était formée mais il en restait encore du pus dessous la véto a donc tondu, vidé l'abcès et bien papouillé Kinette qui a été très flippeé par la tondeuse... on est parti pour 15 jours d'anti inflammatoire et d'antibio avec visite de contrôle dans 2 semaines pour voir l'évolution et décider de l'arrêt ou de la poursuite du traitement ... Donc rien de grave mais pas anodin non plus...Elle m'a expliqué qu'en général les abcès aux glandes anales viennent en cas de déficience immunitaire et sont récurrents. Comme Caly a 6 ans et que c'est la 1ère fois, la véto lui laisse le bénéfice du doute mais je dois être super vigilante pour la suite... Merci Pachacha. Je vais faire abstraction de ce que tu as écrit sur Kalï, d'autant plus que ce matin au club une nana m'a dit que son fox avait eu un abcès anal juste avant de declarer un cancer... Re Abcès ou ... ? par pachacha Sam 6 Avr - 1346C'était pas pour te faire flipper S, j'me sens con maintenant, c'était justement pour te dire qu'il ne fallait pas penser à pire qu'un simple abcès, aussi dégoûtant que ça soit D'une part, les tumeurs des glandes anales sont classiquement des tumeurs du mâle car favorisées par la production de testostérone et en plus c'est un cancer relativement rare. Par contre, les abcès des glandes anales sont assez fréquents chez les chiens qui ne se 'vident' pas seuls. Quand ça sera soigné, demande à ta véto qu'elle te montre comment les vider, ça évitera que ça s'enkyste. Encore désolée Re Abcès ou ... ? par MarieC Sam 6 Avr - 1910 pauvre Caly... avec les antibio, ça va aller tout de suite mieux... j'en suis persuadée... grosses papouilles à la miss... _________________ Re Abcès ou ... ? par NELLIA Sam 6 Avr - 1921.... et bien ils nous en font des frayeurs nos LOULOUS !!!! Bon courage et bon rétablissement à la BELLE ! Re Abcès ou ... ? par Meadow Dim 7 Avr - 2021Pauvre Cali!!TU sais Kinette, de ce qu'on sait de ta chienne, c'est quand même une wariorette alors ne t'en veux pas trop de ne rien avoir vu. Aussi bien elle n'a rien montré car pour elle l'important c'est d'être au taquet.. Et puis tu as vite gros calins à ta princesse!Ca va mieux ce soir?_________________"Quiconque sacrifie un peu de sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre."Benjamin Franklin. Re Abcès ou ... ? par Kinette Lun 8 Avr - 754t'inquiète pas Pachacha, j'ai déjà oublié ce que tu as dit Caly va bien, elle ne doit plus du tout souffrir car plus de léchage des fesses. Son traitement de choc doit faire effet ! Re Abcès ou ... ? par Faezia Lun 8 Avr - 1123Et bien, je n'avais pas vu ce qui est arrivée à ta princesse rebelle...Je suis vraiment contente que ça aille mieux.. _________________FaeziaAdminMessages 6017Date d'inscription 31/10/2011Age 63Localisation Doubs Re Abcès ou ... ? par Assa Lun 8 Avr - 1146J'espère que ta belle va vite se remettre... Une caresse a la wariorette ! Re Abcès ou ... ? par Kinette Mar 9 Avr - 1102Bon ben finalement Calinette ne va pas si bien que ça... après un week end top, elle est super super fatiguée, hier elle a dormi toute la journée et s'endormait même assise Pas de température c'est normal ? donc j'ai arrêté les anti-inflammatoire, me disant qu'il était possible que ce soit ça qui la shootte trop. Si ça va mieux je les remplacerai par de l'arpagophitum et de la reine des près sinon, si ce soir elle est dans le même état, demain ça sera véto d'urgence j'espère qu'elle va bien, me tarde ce soir de la voir... Re Abcès ou ... ? par Faezia Mar 9 Avr - 1113J'espère de tout cœur que ta princesse sera en forme ce soir.. Tiens nous au courant..37,5° c'est un peu inférieur à la température normale d'un chien la moyenne étant de 38,5°_________________FaeziaAdminMessages 6017Date d'inscription 31/10/2011Age 63Localisation Doubs Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Solutionn°1 : Si les léchages ne sont pas excessifs et que cela reste très occasionnel, ne vous inquiétez pas, cela reste un moyen de communication canin tout à fait banal et sans causes ni conséquences « dangereuses ». Solution n°2 : Si votre chien vous lèche parce qu’il réclame votre attention et qu’il a compris que ce Le Deal du moment Coffret Pokémon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet I love the way you lie •• Drew&Jono Dim 12 Déc - 1544 I LOVE THE WAY YOU LIEDREW& Jonooo, va me chercher un nouveau verre ! » Melissa me regarde avec des yeux de chien battus, ses cheveux roux et bouclés encadrant son visage fin, elle se tordait sur sa chaise en riant, tapant des mains sur le son de la musique. Elle était complétement torchée, fallait voir la ligne de verres qui étaient alignés sur notre petite table, juste à côté du comptoir de bar. L'endroit stratégique pour consommer rapidement sans trop avoir à se déplacer. Mel c'était ma copine de soirée, une fille qui tenait aussi bien l'alcool que moi et qui s'arrêtait quand elle tombait et qu'elle n'arrivait plus à se relever. Je comptais plus le nombre de fois où on avait dormi dans le garage ouvert d'un type à l'autre bout de New York, ou les fois où on allait prendre des bains de minuit dans des fontaines de jardin public. Cette fille était complétement folle, et c'était sûrement une des seules à pouvoir tenir mon rythme de fête. Ce soir, on avait élu comme premier domicile un bar, le Ginger's. C'était pas la première fois que j'y mettais les pieds mais jamais avec Mél. Fallait voir le carnage, il y a un quart d'heure, elle avait empoigné le micro pour chanter ce qui ressemblait à du Whitney Houston sur un ton digne de Metallica, dans sa robe à paillettes. Passer inaperçu avec elle ? Non, un défi impossible. Je me lève en rigolant, me dirigeant avec le reste d'équilibre vers le bar. Je tourne la tête vers ma camarade de soirée qui me hurle en chantant le mot vodkaaaa. Le patron se marre, des phénomènes comme ça il en a pas souvent. Il me met deux shooters et je me prend une bière, histoire de redescendre un peu pour pas terminer ma soirée à onze heures. Retour à la table, un peu de bière tombant sur mon jean. Mel attrapa un des shooters et l'englouti. Elle me traite de petit joueur avec ma bière, me demande si je suis malade et avale son deuxième shooter avant de se lever. J'vais danser bébé chat. See you later. » Je vais danser, je vais me taper un mec plutôt. Je lui fait un signe de main et attrape le paquet de clope qui sort à moitié de sa poche de manteau, direction l'extérieur. Putain, c'est qu'il fait froid. En quelques années je crois que je me suis jamais habitué à la différence de climat entre New York et San Francisco. Je me trouve un coin tranquille contre un mur et colle mon dos contre la surface plane et froide. Han nan, j'oubliais qu'elle fumait des camels, j'aime pas les camels, c'est pas assez fort, et puis il y a pas de filtre. Ma mère avait toujours essayé de me mettre toutes ses croyances merdiques dans la tête, mais la seule qui était bien rentrée, c'était sur les clopes. Elle fumait des marlboro light parce que soit disant, c'était meilleur pour la santé. Il y avait moins de tabac dedans et qui dit moins de tabac dit moins de risque de cancer. Tu parles, si tu regardais les composition, tu voyais que le pourcentage de tous les autres trucs toxiques avait augmenté... alors je fumais toujours des light, comme maman qui me pourrissait encore plus la santé avec ses théories bidons. Enfin quand il y a rien d'autre à fumer, je fais avec. Je cale la clope entre mes lèvres, à la recherche du briquet que Mél planquait dans le fond de son paquet pour être sûr de toujours le trouver. Clic, putain. Je roule encore une fois la petite roulette et … rien, pas de flamme. J'ai beau le secouer dans tous les sens en le menaçant de le foutre à la poubelle il veut pas m'entendre et refuse d'allumer ma putain de clope. Et il y a personne dans la rue. J'aurais pas du mettre les pieds à Brooklyn tout le monde dans le bar et personne à l'extérieur qui fume, c'est louche. Han, si, il y a un type là bas qui attend près d'un lampadaire. Hop, deux trois enjambées et je suis derrière lui, l'attrapant doucement par le bras pour le faire se retourner. Hey dude, t'aurais pas du f... » Mon cœur loupe un battement, quand il me fait face. Drew ? Drew Williams ? Non, c'est pas possible, ça peut pas être lui, pas ici. Le hasard peut pas faire aussi bien les choses non ? Et pourtant, il peut pas y en avoir deux avec ces tatouages, avec ce visage de gamin qui prépare un coup foireux. Je lâche son bras, faisant un pas en arrière, remettant la clope dans son paquet. Si je m'attendais à revoir un jour ta gueule de disparu. » Ma voix est aigre, nettement moins détendue qu'il y a une petite minute. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Dim 12 Déc - 1837 .JONO & DREW. Fais pas chier Raph'. File moi mon fric et t'auras ta dose. Sinon dégage de ma vue. J'ai d'autres trucs à faire là tu vois. » Cingle le tatoué en direction d'un client habituel. Cela doit bien faire cinq minutes que Raphaël lui prend la tête pour avoir un peu plus, tout en lui promettant de le rembourser. Ce n'est pas comme si le tatoué était dans la misère, puisque financièrement, il pourrait faire vive tout New York depuis son héritage. Mais voilà , son petit trafique rapporte plutôt bien et son sadisme légendaire prend le dessus. Drew prend un malin plaisir à laisser un junkie en manque sans sa dose. Après tout, lui aussi a connu ca lorsqu'il n'avait plus un rond. Et il sait combien c'est douloureux. A quel point on en hurlerait de douleur tellement ca fait mal. Tellement on a besoin de sa piqure pour se soulager les membres. Mais Drew reste Drew. Egoïste et sans coeur. Tu m'emmerdes. » Qu'il reprend tout en enjambant le junkie accroupi sur le sol poussiéreux. Le jeune homme quitte alors les lieux sans même prendre la peine de se retourner. Dealer était une activité que Drew pratiquait assez régulièrement. Uniquement par plaisir. Ca aussi c'était une des bizarreries du garçon. Mis à par lui, qui pouvait trouver ca plaisant de revendre de la dope franchement ? Heureusement que Heaven ne savait pas ca, sinon elle lui aurait très certainement interdit de revoir sa fille tant qu'il ne se serait pas calmé. Mais voilà , le tatoué était redevenu le Drew Braden Williams con, salaud, sadique, vicieux, manipulateur et autres adjectifs qualificatifs, depuis qu'il s'était séparé de Heavy. La brunette lui avait tout de même apporté un certain équilibre durant leur relation. Equilibre qui vola en écla au même moment que leur couple à vrai dire. Mais peu importe. Le jeune homme ne regrettait rien. Il était même très bien dans sa vie. Le plus important pour lui étant sa fille Heather. Rien de plus. Rien de moins. D'ailleurs, en parlant de sa petite puce, il l'avait vu en début de soirée chez son ex petite-amie-fiancée. Ce qui était bien entre eux, c'était qu'ils soient restés en bon terme. Heaven et lui sont très proches, mais en simple bons amis. Et aussi pour le bien être de leur fille. Heather avait un peu grandit. Même si elle n'était âgée que de quelques semaines, cette dernière était aussi vive qu'une pile Duracel. La clope au bout des lèvres, le tatoué déambule dans les rues presque désertes de Brooklyn. En fait il vient de faire peur à une petite vieille qui promenait son chien. En même temps avec son blouson de cuir, son jean troué, ses Doc Martens, et son allure de camé – qui est accessoirement vrai – il a de quoi faire peur le Williams. Mais il s'en fou. Comme il se moque tout en réalité. Ce qui le préoccupe en ce moment c'est sa baniole. Sa jolie Mustang noire qui est malheureusement en réparation. Du coup le tatoué – qui est très feignant – est obligé de se déplacer à pied. Chose qui le met à bout de nerfs. Surtout qu'à une heure aussi tardive, ce n'est pas sûr qu'il arrive à chopper un bus. Non, les chauffeurs ont trop peur des mecs dans son genre. Le genre de gars prêt à sortir une lame et vous la planter sous la gorge juste parce qu'on a le malheur de louper l'arrêt. Alors il s'appuie contre un lampadaire et attend. Ce qu'il attend ? Lui même ne sait pas trop. Que le temps passe peut-être. De toute façon il n'est pas fatigué, donc au pire, il ira se poser dans un bar, se trouvera une jolie demoiselle qui pourra lui tenir compagnie pour la nuit et rentrera chez lui au petit matin. C'est plutot un bon programme ca. Rien que d'y penser, un sourire pervers vient se dessiner au coin de ses lèvres. Soudain une main sur son épaule le sort de ses rêveries et l'incite à se retourner. Machinalement le tatoué lève un sourcil se demandant qui ose poser la main sur lui comme ca. Une fois retourné, Drew se rend compte qu'il s'agit de Jono. Même si extérieurement il ne laisse paraître aucune émotion, même pas un cris de surprise, que dalle, intérieurement il est chamboulé le Williams. Il n'a même pas eu besoin de faire un quelconque mouvement d'épaule pour que le tatoué daigne enfin à lui lâcher le bras, puisque Jono fait cela de lui même tout en reculant. Face à la réplique du garçon, Drew laisse échapper un rire nerveux tout en tirant une nouvelle fois sur sa clope avec nonchalance. Tu ne t'tapes plus ma frangine toi ? Elle est devenu moins bonne avec le temps ? Y'avait pas assez de nanas à San Francisco peut-être ? » Qu'il balance avec un sourire en coin. Drew n'a aucun respect. Même pour sa propre jumelle. Bon tu m'excuses Amour, j'ai d'autres choses à foutre que de parler du bon vieux temps. A savoir si il a vraiment été bon d'ailleurs. » Qu'il réplique en affichant un sourire en coin. Le bousculant d'un coup d'épaule – comme si le trottoir n'était pas assez large – Drew se décide à reprendre sa route. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Dim 12 Déc - 1949 Je ne saurais pas dire si j'étais content de le revoir ou non, dire si le hasard faisait bien les choses ou non. C'est vrai, New York était une grande ville, et aussi populaire soit le bar dans lequel j'avais élu domicile pour la soirée, combien il y avait de chances pour que Drew, mon Drew si longtemps disparu, se retrouve en face du trottoir, accoudé à un lampadaire ? La situation en était même drôle, et j'aurais pu en rire si je n'avais pas eu ce choc, à m'en couper la respiration, de revoir ces deux iris bleus se poser sur moi. Toujours ce visage froid et impassible, toujours ce ton sarcastique dans sa voix, à refroidir n'importe qui sur place. A croire qu'il avait pas changé, et moi non plus d'ailleurs. Alors je fais comme lui, je montre rien, je fais en sorte qu'il voit pas à quel point ça me tue de le retrouver. Il lui faut pas longtemps pour m'envoyer une réplique cinglante, sur sa jumelle. Ce mec a vraiment aucun respect, pour personne excepté lui même. Et encore, vu l'allure de junky qu'il a, ça m'étonnerait même pas qu'il s'envoie des fixs tous les matins. C'est pour ça que je l'avais aimé, et pour ça que j'avais pas pu l'oublier. Parce qu'il y avait un truc malsain entre nous, un truc d'auto destruction qui me faisait rêver, bien plus que tous ces couples trop joyeux, trop parfaits qu'on voyait à chaque coin de rue. Ils me donnaient envie de gerber avec tous les bons sentiments, avec leurs je t'aime niais employés à chaque fin de phrase, leurs petits cadeaux tous les quatre matins et qui au final, mourraient d'ennui au bout de quelques mois. Nous deux, ça avait été beaucoup plus trash, beaucoup plus violent et passionné. Je pouvais pas qualifier notre ancienne relation de couple, principalement à cause de Taylor qui avait été mon officielle. Williams girl, c'était un prétexte, le moyen d'aller dormir tous les soirs ailleurs sans éveiller les moindres soupçons. Il y avait un truc excitant dans les secrets. Et il était partit, comme ça, sans prévenir, parce qu'il en avait eu marre, parce qu'il avait voulu changer de vie, quitter son beau père et toute les emmerdes qui gravitaient autours. A croire que j'en faisais partit puisqu'il ne m'avait pas prévenu et que j'étais rentré sans bruit dans sa chambre le soir, comme d'habitude pour trouver un lit vide. J'étais resté quoi ? Deux semaines de plus avec Taylor avant de la larguer sans explications, reprenant mon ancienne vie de débauche à atterrir dans le lit de n'importe qui. Je lui en avais voulu, je suis en voulais encore d'ailleurs, et ses phrases balancées sur ce ton moqueur ne faisaient que ressortir toute cette haine accumulée année après année. Je sert les dents, répondant au tac au tac. Ouais, le temps la rendait beaucoup moins bandante. Un truc de famille sûrement. » Il me bouscule, filant dans la direction inverse. Je devrais faire pareil, je suis sûr qu'il attend qu'une chose, que je lui cours après, que je me roule à ses pieds en pleurant, et en lui disant à quel point il me manquait, que je voulais plus le perdre et qu'il reste. Alors je me retourne et le suis, le poussant assez fort pour lui faire perdre l'équilibre, mais pas assez pour qu'il tombe. Alors c'est ça ? Tu me tournes le dos et tu t'en vas. Tu sais quoi, je me suis dis que t'étais un conard, je vais finir par penser que t'es qu'un putain de lâche Williams. » Je le pousse une deuxième fois, un peu plus fort et esquisse un rire moqueur. En quelque sorte, c'est ma façon de lui dire que je veux qu'il reste, que je l'aime encore. Je sais qu'il va comprendre, mais je sais aussi qu'il va réagir par la violence. Parce que nous deux, ça avait été ça aussi, des bleus et des lèvres fendues, juste parce qu'il y en avait un qu'avait un peu trop pris le dessus. On était pareil, beaucoup trop semblable pour s'entendre. Il paraît qu'il fallait deux caractères différents pour que les couples marchent, un qui domine, un qui se soumet. Plutôt crever que de me mettre en quatre pour quelqu'un. »Je t'aime ! » Me parle pas, j'suis pas d'humeur là . ». Je me décale, le regardant avec un sourcil arqué, le genre d'attitude à lui dire que j'attends sa réponse, qu'il me fait pas peur et que j'en ai absolument rien à foutre de lui.[/i] Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Dim 12 Déc - 2347 Journée de merde aujourd’hui pour le jeune Williams. Et ce dès le matin même. Pepsie avait eu la merveilleuse idée de pisser devant la porte de son maitre qui marcha tout naturellement dedans - nu pieds je vous prie - et qui glissa sur la flaque jaune comme sur une patinoire avant de s’éclater sur le sol du couloir. Mais les emmerdes ca n'arrive jamais seul c'est bien connu. Sinon ce ne serait pas marrant. Jono était la seconde emmerde de la journée – soirée – pour le tatoué. Voilà que son ancien amant était arrivé à New York. Ce n'était pas l'envie qui manquait à ce petit curieux de Drew, de lui demander ce qu'il venait faire ici, mais après tout, c'était encore trop tôt pour poser ce genre de question. Et au final ca ne le concernait pas. En fin de compte le jeune homme ne ressentait pas grand chose face à ses retrouvailles surprises. Tout du moins c'était ce qu'il tentait de se persuader et de faire paraître sur son visage. Car au fond il avait le coeur qui battait à tout rompre. Mais de toute façon que pouvait il bien faire ou dire après tout ce temps sans nouvelles ? S'excuser ? Certainement pas ! Et puis quoi encore ! Le jeune homme n'avait pas à s'excuser de quoi que ce soi. Il avait décider de quitter San Francisco parce qu'il avait ses raisons. Point final. Alors que Jono joue les mecs vexé parce que son amour d'adolescence est parti sans laisser une petite lettre, Drew n'en a strictement rien à carrer. Après tout, les sentiments ce n'était pas au menu de leur relation à ce qu'il une crasse vis à vis de sa jumelle, le tatoué s'en moquait royalement. D'ailleurs cela ne l'étonnerait même pas d'apprendre qu'elle a finit prostituée et camée, ou quelque chose dans le genre tout ca parce qu'elle a dilapidé l'héritage de leur paternel inconnu dans la dope. Alors il se contente de soupirer de lassitude tout en tirant comme un pompier sur sa clope. Vaut mieux crever d'un bon cancer – ou accessoirement de la Tuberculose pour lui – voir même d'une overdose plutot que par un amour trop passionné. Et puis pour un junkie ca fait plus classe de crever par une dose trop élevée. Et l'amour passionné, violent et destructeur il l'a connu le Williams. Et aux côtés de Jono. En comparaison son couple avec Heaven c'était de la rigolade à côté d'eux deux. Et dire qu'elle se plaignait qu'il ne lui dise pas assez qu'il l'aimait...Seulement a t-il dit une seule fois à Jono qu'il l'aimait ? Certainement pas !Gros éclat de rire face à la réplique du garçon. Le problème avec Drew c'est que rien ne l'atteint et que tout le fait rire. Insultes, vannes, piques en tous genres glissent sur lui comme de l'eau sur une fenêtre. Puisque c'est un truc de famille, t'es sur que mon paternel caché avait pas foutu ta mère en cloque ? » Qu'il balance sur un ton provoquant et avec son éternel sourire de petit con. Bah autant joué sur le même terrain, sinon ce n'est pas marrant. Puis le tatoué reprend sa route en bousculant le jeune homme. Drew est certainement l'être le plus complexe de l'univers. Parce que d'un côté il est vrai qu'il aimerait que Jono lui court après » mais en même temps il aimerait bien qu'il le laisse tranquille. Paradoxal tout ca. Soudain une force exercée par Jono le fait légèrement dévié de sa route initiale. Le voilà qui s'excite l'autre. Eh bah si j'suis un connard pourquoi est-ce que tu me suis bordel ?!!! Et puis pense c'que tu veux, c'est pas ca qui va m'empêcher de dormir !! » Qu'il gueule à son tour en plein milieux de la coup de la part de Jono avec en prime un rire de cinglé. La patience de Drew à ses limites et Jono est le premier à le savoir. De nature violent et impulsif, le tatoué laisse son poing droit s'abattre sur la joue de garçon après avoir attrapé celui-ci par les épaules, et l'avoir envoyé contre le rideau de fer d'une boutique. Tant pis si il s'explose les doigts. Au moins il se sera défoulé. Les sourcils froncés, le tatoué recule alors de plusieurs pas afin de prendre une certaine distance. C'est quoi ton problème putain ?! C'est la cocke qui t'as grillé le cerveau ou quoi ?!! Fais ta vie et j'fais la mienne d'accord ?!! » Qu'il hurle à s'en arracher les cordes vocales. Va te faire foutre tiens. ». Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Lun 13 Déc - 031 Cela faisait quatre ans que j'avais débarqué à New York, me trouvant un petit appartement plutôt sympa dans lequel je vivais seul. De toute façon, je passais la plupart de mes soirées ailleurs, préférant dormir dans le grand lit d'un jeune homme plein aux as, et me faire apporter le petit déjeuner dans celui d'une jolie demoiselle. Question de goût, j'avais toujours voulu vivre au dessus de mes moyens, New York avait donc paru comme l'endroit le plus adéquat pour un futur avocat. Je n'étais encore jamais retourné à San Francisco, ayant laissé tomber sans aucun regret mon ancienne vie de fêtard paumé et désargenté. Si j'avais imaginé une seule seconde l'héritage colossale que les jumeaux Williams avaient empochés, je serais resté avec Taylor. Je n'avais plus aucune nouvelle d'elle, et je ne cherchais pas non plus à en avoir. La dernière fois que l'on c'était croisé, je lui avais annoncé comme ça que j'en avais marre d'elle, que je m'étais lassé alors qu'en fait, je n'en avais jamais réellement eu quelque chose à faire de sa petite bouille d'ange. Elle n'était pas comme son frère, les piques balancées comme ça entre deux phrases ne lui passaient pas au dessus. Pas comme lui qui se mettait à rire à chaque fois que j'ouvrais la bouche. Je crois pas que beaucoup auraient supporté le genre de relations qu'on entretenait adolescent. Un lien que j'aurais aimé retrouvé. Est ce que ça pourrait changer maintenant qu'on avait fait nos vies chacun de notre côté ? Je sais pas ; si ça se trouve il avait complétement changé, il était peut être plus ce mec violent. Juste de la ne me faut pas beaucoup de temps pour me rendre compte que non, il n'a pas changé. En quelques secondes, son poing vient s'écraser sur mon visage, trop rapidement pour que je puisse l'éviter, et il me pousse contre un rideau de fer. Putain, ça fait mal, je sent une vive douleur envahir ma joue et ma tête qui a cogné contre le fer. Il gueule, me hurle dessus à en réveiller tout le quartier. T'en a pas rien à foutre mec, je le sais rien qu'à ton comportement. T'es peut être violent, t'as peut être de la gueule mais je crois pas qu'un type dont t'as strictement rien à branler tu le frappe aussi fort, tu t'acharnes dessus. Et ça me fait sourire, de voir que rien à changer, que ces quelques minutes se passent comme avant, comme quand on se croisait dans la rue, qu'il me voyait avec une nana et qu'il la faisait dégager avant de m'en mettre une. Ou que je le regardais se pavaner avec une nana quand j'étais au parc avec sa soeur et que le soir, quand on était que tout les deux, je lui balançais des insultes saupoudrées de coups de poing. Putain, ça me faisait du bien. Va te faire foutre tiens. » Alors je gueule moi aussi. T'inquiète pas mec, j'ai pas attendu que tu réapparaisses pour ça. » Je me redresse, mon dos me fait mal, et je l'attrape par le col, le ramenant vers moi et le plaquant avec violence contre le rideau de fer. Je le maintiens quelques secondes, yeux dans les yeux, une lueur de défis et d'amusement prenant place sur mon visage rougis par le coup. J'attrape la clope pendue à ses lèvres pour tirer une taf et la balancer plus loin. Le dos de ma main passe doucement sur sa joue avant de l'empoigner par les cheveux, histoire de lui montrer que je me suis pas adoucit avec le temps et je l'embrasse, un baiser passionné, parce que j'en crève d'envie, parce que mon cœur bat la chamade depuis tout à l'heure et parce qu'il a toujours été horriblement bandant, avec son caractère de merde. J'ai plus d'air, je me retire, le lâchant par la même occasion et donne un coup dans son ventre. Tu crois quand même pas que j'allais laisser passer hein ? » Je me décale de deux pas, avec de nouveau un rire moqueur. Tu m'as un peu manqué petit con. » Je sort le paquet de clope de Mélissa qui doit me chercher à l'heure qu'il est et demande d'un ton tout naturel. T'aurais pas du feu ? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Ven 17 Déc - 2310 Si Drew avait quitté son ancienne vie, c'était pour tout recommencer ailleurs. Le tatoué voulait effacer de sa vie tout ce qui pouvait lui rappeler sans cesse toutes ces années passées à San Francisco. Y compris sa relation avec Jono. Le jeune homme n'avait jamais vraiment cru au destin et toutes ces croyances qu'il trouvait bidon. Mais sur ce coup, Drew trouvait que c'était tout de même une drôle de coïncidence. C'est vrai, les chances pour qu'ils se retrouvent là , à New York, dans Brooklyn et tout près d'un lampadaire étaient de combien ? 0,5 sur 6 milliards ? Evidemment il fallait que ca tombe sur eux. Sur ce cher Williams qui avait radicalement changé de vie. Enfin, ca dépendait sur quoi. D'ailleurs pour montrer à Jono à quel point il n'a pas changé, il ne se gène pas pour lui coller un coup de poing en pleine gueule. Le pauvre, il ne devait pas s'y attendre à celle là . Et puis tout s'enchaine sans que Drew ne contrôle vraiment ses gestes. Poussé par un excès de colère, il était obligé d'exploser. Peut-être etait-ce aussi un besoin de se défouler face à ces derniers mois qui ont été assez riches en émotions pour le tatoué. Alors oui il avait besoin de passer ses nerfs sur quelqu'un. Et bien entendu celui qui en faisait les frais était Jono. Leur relation avait toujours été malsaine et cela ne changerait certainement pas aujourd'hui. Alors même si Drew avait pu le cogner jusqu'à l'envoyer à l'hopital, au fond c'était presque normal ». La violence, Drew avait toujours connu ca et ce depuis qu'il était gamin. Sa mère lui disait que même si son beau-père le battait, c'était parce qu'au fond il l'aimait et qu'il ne voulait que son bien. En grandissant le tatoué se rendit vite compte que ce n'était que des foutaises. Agir en cognant et en insultant pour régler ses problèmes, le garçon ne savait faire que ca. C'était en quelque sorte son mode de communication. Quelqu'un qui lui prenait la tête ? BOUM ! Un coup de poing. Radical et efficace. Tout du moins c'est qu'a toujours pensé le jeune homme, puisqu'en agissant comme cela, il finit toujours par aggraver son cas. Alors oui, Jono s'en prend plein la gueule de la part du tatoué, mais c'est la seule façon qu'il a de lui montrer à quel point il l'aime et qu'il lui a manqué durant tout ce temps. Même si le garçon s'est toujours refusé de se l'admettre. Mais ce qui l'énerve le plus, c'est de savoir que Jono est capable de décrypter chaque coup qu'il lui porte. Un coup de poing en plein visage Je t'aime pauvre con. Un coup dans les côtes Tu m'as affreusement fois sa haine, sa rancœur et sa colère déversées, Drew s'éloigne. Il est perdu. Le mal être qui l'habitait depuis déjà trop longtemps et entrain d'exploser. Il a envie de gueuler jusqu'à s'en arracher les cordes vocales. Jono gueule à son tour. Ils n'ont jamais réellement su communiquer ces deux là . Toujours à s'embrouiller et se cogner dessus. Du coin de l'oeil le tatoué observe son ancien amant se relever avec difficulté, avant que ce dernier ne finisse par l'attraper à son tour, pour ensuite l'envoyer valser contre le rideau de fer. Le jeune homme grimace sous la douleur. Bordel il a le dos en vrac. Drew lance alors un regard haineux au tatoué, alors que ce dernier le maintient fermement, l'empêchant complètement de faire le moindre mouvement. Le jeune homme bouge tant bien que mal pour se dégager, mais rien à faire. Cette fois là , Jono est plus fort que lui. Le jeune Williams finit par lever un sourcil en voyant l'expression dessinée sur le visage de Jono. Soudain la cigarette qu'il tient au bord de ses lèvres lui échappe, pour aller se loger entre les longs doigts du tatoué et ainsi inspirer une grande bouffée de fumée. Quelques secondes s'écoulent, et voilà que la main du garçon vient effleurer sa joue légèrement rosée. Drew ne bouge même pas. Sa chevelure d'ébène se trouve brutalement empoignée par Jono avant que ce dernier ne l' étrange. Idescriptible. La situation lui échappe littéralement. C'était comme si le tatoué venait de subir un électrochoc. Drew met quelques secondes pour réaliser ce qu'il se passe. Mais une fois ses esprits revenus, le tatoué répond au baiser de Jono. Ca lui avait beaucoup trop manqué. Machinalement le jeune homme passe une main dans le dos de Jono et serre son T-shirt de ses doigts maigrichons. Puis le baiser prend fin, avec en prime un bon coup dans l'abdomen, histoire que le tatoué se replie sur lui -même en grimaçant, tentant au passage de reprendre sa respiration. La main sur son ventre et toujours légèrement plié, Drew laisse échapper un rire face aux paroles de Jono. Décidément il n'en perd pas une non plus celui-là . Se redressant, le tatoué laisse un sourire se dessiner au coin de ses lèvres rosées et légèrement coupées avec le froid. Roulant des yeux, Drew lance son briquet à Jono afin qu'il s'allume sa clope. Une fois fait, le tatoué s'avance vers le brun, et lui tire la clope de la bouche avant de prendre une latte. La cigarette coincée entre son pouce et son majeur, Drew fixe Jono avec un air malicieux et lui dit sur un ton provoquant Tu me dois une clope j'te signale. » Puis il porte de nouveau la cigarette à ses lèvres avant de recracher à son tour la fumée au visage de Jono. Toi aussi tu m'as manqué p'tit cul ». Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Sam 18 Déc - 1531 Clope pendue aux lèvres, j'attendais que Drew bouge, qu'il plonge la main dans s poche de jean pour me sortir son briquet. C'était fini là , on était en pause au niveau coups, on allait pas se retaper sur la gueule avant quelques minutes, au moins le temps de se fumer une clope. J'ai un sourire qui plane sur le visage, pas un grand sourire con comme une nana qui vient de retrouver son ancien amoureux et dont les muscles de la mâchoire tentent de lui arracher la gueule, j'ai un léger sourire, amusé, moqueur et presque soulagé. Drew se relève, passant une main sur son ventre sûrement douloureux. Hey, moi aussi j'ai mal au dos mec, et ma joue elle risque d'être rouge jusqu'à demain matin à cause de nos conneries. Conneries ? Non, j'pensais pas que s'en était, notre relation, elle était beaucoup plus vraie qu'une autre. La preuve ? C'est qu'elle avait duré, et qu'elle semblait doucement se remettre en place ce soir là . On était rempli de colère tous les deux, on avait toujours cette haine en nous qu'il fallait déverser sur les autres à tout moment de la journée. J'étais pas non plus comme Drew qui envoyait des coups à chaque fois qu'on le faisait chier, je préférais les remarques cinglantes quand un abruti venait me cherchait à une fête mais le truc était là on avait tous les deux cette haine qui bouillait et qui éclatait quand on se retrouvait l'un en face de l'autre. J'avais jamais vraiment compris pourquoi, ça aurait été tellement plus simple de s'en prendre à un nerd qui se serait pas défendu. Se battre l'un avec l'autre c'était chercher le diable à chaque fois. Et ses lèvres sur les miennes, c'est le cœur semble s'être calmé, comme anesthésié par le baiser. J'en veux d'autre, j'ai envie de le prendre dans mes bras, au moins pour une dizaine de minutes, mais c'est pas possible. Dire qu'il n'y avait jamais eu la moindre tendresse aurait été mentir, il y avait quand même ces petits moments où on était couché à se regarder dans le blanc des yeux, sans insultes, sans coups mais c'était rare. Rare parce que ça aurait cassé la magie de notre relation s'il y en avait eu plus. J't'aime trop et ça me rend malade. Si on avait su pour nous, on nous aurait dit de nous séparer, c'est sûr, on nous aurait pas laissé ensemble cinq minutes de plus. Et ma mère qui m'engueulait quand je revenais à la maison avec les poignets rouges, avec un bleu sur les côtes, ou une lèvre fendue, elle me hurlait que c'était pas bon de se battre, qu'on pouvait tout régler avec la diplomatie et qu'elle allait m'envoyer faire l'armée pour calmer mes pulsions. Puis elle rentrait dans sa cuisine en pleurant, en me traitant de fou parce que ça avait l'air de me faire plaisir d'aller à l'hosto, que j'étais jamais aussi heureux qu'depuis un an, depuis que j'avais des problèmes. Elle avait pensé que c'était la faute à Taylor, que je me battais pour ma copine, ensuite elle avait cru que je raquettais des gamins et que je me faisais chopper par les grands frères, que je dealais … tout était passé comme supposition, mais jamais la bonne raison. Drew s'avance vers moi, lui aussi avec un léger sourire. Il attrape ma clope entre ses deux doigts, me lançant un regard amusé. J'lui dois une clope ? De toute façon c'est pas les miennes alors il peut se servir, Mel est pas du genre à gueuler. Ça me ferait chier de devoir les séparer en pleine rue. J'en ressort une et m'avance vers Drew, plongeant la main dans sa poche sans lui demander pour en sortir son briquet et allumer ma cigarette. Alors gamin, t'es devenu quoi ici ? J'te verrais bien dormant sous les ponts. Tu me diras juste lequel, je viendrai te donner des pièces. J'suis pas salaud à ce point. » Je tire sur ma clope avec un sourire, Drew ça m'étonnerait pas qu'il soit clodo, et ça m'étonnerait pas qu'il soit devenu une star du rock ou un puissant dealer régnant sur la côte est. Je hausse les épaules en crachant la fumer. Anyway, allons nous bourrer la gueule au chaud. » Je fais deux trois pas en arrière, penchant la tête légèrement sur le côté attendant qu'il me suive à l'intérieur du bar. J'pas fini ma soirée tant que je suis pas par terre moi. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Dim 19 Déc - 1844 Ca faisait bien longtemps qu'il n'avait pas cogné sur quelqu'un de cette façon là le Williams. Et ca lui faisait un bien fou ! Tout comme le fait de se faire cogner dessus d'ailleurs. Drew sado-maso ? Juste un peu. En tout cas Jono n'y était pas allé de main morte, car ses côtes lui faisait un mal de chien. Soi il y en avait une de fêlée ou bien le tatoué aurait le droit à un superbe hématome d'ici quelques heures. Mais à vrai dire, cela n'était qu'un détail. Le jeune homme était tellement heureux de retrouver Jono que la douleur disparue en quelques secondes à peine. Une fois redressé, le garçon balança le briquet que lui réclamait Jono depuis quelques minutes deja, et lui piqua la cigarette allumée l'air de rien. Avant de fumer comme un pompier, Drew avait une peur panique du feu. Il n'en n'avait jamais parlé à personne, mais c'était encore pire que de se retrouver nez à nez avec une araignée. D'ailleurs une fois il avait cramé le tapis du salon accidentellement en essayant d'allumer le briquet de sa mère, mais surpris d'y arriver aussi facilement, Drew avait lâcher d'un seul coup l'objet de ses mains qui alla s'écraser sur le sol en faisant une marque noir. Le jeune homme s'était pris la dérouillée de sa vie. Il s'en rappel il y a bien quelque dont se rappel également le tatoué, c'est du goût des lèvres de Jono. Même si au final il n'avait jamais oublié, l'avoir embrassé encore une fois lui procurait une drôle de sensation. Ca lui rappelait toutes ces nuits où ils avaient dormi en cachette dans le lit de Drew ou bien lorsque le jeune Williams appelait chez lui à la dernière minute pour dire qu'il ne pouvait pas rentrer parce qu'il était trop tard, et que finalement il passait la nuit chez un copain. Et la jumelle Williams qui n'y voyait que du feu. Croyant que son frère et son petit-ami n'étaient que de simples amis. Si elle avait su cela plus tôt, elle les aurait certainement égorgés. Et si la mère Williams avait su que son fils batifolait avec le soi disant copain de sa fille, elle l'aurait certainement sermonné et lui aurait interdis de revoir Jono sous peine d'aller vivre dans le fin fond du Texas dans la caravane de tonton Johnny. Parce que avoir une relation avec une personne du même sexe c'était mal vu. La grand-mère du tatoué lui avait toujours dit que c'était quelque chose de mal. Que c'était comme s'égarer du droit chemin. ». Alors Drew avait tenté de rester dans le droit chemin » mais son amour pour Jono était bien trop fort pour qu'il fasse comme si de rien n'était. Alors ils s'aimaient – et s'aiment encore – en cachette. Ce n'était pas du Roméo et Juliette, mais plutôt du Roméo et Roméo sur ce coup là . En version junkie fois à quelques centimètres de Jono et après lui avoir piqué sa clope – et accessoirement récupéré son briquet – Drew affiche un sourire presque pervers lorsque son ancien amant passe une main dans la poche arrière de son jean pour reprendre une nouvelle fois le briquet. J'vois que t'as pas perdu la main. » Qu'il balance sur un ton provoquant. Le tatoué laisse échapper un rire face aux paroles de Jono, puis tire une nouvelle fois sur sa clope avant de reprendre calmement Eh non Amour, j'suis pas devenu clodo. Quoi que, j'aurai très bien pu le devenir à un certain moment. » Qu'il dit en faisant une moue avec sa bouche, comme si cette idée lui importait peu au final. Nan, j'ai hérité de mon paternel. Tu sais ce connard qui nous a abandonné ma frangine et moi. J'suis millionnaire mon pote ! Et je vis dans un putain d'appart' à Manhattan. La belle vie quoi ! Même si j'ai choppé la Tuberculose. Mais ce n'est qu'un détail ca. » Qu'il dit avec un large sourire et la cigarette entre ses dents. Tu sais pas la meilleure pourtant. J'suis papa aussi. » Qu'il lance calmement. De toute façon Jono l'aurait su tôt ou tard. Elle est née il y a à peine un mois. Heather. C'est son prénom. » Qu'il reprend avec un léger sourire. Drew sent toujours son coeur s'accélérer lorsqu'il parle de sa fille. Mais j'suis plus avec sa mère. On s'est séparés à la naissance de la petite. On devait vivre ensemble et tout mais en fait on s'est rendu compte que nous étions allés trop vite. » Dit-il en levant les épaules. Enfin voilà quoi... » Termine le jeune homme en passant une main dans sa touffe de de sa vie, n'était pas dans les habitudes de Drew. Jamais il ne révélait quoi que ce soit sur ses relations, ses états d'âmes...Rien. Il gardait toujours tout pour lui. Mais le tatoué se devait pourtant de tout dire à Jono. Drew finit alors par rattraper le jeune homme qui avait deja avancé de quelques pas pour aller boire un coup dans un bar pas très loin de là . Et sinon tu deviens quoi toi ? Qu'est-ce que t'es venu foutre sur New York ? » Qu'il lui demande pendant qu'il marche sur un trottoir désert de la ville. En à peine quelques minutes, les voilà deja arrivés devant un bar que le tatoué connait plutôt bien puisqu'il est venu passé bon nombre de soirées avec des amis à en finir soi dégagé sur le trottoir par le proprio pour avoir vomi en plein milieux de la salle, ou bien pour avoir copulé dans les toilettes avec une nana qu'il avait dragué quelques minutes plus tôt. On entre ? C'est sympa ici. En plus j'ai envie d'une bière. » Dernière édition par Drew B. Williams le Lun 20 Déc - 1349, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Lun 20 Déc - 403 Je n'avais jamais eu de problème avec ma sexualité. Homme ou femme, j'en avais strictement rien à faire, le résultat était le même au final la baise. Un mot qui avait régi bon nombre de mes années en tant que lycéen et qui semblait avoir repris du service avec mon arrivée à New York. Qui dit ville plus grande dit plus de choix. J'avais atterri dans un petit appartement en plein centre ville, ce qui me permettait de fréquenter la plupart des bars sans me retrouver trop loin d'un point de chute. Je n'arrivais pas encore à mesurer l'étendue de la cuite que j'allais m'envoyer avec Drew ce soir, mais je regrettais déjà de pas m'être pris d'appartement à Brooklyn. Dormir dans les sous terrains du métro, à côté d'un clochard qui me passerait un bout de matelas … pourquoi pas. Je l'avais déjà fait. On l'avait déjà fait d'ailleurs. Et je crois ne jamais m'être pris d'aussi grosse cuite qu'en compagnie de Drew ; même Mélissa à côté c'était rien, c'était un bébé phoque comparait à ce qu'on s'envoyait. Alors ce soir, je savais vraiment pas comment j'allais finir. Drew, c'était le mec que j'aimais, le mec que je pouvais pas oublier, c'était mon meilleur pote de soirée, mon jumeau caché, le mec qui me ressemblait beaucoup trop pour que notre vie ensemble soit un conte de fée. D'toute façon on aurait pas de gosses et on avait pas le droit de se marier, la nature était contre nous alors autant la contrer jusqu'au ralentit un peu en l'écoutant me parler de sa vie new yorkaise. Je me doutais bien que sa vie après avoir quitté précipitamment San Francisco serait chargée mais pas autant. Déclaration après déclaration, je manque de m'étouffer en avalant de travers la fumée grisâtre de ma clope. Je tousse un peu avant de tourner la tête vers lui, sourcils arqués en signe de surprise. Tu m'as quitté pour faire des gosses ? On aurait pu en adopter si c'était ça qui manquait à ton bonheur Miss Ingalls. » subtile référence à la petite maison dans la prairie au cas où x Je ris doucement et encadre ses épaules de mon bras, celui de libre restant pour guider ma clope jusqu'à mes lèvres. Drew papa, je me permet pas vraiment de commentaire dessus, histoire de pas m'en prendre une alors que j'ai droit à quelques minutes de calme mais ça me fait doucement marrer. Drew et les responsabilités c'était la blague de la l'année, voire du siècle. J'espérais que la gamine était suivie vingt quatre heures sur vingt quatre par une nounou ou par sa mère … quoi qu'il fallait pas être très conscient pour faire un enfant avec cette boule de nerf. Une mini toi. J'espère qu'elle héritera pas de ton caractère à défaut de ta thune. ». Et c'est comme cette histoire d'argent. Drew millionnaire. Il en avait fait quoi ? Il l'avait dépensé pour monter un réseau de prostitution ? Sûrement pas placé en bourse pour lui rapporter. Fêtes, fêtes et dopes, voilà tout. Drew c'était le Peter Pan du vingt et unième siècle, qui décolle vers le pays imaginaire à l'aide de buvards et de pilules colorées. Finira le jour où il en laisserait accidentellement - ou non - tomber un dans le biberon d'Heaven. Le coup du fric et du bébé me reste un peu en travers de la gorge … pas parce que je lui en veut d'avoir été baiser ailleurs, ni même de se payer la vie dont j'avais toujours rêvé … mais je sais pas, il y a un truc qui me gène. Un gosse quand même. Ça doit être le contre coup, de me rendre enfin compte du temps passé loin de lui, de la vie qu'il avait bien entamé, même si rien ne semblait volontaire dans ce qu'il me racontait. Ça lui était tombé dessus, c'était ça ce qu'il essayait de me faire comprendre ? Rien que ce genre de révélation me donnait envie de lui mettre mon poing entre deux côtes. Je me retiens, continuant avec mon sourire et tirant u peu plus fort sur ma marlboro. On pouvait pas dire qu'il m'était arrivé beaucoup de chose à côté. Problèmes d'argent, course aux notes au lycée, bourse, université. Quoi que si on paraît sur le sujet enfants, j'en avais peut être un ou deux de caché à San Francisco. Hof, New York c'est pour les études. J'ai pas hérité et adopté le Cambodge entre temps. ». Je préfère pas m'attarder sur moi, il y a rien à dire, le bon vieux Jono d'autre fois, avec quelques diplômes et des photos de fêtes en plus sur sa page facebook. Drew me montre un bar pas loin, qu'il connait. Je regarde la devanture et hausse les épaules. Tant qu'il y a de la piche, je suis partant. Une bière ? Il était tant que je revienne dans ta vie. Tu commences sérieusement à rouiller papa. » Je rigole en lâchant son épaule, jetant ma cigarette par terre et poussant la porte. Papa … il allait en bouffer des remarques là dessus. A l'intérieur du bar, il n'y a pas trop de monde et l'ambiance semble plutôt calme. Le patron lève la tête vers nous et nous fait un signe suivit d'un bonsoir de politesse. Petit répit avant qu'on commence à mettre notre bordel. Une bière et un double whisky. » Le patron me lance un regard, l'air de se demander si je suis bel et bien en âge de commander ce genre de boissons et fini par nous apporter notre commande. J'attrape mon verre et le lève en direction de Drew qui prend aussi sa bière. Tchin » Je fais claquer mon verre contre la canette avant de descendre d'un trait le liquide alcoolisé. Un auuutre. » Sur le même ton que Mélissa il y a une heure, je chantonne au serveur les louanges de Bacchus. J'ouvre deux secondes la bouche, prêt à lancer un Who's your daddy ? mais je me reteint, préférant pas le provoquer alors qu'il a du verre dans la main. Et ton ex, elle arrivait à te supporter ou c'était l'argent et la belle gueule qui la faisait rester ? » Je marque une petite pause dans ma phrase, levant les yeux aux ciel quelques secondes. Ou peut être tout l'amour que tu lui portais. Tu lui as pas acheté de bague pour former la famille parfaite ? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Lun 20 Déc - 2128 C'était si étonnant que cela, que Drew ne soit pas devenu le clodo le plus connu du coin, à dormir sur un banc et à revendre un peu de dope pour aller se payer sa bouteille ou bien même s'envoyer au septième ciel avec un rail ? Le tatoué allait finir par se vexer si Jono pensait qu'il aurait aussi mal tourné. Quelque part le tatoué avait raison de penser cela. Car quand on connait la vie passée de Drew, il y avait quatre-vingt dix-neuf pour cent de chance qu'il finisse à vivre comme un mendiant, détruit par la drogue et prêt à crever d'une overdose sans que personne ne s'en rende compte. Seulement voilà , le destin avait joué en la faveur du jeune Williams. C'était la première fois qu'il avait autant de chance. Une chance de cocu ? Peut importe. L'important étant d'être blindé de tune grâce à un paternel inconnu. Profiteur ? Oui largement. Mais bon, pour Drew c'est juste la dette que lui devait son géniteur pour avoir osé les abandonner lui et sa frangine. Abandonner sa fille était parfaitement inconcevable pour le tatoué. D'accord il était loin d'être le gars parfait, mais si il y avait bien quelque chose qu'il refusait de faire, c'était de faire les mêmes conneries que son propre père. Alors sa petite Heather il s'en occuperait et l'aimerait comme un père doit aimer sa fille. Et peut importe ce que pensent les gens. Drew n'en a strictement rien à entendu, face à une telle déclaration vis à vis de sa récente paternité, le jeune homme n'est pas étonné de voir Jono manquer de s'étouffer par surprise. Amusé, Drew tapote le dos du jeune homme et lui dit sur un ton moqueur Bah alors tu sais plus cloper maintenant ? ». En revanche il ne peut s'empêcher de réellement éclater de rire face à ce que lui dit Jono. Adopter des gosses avec toi ? Tu plaisantes ? J'suis sûr que t'aurais fait tout un tas d'expériences sur eux. Comme par exemple les foutres au congélateur. » Qu'il balance avec un regard en coin. Ahaha quelle blague de mauvais goût. Puis le garçon lève les yeux au ciel en affichant un sourire lorsque Jono passe un bras autour de ses épaules. Décidément leur relation a toujours été du grand n'importe quoi. Drew lui file un léger coup de poing dans les côtes lorsque ce dernier lui affirme qu'il espère que la petite n'héritera pas de son caractère. Eh bah tu te trompes elle a mon caractère, et j'espère qu'elle va t'arracher les cheveux quand tu la verras. » Qu'il répond aussitôt. Heather est infernale. Autant dire la vérité, elle avait beau être minuscule, elle n'arrêtait pas ! Une vraie pile ! Bon en même temps la mère n'était pas mal non plus dans le genre naine hyperactive, mais le mélange Heavy-Drew n'était peut-être pas la meilleure chose à faire finalement. Rien que d'y penser, le tatoué appréhende le jour où sa fille sera en pleine adolescence et qu'elle voudra des tatouages, des piercings et les cheveux une nouvelle fois sur sa clope, le jeune homme passe un bras autour de la fine taille de Jono. Il aurait pas un peu maigri quand même ? Même si au final Drew n'a pas grand chose à dire à ce niveau là , vu sa carrure d'anorexique. Puis il écoute Jono répondre à sa question. Toi t'étudies ? Tu vas me dire que t'es devenu bouddiste aussi pendant que t'y es. Tu te foutais de ma gueule sur ma paternité, mais alors toi... » Qu'il réplique en étouffant un rire. Jono faire des études, la meilleure de l'année tiens ! Etonnant que t'ai pas fait de gosse à ma frangine entre temps. J'suis certain que t'en as deux ou trois qui trainent sans que tu le saches. » Qu'il envoie l'air de rien, portant sa clope à ses lèvres. Parce qu'il pouvait se foutre de la gueule de Drew le Socha, mais dans le genre je tire mon coup à droite et à gauche, il était pas mal non plus. Tu sais très bien que j'ai toujours aimé la bière tête de noeud. » répond Drew en balançant son mégot plus loin, ignorant au passage sa réflexion sur le mot papa ». Après toi Amour. » Qu'il reprend dans un sourire mi-amusé, une fois, il n'y a pas trop de monde ici. D'habitude c'est tellement un bordel général que ca finit régulièrement en baston. Une fois la commande prête et la bouteille en main, le tatoué avale d'une traite une bonne gorgée de bière. Il boirait presque ca comme de l'eau le Williams. Il n'a peut-être pas l'air très solide d'extérieur, mais intérieurement, c'est du béton. L'alcool il tient bien. C'est d'ailleurs ce qui lui a servit plus d'une fois à draguer les nénettes qui sont complètement défoncées au bout de deux gorgées. T'es un vrai pochtron. » Balance le jeune homme en direction de Jono. Ils viennent à peine de commencer à picoler et le voilà qui attaque deja son deuxième verre. J'te préviens, j'te porte pas si t'es trop décalqué. J'te laisserai mariner dans ta gerbe. » reprend le garçon en avalant une nouvelle gorgée. Je dirai plutot que c'était elle qui arrivait à me supporter tu vois. J'ai été un sacré connard avec elle. Elle en a vu de toutes les couleurs. J'me demande même, si elle en a pas autant bavé que lorsque toi et moi étions ensemble. » Dit-il sur un ton sérieux. La belle gueule m'a aidé j'pense. Le fric est venu bien longtemps après. Et puis elle avait pas besoin de tunes. » Petit sourire en coin. Ca va te surprendre, mais ouais je l'aimais. Je ne lui ai pourtant pas dit souvent, mais ouais. Si je ne l'avais pas aimé, je ne serai pas resté si longtemps avec. » Drew affiche un air pensif et finit par faire une moue avec sa bouche tout en fixant le fond du bar. On était fiancés en même temps. » Qu'il répond vis à vis de la remarque concernant la bague. Rien que d'y penser j'trouve ca trop bizarre. Moi qui me voyais mort à même pas vingt piges d'une overdose...J'ai une gamine et j'ai failli me marier. » Qu'il dit sur un ton calme et l'air pas franchement convaincu. faut que j'picole pour oublier toutes ces conneries ! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Lun 20 Déc - 2318 Dans un sens c'était surprenant. D'un autre ça ne l'était pas du tout. Drew était beaucoup trop imprevisible pour qu'on ait pu le regarder môme et dire lui, il finira médecin ou lui, il tournera tellement mal qu'il finira seul. Il y avait peut être des types qui affichaient leur destin sur leur gueule, Drew c'était un mystère, on pouvait même pas prévoir ce qu'il ferait le lendemain alors dans dix années. Mais le coup du million, du gosse et maintenant de la fiancé, je ne m'y attendais pas du tout. Je jouais à faire bouger le liquide dans le verre transparent, regardant les petites vagues s'agiter avant d'en boire une nouvelle gorgée. En même temps, Drew me faisait un résumé de plusieurs années, il aurait pu m'en parler la soirée. Je croise les jambes, reposant mon regard dans ces iris bleutés. Ça m'avait jamais empêché de me projeter dans le futur, de me mettre à rêver de ce qui aurait pu nous arriver, à tous les deux. Je nous aurais bien vu comme Mickey et Malory, les anti héros de natural born killer. Deux tarés dans une voiture, à tout saccager sur leur passage. On mélangeait le film avec Las Vegas Parano, on bourrait notre coffre de mustang avec des hallucinogène, de la coke et des bouteilles de whisky et c'était de ça, dont j'avais rêvé un temps. Que dalle, rien ne c'était passé comme prévu – encore aurait il fallu que j'en parle, de notre possible road trip -. Alors quand il était partit, que je m'étais retrouvé seul, j'avais commencé à rêver de notre rencontre, avant d'essayer de l'oublier. Allez Jo', oublis. Fallait croire que j'étais plus sensible que la putain de pierre froide en face de moi. J'esquisse un sourire. Froid ? Hum, nos nuits avaient été plutôt chaudes pourtant. Oui moi, étudiant. En quatrième année de droit. Je vais pouvoir te soutirer ton fric en devenant ton avocat. » je lui fais un clin d'œil et avale le reste de whisky présent dans mon verre. Une épave ? Oui, totalement, mais je tenais trop bien pour m'écrouler au bout de quelques verres d'alcool, aussi fort soit il. Je rigole à la remarque de Drew, comme quoi il me ramènera pas sur son dos si je finis dans le caniveau. Ça je m'en doutais bien qu'il me laisserait crever sur le bord du trottoir si j'étais au plus mal. T'as toujours été d'un romantisme débordant. Mais t'inquiète pas, je connais encore mes limites babe. » Je fais un signe au serveur qui lève les yeux au ciel en retournant me chercher une boisson. Boire trop ça voulait dire finir par terre ; finir par terre ça voulait dire black out et je voulais franchement pas passer ma matinée à me demander si j'avais vraiment revu Drew ou si j'avais juste rêvé. J'ai le regard fixé sur les lèvres roses de Drew, et je me sort une cigarette sans perdre une miette de ce qu'il me raconte. Pour une fois qu'il s'étale sur sa vie, autant en profiter. Y a quand même un truc qui me chiffonne. C'est ces conneries de mariage, de bague de fiançailles et le bébé qui marque la fin. Le fait qu'il dise qu'il l'aimait aussi. Pour qu'il en vienne à dire ces quelques mots, c'est qu'elle avait dû compter pour lui. Combien de fois il les avait prononcé devant moi hum ? Jamais, nada, rien. Même pas un je t'.. inachevé, dis trop précipitamment et me laissant sur ma fin. C'était l'hôpital qui se foutait de la charité … est ce que je lui avais dis ? Non plus. On marchait pas là dedans, dans le romantisme. Il y avait que les petits surnoms placés de temps en temps en fin ou début de phrase. Amour, mon cœur, bébé … mais c'était comme s'il y avait une pointe d'ironie et de moquerie derrière. Alors qu'il dise qu'il avait aimé une autre que moi … ouais, j'étais jaloux. Je hausse un sourcil en attrapant le nouveau verre que le serveur me tendait. Je lance d'une voix aigre T'es un connard avec tout ceux qui t'entourent. T'allais pas lui faire un traitement de faveur en plus du reste... Elle devait être maso ta p'tite femme chérie. » J'crois que ce qui me tuait le plus quand j'étais avec lui, c'était la jalousie, le besoin de possession toujours plus fort. Il était à moi, à personne d'autre. Si j'avais pu l'enfermer dans une pièce sans être certain qu'il m'attende avec une machette quand je rentre du boulot, je l'aurais fait. Manque de confiance ? Ouais peut être. En tout cas je n'aimais pas partager. En plus de Drew on pouvait prendre l'exemple de Yeva, simple amie, que personne pouvait approcher quand j'étais dans le périmètre. Nouvelle gorgée de whisky et je me sort une clope du paquet de Mel, attrapant la petite boite d'allumette posée sur la table. J'baisse le regard sur le cendrier, serrant la mâchoire sous le coup d'un bref énervement. D'toute façon, la bonne humeur et bonne ambiance restait jamais des heures entre nous. J'sent que ça bourdonne dans ma tête, j'ai un peu plus chaud et je pose ma veste. L'alcool commence à monter. Alors maintenant t'es libre ? Même cœur à prendre qu'avant ou tu restes dans ton canapé cinq étoile avec ta gamine ? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Mar 21 Déc - 2335 On dit que le fric ne fait pas le bonheur, et pourtant il est bien utile ! Sans cet héritage soudain, le tatoué ne sait pas vraiment ce qu'il serait devenu. Deja qu'en étant seul il était toujours fauché, alors de savoir qu'il allait être papa n'arrangeait pas les choses coté finances. De plus avant de devenir riche du jour au lendemain, le tatoué habitait un appartement – si on peut appeler ca comme ca – complètement pourri du sol au plafond, voir même jusqu'aux jointures. Alors évidemment avoir un gosse par accident ca le foutait mal le Williams. Drew s'était demandé plus d'une fois comment il ferait pour arriver à gérer tout ca. Et puis miracle. Tout s'était enchainé en une journée, après s'être fait tenir la conversation par un type louche et après avoir signé un papier, ce cher Williams avait le compte en banque bien rempli. Ca lui avait fait tout drôle au début, lui qui était habituellement dans le rouge. Mais bon, on s'adapte très vite à la richesse. Hors de question que j'te file mon fric. Trouve toi une vieille à épouser et récupère sa tune une fois qu'elle sera morte. » Réplique aussitôt Drew avec un sourire en coin avant d'avaler une énième gorgée de bière. Ouais le romantisme ca me connait. » Répond le tatoué en avalant une cacahuète. A vrai dire le jeune homme n'a jamais été romantique. Mais alors PAS DU TOUT ! Rien qu'en y repensant il plein la pauvre Heaven. Le seul cadeau qu'il lui avait fait était la bague de fiançailles. Sinon le tatoué ne lui avait jamais rien offert, même pas un bouquet de fleur. De toute façon le romantisme ca l'avait toujours mis à bout de tout cas si il y a bien une chose qui est sûre et certaine, c'est que Jono picole toujours autant. Il enchaine les verres à une vitesse hallucinante. Bon d'accord Drew n'est pas mal dans son genre alcoolique refoulé à faire des concours de shooters en plein milieux de l'après-midi avec Riley, après une partie de Guitar Hero, mais quand même ! C'est vrai que le tatoué avait un peu perdu la main coté cuite depuis qu'il s'était mis en couple avec Heaven et qu'il savait qu'il allait être papa. Drew s'était juré d'arrêter les conneries pour ne pas finir en taule et ainsi ne pas retrouver Heather lorsqu'elle aurait dix ans et qu'elle ne se rappellerait même pas de lui. Mais chasser le naturel il revient au galop n'est-ce pas ? Eh bien le naturel de Drew a tendance à revenir très rapidement lorsqu'il fréquente les bars. Surtout en compagnie de Jono. Finissant sa bouteille, le jeune homme fait signe au serveur de lui en ramener une autre tout en continuant de raconter à Jono sa folle vie New Yorkaise. C'est vrai qu'il en avait vécu des tas de trucs. Heureux comme tristes d'ailleurs. A vrai dire Drew n'avait jamais été un garçon stable. Aussi bien dans ses relations amoureuses que dans son comportement frôlant la schizophrénie par moment. Parce que mis à part Jono et Heaven – qui avait eu le courage de le supporter – il n'avait jamais eu de véritable relation. La vie sentimentale du tatoué était un vrai bordel en pète à moitié son cable d'un seul coup en balançant une phrase sèche à la gueule du tatoué. Drew lève un sourcil et lui jète un regard mauvais dans la seconde qui suit. J'peux savoir c'qui t'arrive là ? Tu laisses Heaven en dehors de ca c'est clair ? » La patience du jeune homme à ses limites et là Jono commence sérieusement à agacer Drew. Tes réflexions à la con tu te les gardes et tu te la boucles. » C'est bien simple Drew n'aime pas que l'on s'en prenne à Heaven. D'accord la brunette est son ex petite-amie, mais elle est avant tout la mère de sa fille et les gens lui doivent un minimum de respect en présence de Drew. L'ambiance est tendue d'un seul coup. Comme quoi ils ne peuvent pas rester tranquille plus de cinq minutes avant de s'embrouiller. Le goulot de la bouteille porté à ses lèvres, le tatoué jette un regard en coin face aux nouvelles répliques de Jono. Mais cette fois-ci il va beaucoup trop loin. D'un geste rapide, Drew fait claquer sa bière contre la table et se jète littéralement sur le jeune homme, les faisant par la même occasion passer à travers la vitrine du bars avec la force de la collision. Impulsif et violent, le tatoué l'a toujours été et cela ne risque pas de changer malheureusement. Cogner encore et encore. Allongés sur le béton, Drew enchaine les coups sur Jono à cause la rage qui est montée en lui. MAIS C'EST QUOI TON PROBLEME BORDEL DE MERDE ??!!! » Qu'il hurle en lui frappant un coup dans les côtes et un autre coup sur la joue. Bien qu'une bagarre à l'extérieur d'un bar soit assez fréquente, le fait de péter une vitre en plus des hurlements attire les personnes alentours. PUTAIN MAIS TU COMPRENDS PAS QUE JE T'AIME ET QUE CA ME TUE TOUT CA !!! MAIS NAN T'ES TROP CON ET TROP BUTE POUR COMPRENDRE QUOI QUE CE SOIT !!!! » Hurle Drew après s'être relevé et avoir donné un coup de poing dans le mur en briques d'à côté. Allez vous faire foutre vous ! » Qu'il enchaine vis à vis des passants qui jouent les commères. Viens on se tire les flics vont arriver ! » Dit-il en attrapant Jono par le bras et en le forçant à courir vers une ruelle plus loin. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Mer 22 Déc - 256 Une vieille a épouser ? Sa phrase me fait sourire. Il sait très bien que je vais finir comme ça, c'est la meilleure opportunité qui s'offre à moi. Avec un physique comme le miens, les cougars allaient se jeter sur moi après m'avoir embauché en tant qu'avocat privé et exclusif … un ou deux ans à leur vendre du rêve entre deux procès contre les petits enfants et appelle moi ton super héros, avec la bague au doigts, le costume, l'église même si elle voulait. Croqueur de femmes ? Non pas franchement, juste à tout le temps courir après l'argent. Si j'avais pas l'amour et la nana aux gros seins tout de suite, c'était pas mon problème ; elle pouvait très bien avoir l'âge de ma mère, être refaite de partout, la peau tirée par un passage excessif chez le chirurgien, tant qu'elle me léguait ce qu'elle possédait. Fallait faire des sacrifices dans la vie. Alors ça me fait rire qu'il dise ça … comme si à l'âge de nos seize ans, je pensais déjà à lécher une vieille peau pour qu'elle remplisse mon compte bancaire. La suite me fait nettement moins rire, quand il me parle de son ex financé et de sa fille. Encore, la gamine, je peux concevoir. Quoi que, si je m'étais mis en couple et que j'avais engrossé la fille, je l'aurais poussé à avorter. Drew semblait pas y avoir pensé, sûrement trop défoncé pour s'opposer aux volontés de H., ou juste pas conscient qu'il allait passer deux ans à changer des couches. Bah, très peu pour moi … J'aimais bien les gamins, mais ceux des autres. Et encore, juste une heure ou deux, pas plus, sinon c'était la crise de nerf assurée. Un mioche, qui hurle, qui pleure et qui pisse partout. Faut toujours être derrière son dos, à regarder s'il met pas les doigts dans la prise ou s'il se penche pas trop du balcon. Non, très peu pour moi. Même dans l'avenir je me voyais pas en avoir, j'veux dire, au pire, je fais un tour à la SPA et j'adopte un chien. Ça fera une bonne action pour noël en plus. Drew a comme les yeux qui pétillent quand il parle de sa fille, son teint s'éclaire et les coins de ses lèvres se redresse. C'est qu'il semble heureux avec son bébé lui, ça le rendrait presque mignon. Soudain, l'image d'un Drew avec une tototte dans la bouche et un hochet, à jouer avec une tite puce brune m'arrive dans l'esprit. Funny. J'peux savoir c'qui t'arrive là ? Tu laisses Heaven en dehors de ca c'est clair ? Tes réflexions à la con tu te les gardes et tu te la boucles. » C'est qu'il la défend en plus ? Je secoue la tête légèrement, avalant ce qu'il reste de whisky dans mon verre, les glaçons s'entre choquant quand je le repose sur la table. Les traits tirés de Drew ne présagent rien de bon. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le jeune homme claque sa bière contre la table, en faisant tomber un peu sur la table et se lève – ou plutôt me saute littéralement dessus -. J'ai juste le temps de remonter les mains contre son torse, pour amortir le premier impact et je me retrouve dehors, sur le sol froid du trottoir sur lequel on se trouvait dix minutes plus tôt. Putain, il m'avait fait passer par la vitrine cet enculé. Il nous avait fait passer par la vitrine même. Drew, à moitié accroupis contre moi enchaîne les droites. MAIS C'EST QUOI TON PROBLEME BORDEL DE MERDE ??!!! » Pour le bien de la population marchande de New York, fallait plus qu'on sorte ensemble. J'arrive tout juste à lever mes mains près de mon visage, trop déboussolé par la chute pour empoigner ses poignets. J'sent ma joue me brûler, ça fait un mal de chien, à hurler. Là , le seul qui hurle, c'est Drew, à en rameuter tout le quartier. PUTAIN MAIS TU COMPRENDS PAS QUE JE T'AIME ET QUE CA ME TUE TOUT CA !!! MAIS NAN T'ES TROP CON ET TROP BUTE POUR COMPRENDRE QUOI QUE CE SOIT !!!! ». Un nouveau coup, qu'arrive comme le point final de la conversation. J'murmure avec ce qui me reste de force un Tu vois quand tu veux. T'es charmant. » Humour de merde ouais, n'empêche que j'ai sacrément mal, que j'ai la tête qui tourne et que si je trouve pas une poche de glace avant demain matin, mes chargés de TD vont se poser des questions. L'attraction de cette putain de soirée, venez tous voir les mecs qui se battent devant le bar qu'ils viennent de saccager. A deux ouais, et le pire c'est qu'ils étaient rentré bras dessus, bras dessous. Il y en avait même qui pensaient que c'était un couple de tapette à la Village People. Village People remixé version Fight Club dans notre cas. Drew se relève, je me tourne de trois quart pour cracher un peu de sang. Putain, il y a des éclats de verre partout, j'aurais pu m'en prendre un dans le dos. Les gens forment un cercle, attroupés autours de notre duo ; certains ont un portable collé à leur oreille. J'ai à peine le temps de reprendre mon souffle, d'évacuer le sang qui coule encore dans ma bouche que je sent la main de Drew m'empoignant avec force pour me forcer à me relever et courir. J'ai un peu de mal à me remettre sur mes jambes mais j'crois pas avoir le droit ni même le temps de discuter avec mon amant du fait qu'il vient de me mettre la raclée de l'année et qu'il me faudrait presque aller chez le médecin. On court comme ça une bonne dizaine de minutes, passant de ruelles en ruelles pour être certains qu'on nous retrouve pas. Je finis par m'arrêter, tirant sur le bras de Drew, toujours accroché au miens. J'en peux plus, j'suis essoufflé, et on est assez loin. Je pose mon dos contre un mur et me laisse glisser le long, mon front venant directement retrouver la paume de ma main, venue en soutient. Je tousse un peu. Ça faisait longtemps que j'avais pas passé de soirée aussi dingue. J'ai l'impression que mon cœur va exploser, et ma tête par la même occasion. Merci mon cœur. Dernier remède en date une nouvelle clope. Heureusement que le paquet n'est pas tombé en même temps que la vitrine. Briquet, et la fumée vient trouver sa place dans mes poumons déjà bien encrassés. J'ai pas encore regardé Drew depuis la sortie du bar. Il m'a dit qu'il m'aimait, ça lui a échappé sous le coup de la colère et je l'ai renvoyé chier avec une vanne. Il fallait vraiment que tu me fasses passer à travers une glace pour me dire que tu m'aimais ? » Et encore je contourne le sujet? C'est comme si j'étais incapable de lui dire en retour. T'aurais pu m'acheter des fleurs. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Jeu 23 Déc - 030 La colère était montée en lui tellement vite que le tatoué n'avait pas réussi à se contrôler vis à vis de ce que venait de lui dire Jono. Instinctivement Drew avait pété son câble en se jetant sur Jono et en les faisant passer à travers la vitrine. La violence était le seul et unique moyen qu'ils avaient pour se faire comprendre les choses – surtout Drew en fait – puisque la parole n'avait jamais vraiment été leur fort. Les piques et les insultes ne les touchaient pas. Alors seul la douleur physique réglait les choses. Ou pas d'ailleurs. Depuis tout petit le garçon agissait comme cela. Sa mère ayant préféré lui payer des cours de boxe, plutot que des cours de dessin. Chose qui n'avait absolument rien arrangé, vu le caractère bien trempé du Williams. La violence c'était son monde. Il avait toujours connu ca, comme son beau-père qui tapait sur sa mère dès qu'il en avait un coup de trop, ou bien qu'il avait besoin de passer ses nerfs sur quelqu'un, le voilà qui frappait sur les gosses. Drew et sa frangine de ce cas précis. A l'école c'était toujours le même refrain. Drew finissait toujours chez le principal pour s'être battu en pleine classe ou bien pendant la récréation. Une fois, il avait même tenté de noyer un camarade de classe dans les toilettes de l'école parce que ce dernier lui avait piqué son amoureuse » de l'époque. Il y avait aussi la fois où il avait accidentellement » coupé le doigt d'une de ses camarades qui l'agaçait. Les parents de la petite avaient d'ailleurs porté plainte. Finalement faire passer Jono par la vitrine du bar restait assez soft lorsque l'on savait de quoi était capable le Williams en pleine crise de folie. Tu vois quand tu veux. T'es charmant. » Phrase qui a le dont de faire encore plus péter un plomb au tatoué, qui s'acharne encore plus sur le jeune homme. Ferme là ! » Qu'il hurle encore plus fort. Un fois relevé, le jeune homme commence à tourner en rond. Ses mains tremblent sous l'effet de la colère et sa respiration se fait de plus en plus rapide. De plus les personnes qui s'ameutent autour d'eux l'agace encore plus, et Drew ne peut s'empêcher de les envoyer bouler avant d'attraper son amant et de le forcer à courir, afin qu'ils ne se fassent pas attraper par les flics. Finir la nuit en taule serait le pompon !Courir sans se retourner et aller se planquer dans une ruelle sombre était le seul moyen d'échapper aux flics par ici. Surtout après le bordel qu'ils avaient fait. Soudain le tatoué sent une pression s'exercer sur son bras. Jono l'arrête, il a l'air à bout de souffle et Drew aussi de toute façon. La clope n'aidant rien à la condition physique désastreuse du jeune homme d'ailleurs. Drew passe une main sur son front et soupire, tout en regardant Jono s'affaler sur le sol dégueulasse de la ruelle. Le tatoué fait quelques pas en tournant sur lui-même, récupérant petit à petit son souffle. Décidément les soirées en compagnie de Jono finissaient toujours bizarrement. A chaque fois c'était mouvementé. Collé contré un mur en briques, le tatoué penche discrètement la tête pour voir si on ne les aurait pas suivit jusqu'ici. Heureusement il n'y a personne dans les environs. Ils sont tranquilles. Les flics ne risquent pas de mettre la main sur eux. Drew finit par sortir un paquet de Malboro de la poche de son blouson de cuir et s'allume une clope. Il a besoin de calmer ses nerfs, et la clope reste le seul remède. Le tatoué s'adosse alors au mur juste en face de Jono qui est toujours assis sur le sol, et remonte son genoux de façon à caler son pied droit contre le mur. La cigarette coincée entre son pouce et son majeure, Drew ne quitte par le jeune homme des yeux, sans pour autant dire le moindre mot. De ses yeux bleus, il observe chaque traits de visage de Jono. C'est qu'il ne l'a pas raté sur ce coup là . Il lui a légèrement bousillé son joli visage. Mais tant pis pour lui, il l'a cherché après tout. Drew ne va certainement pas s'excuser pour quelques bleus et quelques égratignures. Tirant une nouvelle fois sur sa clope, la lumière rouge provenant du tabac qui brule lentement, se reflète dans les pupilles du garçon, éclairant légèrement le visage de Drew dans cette ruelle sombre. Il se sent con. Con d'avoir laissé échapper ses sentiments à cause de la colère. En temps normal, le tatoué n'aurait jamais fait ce genre de révélation à Jono. C'était parfaitement inconcevable dans son esprit. Mais cela lui avait échappé des lèvres par accident. Jono se décide enfin à parler. Quoi que, pour balancer ce qu'il dit, il aurait mieux fait de se la boucler. Va te faire foutre Socha. » Réplique aussitôt Drew sur un ton d'agacement. Tu peux toujours courir pour les fleurs. J'suis pas dame nature. La seule plante qu'il y a chez moi c'est du Cannabis. » Qu'il reprend en donnant un coup de pied sur le sol, de façon à envoyer un peu de poussière vers le garçon encore assis parterre. Deja qu'il avait pas été foutu d'en offrir à Heaven, c'était certainement pas à Jono qu'il allait en offrir. Et puis surtout pas à un mec ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Jeu 23 Déc - 242 Je t'aime, balancé comme ça, hurlé comme une insulte en plein milieu de la rue. Assis contre mon mur, ça me tournait dans la tête, impossible de m'en débarrassé et impossible de me dire concrètement ce que j'en pensais. Je t'aime, je le disais souvent je l'avais dit des centaines de fois à des dizaines de personnes différentes. Au détour d'un verre parce qu'on était trop bourré, avant l'amour pour qu'elle ouvre enfin ses cuisses, au téléphone quand elle fait une crise en pensant que vous la trompez, à son chien parce qu'il vient de faire un truc mignon. Je l'utilisais à tort et à travers, pour tout et n'importe quoi … mais jamais envers Drew. C'était l'exception. C'était implicite, une sorte de règle de l'amour mais sans mot, sans vraie tendresse. De la passion physique, brûlante et instable. Et ce soir il avait brisé cette règle, comme quoi on avait évolué … un peu. Je tire une nouvelle taf, évitant un peu encore son regard que je sentais posé sur moi. J'ai envie de lui dire que moi aussi je l'aime. Que je crève d'amour pour lui malgré toutes les années. Mais j'ai peur que ça chance quelque chose entre nous, que ça casse le truc. Et j'ai peur de demain aussi, de la fin de soirée. Il a passé plusieurs années sans moi, et c'est un connard fini alors je vois pas ce qu'il l'empêcherait de me dire en revoir maintenant et de tailler sa route. Et puis rien que par fierté, rien que pour oublier le fait qu'il m'avait avoué ses sentiments, il était capable de partir maintenant, sans donner de numéro ni d'adresse. Alors ça me faisait peur de lui dire que moi aussi je l'aimais. Je mord ma lèvre inférieure. Avec ma joue, ma lèvre qui menace se saigner, mon futur coquard et l'éventualité de perdre une nouvelle fois Drew, j'ai envie de pleurer. Fierté de merde, relation tordue de merde. Allez, ressaisie toi Jo'. Je sais pertinemment que si Drew aperçoit ne serait ce qu'un de mes yeux qui brille, il va littéralement se foutre de ma gueule. Pire, il va partir. Je tire une nouvelle et longue latte sur ma camel et relève enfin les yeux vers lui, avec en prime un sourire narquois affiché sur les lèvres. Va te faire foutre Socha. ». Drew a toujours l'air aussi nerveux, toujours l'air aussi énervé que tout à l'heure, dans le bar. Ses mains tremblent, son regard est assassin. Il ferait presque peur. J'veux dire, si j'avais été une vieille femme dans la rue, j'aurais flippé de le voir passer à côté de moi, et je me serais agrippé à mon sac à main en le traitant de voyou. Tu peux toujours courir pour les fleurs. J'suis pas dame nature. La seule plante qu'il y a chez moi c'est du Cannabis. » J'prévois le coup et je me lève en même temps que son coup dans le sol. De la poussière dans les yeux, c'est petit, c'est vil. Et il me manque plus que ça pour me rouler sur le sol en pleurant sur ma soirée de merde. Junky de merde. Fume un peu moins, ça a l'air de te ralentir. »Je chancèle un peu, ma cigarette tombe à terre et je m'accroche au mur pour pas tomber. Ma jambe me lance à cause de la chute de tout à l'heure. Sympa comme cadeau de retrouvailles. Je m'approche de lui, assez doucement pour éviter une possible attaque sous le coup de l'énervement, et pose mes mains sur sa nuque. Je pose mes lèvres sur les siennes, nouveau baiser. Putain, ce goût m'avait manqué, ses yeux bleus qui me fixent avec un brin de perversité menaçante. Je l'attire avec moi contre le mur, mon dos prenant une nouvelle fois appuis contre la façade froide. Une de mes mains descends dans le dos du junky, caressant doucement son dos avant de finir sur ses fesses. J'me sent con à pas savoir quoi dire, et lui qui m'observe, sachant pertinemment que j'arrivais pas à cracher le morceau. Il doit prendre un malin plaisir à me regarder me torturer là … Drew ... » Je mord ma lèvre inférieure, mon tic nerveux à chaque fois que je suis mal à l'aise. Je baisse une nouvelle fois la tête. C'pas mon truc ça, les déclarations et tout le bordel. Mais il y a comme une petite alarme au fond de mon crâne qui me dit que c'est l'occasion ; comme une lanterne de sécurité qui me dit vas y, dis lui quelque chose sinon il va s'en aller. Ce soir, on avait eu de la chance, et il était impossible que ça recommence une deuxième fois. Putain. » Je lâche un petit rire nerveux et il parle toujours pas. Je suis sûr qu'il affiche un sourire de trois mètres de long là , ce putain d'enfoiré. Tu sais, ça a été horrible sans toi. Et … et j'ai pas envie de te reperdre une nouvelle fois. J'ai pas envie que tu me lances un de tes putains de I'll see you round et que tu disparaisses entre deux voitures. » Ma main se serre contre son tee shirt, j'me sent pitoyable de tout déballer comme ça mais autant continuer vu que je suis lancé. J'ai besoin de toi Drew. Tu te rends pas compte. T'as peut être réussi à refaire ta vie à New York mais pas moi. Parce que ... » Je crois bien qu'une ou deux larmes m'ont échappé. Merde Jono, c'est pas toi ça, tu vas pas te mettre à chialer comme une collégienne amoureuse. Parce que je t'aime. Je t'aime Williams, et je veux pas te perdre. Pas encore. » Je plisse les lèvres, mordant l'intérieur pour pas éclater en sanglots. S'il me renvoie chier ou se fout de moi, j'pourrais très bien mettre ça sous le coup de l'alcool, ou du choc du passage à tabac. Je sais pas. De toute façon, s'il me renvoie chier, c'est pour plus me revoir, donc je perd pas grand chose. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Jeu 23 Déc - 1959 Tous ces événements avaient complètement dépassé Drew. Le jeune homme était complètement perdu. Pourquoi avait-il fallu qu'il accepte de passer la soirée avec Jono, sachant que dans tous les cas, tout allait mal finir ? Drew aurait dû s'en douter. C'était toujours la même chose. Le tatoué aurait dû lui dire non. Lui dire qu'à présent il avait fait sa vie et que Jono devait se contenter de faire pareil de son côté. Que de toute façon plus rien n'était possible entre eux. Que trop de choses s'étaient passées depuis tout ce temps. Que c'était trop tard. Mais au lieu de cela, le jeune homme avait accepté et voilà dans quelle situation il se retrouvait maintenant. Ils avaient très certainement les flics au cul, sans compter les diverses blessures aussi bien physiques que mentales qu'ils avaient. Mais le pompon fut lorsque Drew avoua bêtement et sous l'effet de la colère, ses sentiment au garçon. Drew s'en voulait terriblement. Il se sentait faible tout d'un coup et il n'aimait pas ca. Le mot faible » ne faisait pas parti de son vocabulaire. Plutot crever que de montrer ses faiblesses à quelqu'un. Drew avait beaucoup trop de fierté. C'est pourquoi à la moindre petite réplique que peut faire Jono, ou le moindre sourire qu'il affiche à ses lèvres, Drew s'énerve et lui envoie une phrase cinglante en pleine figure. Mais Drew l'observe tout en s'appuyant contre le mur d'en face, fumant sa clope comme si de rien n'était. Comme si il n'y avait rien eut. Drew et sa putain de carapace qui l'empêche d'exprimer clairement ce qu'il ressent sans qu'il ne devienne violent par la suite, uniquement pour masquer ses émotions. Après tout, ce n'était pas pour rien qu'on l'appelait le coeur de pierre ». Junky de merde. Fume un peu moins, ça a l'air de te ralentir. » Rire vicieux de la part de Williams qui tire une énième latte sur sa clope. Ouais ca le fait rire ce genre de réplique. En revanche son sourire de con disparaît au fut et à mesure que Jono s'avance vers lui. Il a l'air vraiment mal en point. Drew n'avait pas mesuré sa force, mais apparemment il n'y était pas allé de main morte. Du coin de l'oeil le tatoué observe le garçon s'approcher de lui. D'un geste rapide Drew envoie son mégot à l'autre bout de la ruelle et croise les bras, se demandant ce que fabrique Jono. Le jeune homme fronce les sourcils lorsque Jono pose ses mains sur sa nuque et approche rapidement ses lèvres des siennes. N'étant pas surpris par un tel geste, le tatoué reste quasiment impassible, à fixer le garçon d'un regard satisfait. Drew pose alors ses mains sur le mur en briques, de chaque coté des épaules de Jono. Comme si il ne pouvait plus échapper à l'emprise du jeune Williams maintenant. Grand sadique naturellement, il faut bien dire ce qu'il y est, le tatoué prend un malin plaisir à regarde Jono se torturer l'esprit. Il continue de le fixer droit dans les yeux, de son regard perçant, son visage à seulement quelques centimètres de celui de Jono. Drew est en position de force et il le sait. Jono ouvre la bouche et balance quelques mots par ci, par là . Intérieurement le tatoué jubile. Il éprouve une certaine satisfaction à voir les gens se tourmenter. De plus son tic le trahit. Drew connait bien, trop bien même son amant. Il n'y arrivera pas. Jamais Jono n'arrivera à lui dire ce qu'il a sur le coeur. C'est parfaitement impossible. De toute façon les petits mots d'amour entre eux, ca 'a jamais été leur délire et ce n'est pas maintenant que cela va le tatoué aurait peut-être mieux fait de réfléchir avant de penser tout ca. Drew ne bouge toujours pas de sa position initiale, mais inspire profondément lorsque Jono commence à déballer de longues phrase. Tu sais, ça a été horrible sans toi. Et … et j'ai pas envie de te reperdre une nouvelle fois. J'ai pas envie que tu me lances un de tes putains de I'll see you round et que tu disparaisses entre deux voitures. J'ai besoin de toi Drew. Tu te rends pas compte. T'as peut être réussi à refaire ta vie à New York mais pas moi. Parce que ... » Le jeune homme fronce les sourcils, son coeur s'accélère de plus en plus. Non il ne veut pas entendre tout ca, car il ne sait pas comment il va réagir. Ce n'est pas l'envie qui lui manque de lui en coller une et de lui dire de se la boucler une bonne fois pour toute. Parce que je t'aime. Je t'aime Williams, et je veux pas te perdre. Pas encore. » *Non Socha, ta gueule ! Ferme la ! Merde. Putain de bordel de merde ! * Qu'il s'énerve intérieurement. Le jeune homme ferme les yeux et baisse la tête, restant toujours les mains en appuie contre le mur. Il lui faut un certain temps pour réellement comprendre ce que vient de lui balancer Jono. Son cerveau est comme brouillé. Pire que si il avait subit un électrochoc. Ses membres en étaient presque paralysés. En temps normal il se serait foutue de la gueule de la personne qui lui aurait dit ce genre de chose, mais là il n'y arrivait pas. D'ailleurs il n'arrivait plus à rien. Drew n'avait aucune réaction. Le tatoué resta bien quelques minutes sans rien dire à rester les yeux fermés. Il ne savait pas comment réagir à vrai dire. Tout était vraiment trop bizarre dans cette foutue soirée. Soudain le jeune homme se recule de quelques pas et porte ses mains à son visage, avant que celles-ci ne viennent se perdre dans sa chevelure brune. Drew reste quelques instant à faire les cent pas et s'arrête brutalement en fixant Jono. Il a les yeux qui le brulent. Putain tu fais chier Socha. » Qu'il s'exclame avant de se diriger d'un pas assurer vers le garçon et de l'attraper par le col et l'embrasser. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono Jeu 23 Déc - 2059 Faible. Ouais, c'était aussi comme ça que je se sentais. Dire ses sentiments, parler de soi, c'était donner l'opportunité d'être blessé. Aimer, c'était dépendre de l'autre, se donner entièrement, s'écraser en face de la personne aimée et prendre le risque de souffrir en même temps qu'elle. J'étais beaucoup trop égocentrique pour l'avouer. Drew également, alors finalement mettre un nom sur notre relation, c'était sauter une étape. Pendant notre adolescence, on avait vécu caché, loin du regard des autres, loin des aveux. Il n'y avait rien eu d'officiel, ni même de vraiment officieux. J'avais pas pu parler à ma meilleure amie de mon amant puisque dans le fond, ce genre de relation n'existait pas. J'avais pas pu lui dire à quel point j'étais amoureux parce que je me mentais même à moi même. Avouer nos sentiments, c'était s'exposer à la lumière, se dire hey, regarde moi, je suis à toi, et si t'as décidé de vraiment me faire du mal, je vais souffrir plus qu'avec n'importe qui d'autre. Voilà ce que ça voulait dire. Le regard de Drew reste froid, impassible, comme si je lui avais annoncé que ce matin, j'avais raté une grande promo sur les carottes rappées au super marché du coin. Ses deux mains encadres mes épaules, comme une sorte de prison. Tu croyais pas que j'allais te déballer tout ça hein ? Et bien moi non plus. Ça aurait été tellement plus simple si j'étais restée avec Mel au bar, que je l'avais suivi sur la piste de danse. Si j'avais eu un briquet qui marche, ou si j'avais eu un contrôle qui tombait demain matin, m'obligeant à rester les fesses posées derrière un bureau et une montagne de papiers. Ou si j'étais tombé malade à force de traîner à droite à gauche. Ça aurait été tellement plus simple si je l'avais pas re croisé. J'aurais continué à avancer, tel le salopard futur avocat qui allait finir par prendre une ligne de coke beaucoup trop grande et clamser entre les murs d'un appartement trop grand pour un homme seul. Mais ça ne pouvait plus changer maintenant, et je regrettais déjà d'avoir ouvert ma gueule. De me l'être joué façon grand tragédien de théâtre dans cette ruelle merdique. Drew décolle ses mains, sans prononcer un mot. Déjà , il ne m'a pas écrasé son front dans le nez en me voyant pleurer. J'ai toujours l'espoir qu'il ne m'envoie pas une vanne. Il fait quelques pas en arrière, s'écartant de moi. Il va pas partir ? Comme ça, sans un mot ? Je me redresse, fronçant les sourcils en essuyant rapidement, du revers de ma main, les deux trois larmes qui m'avaient échappé. Je le regarde faire les cent pas, en restant silencieux. La situation me dépasse, la soirée me dépasse. Comme s'il y avait eu trop d'évènements en l'espace de deux heures. C'est presque irréel. Putain tu fais chier Socha . » Drew s'arrête brusquement, me fixant d'un œil mauvais avant de se diriger vers moi d'un pas rapide et assuré. Il va faire quoi ? Me mettre une nouvelle fois son poing dans la mâchoire ? Je reprends nerveusement une bouffée d'air, m'attendant au nouveau choc mais il m'embrasse, de nouveau. Pauvre con. Je le laisse faire quelques secondes, caressant son corps de mes mains froides avant de les pauser à plat contre son torse. Je décale ma tête et exerce une pression violente sur son buste, le faisant reculer de quelques pas. C'est toi qui fais chier Williams. A tout me balancer comme ça. ». Je fais deux pas vers lui, le poussant une nouvelle fois. J'ai envie de lui faire mal, d'éclater sa tête de con contre le mur. Genre ça te fait rien. Genre t'es au dessus de ça et rien ne t'atteint. Abruti.». j'enchaîne avec une droite, en pleine joue, avant d'encadrer sa tête de mon bras, passant ma main dans ses cheveux en rigolant comme un gamin. De toute façon, je sais qu'je t'ai manqué et qu'tu crèves d'envie de me désaper depuis tout à l'heure. On oublis pas un amant de rêve comme moi. ». Nos éternels piques de tensions. C'est comme jouer aux montagnes russes. En bas, tout se passe bien, et le train commence à accélérer, lente escalade vers la violence, pour atteindre des sommets. Et quand on est tout là haut, on redescend vers le calme à une vitesse affolante. La pression retombe, nous préparant au prochain tour. Je finis par le lâcher avant, avant qu'il ne m'envoie un coup dans les côtes, et je fais trois pas en arrière, retrouvant mon coin de mur, quitté il y a cinq minutes. Je me suis toujours demandé comment serait la déco de ton appart plus tard. Tu dois pas te fournir chez Ikéa. Et avec le fric que t'as, ta gamine va pas être dérangée par les grincements du lit. » Je relève les yeux vers lui avec un sourire en coin. C'est fini pour la soirée le romantisme à deux balle. Place à la baise, la bonne vieille baise des deux amants sulfureux. Drew et Jono, back in town. Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re I love the way you lie •• Drew&Jono I love the way you lie •• Drew&Jono Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage Enfait dès que je peux je la dispute , mais ce n''est pas 1 solution..Et le meilleur truc que j'ai trouvé c'est de lui mettre une bande qui se colle sur elle même et à la base posée sur la plaie.Bref au bout du compte elle continue à se lécher sauf que c'est la bande au finale qui finie mouillée et au bout de 5 jours étant donné que Fillejeune belle bonne baise se fait deglinguer. Topless à un festival, elle se fait peloter par un mec. Fille se fait baiser par plein de mec. itplicaler198188 2022. 7. Jul 30, 2022 · Forum filles jeune baise. Tres Jeune Fille Se Fait Baiser.. Il fait Scandale en Soulevant la Jupe d'une Fille devant tout le Monde. A San Blas au Mexique, le. Monchien me lèche pour se détendre / s’apaiser. De manière générale, vous l’aurez compris, le fait de lécher est un comportement chez le chiot qui lui confère une certaine sérénité et un certain apaisement : soit il obtient l’attention de son maître, soit
Cechien fait le chaud devant les poules mais quand on le met avec elles c'est une autre histoire. Mister Buzz. 0:32. Les parents laissent leur fillette lécher le plat avec les chiens ! Indigne ! Mister Buzz. 2:14. 450 chiens jouent ensemble dans ce centre pour chiens abandonnés en Serbie. Mister Buzz. 0:56. Ces chiens hallucinent devant une photo de chiens sur un fauteuil
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