Laphilosophie est un mot d'origine grec qui signifie "amour de la sagesse". Elle étudie des problèmes fondamentaux liés à l'existence, à la connaissance, à la vérité, aux valeurs morales et esthétiques, à l'esprit et au langage humain. soyons bref Partager Obtenir le lien; Facebook; Twitter; Pinterest; E-mail; Autres applications; Enregistrer un commentaire La
Revenir au programme Information Problématique ! Au cours de cette fiche, nous poserons de nombreuses problématiques qui guideront la réflexion sur la conscience. Elles sont essentielles pour saisir tous les concepts que la notion de conscience englobe. Dans un dictionnaire français classique, la conscience peut se définir des façons suivantes Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. Représentation mentale claire de l’existence, de la réalité de telle ou telle chose. Cependant, la réalité du concept est bien plus vaste. Au travers de philosophes, exemples et réflexions diverses, nous tenterons de définir ce qu’est la conscience. Qui suis-je ? Que suis-je ? Notre identité nom, prénom, date et lieu de naissance ne définit pas qui l’on est. De la même manière, définir biologiquement l’Homme ne suffit pas à le caractériser. Chaque personne connaît cependant ce qu’il est, même si l’on peut demander si on se connaît mieux que les autres ne nous connaissent. Tout sujet est sensibles aux différentes sentiments qu’il subit chaque jour, ces derniers le façonnant au fil du temps. Chaque individu bâtit donc sa personne grâce, ou à cause, des sentiments qu’il a rencontré au cours de sa vie. Il est donc légitime de se demander si ce sont les sentiments qui nous définissent. Notre société nous oblige à ce que nous soyons responsables, capable de penser et d’agir, être une personne. Mais qu’est-ce que la personnalité, l’identité personnelle ? Descartes tente de répondre à cette question. Pour conduire sa vie, il dit avoir besoin de certitude, cependant, il manque d’un point fixe, un repère, une connaissance indubitable pour bâtir son raisonnement. Afin de définir la vérité, il va user du doute cartésien/métabolique/hyperbolique », qui consiste à douter de tout pour s’enrichir de certitudes. Il considère chaque source de connaissance et s’assure de sa véracité les parents, les professeurs, les livres les théologiens….Enfin, il recherche en soi une capacité à bâtir ses propres certitudes grâce à ses sensations, son imagination et son entendement/sa raison. Ainsi, il ne se perd pas dans le labyrinthe des connaissances », c’est-à dire un flou d’informations dont il ne peut certifier l’authenticité. Se basant sur ses capacités internes, il reporte Les sensations [l’ouïe, la vue, le toucher, l’odeur, le goût] peuvent nous tromper illusions, mirages… et ne permettent pas d’établir des vérités absolues. L’imagination faculté de connaissance à cette époque mais non-fiable puisque trompeuse par définition. De plus, les erreurs découlent de l’imagination. L’entendement fondement rationnel, fiable et solide. Mais Descartes pousse son raisonnement plus loin et pose les problèmes du malin génie et du rêve Il expose que l’on sait que nous sommes éveillés lorsqu’on peut douter des choses, c’est une hypothèse raisonnable. Il annonce que Dieu le trompe peut-être en lui offrant une réalité qui le met à l’épreuve, le teste. Doit-on se demander si tu tout est dubitable ou si quelque chose n’échappe pas au doute ? Hors Descartes avance qu’il doute, pense… , [ je rêve »] donc il existe forcément pour que Dieu puisse le tromper Cogito ergo sum. » Une chose indubitable, je suis sûr d’exister » donc, à la question Que suis-je ? », il répond cette chose qui pense ». Descartes définit en suite des pensées confuses et dépenser clairs, distinctes dont il est certain. Exemple je suis mon corps ; j’existe, il m’appartient. → Pensée claire et distincte. Descartes Je ne suis pas dans mon corps comme un pilote dans son navire ». Ici la douleur, par exemple, permet de m’indiquer l’unité de mon corps et donc le lien insécable entre le corps et l’esprit. John Locke met en place le principe de la conscience On définit que tous les êtres vivants sont intelligents, c’est-à -dire capable de produire une réponse adéquate à une modification de leur environnement. Locke s’intéresse aux concepts de personnes ≠d’individu. Tout d’abord, Dieu est une personne, une cause de soi, un être qui peut s’engendrer lui-même et qui peut se déterminer et faire des choix. Dieu aurait donné à Adam et Eve, un libre-arbitre sachant ce qui est bien choisir de faire le mal. La conscience morale est définie depuis très longtemps [notamment dans les écrits bibliques, fondateur de la pensée chrétienne.] Elle consiste en la différenciation du Bien et du Mal. Afin de comprendre ce qu’est la personne, l’Homme, on établit trois de ses caractéristiques fondamentales Locke pose le problème de la différence, être une personne, c’est avant tout se différencier. Leibniz établit le principe des indiscernables Si deux choses sont identiques, elles sont nécessairement au même endroit au même moment. » Au-delà de se différencier, on apprend à s’unir à être unifié avec soi-même, la coordination du corps. Enfin, on acquiert une identité propre, ce qui fait qu’une personne est unique et absolument distincte d’une autre, c’est-à -dire l’ipséité. Ainsi, la conscience est un effort constant, elle doit se différencier, s’unir et se considérer soi-même comme une même personne. Une personne être et pensant et intelligent, doué de raison et de réflexion, qui peut se considérer soi-même comme soi-même, une même chose pensante en différents temps et lieux. Toute perception est consciente Leibniz s’interroge est-on conscient de toutes nos sensations ?. John Locke ajoute que la mémoire est une donnée de la conscience, on est conscient aussi loin qu’on s’en souvienne. L’exemple de l’homme saoul et l’homme sobre Un homme saoul commet un crime. Au moment de son audience, il affirme qu’il n’était pas lui-même ». Ce n’est pas la même personne, mais c’est le même individu selon la justice. Locke s’accorde sur deux faits C’est la même personne. La justice ignore le véritable état au moment des faits, on s’accorde à confondre personne et individu puisque les faits accusent cet individu. Il est possible que nous pensions des choses et que nous les ignorions ensuite. Le dernier des juges reste notre conscience, si la personne se sent ou non-coupable. La conscience en tant que concept Morale Distinction et connaissance du Bien et du Mal. Libre arbitre Sachant ce qui est Bien, pouvoir choisir le Mal. Psychologique Savoir que l’on existe, cf. le cogito » de Descartes, la première certitude que l’on a. Le mot conscience » vient du latin conscientia connaissance partagée avec un autre. Citations et références L’enfer c’est les autres »Sartre Compris à tort par la majorité comme si les relations avec autrui étaient infernal. Signifie que les autres sont le reflet de notre propre existence on se voit dans le regard de l’autre tel qu’on ne pourrait jamais se voir. C’est par le regard d’autrui que l’on est quelque chose, mais il faut fuir les relations qui nous pétrifie dans une identité qui nous nuit L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est roseau pensant » Pascal Mise en opposition d’une grandeur la pensée et d’une faiblesse le plus faible roseau. L’homme est misérable petit, faible, méchant -> sa finitude mais il en est conscient. Par le mot penser, j’entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons immédiatement par nous-même » Descartes Dans son raisonnement philosophique sur la remise en question de ce qui est véritable ou non, Descartes va jusque douter de sa propre existence. Mais puisqu’il sait qu’il doute, alors il est assuré qu’il existe.
LHomme a une existence dynamique et la conscience de son existence le conduit devant la réalité de la mort qui se présente comme un destin irrévocable. Cela pourrait nous conduire à s'interroger sur la nature de la mort. La mort. La mort est un phénomène qui défie la pensée humaine depuis toujours dans la mesure où elle est complexe
Introduction conscience et subjectivité. Selon Descartes, la conscience assure la liaison entre l’âme et le corps, elle est la condition de toute connaissance. C’est donc de ce point de vue que la conscience a d’abord partie liée avec la mémoire. La conscience s’exprime par la pensée qui est soit directe, si elle désigne l’objet de son expérience extérieure, soit réfléchie, si elle est conscience de soi. La conscience est étymologiquement un savoir » du latin scientia accompagnant cum, avec » l’existence, la pensée et l’action d’un sujet. Comme présence à soi et aux choses, la conscience est dite psychologique. En se distanciant des objets sur lesquels elle porte, la conscience peut les juger elle peut évaluer ce qui est les faits d’après ce qui doit être les valeurs. En ce sens, la conscience est morale. La déduction du cogito Descartes Méditations métaphysiques ; Magnard p 22 I Être conscient de l’attention à des faits de conscience II Avoir conscience de la prise en compte s’un obstacle, d’une difficulté III Prendre conscience de l’éveil à une réalité nouvelle IV La conscience humaine privilège de l’homme ou épiphénomène ? La conscience, un effet de surface des instincts Nietzsche Volonté de puissance, Hatier1 p 49-50 V L’identité de soi est déposée dans la mémoire - Locke le proprioceptif - Leibniz ; Bréal p 22 Conclusion les pathologies de la conscience et la lucidité a la névrose b la psychose c la fausse conscience et l’aliénation d la lucidité e l'attention 1. La conscience peut-elle nous tromper ? 2. Avoir conscience, est-ce juger ? Conscience psychologique. La conscience est étymologiquement un savoir » du latin scientia accompagnant cum, avec » l’existence, la pensée et l’action d’un sujet. Comme présence à soi et aux choses, la conscience est dite psychologique. Conscience morale. En se distanciant des objets sur lesquels elle porte, la conscience peut les juger elle peut évaluer ce qui est les faits d’après ce qui doit être les valeurs. En ce sens, la conscience est morale. La conscience peut elle se tromper ? La conscience, illusion du sujet ? La conscience est ambiguë si rien n’est connaissable sans elle comment savoir quelque chose sans en avoir conscience ?, elle n’en est pas moins sujette à l’erreur et à l’illusion. En effet, le sujet tend à prendre ce dont il a conscience son point de vue particulier pour la seule réalité existante, et ainsi à s’illusionner sur le réel. Le sujet, illusion de la conscience ? Or, l’illusion fondamentale du sujet conscient ne porte-t-elle pas sur lui-même ? La conscience d’être un sujet véritable n’est-elle pas la plus grande illusion ? Kant nous assure du contraire Le je prouve que j’agis par moi-même, que je suis un principe et non un résultat ». Se dire libre c’est se poser comme le sujet de ses actions et de sa pensée c’est moi qui agis et qui pense. C’est avoir conscience de soi comme d’un être ayant une identité personnelle unifiée, stable, et capable de se déterminer lui-même. Mais cette conscience est-elle fiable ? La conscience d'exister comme sujet pensant prouve-t-elle vraiment l'existence d'un tel sujet, ou n'est-elle qu'une illusion ? Faut-il dire cogito je pense » avec Descartes, ou cogitatur ça pense » avec Nietzsche ? Mais si le sujet n’existe pas comme principe, disparaît-il alors moralement, c’est-à -dire comme valeur ? L’idée de sujet conscient perd-elle toute valeur ? La conscience de soi est indubitable Descartes " Je pense, donc je suis. " Descartes, Discours de la méthode 1637, IVe partie. Problématique La conscience de soi prouve-t-elle l’existence du sujet pensant, ou n’est-elle qu’une illusion ? Explication Le doute retourné contre le scepticisme. C’est pour vaincre le scepticisme, donc pour fonder le dogmatisme établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences », que Descartes entreprend de douter de tout. En effet, il voit dans le doute le moyen d’atteindre l’indubitable une pensée absolument certaine résistant absolument au doute. Ce doute méthodique repose principalement sur les arguments du rêve ne produis-je pas moi-même toutes mes pensées ? et du malin génie ne serais-je pas le jouet d’un être trompeur ?. Quelle garantie ai-je d’être bien réglé » ou bien calibré » comme on le dit d’un instrument de mesure ? Qu’est-ce qui me prouve que ce à quoi je pense existe vraiment et que mes idées correspondent à la réalité ? Le cogito je pense donc je suis. Descartes découvre qu’une pensée résiste au doute c’est qu’il est vrai que j’existe, moi qui pense en latin cogito, — si je n’existais pas, je ne pourrais ni penser ni douter de mon exis- tence ! Je ne peux pas ne pas être, quand je pense que je suis. L’existence du sujet pensant ou doutant est une évidence indubitable. Mais que suis-je ? Je suis une chose pensante », une substance pensante et consciente2 un sujet absolu, un esprit, une âme. La conscience est l’évidence fondamentale, la connaissance constituant le fondement et le modèle de toute vérité 3. Débat et enjeu L’évidence est-elle une preuve ? Selon Descartes, nous ne saurions nous empêcher de croire que cette conclusion Je pense, donc je suis, ne soit vraie ». Mais que prouve cette impossibilité psychologique de douter ? Le fait d’être convaincu l’intensité subjective d’une conviction montre sans doute qu’on n’arrive ni à douter ni à penser différemment — mais il ne prouve pas que l’on a raison de n’y pas arriver ! L’évidence ou la certitude sont des sentiments, des états mentaux de fait. La certitude qu’il y a des certitudes de droit n’est jamais qu’une certitude de fait », conclut Marcel Conche, ajoutant que lorsque le philosophe prétend parler des choses, il ne fait que parler de lui-même » il ne dit pas ce qui est, mais ce qui lui apparaît avec le plus de force. Nul n’échappe à sa conscience, c’est-à -dire à son propre point de vue — toujours relatif ! Y a-t-il vraiment un sujet pensant ? Il y a certes de la pensée. Mais est-ce vraiment celle d’un sujet substantiel le mot latin pour sujet », subjectum, vient de subjacere, se tenir sous » ? Le je » ego cartésien est-il vraiment le sujet de la pensée ? Le sujet conscient n’est-il pas l’effet ou le produit de quelque chose d’autre, qui n’est pas conscient ? N’est-il pas une illusion perceptive...Pour l'empiriste David Hume, le sujet substantiel est une croyance, certes vive et forte, mais qui ne correspond à rien de réel à rien dont on puisse faire l'expérience. C'est notre habitude de percevoir un flux incessant et très rapide d'impressions intérieures discontinues qui nous fait croire en la simplicité et en la stabilité d'un moi ». Le sujet est donc une fiction substantialiste, un effet de langage ce que j'appelle moi ». ...ou grammaticale ? Nietzsche affirme de même que la croyance au sujet dérive de la grammaire le sujet grammatical. Or, que le verbe penser » ait besoin d’un sujet grammatical ne prouve pas son existence substantielle ou réelle ! Quelque chose pense, mais que ce quelque chose soit justement l’antique et fameux “je”, ce n’est à tout le moins qu’une supposition, une allégation, ce n’est surtout pas une “certitude immédiate”. » Le sujet conscient non plus principe, mais résultat. Plus généralement, ne faut-il pas expliquer le sujet conscient » par des phénomènes dont il n’a pas conscience ? N’est-il notamment pas le produit de conditions matérielles, sociales et historiques ? Karl Marx montre comment le sujet conscient est déterminé et même aliéné par les représentations sociales dominantes, corrélées aux conditions matérielles infrastructures économiques. N’est-il pas aussi déterminé par l’inconscient psychique Freud ? Bref, le sujet conscient est désormais vu comme le résultat d’une histoire à la fois naturelle Darwin…, sociale Marx… et psychologique Freud…. Mais s’il n’est plus un principe métaphysique, le sujet conscient peut cependant demeurer une valeur, c’est-à -dire une exigence et un combat. Avoir conscience, est ce juger ? Une relation de soi aux choses et de soi à soi. Selon l’étymologie latine conscientia, la conscience est un savoir scientia accompagnant cum quelque chose. Elle signifie donc que quelque chose est su par le sujet ; le sujet se sait en relation avec une réalité, perçue plus ou moins clairement. Conscience psychologique et conscience morale. La conscience peut porter sur des faits ce qui est ou sur des valeurs ce qui doit être. Dans le premier cas, la conscience est dite psychologique. Elle est spontanée et/ou réfléchie. Son objet est extérieur les choses ou intérieur la vie subjective ; présent attention..., passé souvenir, regret... ou futur attente, projet... ; possible hypothèse... ou impossible imagination, illusion.... Elle émet des jugements de fait ou d’existence il y a ceci, ceci est cela…. Dans le second cas, la conscience est dite morale elle émet des jugements de valeur. Elle est alors comme un juge intérieur, évaluant ce qui est faits, actes, pensées… d’après ce qui doit être, c’est-à -dire d’après des valeurs ou des normes morales, religieuses, politiques, juridiques, esthétiques.... Toute conscience est-elle morale ? Mais faut-il vraiment séparer la conscience psychologique de la conscience morale ? Ne serait-ce pas, comme le dirait Descartes, prendre une distinction formelle valable seulement en pensée pour une distinction réelle valable dans la réalité ? En effet, toute conscience est toujours un certain écart par rapport à ce qui est. Or, toute prise de distance n’implique-t-elle pas une certaine évaluation et un certain choix ? La conscience n’est-elle pas alors essentiellement morale ? La conscience est toujours morale Alain " Toute conscience est d’ordre moral, puisqu’elle oppose toujours ce qui devrait être à ce qui est. " Alain, Histoire de mes pensées 1936, chap. Abstractions ». Problématique La conscience psychologique et la conscience morale sont-elles différentes, ou sont-elles deux formes d’une même conscience ? Explication La conscience fait face à ce qui est...Perdre conscience s’évanouir, c’est cesser d’être présent à soi et au monde. Au contraire, revenir à soi, c’est revenir au monde, c’est-à -dire précisément à autre chose que soi » Paul Valéry. La conscience psychologique fait qu’un être n’est pas seulement dans le monde une chose parmi les choses, mais est aussi devant le monde un sujet face à un objet, ou face à d’autres sujets . ... et le juge au nom des valeurs. Or, parce qu’elle est l’acte par lequel l’esprit se dédouble et s’éloigne à la fois de lui-même et des choses », la conscience permet la reprise critique de ce qui est. Parce qu'elle oppose ce qui doit être la norme à ce qui est le fait, la conscience est toujours morale elle juge et elle incite à rectifier ce qui n'est pas fidèle à ses valeurs. La morale consiste à se savoir esprit et, à ce titre, obligé absolument car noblesse oblige », conclut Alain. Débat et enjeu la conscience nous rehausse et nous hisse au niveau d'un réel, à une ontologie reste à définir la situation qui soit capable de réconcilier les ontologies en présence dans cette situation. Échappe-t-on à la conscience morale ? La conscience peut-elle n’être pas morale ? Certes, les immoralistes » condamnent la morale qu’ils jugent mauvaise, mais c'est encore juger au nom d'une norme, ce qui revient à opposer une morale à une autre ! On ne semble donc pas échapper à la dimension morale de la conscience. Kant affirme en ce sens que la conscience morale suit l'homme comme son ombre quand il pense lui échapper ». Cette voix, l'homme ne peut pas éviter de l'entendre. Certes. Mais quelle morale entendre ? Comment définir les valeurs morales ? Le surmoi social et la liberté de conscience. Les préceptes moraux dépendant largement de la culture et de l’éducation, la conscience morale n’est-elle alors qu’un surmoi social ? Non la véritable conscience morale est une capacité de subversion, de critique, c’est une exigence et une inquiétude. On nomme bien inconscients ceux qui ne se posent aucune question à eux-mêmes 14 », note Alain. D’ailleurs, la conscience psychologique et morale n’est jamais aussi vive que dans les moments de crise intérieure, quand tout automatisme devient inutile et que nous hésitons, c’est-à -dire quand nous devons choisir notre conduite Conscience est synonyme de choix », dit Bergson, donc de liberté. Nous choisissons nos ontologies. Morale et moralisme. La difficulté pour la conscience morale est de ne pas verser dans le moralisme donner des leçons de morale, qui consiste toujours à juger autrui plutôt que soi-même. La conscience morale ne doit valoir que pour soi-même La Morale n’est jamais pour le voisin ». Quelle morale choisir ? Cette décision doit être personnelle et se prendre solitairement, en son âme et conscience.
Laconscience est donc une activité, elle est un pouvoir de synthèse. Le sujet ne peut prendre conscience de lui-même qu’à travers cette activité. Comme, la conscience de soi
La conscience se dit en deux sens la conscience psychologique qui permet d’être soi et d’être présent dans la société, et la conscience morale qui permet dévaluer ses ctes et ses pensées ences qu’elles impliques, le bien et I al u ion du peut-elle » p g reviens à demander recherche. Le verbe t peut être l’induire en nses de la , tromper quelqu’un que chose, être infidèle ou décevoir. Lui-même » reviens à [Homme en général, chaque êtres humains. Alors, l’Homme peut-il être induit en erreur par sa propre conscience ? Tout d’abord, il faut constater que l’Homme peut réfléchir objectivement, c’est à dire prendre du recul avec sa conscience pour evaluer ses actes et ses pensées en fonction de sa morale et des conséquences. En effectuant cela, il peut prendre des décisions en accord avec sa conscience, de plus la fonction de distance distance de la conscience est mise en jeu dans ce processus car IHomme, en évaluant les conséquences de ses actes et pensées, se projette dans le futur, et en effectuant cela, il peut s’orienter en fonction du présent. Il ne peut donc théoriquement pas être induit en erreur par sa conscience morale. De plus, notre conscience permet de douter de choses qui ne sont pas forcément vraie, et donc qui nous trompent. Descartes mis en avant sa théorie du doute radical. Cette théorie nous explicite que l’on peut douter de tout, des théorèmes, de notre présence dans le monde extérieur… Mais une chose est sûre nous sommes conscient de nous-mêmes, donc la conscience ne peut pas nous tromper sur elle-même d’après Descartes. Ensuite, la conscience de soi permet de se sentir soi-même avec les perceptions passés, c’est à dire que nos souvenirs nous permettent de forger notre conscience et notre identité, en effet c’est grâce à notre mémoire qui mémorise nos perceptions passées, nos expériences, que notre conscience se forme, c’est la onction unificatrice de la conscience. Kant Ila défini dans Critique de la raison pure où il explicite que d’après lui, la conscience de soi nous permet de lier différentes perceptions et de les rapporter à un même sujet qui les pense et va les retenir dans sa mémoire. Notre conscience agit donc en fonction de nos expériences, de notre vécu, on ne peut donc pas être induit en erreur par celle-ci. Si la co 2 OF s Si la conscience de l’Homme ne l’induit pas en erreur sur lui- même, pourquoi celui-ci trompe et est trompé ? En effet, à certains moments, l’Homme doit prendre des écisions dans un temps très succinct, n’ayant pas assez de temps pour prendre de la distance avec lui-même, l’Homme s’en remet à ses émotions et perceptions actuelles, comme la colère par exemple, qui peuvent altérer son jugement, ce qui entraîne des décisions subjectives qui ne représentent pas la pensée réelle de l’individu, il est donc induit en erreur par sa conscience. De plus, la conscience peut tromper les sens de l’Homme en lui faisant voir, entendre, ou sentir quelque chose d’irréel. L’illusion d’optique en est un très bon exemple l’Homme voir quelque hose que sa conscience interprète mal, ce qui va déformer la réalité. On peut prendre pour exemple une illusion d’optique dont tout Homme est victime chaque jours la Terre nous parait plate alors qu’en réalité celle-ci est ronde. Cette exemple nous renvoi l’objectivité, pour que notre conscience ne nous trompe pas, il faut s’en écarter, l’exemple de la Terre est identique, pour voir que est la Terre est ronde, il faut s’en écarter. La conscience d’un Homme peut aussi lui mentir, ce qui peut être source de démotivation et qui peut même être dangereux pour la vie de l’individu. L’injonction morale du temple de 3 OF s être dangereux pour la vie de l’individu. L’injonction morale du temple de Delphes Connaît toi toi-même » a prit une nouvelle signification dans notre époque. Pour les grecs, elle signifiait qu’il fallait se mettre à sa place, l’Homme est ignorant, il n’a pas à se prendre pour un dieu. Nous allons plutôt nous intéresser à son sens actuel il faut connaître ses qualités de ses défauts, ce qui sous entend que l’Homme peut se tromper sur lui même à cause de sa conscience, voir trop de qualités ou de défaut en nous est ne preuve que notre conscience nous trompe. Vil y a t’il pas une autre entité de notre être qui peut nous tromper sur nous-mêmes ? En effet, l’Homme peut être induit en erreur par une modalité de sa conscience l’inconscient D’après Leibniz, il y aurait des perceptions inconscientes que notre conscience perçoit mais que celle-ci ne nous communique pas si par exemple elle sont au deçà de notre seuil de perception, que notre conscience choisi de nous communiquer que les perceptions utiles pour nos actions futures ou qu’elle les regroupe en une seule et même perception. On peut prendre pour exemple une chute d’eau, des millions de gouttes deau touchent l’eau ce qui devrait créer des millions de sons, mais nous ne percevons qu’un seul et unique son, donc notre conscience nous trompe. Ceci prouve que notre conscience peut nous changer nos perceptions et donc nous tromper. De plus, l’inconscient peut chasser hors de notre 4 OF S De plus, l’inconscient peut chasser hors de notre conscience accessible, le moi », des pensées, des désirs ou des scènes traumatisantes que l’individu rejette soit par des raisons morales, oit parce que la réalité ne le permet pas, ces pensées ou désirs sont rejeté par un refoulement dans l’inconscient et ceux-ci peuvent refaire surface sous forme de lapsus ou de rêves mais sans que notre conscience s’en souvienne pour autant, ceci montre que notre conscience peut nous cacher des souvenirs, alors que ceux-ci peuvent orienter notre pensée donc la conscience, par le biais de l’inconscient nous induit en erreur sur nous même.
Cetteréflexion porte sur les illusions qui accompagnent la conscience de soi tel qu'elles se manifestent dans des questionnements sur l'identité du moi à travers le temps. Elle prend comme données les écrits de D. Parfit et des commentaires qu'ils ont suscités dans la littérature philosophique anglo-saxonne. Cinq aspects de la conscience de soi seront
Freud, de la conscience à l'inconscient Le titre de cet article est trompeur car Freud ne parle justement plus de conscience, au sens où Descartes ou Kant l'avait définie, mais de psychisme. Chez Freud, la conscience n'est que la surface d'un iceberg entièrement immergé et constitué par le pouvoir de l'inconscient. La conscience n'est que “ce qui est connu de soi-même” “il se passe dans le psychisme bien plus de choses qu'il ne peut s'en révéler à la conscience” citation de Freud issue de Essai de Psychanalyse. Nous avons déjà consacré un article aux 2 topiques crées par Freud la première préconscient/conscient/subconscient; et la seconde ça/moi/surmoi, mais les deux ont en commun la déstructuration du sujet classique le psychisme est n'est plus comme chez Descartes un livre dans lequel on se plonge, mais un jeu de forces opposées, un voile qui se dévoile tout en se voilant, il est donc de nature conflictuelle. En sus de l'opacité du sujet, la conscience chez Freud est dominée par des forces pulsionnelles, faisant de l'ontologie de Freud une ontologie déterministe où l'homme se trouve aux prises avec une force qui le transcende. Les pulsions rendent l'homme passif, alors que Descartes et les philosophes classiques faisait de la conscience un pouvoir actif. En affirmant que les pulsions sont “la cause de toute activité” Abrégé de Psychanalyse, Freud récuse l'ensemble de la philosophie du sujet. Kant, par exemple, admettait l'existence des passions mais selon lui la morale et la dignité du sujet devaient l'arracher à succomber à ses passions. Chez Freud, l'homme est tout entier passion, pulsion de vie, ce qui revient chez les classiques à cesser d'être homme, au sens plein du terme. Freud n'est certes pas philosophe, il ne préconise rien, il constate que la sublimation est par exemple le seul moyen d'objectiver ses pulsions. En résumé, le sujet freudien est un sujet aliéné. On peut se demander en quoi la thérapeutique de la psychanalyse peut l'aider à se réapproprier. Extrait des Essais de psychanalyse Pour éclairer notre analyse, voici un extrait des Essais de psychanalyse de Freud “La division du psychique en une psychique conscient et un psychisme inconscient constitue la prémisse fondamentale de la psychanalyse, sans laquelle elle serait incapable de comprendre les processus pathologiques, aussi fréquents que graves, de la vie psychique et de les faire entrer dans le cadre de la science. […] Si je pouvais avoir l'illusion que tous ceux qui s'intéressent à la psychologie lisent cet essai, je m'attendrais certainement à ce que plus d'un lecteur, choqué par la place modeste que j'accorde à la conscience, me faussât compagnie dès cette première page et se refusât à poursuivre la lecture. […] Etre conscient est avant tout une expression purement descriptive et se rapporte à la perception la plus immédiate et la plus certaine. Mais l'expérience nous montre qu'un élément psychique, une représentation par exemple, n'est jamais conscient d'une façon permanente. Ce qui caractérise plutôt les éléments psychiques, c'est la disparition rapide de leur état conscient.”
Autrescitations de G.W.F. HEGEL : Heureux celui qui a conformé sa vie à ses projets. L’homme n’est rien d’autre que la série de ses actes. L’histoire est l’effort de l’esprit pour atteindre la liberté. Parce qu’il est esprit, l’homme a une double existence. Écouter la forêt qui pousse plutôt que l’arbre qui tombe.
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Néanmoins(Dépassement) qu'autrui soit un médiateur entre soi et soi-même ne signifie pas que la prise de conscience de soi exclue le retour solitaire sur soi.Le sujet peut se saisir
Proposition de traitement par christian nahas, Lycée Albert 1er de Monaco, TES1, novembre 2014. De son étymologie latine CUM SCIRE », la conscience veut dire le savoir revenant sur soi-même. Cette conscience en question est dans ce cas réservée à l’Homme car les animaux possèdent seulement le premier degré de conscience qui est végétatif. Tout Homme possède une conscience mais elle n’est pas la même pour tous. On pourrait alors se demander s’il se cache une idée derrière cette conscience de soi. La conscience que détient l’humain est-elle une connaissance ? Une connaissance de quoi ? Or nous devons comprendre de quelle sorte de connaissance parle-t-on; un savoir ? On pourrait même être amené à se demander, si c’est bien le cas, si la conscience de soi est constamment une connaissance ou si elle dépend de la conscience. C’est à travers ces questions que nous comprendrons qu’en effet la conscience de soi peut être une connaissance mais que ce n’est pas toujours le cas. Ce n’est pas toujours le cas d’après notre interprétation de la connaissance humaine. Afin de mieux comprendre ce duel, l’idée de conscience partielle et même d’inconscience est traitée pour mieux différencier ou rapprocher la conscience de soi et une connaissance. La conscience est un terme général qui peut se diviser en trois puisqu’il n’existe pas une seule forme de conscience universelle et identique à tout être vivant. Le premier stade de cette conscience est dit spontanée ou végétative car elle est partagée par Hommes et animaux. C’est cette conscience qui est omniprésente lorsqu’on agit ou pense, la conscience du présent. Mais ce n’est pas de celle-ci qu’on parle ici lorsqu’on pose la question La conscience de soi est-elle une connaissance ? ». On pourrait s’interroger pour savoir si les animaux ont une connaissance de leurs actions lorsqu’ils sont guidés par leur conscience spontanée tout comme les Homme en général dans leur vie. La conscience réfléchie, voire morale, de soi permet à l’Homme de se différencier des autres grâce à sa supériorité intellectuelle et le pouvoir de revenir sur ses faits. Comme le dit Descartes au 17ème siècle dans Le Discours de la Méthode Je pense donc je suis ». Ceci signifierait donc que l’Homme par le fait de penser prend conscience qu’il existe bel et bien physiquement et intellectuellement sur Terre. La simple prise de conscience donne à l’Homme une preuve de sa présence sur Terre car sa conscience morale le guide et le juge constamment. Cette marque de pensée et de prise de conscience est uniquement réservée à l’Homme. Ce dernier apprend un grand nombre de savoirs au cours de sa vie qui lui permettent d’acquérir une connaissance, c’est-à -dire une compréhension et une analyse du monde qui l’entoure. La connaissance de soi-même est à la source du cogito ergo sum » définit par Descartes au 17ème siècle, qui essaye de lui trouver un fondement solide. L’intuition, le regard à l’intérieur de soi, montre que l’Homme s’observe et se juge grâce au juge intérieur. C’est se juge qui va classer nos actions en tant que justes ou mauvaises en fonction des critères universels imposées par la société comme le dit Lévi-Strauss. Dans les Fondements de la Métaphysique des Mœurs en 1795, Emmanuel Kant explique que la conscience morale est inhérente à son être », c’est-à -dire qu’aucun être peut s’en échapper puisque l’Homme agit en fonction de la morale. C’est la connaissance de soi et son existence qui montre bien que la conscience fait partie de notre physiologie qui la soutient. La conscience de soi devient donc une connaissance de soi-même. Sartre va plus loin dans son raisonnement en disant que pour exister il faut agir ». Son courant de pensée l’existentialisme qui apparaît vers la moitié du 20ème siècle suggère que le simple fait d’avoir une conscience de soi n’est pas assez pour exister comme tel ou tel. C’est à travers nos actions que nous existons d’après Sartre puisque Nos actions nous engagent ». Le fait d’agir de telle ou telle façon place l’Homme dans une certaine position dans la société. Puisque la conscience de soi est une connaissance, l’Homme a connaissance de son rôle dans la collectivité et y est donc condamné. Kant propose que l’Home essaye au plus d’obéir à son juge intérieur sinon ce serait l’effondrement de la société entière. La connaissance de l’Homme est assez puissance pour qu’il prenne conscience de ses actes, c’est-à -dire pour qu’il prenne conscience de soi. Puisque la conscience de soi est une connaissance, cela voudrait-il dire que l’Homme peut désormais acquérir cette conscience ? Tout comme l’Homme apprend de nouvelles choses peut-il donc remettre en question la conscience qu’il détient ? Et si cette conscience de soi n’était pas toujours présente, sa connaissance le serait-elle aussi ? Jusqu’à présent, nous avons vu que la conscience de soi est une connaissance à l’Homme qui va le guider au cours de sa vie grâce au juge intérieur. Or comment la conscience de soi peut-elle être une connaissance si nous ne sommes pas toujours conscient ? Bien que les phénoménologues et notamment Husserl affirment que Toute conscience est toujours conscience de quelque chose », cela est contesté par d’autres. En effet, Leibniz suggère dans les Nouveaux Essais sur l’entendement humain que l’Homme n’a pas toujours connaissance de sa conscience mais peut s’en rendre compte plus tard, lorsqu’il repense à un fait antécédent. Nietzsche adhère aussi à l’exemple de Leibniz selon lequel lorsqu'on entend le bruit de la mer qui est omniprésent par exemple, notre ouïe s’adapte à ce son et l'on ne se rend peut-être compte que le lendemain que ce jour-là , la mer était plus violente et faisait plus de bruit qu’un autre jour. Souvent, nos habitudes font que la conscience de soi soit seulement partielle et qu’on n’y fait pas tout le temps attention. Puisque la connaissance peut-être acquise, l’Homme se plie à un certain nombre d’exigences. Dans Les Pensées, Pascal dit que La vraie morale se moque de la morale ». Il suggère ainsi que la vraie morale, celle du cœur, de l’instinct, ne prend pas en compte la morale Humaine qui dépend du juge intérieur qui lui même repose sur les lois de la société. Ceci voudrait donc dire que la véritable conscience que nous avons de nous même n’est pas une connaissance puisqu’elle ne peut pas être apprise à travers la société. La conscience de soi n’est donc pas toujours une connaissance puisqu’elle n’est pas innée à l’Homme, seule la conscience est innée. On pourrait alors être amené à croire que dès sa naissance, l’Homme a une conscience, mais un bébé de quelques jours a-t-il forcément la même conscience morale qu’un adulte ? Puisque sa conscience n’est pas encore soumise à la société, sa conscience n’est donc pas encore une connaissance. Le bébé ne sait pas encore qu’il a une conscience. Dans le cas où l’Homme ne serait plus conscient et deviendrait inconscient, sa connaissance demeurerait-elle lorsque l’Homme reprendrait conscience ? La conscience de soi n’est donc pas une connaissance dans la mesure où cette conscience n’est pas toujours présente. Mais même dans le cas où elle le serait, la conscience de soi n’apporte pas ou n’est pas une connaissance à l’Homme. On peut très bien avoir des arrières pensées dans notre conscience qui ne se manifestent pas forcément ; c’est la thèse de Freud. On ne connaît donc pas tout le temps notre conscience puisque l’on peut être partiellement absent comme lors de nos rêves voir lorsqu’on sombre dans l’inconscience. L’Homme au réveil ne se souvient quasiment jamais de ses rêves bien qu’à un moment donné il les a vécus dans sa conscience durant la nuit. Dans ce cas, la conscience de soi n’est pas une connaissance pour l’Homme. Freud va encore plus loin et propose même que l’Homme peut à certains moments être inconscient, ce qui signifierait qu’il n’aurait pas toujours de conscience de soi. La question L’inconscience est-elle une connaissance ? » peut alors se poser pour savoir si lorsque cette conscience de soi est totalement absente, la connaissance aussi. Or le terme connaissance à plusieurs sens ; il peut être compris comme un ensemble de savoirs acquis au cours d’une vie ou peut signifier la prise de conscience de quelque chose d’où en découle le verbe connaître. Si l’on considère la connaissance de soi comme un savoir, on serait mené à croire que la conscience de l’Homme en fait sa grandeur comme le montre la citation de René Descartes L’Homme est comme maître et possesseur de la nature » au 17ème siècle dans le Discours sur la Méthode. Si en revanche on penche pour la deuxième définition de connaissance, ceci voudrait donc dire que l’Homme sait et prend conscience de sa conscience. Or nous avons montré que ceci n’est pas toujours le cas. Chaque Homme a sa propre conscience qui est comme nous l’avons vu dans un premier temps une connaissance. C’est sa conscience qui lui permet de juger ses actes et de respecter la collectivité à laquelle il appartient. En revanche, lorsque ce dernier n’a pas conscience de soi, sa connaissance disparaît, ce qui souligne le fait que la conscience n’est pas toujours une connaissance. Nous nous sommes par ailleurs interrogés pour savoir si l’inconscience définit par Freud, pourrait expliquer le fait que la conscience de soi soit une connaissance selon le sens qu’on lui en donne.
Cest là une espèce de démence de volonté dans la cruauté psychique, dont à coup sûr on ne trouvera pas d’équivalent : cette volonté de l’homme à se trouver coupable et réprouvé jusqu’à rendre l’expiation impossible, sa volonté de se voir châtié sans que jamais le châtiment puisse être l’équivalent de la faute, sa volonté d’infester et d’empoisonner le
Fiche de cours la conscience Conscience psychologique La conscience est étymologiquement un savoir » accompagnant l'existence, la pensée et l'action d'un sujet. Comme présence à soi et aux choses, la conscience est dite psychologique. I/ Conscience morale En se distanciant des objets sur lesquels elle porte, la conscience peut les juger elle peut évaluer ce qui est les faits d'après ce qui doit être les valeurs. En ce sens, la conscience est morale. A La conscience peut-elle nous tromper ? La conscience, illusion du sujet ? La conscience est ambiguë si rien n'est connaissable sans elle comment savoir quelque chose sans en avoir conscience ?, elle n'en est pas moins sujette à l'erreur et à l'illusion. En effet, le sujet tend à prendre ce dont il a conscience son point de vue particulier pour la seule réalité existante, et ainsi à s'illusionner sur le réel. Le sujet, illusion de la conscience ? Or, l'illusion fondamentale du sujet conscient ne porte-t-elle pas sur lui-même ? La conscience d'être un sujet véritable n'est-elle pas la plus grande illusion ? Kant nous assure du contraire Le je prouve que j'agis par moi-même, que je suis un principe et non un résultat ». Se dire libre c'est se poser comme le sujet de ses actions et de sa pensée c'est moi qui agis et qui pense. C'est avoir conscience de soi comme d'un être ayant une identité personnelle unifiée, stable, et capable de se déterminer lui-même. Mais cette conscience est-elle fiable ? La conscience d'exister comme sujet pensant prouve-t-elle vraiment l'existence d'un tel sujet, ou n'est-elle qu'une illusion ? Faut-il dire cogito je pense » avec Descartes, ou cogitatur ça pense » avec Nietzsche ? Mais si le sujet n'existe pas comme principe, disparaît-il alors moralement, c'est-à -dire comme valeur ? L'idée de sujet conscient perd-elle toute valeur ? La réponse de Descartes Le doute retourné contre le scepticisme C'est pour vaincre le scepticisme, donc pour fonder le dogmatisme établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences », que Descartes entreprend de douter de tout. En effet, il voit dans le doute le moyen d'atteindre l'indubitable une pensée absolument certaine résistant absolument au doute. Ce doute méthodique repose principalement sur les arguments du rêve ne produis-je pas moi-même toutes mes pensées ? et du malin génie ne serais-je pas le jouet d'un être trompeur ?. Quelle garantie ai-je d'être bien réglé » ou bien calibré » comme on le dit d'un instrument de mesure ? Qu'est-ce qui me prouve que ce à quoi je pense existe vraiment et que mes idées correspondent à la réalité ? Le cogito je pense donc je suis Descartes découvre qu'une pensée résiste au doute c'est qu'il est vrai que j'existe, moi qui pense cogito, — si je n'existais pas, je ne pourrais ni penser ni douter de mon existence ! Je ne peux pas ne pas être, quand je pense que je suis. L'existence du sujet pensant ou doutant est une évidence indubitable. Mais que suis-je ? Je suis une chose pensante », une substance pensante et consciente un sujet absolu, un esprit, une âme. La conscience est l'évidence fondamentale, la connaissance constituant le fondement et le modèle de toute vérité . Comment trouver des cours de philo ? B Avoir conscience, est-ce juger ? Une relation de soi aux choses et de soi à soi Selon l'étymologie latine, la conscience est un savoir accompagnant quelque chose. Elle signifie donc que quelque chose est su par le sujet ; le sujet se sait en relation avec une réalité, perçue plus ou moins clairement. Conscience psychologique et conscience morale La conscience peut porter sur des faits ce qui est ou sur des valeurs ce qui doit être. Dans le premier cas, la conscience est dite psychologique. Elle est spontanée et/ou réfléchie. Son objet est extérieur les choses ou intérieur la vie subjective ; présent attention..., passé souvenir, regret... ou futur attente, projet... ; possible hypothèse... ou impossible imagination, illusion.... Elle émet des jugements de fait ou d'existence il y a ceci, ceci est cela…. Dans le second cas, la conscience est dite morale elle émet des jugements de valeur. Elle est alors comme un juge intérieur, évaluant ce qui est faits, actes, pensées… d'après ce qui doit être, c'est-à -dire d'après des valeurs ou des normes morales, religieuses, politiques, juridiques, esthétiques.... Toute conscience est-elle morale ? Mais faut-il vraiment séparer la conscience psychologique de la conscience morale ? Ne serait-ce pas, comme le dirait Descartes, prendre une distinction formelle valable seulement en pensée pour une distinction réelle valable dans la réalité ? En effet, toute conscience est toujours un certain écart par rapport à ce qui est. Or, toute prise de distance n'implique-t-elle pas une certaine évaluation et un certain choix ? La conscience n'est-elle pas alors essentiellement morale ? La réponse de Alain La conscience fait face à ce qui est... Perdre conscience s'évanouir, c'est cesser d'être présent à soi et au monde. Au contraire, revenir à soi, c'est revenir au monde, c'est-à -dire précisément à autre chose que soi » Paul Valéry. La conscience psychologique fait qu'un être n'est pas seulement dans le monde une chose parmi les choses, mais est aussi devant le monde un sujet face à un objet, ou face à d'autres sujets . ... et le juge au nom des valeurs Or, parce qu'elle est l'acte par lequel l'esprit se dédouble et s'éloigne à la fois de lui-même et des choses », la conscience permet la reprise critique de ce qui est. Parce qu'elle oppose ce qui doit être la norme à ce qui est le fait, la conscience est toujours morale elle juge et elle incite à rectifier ce qui n'est pas fidèle à ses valeurs. La morale consiste à se savoir esprit et, à ce titre, obligé absolument car noblesse oblige », conclut Alain.
Elleest acheminement d'un niveau de conscience noyé dans l'empirique, correspondant à l'ordre stabilisé du moi, jusqu'à l'ouverture et la reconnaissance de la réalité transcendantale, que désigne le terme « soi ». « Voie » répond à une force psychique de réalisation de soi. Ainsi, ce terme ne désigne pas un contenu de savoir ou une forme de connaissance, mais
Corrigé d'une dissertation de philosophie construit avec un plan en 3 partie. Dissertation sur le thème du programme de philosophie La conscience. Corrigé entièrement rédigé. Problématique Toute prise de conscience est-elle libératrice ?Extrait de la dissertation La prise de conscience ne se fait pas toujours dans la joie et l'on peut parfois la vivre comme une épreuve douloureuse. En effet, le savoir auquel nous confronte la prise de conscience semble mettre un terme brutal à une somme d'illusions bienfaisantes ainsi qu'à une forme de liberté consistant à croire ou à se comporter comme il nous plaît. En même temps on ne peut que s'interroger sur la valeur de l'inconscience et du sentiment de liberté qu'elle procure car il semble bien que ce soit une valeur trompeuse. N'est-ce pas plutôt la prise de conscience qui nous libère et en réalité l'inconscience qui nous enchaîne ? Mais alors le problème revient à comprendre comment la liberté est à l'œuvre dans toute prise de conscience et à quelles conditions. Il convient tout d'abord de comprendre ce qui caractérise la prise de conscience par rapport à la simple conscience. Autant la conscience de soi peut être marquée par la subjectivité du sujet lui-même, autant la prise de conscience implique un retour réflexif de la conscience sur elle-même, l'arrachant à la subjectivité pour la rendre plus objective. [...]Note obtenue 16,5/20.
Letitre de cet article est trompeur car Freud ne parle justement plus de conscience, au sens où Descartes ou Kant l'avait définie, mais de psychisme. Chez Freud, la conscience n'est que la surface d'un iceberg entièrement immergé et constitué par le pouvoir de l'inconscient. La conscience n'est que “ce qui est connu de soi-même
Résumé du document La conscience est utilisée d'un point de vue moral mais aussi psychologique. Ainsi, la conscience désigne l'état intérieur d'un sujet mais aussi son devoir. La conscience morale semble fiable dans la mesure où le devoir est compris comme une obéissance à une loi universelle. Cependant, la conscience psychologique s'avère, dès que la notion d'inconscient apparaît, nécessairement trompeuse ... Sommaire IntroductionI Les ambitions de la conscience classiqueII L'ébranlement de l'inconscient freudienIII Qu'est-ce que la conscience ? Extraits [...] Dissertation philosophique La conscience peut-elle nous tromper ? La conscience est utilisée d'un point de vue moral mais aussi psychologique. Ainsi, la conscience désigne l'état intérieur d'un sujet mais aussi son devoir. La conscience morale semble fiable dans la mesure où le devoir soit compris comme une obéissance à une loi universelle. Cependant, la conscience psychologique s'avère, dès que la notion d'inconscient apparait, nécessairement trompeuse. Ainsi, nous verrons tout d'abord les ambitions de la conscience classique pour ensuit évoquer l'inconscient freudien. [...] [...] Ainsi, il nous arrive fréquemment de prendre conscience d'idées sans que nous en comprenions l'origine. Malgré que nous essayions de la trouver et que, par chance, nous la trouvons, il reste néanmoins à comprendre pourquoi telle action a eu tel effet. Dès lors, Descartes trouve pour cause de son attirance envers les personnes louches, son amour de jeunesse qui louchait. Mais ne fait pas part au lecteur du pourquoi son esprit à retenue cette particularité et pourquoi serait-elle la conséquence de cette attirance. [...] [...] Dès lors, l'inconscient qui pénètre dans la conscience risque d'être superficielle et surtout trompeur. C. La conscience est moindre face à l'inconscient Ce qui rend la thèse de l'inconscient vraisemblable, c'est qu'il permet d'expliquer des phénomènes dont seule la conscience est apte à se rendre compte. Ainsi, Freud montre, à travers la théorie des rêves, que leur contenu apparent et leur sens profond sont généralement des choses refoulées par l'homme. De plus, les névroses ne peuvent être soignées uniquement parce que nous connaissons la présence d'un inconscient capable d'influencer leurs comportements Qu'est-ce que la conscience ? [...] [...] La conscience, un effet ? Selon Marx, la conscience ne détermine pas l'existence de l'homme mais c'est l'existence de l'homme qui détermine sa conscience. Ainsi, en pensant que la conscience détermine l'homme, celui-ci se fait beaucoup d'illusions dans la mesure où le sujet est contraint à penser ou agir d'une façon par son appartenance à sa classe sociale. B. Une conscience aliénée Or la conscience collective, autrement dit de classe n'est pas fiable car sen fonction des différentes classes on assiste à une classification des consciences la bourgeoisie pense être seule alors que celle des ouvriers est aliénée. [...] [...] Cependant, cette prise de conscience de soi ainsi que de la nature n'est pas sans conséquence. En effet, elle suppose que l'homme a la possibilité de maintenir le contrôle de soi et de ses réactions face au monde extérieur. C'est en se connaissant le mieux que l'homme pourra maitriser ses réactions. C. La connaissance de soi constitue le sujet Ainsi, la prise de conscience commence indéniablement par le fait de prononcer le je Dès lors, la conscience apparait comme constante à travers tous les changements qu'elle peut subir. [...]
yaWi. ogp2gg5uty.pages.dev/623ogp2gg5uty.pages.dev/779ogp2gg5uty.pages.dev/170ogp2gg5uty.pages.dev/528ogp2gg5uty.pages.dev/606ogp2gg5uty.pages.dev/870ogp2gg5uty.pages.dev/93ogp2gg5uty.pages.dev/639ogp2gg5uty.pages.dev/131ogp2gg5uty.pages.dev/253ogp2gg5uty.pages.dev/649ogp2gg5uty.pages.dev/235ogp2gg5uty.pages.dev/636ogp2gg5uty.pages.dev/437ogp2gg5uty.pages.dev/225
la conscience de soi est elle trompeuse