Elleest, en effet, le passage obligé pour les hommes et les marchandises circulant par voie terrestre entre la péninsule Ibérique et le reste de l'Europe ainsi que, depuis l'ouverture en 1994 [48] du tunnel sous la Manche, entre le Royaume-Uni et le continent [b 15]. Héritages de l'histoire, les réseaux de transports français sont très centralisés autour de Paris [b 16]
1 On le dit et le répète la considérable avancée des filles dans l’enseignement secondaire et supérieur depuis les années 1970 ne s’est pas accompagnée d’un bouleversement majeur dans leurs voies de prédilection ». Depuis quarante ans, si leur part a fortement progressé dans les disciplines où elles étaient minoritaires droit, médecine, gestion, etc., elles ont également continué de renforcer leur présence – et les garçons leur absence – au sein des filières les plus féminisées de l’université lettres et sciences humaines. En revanche, à l’exception des filières de santé, elles ont très lentement progressé dans les filières scientifiques et techniques. Ainsi, on assiste encore aujourd’hui au paradoxe selon lequel, les jeunes filles qui connaissent globalement une meilleure réussite dans la sphère éducative continuent à s’orienter vers des filières moins prestigieuses et moins rentables sur le marché du travail ; car, non seulement les jeunes femmes sont sous-représentées parmi les étudiants en sciences et techniques, mais leur présence y est également très variable selon les spécialités si elles ont assez largement investi les filières de chimie et celles de sciences de la vie où elles représentent respectivement 45 % et 64 % des étudiants, leur quasi-absence dans les spécialités industrielles telles que la mécanique, l’électricité, l’automatisme ou l’informatique perdure [1]. Or, ce sont ces filières qui conduisent souvent, sur le marché du travail, aux meilleurs emplois et salaires. Pas assez de filles » dans les filières scientifiques et techniques 2 Dès les années 1980, cette absence relative des jeunes filles dans ces filières va apparaître, peu ou prou, comme le facteur explicatif d’une bonne part des difficultés d’insertion professionnelle des jeunes femmes et des différences observées sur le marché du travail entre les jeunes hommes et femmes. L’injonction selon laquelle les jeunes filles doivent s’orienter vers les études scientifiques et techniques va être largement relayée, au fil des années, par ceux et celles en charge de l’élaboration des politiques en faveur de l’égalité des sexes. En témoignent les énoncés des différentes conventions interministérielles signées, révélateurs de l’esprit qui anime les politiques éducatives depuis maintenant plus de trente ans cf. encadré infra. Seule la dernière convention de 2013, qui affiche comme objectif d’atteindre une plus grande mixité des filières de formation », insiste sur les stéréotypes touchant les filles comme les garçons pour la première fois, les efforts préconisés ne se limitent pas aux seules filles mais visent plus largement à promouvoir les formations qui sont les moins attractives pour les jeunes filles, mais aussi pour les jeunes hommes » [2]. Trente années de textes en faveur de l’égalité entre filles et garçons à l’école - Le 20 décembre 1984, une première convention passée entre les ministères chargés des Droits des femmes et de l’Éducation nationale annonce des objectifs d’égalité et repose sur le postulat que la diversification de l’orientation des jeunes filles est productrice d’égalité. - Dès cette époque, le ministère de l’Éducation nationale lance plusieurs campagnes publicitaires, avec pour thème central l’orientation des filles, décliné depuis Les métiers n’ont pas de sexe » en 1984 74 spots tv, sur les trois chaînes à C’est technique, c’est pour elle » en 1992. - Le 14 septembre 1989, une seconde convention est signée entre le secrétariat d’État chargé des Droits des femmes et le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique. Elle est centrée sur la diversification professionnelle des jeunes filles. Ses objectifs sont plus restreints que ceux de la précédente convention et ce sont plutôt des objectifs économiques qui y sont énoncés, en insistant sur le fait que le pays manque d’ingénieurs et de techniciens. - En 1991, le secrétariat d’État chargé des Droits des femmes institue le prix de la vocation [3] scientifique et technique. Il récompensait d’un montant de 5 000 francs des jeunes filles qui choisissent de s’orienter vers des métiers où les femmes sont sous-représentées. - En 2000, une nouvelle convention pour La promotion de l’égalité des chances entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif » est passée entre les différents ministères en charge les questions d’emploi et de formation [4]. Le premier axe de cette convention a pour objectif d’ améliorer l’orientation scolaire et professionnelle des filles et des garçons et veiller à l’adaptation de l’offre de formation initiale aux perspectives d’emploi ». En préambule, est évoquée la situation du marché de l’emploi qui se caractérise par un chômage important des femmes dans un certain nombre de secteurs aux débouchés réduits et par la sous-représentation des filles dans les secteurs porteurs d’emplois, notamment dans les filières scientifiques et technologiques [5] ». - En 2006, une quatrième convention interministérielle pour l’égalité est signée. Elle fait également clairement le lien entre les difficultés d’insertion professionnelle des jeunes filles et leur sous-représentation dans les filières scientifiques, porteuses d’emplois ». Elle prône, comme les précédentes, de développer des actions et des outils de communications à destination des filles [...] afin de développer et valoriser la place et le rôle des femmes dans les secteurs scientifiques et techniques [6] ». - Enfin, la dernière convention pour l’égalité a vu le jour en 2013. Si elle affiche comme objectif d’atteindre une plus grande mixité des filières de formation à tous les niveaux d’études » [7], elle insiste, pour la première fois, sur les stéréotypes qui touchent tout autant les garçons que les filles. 3 Face à ce discours de l’Éducation nationale, quel est celui du monde du travail ? Du côté des employeurs, quel est le sort réservé à celles qui ont choisi ce type d’études et investissent, à leur issue, des métiers jusque-là principalement exercés par des hommes ? Quels sont les arguments développés par les recruteurs, les responsables des ressources humaines et les managers sur leur présence au sein de ces métiers et dans les collectifs de travail essentiellement masculins ? Il faut plus de femmes... » dans les métiers masculins » 4 Dans beaucoup d’entreprises, les discours sur la nécessaire intégration des femmes dans les métiers qui étaient jusque-là de véritables bastions masculins ont la cote [8]. Impulsée par les politiques publiques qui exigent des entreprises davantage d’égalité salariale entre hommes et femmes et de parité dans l’accès aux postes et fonctions, la tendance est à l’œuvre dans bon nombre d’entre elles. Outre l’opportunité d’élargir leur vivier de recrutement, elles y décèlent également un moyen d’ enrichir » leur cœur de métier. Dans les entreprises de ces secteurs, la féminisation de certaines professions est en effet perçue comme congruente avec les nouvelles exigences relationnelles et commerciales de leurs activités de production [D’Agostino et al., 2014]. Les femmes sont en effet supposées apporter de nouvelles compétences féminines » telles que l’écoute, l’intuition, la recherche du consensus, le pragmatisme, la rigueur, etc. [Chaintreuil et Epiphane, 2014] 5 Je n’ai pas d’a priori sur le fait qu’une femme fasse du technique et je dirais que c’est quand même du travail plus soigneux […] et il y a le relationnel où, à mon avis, elles sont nettement meilleures […] Par rapport aux clients, on avait vu quand même qu’il y avait des améliorations, elles apportaient un plus, elles étaient beaucoup plus rigoureuses… Elles enrobaient mieux le client pour lui dire “C’est comme ça et pas autrement”. ». 6 Ainsi, un consensus traverse la plupart des discours, celui de qualités spécifiquement féminines dont auraient besoin l’entreprise en général et les métiers techniques en particulier la qualité d’écoute, l’art de la communication et du savoir faire passer les choses » souvent par la douceur », etc. Ainsi, dans la plupart des entreprises, à tous les échelons de la hiérarchie, les compétences féminines riment souvent avec les dons » dont elles seraient pourvues parce que femmes et non parce que techniciennes, ingénieures ou ayant suivi telle ou telle formation, etc.. Prendre davantage de recul », plus réfléchir », l’arrivée des femmes dans ces métiers semble, aux yeux des hommes managers comme pairs pleine de promesses. Selon eux, les compétences relationnelles féminines permettraient aux femmes, par leur écoute et leur caractère naturellement » empathique, de réduire ainsi la propension au conflit ou à l’agressivité. Outre les qualités relationnelles, d’autres qualités réputées féminines sont avancées pour justifier l’embauche des femmes le sérieux, la rigueur et la méticulosité. 7 Elles sont plus tatillonnes, elles vont plus aller au fond des choses et elles vont chercher des trucs que nous, on va survoler. Nous, on va être plus dans la technique, on va essayer de faire le travail rapidement. Elles, ça va être la même façon de travailler sauf que derrière, elles vont chercher à ce que ça ne revienne pas. Elles sont plus méticuleuses. ». 8 Cette mise en avant des qualités dites féminines semblent séduisantes à bon nombre de directeurs/trices des ressources humaines, car elle met en valeur ce que les femmes pourraient apporter de différent », de plus » à l’entreprise. Cependant cette affirmation des différences concourt à renforcer les stéréotypes via une conception du travail au féminin » construit autour des attributs qui font encore et toujours appel à l’expressivité, aux émotions et au relationnel. Plus… mais pas trop quand même ! » 9 Dans ces entreprises, les équipes de direction sont donc chargées d’accompagner les processus de féminisation de leurs collectifs. Si cette politique est, sur le papier, plutôt bien perçue par les différent-e-s protagonistes, elle n’est pas sans susciter cependant quelques craintes et commentaires. Ainsi, ce directeur des ressources humaines qui nous explique, dans un premier temps, à quel point il est favorable aux différents plans d’actions de son entreprise en ce domaine, mais qui nous confiera les difficultés inhérentes au fait d’encadrer des équipes où il y aurait un peu trop de femmes 10 Je pense que les femmes, déjà entre elles, ont un comportement plus difficile à gérer, c’est-à-dire qu’elles vont se prendre la tête pour des bricoles, clairement, pour la jupe de l’une, la couleur des lunettes de l’autre, ou la coiffure ou je ne sais pas… Les hommes en général ne sont pas là-dessus, eux, ils vont plutôt se prendre la tête sur la méthode de travail, ils vont se rentrer dedans, ils vont se fâcher de façon peut-être plus brutale, plus abrupte mais ça va être souvent très vite terminé, les femmes c’est l’effet contraire ça va être plus sournois, et donc c’est plus difficile à gérer. ». 11 Dans ces différents bastions masculins, les femmes doivent donc souvent faire face à de fortes résistances, les représentations et les rapports sociaux semblant bien davantage figés que les technologies. Les qualités qu’on leur assène sont souvent assorties de défauts, également typiquement féminins ». Ainsi, ce manager d’une équipe de chef-fe-s de projets tous et toutes diplômé-e-s des plus grandes écoles d’ingénieurs estime que la médaille de rigueur et de méticulosité décernée aux femmes a bel et bien son revers, celui du manque de créativité 12 La façon de gérer un projet est assez différente entre un homme et une femme. Les femmes ont plutôt tendance à être très carrées et méticuleuses, c’est-à-dire que lorsqu’on leur donne un projet – que je représente par un carré – elles vont remplir le carré très bien, complètement, sans déborder et tout sera couvert… Je n’ai pas la même représentation du travail que font leurs collègues masculins il y a le carré, bon on gribouille dessus, finalement c’est une façon un peu plus brouillonne de travailler, mais malgré tout, plus enclins à regarder à côté… ». 13 Outre ces stéréotypes à la vie dure, s’expriment également des craintes sur ce que de telles politiques pourraient engendrer pour les hommes craintes de ne pas être promu, augmenté ou de ne pas avoir le poste convoité… car les femmes seraient désormais favorisées 14 Tout ce que je remarque c’est qu’il n’y a pas de demi-mesure on part du principe qu’on est en retard, et pour combler ce retard, on va tout chambouler sans mesurer l’impact que ça peut avoir derrière. […] Je ne me suis pas gêné pour le dire “Pour moi vous partez dans le mur, parce que derrière, il va y avoir un sentiment d’inégalité opposé. Si à chaque fois qu’il y a un poste, on priorise” […] Ça perd de son essence parce que ça me fait plus penser au mlf [Mouvement de libération des femmes] qu’à un groupe qui travaille sur l’égalité. Pour moi, ça devient de la revendication systématique et pas constructive. ». 15 Je sais qu’aujourd’hui au niveau de la promotion il y a des enveloppes pour la parité, pour qu’on fasse monter en promotion des femmes parce que la parité n’est pas respectée. Je trouve ça bien et pas bien. Parce que d’un côté s’il y a un gars qui mérite une promotion et puis qu’on fait passer une femme pour la parité c’est un peu injuste pour le gars […] ça, ça me choque un peu. ». 16 La mise en pratique des cibles de taux de promotion des femmes et des hommes est souvent assimilée à une concurrence déloyale pour les hommes. La mauvaise compréhension et/ou la mauvaise application des directives en matière d’égalité professionnelle peuvent ainsi conduire, pour les femmes, à une dé-légitimation » de leurs compétences par le soupçon sur le bien-fondé de leur embauche ou de leur promotion ; et le souci, souvent bien réel, de réduire les inégalités entre hommes et femmes dans l’entreprise peut ainsi, paradoxalement, se retourner contre celles que l’on cherche à protéger de pratiques discriminatoires. 17 * * 18 * 19 En dépit de toutes les incantations au sein du système éducatif incitant les jeunes filles à s’orienter vers les filières scientifiques et techniques et en dépit de facteurs favorables à l’amélioration de l’entrée des femmes dans des métiers où elles étaient quasi-absentes, les points de résistance restent donc nombreux. Si nombre d’entreprises communiquent désormais sur les bienfaits de la mixité et dressent un portrait élogieux voire dithyrambique des effets produit par celle-ci [Meynaud, Fortino et Calderon, 2009], elles assoient leur discours sur la nécessaire complémentarité » entre compétences féminines et masculines renvoyant de facto les unes et les autres à leur nature ». Ainsi, elles en oublient trop souvent que ce sont les diplômes désormais délivrés aux jeunes femmes qui sont, plus que leurs supposées compétences naturelles, gages d’efficience et de performance. Notes [1] Dans ces filières, les jeunes filles représentent moins de 17 % des diplômés sources Céreq – Génération 2010 interrogée en 2013. [2] Bulletin officiel de l’Éducation Nationale, n° 6 du 7 février 2013. [3] On peut d’ailleurs se demander pourquoi le terme de vocation » apparaît comme par enchantement dès lors qu’il s’agit d’attirer les jeunes filles… [4] Ministères des Affaires sociales et de l’Emploi, de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie, de l’Agriculture et de la Pêche, Secrétariat d’État aux Droits des femmes et à la Formation professionnelle. [5] Bulletin officiel de l’Éducation Nationale, n° 10 du 9 mars 2000. [6] Bulletin officiel de l’Éducation Nationale, n° 5 du 1er février 2007. [7] Bulletin officiel de l’Éducation Nationale, n° 6 du 7 février 2013. [8] Les résultats présentés ici reposent sur l’analyse d’un corpus d’une centaine d’entretiens réalisés dans différentes entreprises des secteurs industriel, technologique et du bâtiment.
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À l'occasion de la Journée internationale de la femme, les débats et les déclarations se sont enchaînés sur ce thème, les uns pour démontrer à quel point la participation de la Libanaise à la vie publique reste faible, les autres pour réclamer l'abolition des inégalités au Liban. Des vœux pieux jusqu'ici en attendant les actes. Il reste à voir quelle suite donnera le Parlement à la proposition de Samy Gemayel de dépénaliser l'adultère et celle de Saad Hariri voir ci-dessous de permettre à la Libanaise de transmettre la nationalité. A lire Les Libanaises invitées à aller à l'assaut des municipales La Délégation de l'Union européenne au Liban et la Commission nationale de la femme libanaise ont lancé hier une campagne pour encourager une participation féminine aux prochaines élections.lire la suite Kaag Il faut parvenir à 50 % de participation féminine aux conseils municipaux Les femmes constituent la moitié de la population mondiale et ne pas reconnaître leurs droits constitue un manquement aux droits de l'homme et à la démocratie », a affirmé Sigrid Kaag lire la suite Samy Gemayel propose la dépénalisation de l'adultèreAu Liban, l'adultère, qui est toujours un délit, est soumis à un régime répressif plus sévère pour la femme que pour l'homme. Des circonstances supplémentaires sont en outre exigées pour qu'un homme soit jugé coupable d'adultère. Il est nécessaire d'abolir toutes les dispositions pénales libanaises qui consacrent une discrimination basée sur le genre », réclame Samy Gemayel. lire la suite Il n'y a rien que nous ne puissions faire » Cette année, l'ambassadeur de Belgique au Liban a voulu transmettre aux Libanaises un message d'estime et d'espoir, en invitant cinq figures féminines, qui ont conquis chacune à sa façon une place de choix au sein de la société, à raconter leur parcours et leur expérience devant un auditoire en majorité féminin. lire la suite Ce que les politiciens ont dit, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes – Saad Hariri, chef du courant du Futur, dans un communiqué Les femmes devraient participer à tous les aspects de la vie politique et sociale au même titre que les hommes. À cette occasion, nous insistons sur la nécessité de consacrer aux femmes une plus grande représentation, proportionnelle à leurs droits et responsabilités dans la société. Je suis pour une modification de la loi afin de permettre aux femmes libanaises mariées à des étrangers de transmettre la nationalité libanaise à leurs enfants et je refuse des prétextes incompatibles avec les droits les plus élémentaires empêchant cette modification. » – Béchara Raï, patriarche maronite, dans une allocution prononcée à Bkerké L'homme apprend la miséricorde, la compassion et le souci de l'autre grâce à la mère nourricière. » – Élie Keyrouz, député des Forces libanaises, dans un communiqué Nous devons poursuivre la lutte pour renforcer les droits des femmes libanaises, abolir l'inégalité entre les hommes et les femmes dans les textes de loi et adopter des lois protégeant les femmes libanaises dans tous les domaines. » – Simon Abi Ramia, député du Courant patriotique libre, sur son compte Twitter Je rends hommage à la femme en sa journée... elle est la moitié de la société mais elle est toute notre vie. » – Nouhad Machnouk, ministre de l'Intérieur, dans une allocution prononcée lors d'une conférence de la Commission nationale de la femme Les femmes devraient jouer leur rôle en votant et en se portant candidates aux élections. Et tout comme nous sommes dans l'obligation de leur paver la voie, elles devraient prendre des initiatives et prendre part à la responsabilité nationale. Et les élections municipales sont une chance qui leur est offerte pour faire entendre leur voix. » – Boutros Harb, ministre des Télécoms, dans une déclaration Le rôle de la femme est un indice de l'évolution de la société, d'où le soutien aux revendications féministes, surtout pour ce qui est des lois visant à abolir l'inégalité hommes-femmes. » – Achraf Rifi, ministre démissionnaire de la Justice, sur son compte Twitter On ne peut bâtir une nation et une société sans la participation des femmes et leur partenariat. Je rends hommage à celles qui ont donné son sens à la vie. » – Gebran Bassil, ministre des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre, sur son compte Twitter En cette Journée internationale de la femme, nous proclamons notre détermination à ce que le rôle des femmes au sein du Courant patriotique libre CPL soit le reflet de sa présence au sein de la société libanaise. » – Alice Chaptini, ministre de la justice à l'Ani L'adoption du système de quota dans la nouvelle loi électorale est le seul moyen pour que la femme puisse accéder aux postes de décision. » – Michel Moawad, chef du Mouvement de l'indépendance, sur son compte Twitter Il est crucial de considérer que le renouvellement des lois en vue de l'égalité est une priorité nationale. » – Wi'am Wahab, ancien ministre, sur son compte Twitter Rendons hommage à la femme, mère, épouse, sœur, fille, amante et mère de martyr. » – Linda Matar, activiste dans le domaine des droits de la femme, dans une cérémonie en son honneur à la radio libanaise Nous devons toujours œuvrer pour l'égalité hommes-femmes. » Lire aussiOù sont les femmes ?, l’édito d’Émilie Sueur Donner aux femmes les moyens de devenir des agents du changement, la tribune de Ban Ki-moon Portrait Fatmé, 17 ans, mariée, un enfant Le plus dur, c’est ma nostalgie de l’école et de mes amies ! » Voir aussi notre vidéo Une journée dans la vie politique libanaise mais où sont les femmes sur les photos... ? 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Commele dit Louise Marcil-Lacoste, « il faudrait être contre l’inégalité entre les hommes et les femmes, et en même temps contre leur égalité. » 1. Pour toutes ces raisons, il est définitivement illusoire de croire que l’égalité est un point acquis et qu’un enchâssement de ce droit dans une Constitution suffirait à le rendre
La plupart du temps, ils se taisent. Quand ils osent enfin parler, ils sont rarement pris au sérieux. Comme si la parole des hommes victimes de violence conjugale contrariait » celle des femmes battues, qui ont mis des siècles à se faire entendre. Comme s’il nous fallait choisir un camp… Nous avons rencontré plusieurs "hommes battus" pour mieux comprendre. Malaise. Il y a d’abord ces photos, qui nous sont arrivées à la rédaction des hommes au visage transparent, sans regard, sans expression, sans rien. Et puis, autour de moi, ces petits sourires, mi-gênés, mi-narquois à l’énoncé du sujet. Hommes battus ? Par qui ? Ils ne peuvent pas se défendre? Je me souviens de cette femme interviewée il y a longtemps, violentée des années par son mari, qui expliquait en s’excusant Je ne pouvais pas partir, vous comprenez ? Il me faisait trop peur… » Je ne sais pas si je comprenais, j’imaginais au moins la force, les coups, l’emprise. Mais eux, pourquoi ne partent-ils pas ? Comment les femmes qui battent leurs hommes leur font-elles si peur ? Et d’abord, les battent-elles vraiment ? Un mort tous les quinze jours L’ enquête Cadre de vie et sécurité de l’Insee de 2019 estime qu’en moyenne annuelle sur la période allant de 2011 à 2018, plus d’un quart 28 % des victimes de violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex-conjoint, étaient des hommes. Soit 82 000 hommes sur les 295 000 victimes de violences conjugales. En 2019, sur les 142 000 victimes recensées, 16 000 étaient des hommes. Selon l’étude de la Délégation aux victimes, 173 victimes de violences conjugales en sont décédées en 2019, dont 27 hommes contre 146 femmes. Soit environ un homme mort de violences conjugales tous les quinze jours contre environ 12 femmes tuées chaque mois. Je pensais qu’il y avait peu de cas, mais en fait non. » Sylvianne Spitzer est psychologue, psychanalyste et criminologue C’est en allant consulter au domicile de ses patients qu’elle a découvert les traces d’une violence qu’ils taisent, ou minorent, lors des consultations en cabinet Dans un premier temps, ils sont dans le déni complet. Ils pensent que “ça va passer”, que le problème vient d’eux, qu’ils sont de mauvais conjoints ou de mauvais pères, puisque c’est ce qu’elles leur répètent à longueur de temps. » Si les femmes savent, désormais, qu’il faut partir dès la première gifle » même si elles ne le font pas toujours, les hommes, eux, mettent beaucoup plus de temps à identifier qu’il y a un problème. Peut-être parce qu’ils sont habitués, dès la cour de récréation, à régler leurs différends par la bagarre. Un coup n’est pas forcément un acte grave dans leur esprit. » Griffures, gifles, jet d’objets, mais aussi menaces, humiliations, chantage ; une fois sortis du déni, rien ne s’arrange comment se faire entendre ? À qui demander de l’aide ? Où s’adresser ? Ils disent tous la même chose la honte, l’épuisement, et les structures d’écoute ou d’accueil des victimes de violences conjugales qui ne veulent pas ou ne savent pas les prendre en compte. La plupart du temps, on leur raccroche au nez, parfois avec un petit rappel à la » réalité Et les femmes ? Vous savez combien elles sont, les femmes, à être battues par les hommes ? » C’est vrai ça, est-ce qu’ils savent ? Pour aller plus loin Les associations où trouver du soutien SOS Hommes battus 09 51 73 44 94, lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 11h et SOS Papa 01 47 70 25 34 et Dans une société où toutes les paroles se libèrent, il n’y a aucune raison que la leur se taise. C’est pourtant Sylvianne Spitzer – une femme ! – qui finit par créer SOS Hommes battus en 2009, pour combler un vide. Deux mille cinq cents appels par an, plus tous ceux que la petite structure n’a pas la capacité de traiter. Ils sont de plus en plus nombreux non pas forcément à être maltraités, mais à oser le dire enfin », à SOS Hommes battus, mais aussi à SOS Papa, et parfois directement au commissariat ou à la gendarmerie où, d’après leurs dires, ils sont reçus avec plus ou moins de bienveillance. On est encore engoncés dans des stéréotypes traditionnels tout le monde a du mal à imaginer que les femmes peuvent être violentes, et les hommes doux. La justice est censée être neutre, mais dans les faits, elle ne l’est pas. Les femmes savent que si elles arrivent avec une trace, même petite, on les croit immédiatement » s’indigne la chercheuse Catherine Ménabé, auteure de La Criminalité féminine L’Harmattan, 2014. Accueillis avec des sarcasmes Vous n’avez qu’à divorcer », Vous ne savez pas vous défendre ? », Apprenez à tenir votre femme ». Il y a cinquante ans, les femmes qui osaient demander de l’aide étaient accueillies avec les mêmes sarcasmes ; il a fallu du temps et le combat des féministes pour qu’on les écoute enfin. Ces mêmes féministes qui, si on en croit Olivier, membre du bureau de la très virulente association SOS Papa, noyautent toute tentative des hommes violentés d’être entendus. De plus en plus de flics et de juges sont des femmes, et on voit bien qu’elles ne veulent pas nous croire. Le discours néoféministe ne réclame pas l’égalité des femmes et des hommes, mais carrément leur supériorité sur nous, jusqu’à valoriser la violence contre les hommes, dans une sorte d’hyperréaction au machisme de nos grands-pères. » Pas que de nos grands-pères, Olivier ! Naturellement, juges et policiers démentent Lorsque les plaintes arrivent jusqu’à nous, nous les traitons avec la plus stricte partialité, se défend le juge Jean-Pierre Ménabé, qui a présidé pendant plusieurs années le tribunal de Bobigny. Mais la plupart des victimes, quelles qu’elles soient, ont le sentiment de ne pas être entendues. » Évidemment que nous les croyons, renchérit Christophe Crépin, policier. C’est tellement difficile, pour un homme, de dire une chose pareille que j’en ai rarement vu mentir… Mais pour tout dire, j’en ai aussi rarement vu venir déposer la plupart du temps, ils se taisent. » Le juge comme le policier s’accordent sur le fait que ce à quoi ils se fient, ce sont les preuves. Et que les preuves, dans ce domaine, sont difficiles à réunir les empoignades marquent moins la peau des hommes que celle des femmes et, lors d’une altercation, les femmes se débrouillent souvent pour avoir une trace elles aussi, de manière à prétendre qu’elles n’ont fait que se défendre. En voulant se protéger d’un coup, un de nos adhérents a dévié le bras de sa femme. Le bras a heurté sa bouche, et elle a eu la lèvre ouverte. Elle lui a dit “Merci, tu viens de me rendre un grand service”, et s’est précipitée au commissariat pour déposer une main courante », raconte Olivier. Qui égraine la litanie des malentendus » rapportés par les hommes à SOS Papa les gendarmes, appelés à l’aide par le mari, qui l’immobilisent lui au lieu de maîtriser sa femme ; qui l’obligent à quitter le domicile conjugal alors qu’il a signalé qu’elle est dangereuse pour les enfants ; qui le gardent à vue alors qu’il vient déposer plainte ; les parents et les amis qui sentent la violence mais pensent que c’est l’homme qui cogne… Quand j’ai découvert que mon ami d’enfance vivait un enfer avec sa nouvelle compagne, je suis tombée des nues », raconte Sophie comment imaginer qu’Arnaud, du haut de son mètre quatre-vingt-quinze, se laisse martyriser par une frêle petite blonde ? Pourtant, elle lui a cassé une dent et, surtout, l’a complètement démoli psychiquement… ». Arnaud, amoureux et très attaché à l’enfant de la jeune femme, s’est laissé faire longtemps avant de se sortir de ses griffes. Battus, déclassés, dévirilisés Même si c’est désagréable à admettre, dans l’inconscient collectif, un homme battu par une femme perd immédiatement sa position d’homme, confirme le psychiatre et psychanalyste Serge Hefez2. Il est déclassé, dévirilisé, il perd sa place “naturelle” de dominant. Et nous en sommes gênés, au point de le trouver ridicule au lieu d’éprouver de l’empathie pour lui, comme chaque fois qu’un mâle se montre “féminin”, soumis, pénétré plus que pénétrant. » On en serait donc encore là ? Dans les lois, sûrement pas, mais dans leur application, dans les faits et dans les inconscients, c’est certain. Ce que nous disent ces hommes le plus souvent amoureux, sidérés de voir leur amour se retourner contre eux et terriblement inquiets pour leurs enfants, c’est que la violence conjugale, et plus largement familiale, n’est pas qu’une question de domination physique, mais aussi, surtout, une forme d’emprise psychique dont il est difficile de s’extraire, tous sexes confondus. À tort ou à raison, je me dis qu’un homme a tout de même plus de possibilités qu’une femme de ne pas se retrouver dans cette situation », reconnaît Serge Hefez, un peu piteux. Il n’est pas le seul je pense à mon ami Pierre, un homme solide et musclé à qui personne ne songerait à chercher des noises, qui m’a avoué, des années plus tard, s’être retrouvé deux fois à l’hôpital après une altercation conjugale ». Il ne s’est pas défendu, parce qu’ on ne frappe pas une femme ». Il n’est pas non plus allé pleurnicher dans une association ». Il n’a pas porté plainte. Il s’est seulement extirpé de la nasse », et engagé dans un divorce douloureux dont il est sorti démoli et presque ruiné. Il m’a fallu du temps pour comprendre, et pour avoir les couilles de le faire », a-t-il fini par m’avouer. Ça serait donc, encore et toujours, une question de couilles » ? Malaise. Témoignages d'hommes battus Stéphane, 50 ans, chirurgien-dentiste “J’étais devenu son esclave” Ses violences quotidiennes, physiques et psychologiques, m’ont dévasté. J’étais devenu son esclave. Elle m’a manipulé, complètement ; elle manipulait aussi la police et la justice. Ça a été un travail de fou de faire émerger un début de vérité. J’y ai perdu mes cheveux, mes sourcils et ma barbe. Mais je me suis battu pour ne pas perdre mes enfants. Et j’ai fini par être entendu. Au moins suffisamment pour pouvoir repartir dans la vie. » Daniel, 70 ans, retraité “Je n’osais pas me manifester” Tout se passait à huis clos j’étais comme une femme battue, qui n’ose pas se manifester de peur de redéclencher sa fureur. Et quand j’osais, personne ne me croyait les rapports disent que je me “positionne” comme victime… J’ai fini par me faire entendre, mais à quel prix ! La justice l’a condamnée, mais surtout m’a confié notre fils. Nous réapprenons à avoir une vie normale. » Étienne, 43 ans, fonctionnaire “C’était comme si je n’existais plus” À partir de la naissance de notre fils, ma femme m’a ignoré. Totalement. Comme si je n’existais plus du tout. J’ai mis du temps à admettre que cette situation était d’une extrême violence. Après avoir fait longtemps profil bas, j’ai fini par accepter d’en parler, à ma mère d’abord, puis à SOS Papa. J’ai organisé mon départ, étape par étape, pour ne pas perdre mon fils. Il m’a fallu des mois pour me remettre à penser normalement. » Medhi, 51 ans, directeur de société “Personne ne m’a soutenu” Dès le départ, j’ai été pris dans un étau plus je gesticulais, plus le piège se refermait. J’ai été dépassé, violenté, humilié, mais face aux évidences, personne ne m’a soutenu, à part ma sœur. Cette femme m’a entraîné dans un cauchemar. J’ai tout perdu. Heureusement, la justice pénale a rétabli la vérité. Elle a été condamnée, et moi, je me reconstruis, lentement. »
BaptêmeCamille - Prière UniverselleGuitare : FrederoPour les hommes et pour les femmes, pour les enfants de la terre,ton Eglise qui t'acclame vient te confi

Un' tass' à thé Un sucrier Deux jamb's croisées Les femm's les femm's Un sac à main Un trois quart daim Dix ronds d' Guerlain Les femm's les femm's Tout pour la peau Tout en croco De bas en haut Les femm's les femm's Cheveux défaits Le lit est fait Et toi t' es r'fait Les femm's les femm's bis C'est des cabas Toujours en r'tard C'est des mat'las Sur le dollar Les femm's les femm's C'est des câlins à l'oeil vison C'est des chrétiens Qui bouffent du lion Les femm's les femm's C'est des carreaux devant l' malheur C'est des ciseaux Qui coup'nt à coeur Les femm's les femm's On dira tout C' que l'on voudra Pour en voir l' bout Faut d'ça faut d'ça Deux bouts d' chiffon Plus la façon Un' collection Les femm's les femm's Un roug' baiser Pour effacer L'amant lassé Les femm's les femm's Tout pour la joie Tout vic' versa De haut en bas Les femm's les femm's Un tromp' quoi donc Pour fair' le pont En tout' saison Les femm's les femm's bis C'est des bas d' soie Sur l'illusion C'est du baba Sous du nylon Les femm's les femm's C'est des travers Qui vont tout droit C'est un envers Qui vaut l'endroit Les femm's les femm's C'est des râteaux Sur tes kopecks C'est des corbeaux Qui ferm'nt le bec Les femm's les femm's C'est dur à dire Et à chanter Faut s' les farcir Et la fermer. Chez Carita On t' fera ça Pour bien moins qu'ça Les femm's les femm's Va au Lido C'est rigolo On t' fra un lot Les femm's les femm's J'ai lu dans Ell' Qu'on peut êtr' bell' Sans êtr' pucell' Les femm's les femm's Systèm' débrouill' Pas vu j' t'embrouill' Pourvu qu' ça douill' Les femm's les femm's bis C'est un trottoir Où va la vie Te dir' bonsoir Quand t' as des louis Les femm's les femm's C'est un pastis Qu'on boit jamais Quand c'est gratis Y faut t' méfier Les femm's les femm's C'est p'têt' des grues Mais t' es l'paquet Ou des sangsues Mais t'es becqu'té Les femm's les femm's C'est dur à dir' Et à chanter Faut s' les farcir Et les aimer.

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Lestemps de parole des femmes et des hommes sont obtenus automatiquement à l'aide du logiciel libre inaSpeechSegmenter, développé à l'INA. Ce logiciel est fondé sur des algorithmes d'apprentissage automatique (sous-famille de l'intelligence artificielle) entraînés sur un grand nombre d'exemples de musique, de bruits, Les chants religieux sont une catégorie bien spécifique de chansons que l'on chante dans les églises chrétiennes, à l'occasion des messes ou des cérémonies comme une messe de mariage, un enterrement ou un baptême. Ces cantiques servent à chanter la gloire de Dieu et à faire communion ensemble autour de chants chrétiens connus. Foncièrement positifs et tournés vers le Seigneur, ces mélodies font partie de la liturgie chrétienne catholique, orthodoxe ou protestante et sont repris lors de célébrations au cours de l'année comme Pâques, le Carême, la Pentecôte, l'Avent chants de Noël par les croyants de la paroisse ou par les ecclésiastiques dans le diocèse, du monastère à l'abbaye. Superprof vous propose une liste des quelques uns des chants d'église les plus connus parmi les chants liturgiques religieux que vous pouvez utiliser pour apprendre à chanter tout en améliorant votre connaissance de la musique sacrée. Si vous êtes croyant, alors chantez donc ces chants de louange pour devenir des chanteurs de la foi ! Les meilleurs professeurs de Chant disponibles5 65 avis 1er cours offert !4,9 23 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 75 avis 1er cours offert !4,9 168 avis 1er cours offert !5 64 avis 1er cours offert !4,7 41 avis 1er cours offert !5 33 avis 1er cours offert !5 65 avis 1er cours offert !4,9 23 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 75 avis 1er cours offert !4,9 168 avis 1er cours offert !5 64 avis 1er cours offert !4,7 41 avis 1er cours offert !5 33 avis 1er cours offert !C'est partiApprendre à chanter Notre Père Le Notre Père est une prière que chaque croyant se doit de connaître pour communier durant la messe ! Dans le registre liturgique religieux de la chrétienté, il est une prière que l'on entend régulièrement, comme un hymne qui rappelle que Dieu est grand dans toutes les paroisses. Il s'agit du Notre Père, un petit texte que les croyants apprennent par cœur et qui est répété par toute l'assemblée pendant la messe. D'après les écrits bibliques, cette prière aurait été enseignée par Jésus à ses apôtres. Cette prière a l'avantage d'unir fermement les différentes traditions chrétiennes, entre catholiques, orthodoxes, protestants et anglicans. La prière se compose de la manière suivante "Notre Père, qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal. Amen" Ce chant chrétien existe dans toutes les langues et offre un moment de recueillement aux croyants, comme un rite d'adoration de l'esprit saint à chaque messe. Le texte est court et facile à retenir, ce qui est pratique pour l'apprendre ! Oh Happy Day La chanson Oh Happy Day est un arrangement gospel tiré d'un hymne du 5ème livre du Nouveau Testament, les Acte des Apôtres. Créée en 1967 par The Edwin Hawkins Singers, la chanson a connu un immense succès aux Etats-Unis mais aussi dans le monde entier, puisque le disque s'est vendu a plus de 7 millions d'exemplaires. La chanson a été interprétée par de nombreux artistes depuis sa création The Edwin Hawkins Singers, Quincy Jones, Joan Baez, Aretha Franklin, Etta James, Judy Collins. La chanson parle du fait que Jésus a lavé les péchés des Hommes et que désormais les croyants peuvent vivre une vie heureuse à partir de ce jour. Il s'agit d'un éloge du Christ reprit par de nombreuses chorales à travers le monde et notamment chez les anglo-saxons. Impossible que vous ne connaissiez pas son air entraînant ! Je vous salue Marie une chanson d'église connue "Je vous salue, Marie pleine de grâce ; Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. Amen" Voici la forme complète du Je vous salue Marie, autrement dit l'Ave Maria, une prière catholique et orthodoxe en l'honneur de la Vierge Marie. Elle commence par les mots Ave Maria en latin qui sont ceux par lesquels l'ange Gabriel salue Marie lorsqu'il lui annonce qu'elle portera l'enfant de Dieu. Ce psaume fait partie des hymnes chrétiens que l'on récite souvent durant les messes. Il a été mis en musique par de nombreux artistes, notamment de musique classique. Ainsi, il peut vous aider à vous entraîner pour le chant ! Qu'il est formidable d'aimer L'amour inconditionnel des autres et de Dieu est au cœur de la pensée chrétienne. S'il est difficile de le pratiquer au quotidien, il est possible de le chanter pour se donner du courage ! Qu'il est formidable d'aimer est une chanson religieuse écrite et composée par Jean-Claude Gianadda en 2005. Qu'elle soit chantée par un choeur, une chorale ou un ténor, cette musique religieuse est souvent entendue lors des mariages car elle met en avant le fait d'aimer comme solution aux problèmes des Hommes. Les thèmes que l'on retrouve dans la chanson sont donc l'amour, le partage, la recherche des chemins de la vérité et de la paix. Les paroles sont simples et le rythme sympathique pour ceux qui tentent d'apprendre le chant et qui sont intéressés par les chansons religieuses ! Cantique religieux Magnificat Le Magnificat est un cantique religieux prononcé, selon la Bible, par la Vierge Marie lors de l'annonciation, c'est la raison pour laquelle on l'appelle le Cantique de Marie. Elle le prononce lorsqu'elle rend visite à sa cousine, lors de la Visitation, un épisode de l’Évangile de Luc. Voici les paroles de ce chant "Mon âme exalte le Seigneur, Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa descendance, à jamais" Le chant met donc en avant les thèmes de l'espérance et de la foi pour les croyants. Il a inspiré de nombreuses œuvres musicales qui peuvent être utilisées pour apprendre à chanter les chants d'église pour les novices ! Vous cherchez des cours de chant ? Peuple de Dieu, marche joyeux Parmi les plus célèbres chants d'église, nous pouvons également citer Peuple de Dieu, Marche Joyeux créée en 1997. Cette chanson, écrite et chantée par un ensemble musical religieux appelé l'Alliance, est un hymne à l'amour de Dieu et un moyen de cohésion entre les croyants. Plusieurs thèmes se retrouvent dans la chanson Appartenir à un peuple les chrétiens qui a souffert et qui a le droit à la liberté, Être l'envoyé de Dieu sur Terre grâce aux sacrements, Recevoir les dons que Dieu a fait aux Hommes, Être un émetteur d'amour et être pieux, Être l'agneau de Dieu mais aussi de Jésus Christ qui s'est sacrifié pour les Hommes. Foncièrement positive et appelant à faire partie des bienheureux, vous pouvez apprendre cette chanson pour vous améliorer en chant et pour voir la vie du bon côté si vous croyez en Dieu ! Chant d'église célèbre Dieu nous accueille L'une des idées principales derrière la messe est de considérer l'église comme la maison de Dieu, mais aussi comme la sienne ! Dieu Nous Accueille est un chant d'église parmi les plus connus qui est souvent chanté lors des messes chrétiennes. Elle fait office de prière lors des cérémonies mais est également une chanson que l'on peut chanter pour célébrer Dieu en tant que protecteur de ceux qui ont la foi. Le refrain indique clairement que le seigneur accueille ses fidèles à bras ouverts "Dieu nous accueille en sa maison Dieu nous invite à son festin Jour d'allégresse et jour de joie Alléluia !" Les paroles soulignent le fait qu'en ayant la foi, rien ne peut barrer la route des croyants car Dieu les accompagne. Pour apprendre à chanter, ce chant religieux est idéal et facile ! Trouver dans ma vie ta présence Trouver Dans Ma Vie Ta Présence est une autre chanson de Jean-Claude Gianadda sortie en 2005. C'est le genre de chanson typique que l'on entend lors des messes et qui met en avant les idées de croire en Dieu pour vivre sa vie pleinement et plus sainement. Son refrain se compose de ces 4 lignes "Trouver dans ma vie ta Présence Tenir une lampe allumée, Choisir d'habiter la confiance Aimer et se savoir aimé" Cette chanson d'église permet de commencer le chant, mais aussi de s'entraîner à la guitare sèche si vous projetez aussi de jouer d'un instrument. Elle est donc pratique en plus d'être très jolie et positive ! Retrouvez tous les cours de chant limoges ici. Les meilleurs professeurs de Chant disponibles5 65 avis 1er cours offert !4,9 23 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 75 avis 1er cours offert !4,9 168 avis 1er cours offert !5 64 avis 1er cours offert !4,7 41 avis 1er cours offert !5 33 avis 1er cours offert !5 65 avis 1er cours offert !4,9 23 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 75 avis 1er cours offert !4,9 168 avis 1er cours offert !5 64 avis 1er cours offert !4,7 41 avis 1er cours offert !5 33 avis 1er cours offert !C'est partiChanson religieuse What a beautiful name Les croyants peuvent célébrer le nom de Jésus Christ en chantant ce tube en anglais qui a dépassé les frontières des églises pour gravir les sommets du Billboard ! What A Beautiful Name est une chanson de 2017 du groupe australien Hillsong Worship qui exprime l'idée de trouver le Salut en priant Jésus et notamment en vénérant son nom sacré. La chanson est belle et au message positif et son succès a été fulgurant elle a notamment gagné un Grammy Award dans la catégorie meilleure chanson/performance de musique chrétienne contemporaine ! De quoi l'intégrer à son répertoire en cours de chant lille ! Si vous parlez quelque peu anglais et que vous avez envie de chanter à tue-tête cette chanson passionnée à propos du Christ, alors n'hésitez plus une seconde ! Vous connaissez désormais le monde du chant religieux et quelques unes des merveilles musicales religieuses et les paroles des chansons de cette catégorie. Pour en savoir plus sur les chansons utiles pour apprendre à chanter, vous pouvez consulter nos autres articles ou même prendre des cours particuliers de chant sur le site de Superprof ! Gloria in excelsis deo Le chant Gloria in excelsis Deo en latin, ou bien aussi appelé Gloire à Dieu en français, est une hymne liturgique chrétienne régulièrement chantée lors de la célébration de la messe catholique. Très connu et surtout très court, la plupart des pratiquants le connaissent très bien Glória in excélsis Deo Cette parole se répète alors plusieurs fois. Le Gloire à dieu est un chant de louange à la Sainte Trinité faisant référence aux trois personnages divins le père, le fils et le Saint-Esprit. À sa création, la chanson était plutôt tournée vers la louange au Christ. Aujourd’hui, il est possible d’y retrouver une référence au Saint-Esprit. Les paroles de la chansons reprennent le chant des anges à Bethléem. Le chant fut d’abord utilisé lors de la messe de Noël, puis celui-ci fut ensuite réservé au pape et aux évêques durant le Moyen-Âge. La première trace de ce chant remonte à l’an 680. Le chant est alors copié dans un antiphonaire, un livre liturgique catholique rassemblant les partitions grégoriennes des heures canoniales. Le chant a inspiré de grands noms de la musique savante comme Claudio Monteverdi ou encore Antonio Vivaldi. Et bien que la version latine soit encore très largement répandue dans le monde catholique, une version française est également très connue Gloire à Dieu, au plus haut des cieux, Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. Bis Le titre de la chanson peut être Gloire à dieu au plus au des cieux » mais aussi Gloire à Dieu dans le ciel ». En fonction de sa version, le rythme et l’air varient légèrement. Besoin de cours de chant montpellier ? Il est né le divin enfant Les chants chrétiens sont parfois connus au-delà des murs de l'église. Impossible de manquer ce chant, que même les non catholiques connaissent. Chanté lors de la messe de Noël, toute l’assemblée le reprend en choeur, surtout au moment du refrain. Mais êtes-vous sûrs de bien connaître les paroles ? Il est né le Divin Enfant Jouez haut-bois, résonez musettes. Il est né le Divin Enfant, Chantons tous son avènement. Ce chant populaire catholique rappelle la naissance du Christ, de Jésus. La première trace de cette chanson remonte à 1863. Le chant est alors publié dans un recueil d'airs de Noël Lorrains rassemblés par le musicien Jean-Romain Grosjean, organiste de la cathédrale de Saint-Dié. L’air de la chanson viendrait peut-être d’un air de chasse français appelé La Tête bizarde. Des millions d’hommes et de femmes Cette chanson, plutôt rythmée et plus actuelle que des chants comme Gloire à Dieu ou Ave Maria, est une chanson écrite par Mannick et composée par Jo Akepsimas. Le refrain se chante ainsi Des millions, des millions, des millions d’hommes et de femmes Ont pris la route d’Abraham. Ils viennent, ils viennent, ils viennent de la nuit des temps Ils sont le peuple des croyants bis Suit ensuite ce couplet. Chaque phrase est reprise en chœur par l’assemblée La voix des prophètes Nous apprend ton Amour Notre Dieu, notre Dieu. Comme Ezéchiel, ou Isaïe Nous sommes messagers de Ton Royaume ! Ce chant peut être utilisé en chant d’entrée ou de sortie. En effet, les chants rythmés sont souvent réservés pour le début ou la fin de messe. Ce chant est aussi particulièrement employé lors des messes de jeunes dans le cadre du catéchisme. Il peut notamment être chanté pour une communion, une profession de foi ou une confirmation. Vous cherchez des cours de chant dijon ? Kyrie Eleison Le Kyrie est un chant courant des messes actuelles comme passées. Ce terme vient du grec ancien Κύριε ἐλέηον Kyrie eleêson qui signifie Seigneur, prends pitié » selon la traduction catholique officielle émise depuis Vatican II ou encore Seigneur, aie pitié » selon la traduction orthodoxe arrêtée en français par les liturgistes russes et grecs au début du 20ème siècle. Ce chant est utilisé par l’Église catholique comme l’Église orthodoxe. Cette prière liturgique est toute aussi importante que le Gloria in excelsis Deo. En effet, le Kyrie est traditionnellement chanté juste avant le Gloria. Mais contrairement au Gloria, qui fut un temps réservé aux papes et évêques, le Kyrie peut être chanté par n’importe quel catholique. Vous êtes plutôt messe en français ou messe en latin ? La phrase Kyrie eleison revient régulièrement dans la Bible. Mais le chant apparaît pour la première fois au 4ème siècle, au sein de la liturgie Syrienne et Palestinienne. Elle permet alors aux croyants de répondre à la prière universelle ; une prière adressée au monde. Le Kyrie fut aussi une grande source d’inspiration de grands compositeurs puisqu’il se retrouve dans les messes de Requiem de Mozart, Verdi ou encore Berlioz. Il s’agit donc d’un incontournable. Alléluia dit de Taizé L’alléluia est un chant incontournable d’une messe catholique. Alléluia signifie alors littéralement louez le Seigneur ». Ce petit mot peut être introduit dans certains chants ou bien faire l’objet d’un chant à part entière. C’est notamment le cas de l’Alléluia de Taizé qui est plutôt festif. Taizé est une communauté monastique chrétienne œcuménique qui s’est implanté à Taizé, proche des alpes françaises en 1944. C’est le Frère Roger qui décide de s’y installer pendant la guerre. La petite maison se trouve en zone libre et proche de la frontière avec la zone occupée de la France. Le Frère Roger et sa sœur Geneviève aident alors de nombreux juifs à passer en zone libre. Ces réfugiés sont hébergés au sein de la communauté. Aujourd’hui Taizé est toujours une communauté où vivent une centaine de frères venant du monde entier. Ces derniers vivent ensemble un quotidien fait de temps de prières et de partage. Le lieu est notamment très connu pour accueillir tout au long de l’année, des jeunes chrétiens du monde entier, particulièrement à la période de la Toussaint. Au total, des millions de jeunes ont été accueillis depuis 1966. Hébergés dans des dortoirs, en tente ou en chalets, ces derniers peuvent participer aux temps de prière et d’échange durant plusieurs jours. C’est lors des temps de prières que sont introduits quelques chants comme le célèbre Alléluia repris désormais dans la plupart des églises. Pour les hommes et pour les femmes Ce chant est assez cours mais souvent utilisé lors de la prière universelle. En effet, les paroles sont une sorte d’envoi des prières. Elles ont été écrites par Pierre-Michelle Gambarelli accompagné par Jean-Pierre Kempf pour la musique Pour les hommes et pour les femmes Pour les enfants de la terre Ton Église qui t'acclame Vient de confier sa prière. Ce chant se répète donc plusieurs fois entre les différentes prières. Il s’agit d’un chant plutôt enthousiaste et entraînant qui peut être accompagné parfois d’une guitare. Le chant est une façon de prier en choeur. Qu’exulte tout l’univers Ce chant est fréquemment chanté en tant que chant d’entrée avant la messe. Énergique et vivant, il permet de lancer l’assemblée qui reprend alors le refrain Qu’exulte tout l’univers, que soit chantée en tous lieux La puissance de Dieu. Dans une même allégresse, terre et cieux dansent de joie, Chantent alléluia ! S’en suit le premier couplet Par amour des pécheurs La lumière est venue ; Elle a changé les cœurs De tous ceux qui l’ont reconnue. Tous les autres couplets ne sont pas forcément chantés car le chant d’entrée est souvent relativement court. Le crédit des paroles et de la musique est attribué à la Communauté de l´Emmanuel. Saint Saint Saint le seigneur sanctus Ce chant est avant tout un cantique utilisé dans toutes les liturgies orientales et latines. Ce cantique est cité dans l'Apocalypse en écho à l'Ancien Testament. Il accompagne les messes depuis le 2ème siècle. Aujourd’hui, il est régulièrement chanté. Voici les paroles Saint le Seigneur de l'univers ! Saint le très haut le Dieu de gloire ! Saint Jésus Christ berger de paix ! L'Emmanuel dans notre Histoire. Le ciel est la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux ! Bénit soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux Une version latine existe également Sanctus, Sanctus, Sanctus Dóminus Deus Sábaoth. Pleni sunt caeli et terra glória tua. Hosánna in excélsis. Benedíctus qui venit in nómine Dómini. Hosánna in excélsis. Mais aujourd’hui, la version latine est délaissée pour la version française. Si le père vous appelle Les chants offrent souvent des louanges au Christ, à Dieu ou au Saint-Esprit. Ce chant de type gospel est un chant d’entrée dynamique particulièrement aimé des fidèles. Voici les paroles Si le Père vous appelle à aimer comme il vous aime, Dans le feu de son Esprit, bienheureux êtes-vous! Si le monde vous appelle à lui rendre une espérance, A lui dire son salut, bienheureux êtes-vous! Si l'Eglise vous appelle à peiner pour le Royaume, Aux travaux de la moisson, bienheureux êtes-vous! Tressaillez de joie! Tressaillez de joie! Car vos noms sont inscrits pour toujours dans les cieux! Tressaillez de joie! Tressaillez de joie! Car vos noms sont inscrits dans le coeur de Dieu! Il ne reste plus qu’à vous entraîner au chant ! Justementje me demandais s'il y avait une différence entre les hommes et les femmes. Lorsque je suis troublée par un homme, je suis complètement chamboulée, perdue, mélancolique, triste et heureuse à la fois, je ne pense qu'à l'autre, je fantasme, je rêve, je fais des trucs fou pour me retrouver le plus souvent possible en sa compagnie Parfois, les gestes parlent d’eux-mêmes, plus encore que les mots. Pierre Reverdy a dit un jour “Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour“. Et pas besoin de monter sur ses grands chevaux, ni d’en faire des tonnes… Les petits gestes attentionnés suffisent à nous rendre heureux en couple. Comme l’explique la blogueuse de Petit Coach, “Il est important, pour combattre la routine, de se créer des petites surprises.” Beaucoup d’hommes ont du mal à exprimer leurs sentiments… Vous voyez de quoi on parle messieurs ? Pourtant on le sait, vous vous efforcez de lui montrer à quel point vous l’aimez. Mais voilà, il semblerait que vous, les hommes, soyez plus à l’aise avec les gestes qu’avec les mots. Alors que devriez-vous faire pour conquérir la femme de votre vie ? Voici quelques exemples !1. Lui laisser le choix du film au cinémaC’est le nouveau Fast and Furious ? Même si vous voulez voir le dernier film d’action qui vient de sortir, vous pouvez -devez- tout de même demander à votre copine ce qu’elle aimerait voir. Qui sait, vous pouvez avoir de la chance, elle pourrait choisir le même film… Quoi ? Finis les clichés ! Sachez qu’il y a beaucoup de femmes qui aiment ce genre de cinéma et qui le préfèrent largement aux comédies romantiques. Et si non, vous pouvez toujours opter pour le théâtre pour profiter d’un spectacle en direct et dans une ambiance tamisée…2. Dites-lui à quel point vous la trouvez belleToutes les femmes aiment recevoir des compliments. N’oubliez jamais -jamais, jamais- de lui dire combien elle est belle, surtout si elle s’est préparée plus que d’habitude. Ceci est une règle d’or ! Et en cas de situation contraire, que votre petite amie est sans maquillage, pas coiffée et en pyjama, dites-lui aussi… En fait, dites-lui à chaque occasion !3. Offrez-lui des fleursPas besoin d’attendre une date spéciale comme son anniversaire, la Saint-Valentin ou votre anniversaire de mariage pour lui offrir un bouquet de fleurs. Pourquoi ne pas la surprendre ? Par exemple, rentrez à la maison avec deux ou trois roses un jour de semaine… Elle va adorer votre geste ! Vous aurez rendu une journée lambda plus Dites-lui que vous l’aimezRappelez-vous des sages paroles de Stevie Wonder “I just called to say I love you” ! Vous pouvez lui dire par le biais d’un texto, un WhatsApp, un e-mail ou un appel… Quoi de plus simple comme petite attention ? Et puis, c’est prouvé, c’est bon pour votre couple !5. Dîners romantiquesUn peu de romantisme peut apporter une touche de magie à votre relation. Un jour où vous avez un peu de temps, préparez lui une surprise comme un dîner aux chandelles. Les femmes adorent les hommes qui cuisinent… Si ce n’est pas votre cas, vous pouvez toujours aller dîner au restaurant ou commander le dîner avant qu’elle arrive. L’important c’est l’attention. Comme le remarque la coach de vie Annie Germain dans son article 9 secrets des couples heureux, “Le temps de qualité passé à deux est un des ingrédients favorisant le bonheur conjugal.” Multipliez donc les rendez-vous à deux ! 6. Soyez gentlemanSe comportez en galant chevalier, dépassé ? Bien sûr que non ! Mais en quoi ça consiste exactement ? Le but est de rendre votre petite-amie heureuse, la faire sentir spéciale… Comment ? Ouvrez-lui la portière de la voiture pour monter, cédez-lui le passage en entrant quelque part ou offrez-lui un dîner dans un bel endroit. Attention ! On ne dit pas que vous devez toujours payer ! Si ça lui fait plaisir de vous inviter, laissez-la faire… C’est aussi ça, être un gentleman !7. Montrez-vous affectueuxVous savez qu’un câlin ou un baiser détiennent une puissance inimaginable. Surtout quand ils surgissent spontanément ! Embrassez-la avant de partir au travail -en rentrant aussi-, prenez-lui la main dans la rue, enlacez-la lorsqu’elle s’installe à vos côtés sur le canapé… Et n’oubliez pas de lui montrer ces mêmes signes d’affection devant vos amis ! Elle appréciera davantage !enregistrerPhoto Tiara Photographie 8. Surprenez-la avec des mots doux Vous pouvez acheter un livre et lui dédier… Ou laissez-lui un message quelque part dans la maison comme dans le réfrigérateur, sur le miroir de la salle de bain ou même à l’intérieur de son sac -sans pour autant regarder dedans !-. A coup sur, elle sera ravie de découvrir ce message et vous répondra ! 9. Rappelez-lui que vous l’aimez dans les moments difficiles Parfois, les relations ne sont pas au beau fixe et puis il y a ces quelques détails qui vous agacent. Quoi ? Honnêtement il n’y a que dans les films que tout va bien dans le meilleur des mondes. Vous traverserez des moments plus difficiles que d’autres. Cela peut être influencé par le stress au travail, des problèmes familiaux ou tout simplement beaucoup de fatigue… Mais si vous l’aimez -et qu’elle vous aime aussi- vous arriverez à les surmonter ! Rappelez-lui que malgré tout, vous l’aimez. Il est toujours réconfortant de savoir que quelqu’un nous aime et nous soutient. 10. N’ayez pas peur de montrer votre sensibilité Vous ne devriez pas cacher vos problèmes et de vos peines… Imaginez si elle ne vous expliquait pas pourquoi elle est de mauvaise humeur, hein ?! Mettez-vous à sa place ! Et puis, pensez au réconfort qu’elle pourra vous apportez si vous lui dites ce que vous avez sur le cœur… On sait toutes que derrière vos sourires et vos muscles se cache un être sensible ! enregistrerPhoto Pam Est Là Photographe Vous avez toutes les cartes en main pour conquérir son cœur, ou le garder ! Bonne chance ! Parolesd'Hommes et de Femmes, Paris. 1,266 likes · 1 talking about this. PAROLES D'HOMMES ET DE FEMMES. Jump to. Sections of this page. Accessibility Help. Press alt + / to open this menu. Facebook. Email or phone: Password: Forgot account? Home. About. Photos. Events. Videos. Posts. Groups. Community. See more of Paroles d'Hommes et
Résumé Index Plan Texte Notes Citation Auteur Résumés La formule de Ga 3,28 …Il y a ni esclave ni libre, il n’y a pas l’homme et la femme… » est souvent citée pour justifier une vision égalitaire de la communauté chrétienne, notamment par des théologiennes féministes. La majorité des exégètes limite pourtant l’effet de ces paroles de Paul au domaine spirituel ou eschatologique ; s’agirait-il, au fond, d’une simple utopie ? Pour tenter de répondre à cette interrogation, Ga 3,28 est resitué dans le contexte de l’épître, puis dans celui d’une éventuelle formule de foi pré-paulinienne. Les résultats sont ensuite comparés au texte de Mc 10,6-8 qui comporte lui aussi l’expression l’homme et la femme », dans le contexte du divorce. L’ensemble de ce dossier permettra d’esquisser quelques modestes repères pour une interprétation de Ga 3,28, qui ne se cantonne pas uniquement au constat de l’utopie. The words of Ga 328 …There is neither bond nor free, there is neither male nor female… » is often quoted to justify an egalitarian view of the Christian community, especially by feminist theologians. Most exegetes restrict the impact of those words to the spiritual or eschatological field ; basically shouldn’t it be a piece of utopia ? To try and answer that question, Ga 3,28 is reset into the context of the epistle, then into the context of a possible formulation of pre-paulinian faith. The results are compared to Mc 106-8 which also bears the words “man and woman” in the context of a divorce. The whole article will make it possible to find a few markers for an interpretation of Ga 328 which will not stick only to the utopian de page Entrées d'index Haut de page Texte intégral 1 G. Fraisse, La différence des sexes, Paris, PUF, Philosophies », 1996, p. 53. 1 La différence des sexes évoque le jeu du furet qui court entre les textes comme entre les mains » affirme Geneviève Fraisse, à propos de la différence des sexes dans le champ philosophique1. La comparaison vaut pour le champ biblique, la distinction homme-femme » n’y est pas un sujet et elle fait plus souvent partie du contexte que du texte biblique. Elle y apparaît alors comme une donnée naturelle ou sociale certes évidente, mais le plus souvent évoquée au service d’une thématique plus centrale. 2 Voir par exemple, W. G. E. Watson, Traditional Techniques in Classical Hebrew Verse, Sheffield, Jso ... 2Elle forme ainsi une ressource d’images ou de métaphores et autorise des effets de style au rhéteur ou au poète biblique. L’étude des règles de la poésie sémitique permet, par exemple, de mettre à jour un bipolarisme masculin-féminin, présents dans les expressions mythiques des cultures proche-orientales antiques et donc aussi dans les textes poétiques de l’Ancien Testament2. 3 Fricker, La femme, la famille et la communauté dans la source des logia » Revue des sciences reli ... 3La différence des sexes est généralement bien délimitée dans l’ordre économique et social antique ; de ce point de vue, les textes bibliques évoquent la répartition des tâches entre hommes et femmes et, surtout, les conditions et la régulation du mariage et du divorce. La sociologie historique, l’anthropologie culturelle ou structurale, selon le cas, définissent des cadres socio-culturels ou des invariants du vivre ensemble humain qui laissent apparaître ou, au moins, mettent en perspective des éléments issus de la différence sexuelle, qui peuvent échapper aux méthodes plus classiques de l’exégèse3. 4 Nous utilisons la Traduction Œcuménique de la Bible TOB mais prenons comme règle l’usage courant ... 4Quelques rares textes de la Bible abordent cependant plus directement la différence sexuelle. Ainsi le passage, souvent cité, où Paul exprime cette distinction parmi d’autres, pour mieux les nier Il n’y a pas de juifs ni de Grecs4, il n’y a pas d’esclave ni d’homme libre, il n’y a pas l’homme et la femme » Ga 3,28. L’interprétation de ce passage au parfum d’émancipation dépend souvent des convictions des exégètes. 5 E. Schüssler-Fiorenza, En Mémoire d’elle. Essai de reconstruction des origines chrétiennes selon la ... 6 P. Bonnard, L’épître de Saint Paul aux Galates, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, Commentaire du N ... 5Si une féministe comme Elisabeth Schüssler-Fiorenza voit dans ce texte un plaidoyer pour une abolition de toute domination dans la communauté chrétienne, y compris celle fondée sur les distinctions sexuelles »5, la majorité des auteurs y perçoit plutôt des distinctions dépassées et non supprimées », pour reprendre une formulation de Pierre Bonnard6. L’abolition des différences entre hommes et femmes est alors cantonnée à des domaines bien délimités telles les expériences de la vie communautaire, du salut, de l’espérance eschatologique ou de la vie spirituelle. 7 S. Légasse, L’épître de Paul aux Galates, Paris, Le Cerf, Commentaires » 9, 2000, p. 284. 6Pour ce qui est de la dimension communautaire, le rattachement à une même église permettrait une certaine forme d’égalité car tous sont membres dépouillés de toute dignité propre », explique le théologien protestant cité à l’instant. Pour un exégète catholique comme Simon Légasse7, une solidarité entre sexes était essentiellement vécue par les premières communautés chrétiennes où la charité atténuait les différences. 8 Légasse, ibid., voir aussi F. Mussner, Der Galaterbrief, Freiburg, Herder, Herders theologischer ... 7Ce dernier auteur insiste également sur l’abolition des différences devant le salut, qui est proposé à tout être humain. Les distinctions n’ont donc plus de valeur salvifique8, bien qu’elles demeurent effectives et réelles dans la vie courante. 9 E. Cuvillier, Le temps messianique’ réflexion sur la temporalité chez Paul », dans A. Dettwill ... 10 Beaude, Le jugement et l’esthétique paulinienne » dans C. Coulot, D. Fricker, Le jugement d ... 8Dans des études récentes, la dimension eschatologique de Ga 3,28 est décrite comme une introduction du temps messianique dans l’existence de l’individu et de la communauté »9, en attente d’ un kairos qui fait toute chose nouvelle » et qui peut donner lieu à un chant d’espérance et d’utopie »10des premières communautés chrétiennes. 11 Lagrange, Saint Paul, Epître aux Galates, Paris, Gabalda, Etudes Bibliques » 1918, p. 93. 9Pour clore ce bref rappel de lectures de Ga 3,28, citons encore le Père Lagrange. Au début du siècle dernier, il affirmait lapidairement que l’abolition des différences se cantonnait au domaine de la vie spirituelle des chrétiens11. Si depuis l’époque de ce pionnier des études bibliques catholiques le contexte social a évolué, force est de reconnaître que sur l’interprétation de il n’y a pas l’homme et la femme » les positions des exégètes n’ont évolué que dans l’art de la nuance. Pour la plupart d’entre eux, une abolition des différences ne se vivrait finalement que partiellement, spirituellement ou en espérance. Le terme d’ utopie » revient souvent dans les propos. Des défenseurs des droits de la femme ou plus généralement des partisans des droits de l’homme de confession chrétienne doivent-ils alors renoncer à se réclamer de cette formule ? Nous n’aurons pas la prétention de répondre à cette question, mais elle mérite que l’on s’efforce au moins de délimiter le champ des interprétations possibles de ce texte. 10Il nous a donc semblé judicieux de reconsidérer cette question à partir de trois points de vue dont certains sont parfois négligés dans la discussion. 11Il est d’abord utile de rappeler le contexte littéraire du passage Ga 3,28 et de le resituer dans l’argumentation d’ensemble de l’épître. Il faudra donc interroger le texte de l’épître à partir de ce passage et plus particulièrement de cette expression il n’y a plus l’homme et la femme ». 12 Il faut également citer Col 3,11 qui est un produit de la tradition deutéro-paulinienne et dont les ... 13 Nous nous conformons à la chronologie établie par J. Becker qui situe la rédaction de 1 Co en 54 ap ... 12Il faut ensuite tenir compte d’un autre passage paulinien12proche de Ga 3,28 par sa formulation Car nous avons tous été baptisés en un seul esprit, en un seul corps, juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul esprit » 1 Co 12,13. Probablement écrit quelque deux années plus tôt13, ce parallèle ignore la distinction homme-femme. La présence de cette distinction uniquement en Ga 3,28 demande une explication, de même que les hypothèses qui voient dans ces deux passages la trace d’une formule de foi baptismale qui aurait fait partie d’une tradition pré-paulinienne. 13Enfin, la comparaison avec l’usage de la formule homme et femme » arsèn kai thèlu dans Mc 10,6-8, qui provient d’un autre pan de la tradition chrétienne primitive, permettra de prendre un peu de recul et de situer la question de la différence sexuelle dans une perspective qui dépasse le champ paulinien. I. Ga 3,28 dans don contexte épistolaire 1. Les rapports lexicaux 14Nous limiterons la recherche des rapports lexicaux entre Ga 3,28 et le reste de l’épître à l’usage des trois couples juifs-Grecs, esclave- libre, homme-femme. a Le couple juif-Grec ioudaios-hellèn 15Dans ses lettres, Paul emploie le couple juifs-Grecs ou juifs- païens assez indifféremment et surtout pour distinguer entre le peuple élu et les autres. Il distingue à l’occasion Grecs et barbares Ro 1,14 et, en Ga, il emploie plutôt le terme de païens ethnè que celui de Grecs, peut-être par égard envers ses destinataires. En effet, la Galatie surtout dans la partie Nord est une province de l’Empire possédant encore un certain particularisme ethnique. Il n’y a finalement que Tite qui sera nommé Grec » par Paul en Ga 2,3 et, justement, il n’est pas Galate. Sous ces différentes dénominations, on devine cependant une distinction fondamentale entre circoncis et incirconcis, deux autres termes employés par Paul pour distinguer le monde juif du monde non-juif. Ainsi sera-t-il question d’une évangélisation des circoncis, avec Pierre comme figure emblématique, et d’une évangélisation des incirconcis avec Paul Ga 2,7. Sous cette forme, l’expression ni juifs, ni Grecs », apparaît encore deux fois Car en Christ Jésus, ni la circoncision, ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi agissant par amour » Ga 5,6. Ni la circoncision n’est quelque chose, ni l’incirconcision, mais seulement la créature nouvelle » Ga 6,15. 14 Voir le relevé de Becker, Paul… 129-130. 16Ces expressions minimisent la distinction entre circoncis et incirconcis –donc entre juifs et Grecs ou païens–, elle ne vaut plus pour ceux qui sont en Christ par la foi ou qui sont de nouvelles créatures ou créations ktisis. Toutes ces expressions sont synonymes, avec d’autres encore14 de la condition de sauvé », membre de la communauté des derniers temps dans les écrits de Paul. Cette condition rend l’autorité plénière de la loi mosaïque caduque, sans pour autant donner libre cours à la licence comme le souligne Ga 5,6 la foi agit par l’amour. Des commandements éthiques demeurent donc, comme le confirme toute la partie de l’épître consacrée à la vie communautaire Ga 5,13-6,10. 17En résumé, le couple juif-Grec employé en 3,28 trouve sous la forme circoncis-incirconcis et juifs-païens de nombreux parallèles dans le reste de l’épître. Ce qui n’étonne guère puisque le thème central de l’écrit concerne la circoncision des croyants d’origine païenne et, par-delà cette question, celle de leur rapport à la Tora et au judaïsme en général. b Le couple esclave-libre doulos-eleutheros 18L’antithèse esclave-libre » est elle aussi employée à diverses reprises dans Ga. Mais alors qu’en Ga 3,28 elle est employée de manière absolue et signifie deux conditions sociales réelles, elle est toujours utilisée de manière métaphorique dans le reste de l’épître et selon différents sens. 15 Voir par exemple Ph 1,1. 19Elle prend ainsi le sens, fréquent chez Paul15, d’esclave ou de serviteur du Christ 1,10 ; une signification voisine se trouve dans l’expression appelés à la liberté eleutheria, asservis douleuô par amour mutuel » en 5,13. Dans ces deux passages, l’esclavage est perçu positivement comme un service rendu au Christ ou au prochain. 20Sinon, dans le reste de l’épître, l’esclavage est mentionné en mauvaise part, en opposition à la liberté, avant tout pour signifier le rap- port à la loi. La liberté est alors du côté du Christ, le libérateur, et l’es- clavage du côté de la soumission aveugle à la Loi et, dans le cas des Galates ou de Tite, de l’obligation de la circoncision 2,4 ; 5,1-2. L’obéissance à la loi est ainsi rapportée à celle que l’enfant doit à son tuteur ; l’enfant est, en effet, comparable à l’esclave jusqu’à sa majorité 4,1-3. Enfin dans la mise en scène de ce que Paul appelle une allégorie, Agar, Ismaël et la Jérusalem terrestre représentent des figures de l’esclavage, alors que Sarah, Isaac et la Jérusalem d’en haut sont qualifiés de libres 5,21-31. c Homme et femme arsèn kai thèlu 16 Voir, entre autres, Légasse, L’épître…, p. 282 ou Becker/Luz, Die Briefe an die Galater, Epheser un ... 17 Cette dernière pourrait d’ailleurs se traduire par mâle et femelle » puisqu’en grec ancien elle e ... 21En Ga 3,28, le couple homme-femme se différencie des deux autres binômes par une formulation légèrement différente. On passe, en effet de il n’y a ni… ni… » par deux fois à il n’y a pas … et … ». L’ensemble des commentateurs16explique cet accroc stylistique par l’influence de Gn 1,27 LXX où apparaît également l’expression arsèn kai thèlu17. Ce lien au texte de la création suscite deux remarques. 22Dans le contexte de Gn 1,27 l’évocation de la différence des sexes se rattache à l’ordre de procréer, de se multiplier. Il est alors intéressant de relever qu’elle ne se rencontre qu’une fois ailleurs dans l’épître, pour évoquer le mariage dans la citation d’Is 54,1 en Ga 4,27 où la stérile et la délaissée » auront une descendance plus nombreuse que celle qui a un mari ». Dans le contexte de Ga 4,27, cette citation permet de montrer que la descendance par l’adoption et la promesse surpasse la descendance biologique. Cette affirmation est en phase avec la négation de la distinction des sexes en 3,28. Cette primauté d’une filiation spirituelle sur la descendance biologique est, par ailleurs, largement exploitée dans l’épître. Les croyants sont, entre autres, fils de Dieu » 3,26, héritiers de la promesse » 3,23, descendance d’Abraham » 3, enfants de la femme libre » 4,25-27 et même enfants » de Paul 4,19. 23L’autre aspect suggéré par l’évocation de Gn 1,27 est lié à la condition de créature qui, dans l’ensemble de l’épître, est relativisée. Ainsi Paul ne met pas sur le même plan une révélation accordée par Dieu et les décisions liées à une autorité humaine 1,1 ; 1,10 ; 1,11-12 ; 2,6, car il défend son statut d’apôtre non par les hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ » 1,1. En opposition à cette condition de créature, on trouve la valorisation de l’Esprit par opposition à la chair en 3,2-3 et de la créature nouvelle » 6,15. 24Si l’expression il n’y a pas l’homme et la femme » n’a que peu de contact explicite avec l’ensemble de la lettre, elle s’inscrit cependant dans une conception générale qui relativise la condition de créa- ture et l’importance de la descendance biologique, face au salut par la foi et à la filiation par la promesse. 25Le bilan de ce sondage des échos de Ga 3,28 dans l’ensemble de l’épître montre, à l’évidence, que le couple juif-Grec est l’affirmation la plus adaptée à la question centrale de Ga faut-il passer par l’observance stricte de la loi et la circoncision pour bénéficier du salut ? Déclarer qu’il n’y plus ni juifs ni Grecs, c’est donner une réponse sans équivoque à l’ interrogation des Galates il n’y a pas besoin de devenir un prosélyte juif pour accéder au salut. 26Le couple esclave-libre tel qu’il est présenté en Ga 3,28 n’apporte rien de plus sur le plan strict de l’argumentation. Cette distinction sociale sert essentiellement de métaphore en Ga pour opposer la liberté du croyant en Christ à l’esclavage de la Loi. 18 Voir W. Litke, Beyond Creation Galatian 3 28, Genesis and the Hermaphrodite Myth », Studies in ... 27Le couple homme-femme s’inscrit de manière un peu plus marquée dans l’ensemble de l’argumentation de Paul, car déclarer la différence sexuelle comme dépassée conforte la disqualification de la descendance biologique comme facteur d’élection. La référence à Gn 1,27 donne du relief à l’expression nouvelle créature18 et confirme la vision de l’histoire du salut de Paul qui aboutit en une nouvelle création en Christ. En ce qui concerne la question de la nécessité de circoncire tous les croyants, il faut relever que l’abolition de la différence sexuelle enlève tout sens à un rituel qui marquerait le corps de seulement une moitié des membres de la communauté. 2. L’argumentation de Paul a Les protagonistes du débat 19 Voir le point récent chez Légasse, L’épître…, p. 36-41. 20 Becker/Luz, Die Briefe…, p. 37. 28S’il y a discussion19 parmi les commentateurs sur la structuration de Ga, il est généralement admis que, hormis la salutation et l’introduction Ga 1,1-10, les deux premiers chapitres forment une entité en soi. Elle introduit l’épître par un discours autobiographique et se termine sur un compte-rendu des reproches que Paul aurait adressés à Pierre. Cette apostrophe se prolonge en un exposé très travaillé qui n’a plus rien d’une réprimande orale 2,15-21. Ce morceau est par- fois distingué de la réponse à Pierre et rattaché à la suite de la lettre, comme prologue à l’argumentation théologique qui va suivre. Il a sans doute cette fonction, mais il présente aussi l’intérêt d’inscrire l’argumentation de Paul dans un contexte réel et un commentateur comme J. Becker20 l’a bien décelé lorsqu’il traduit pédagogiquement et avec des guillemets nous les Juifs » 2,14-15 par nous les judéo-chrétiens » Judenchristen et eux les païens » ibid. par eux les chrétiens des nations » Heidenchristen. Il met ainsi en scène deux entités se référant au Christ. Paul prend une position particulière dans cette opposition, comme le soulignera son passage au je » en 2,18. Il prend parti pour les païens, mais se déclare lui-même juif. Nous sommes nous juifs de nature et non de ces pécheurs des nations » 2,15. Puis il démontre, avec à partir du v. 18 l’exemple de son propre cas, qu’il n’est pas possible d’être à la fois serviteur de la loi et serviteur du Christ, car ce serait rendre l’œuvre salvifique du Christ inutile si la loi pouvait servir au salut. 29Les diverses positions des protagonistes de cette mise en scène des enjeux du salut par la foi en Christ méritent qu’on s’y attarde. La position de Paul tout particulièrement, car en tant que juif, il se déclare mort à la loi et cette mort est décrite comme une manière de partager la crucifixion du Christ 2,19-20. La référence à la croix traduit ainsi le drame intérieur de Paul en tant que juif il a renoncé à la loi. Selon son expression, il est mort à la loi. Il a donc fait le deuil de sa vie juive antérieure et c’est ce qu’il demande à Pierre et par extension à tous les judéo-chrétiens » de faire. A notre avis, il y a là une clé de lecture qu’il faudra reprendre plus loin, car elle ajoute une dimension subjective et existentielle aux propos de Paul. 21 Depuis l’Antiquité, l’écrasante majorité des commentateurs, perçoit ainsi les opposants, voir Becke ... 22 Ce triangle est aussi décrit par H. D. Betz dans une étude novatrice en son temps. Il perçoit ainsi ... 30Tous les commentateurs le disent, Paul s’adresse aux Galates, bien sûr, mais à travers eux il s’adresse aussi à ceux qui veulent les obliger à la circoncision, on les appelle en général les judaïsants »21. Il est donc important de situer les trois positions celle de Paul qui est celle d’un juif saisi par le Christ qui renonce à la pratique de la loi comme moyen de salut, celle des judaïsants », partisans également du Christ mais prônant une continuité sans faille dans l’application de la loi et celle des Galates d’origine païenne, apparemment disposés à se faire circoncire et partagés entre les deux tendances22. b La structure de l’argumentation de Paul 31Dans sa réplique à Pierre, Paul élabore une structure de pensée qui reviendra à plusieurs reprises dans le texte et plus précisément dans le contexte proche de Ga 3,27-28, en Ga 4,8-12. La comparaison des deux passages – l’un adressé à Pierre et aux croyants d’origine juive, l’autre aux Galates des croyants d’origine païennne – permettra de mettre en évidence cette structure. Ga 2,15-19 réplique à Pierre Ga 4,8-12 adresse aux Galates I 15. Nous sommes, nous, des juifs de nature et non pas des païens, ces pécheurs. 8. Jadis quand vous ne connaissiez pas Dieu, vous étiez asservis à des dieux qui, de leur nature, ne le sont pas. II 16. Nous savons cependant que l’homme n’est pas justifié par les œuvres de la loi mais seulement par la foi en Jésus-Christ. Nous avons cru nous aussi en Jésus- Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ … 9. Mais maintenant que vous connaissez Dieu ou plutôt que vous êtes connus de lui. III 17. Mais si en cherchant à être justifié en Christ nous avons été trouvés pécheurs nous aussi … 18 En effet, si je rebâtis ce que j’ai détruit c’est moi qui me constitue transgresseur. Comment pouvez-vous retourner encore à des éléments faibles et pauvres dans la volonté de vous y asservir de nouveau ? 10 Vous observez religieusement les jours, les mois, les années ! IV 19. Car moi c’est par la loi que je suis mort à la loi afin de vivre pour Dieu. Avec le Christ je suis un crucifié 20 Je vis, mais ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi… 11. Vous me faites craindre d’avoir travaillé pour vous en pure perte ! 12. Comportez-vous comme moi puisque je suis devenu comme vous, frères, je vous en prie… 32Ces deux séquences mises côte à côte montrent que Paul adresse un message similaire aux judéo-chrétiens » et aux païens, et qu’on pourrait résumer ainsi I les uns étaient juifs les autres asservis aux dieux païens ; II tous ont bénéficié d’une révélation qui a changé leur état ; III Paul leur reproche de retourner vers une conduite passée ou de rebâtir ce qu’ils ont laissé ; IV Paul donne comme exemple sa propre démarche. 23 Notons qu’en Ph 3,4-8 Paul utilise un raisonnement similaire où il met en évidence la qualité de so ... 33Paul s’adresse donc à deux partis et à chacun il propose son propre parcours en exemple il y quelque chose à laisser en arrière et il ne faut plus y retourner. Les deux partis sont perçus sur un plan identique et Paul assimile ainsi l’asservissement aux dieux 4,8 à l’asservisse- ment au calendrier juif 4,10. Paul pousse son argumentation assez loin en assimilant pratique juive et pratique païenne, il semble y être poussé par le contexte polémique23. En tout cas une troisième voie semble ici ouverte largement, elle dépasse la simple opposition juif-païen car il s’agit de laisser les éléments de ce monde » 4,3, de vivre l’ensemble de cette vie dans la foi au Fils de Dieu », en somme d’être une nouvelle créature » 6,15. 24 Parallèle mis en évidence par Becker/Luz, Die Briefe…, p. 58-59. 34En Ga 3,23-29, on retrouve une structure quelque peu similaire répétée deux fois aussi, de manière plus détaillée et en parallèle avec 4,1-724. 25 Pour un point récent et bien informé sur la question des traditions pré-pauliniennes », voir D. G ... 26 Becker/Luz, Die Briefe…, p. 61-62. 27 Voir la discussion des arguments Légasse, L’épître…, p. 273. 28 Nous nous appuyons sur l’étude exégétique de C. Focant, L’évangile selon Marc, Paris, Éd. du Cerf, ... Ga 3,23-29 Ga 4,1-7 I 23. Avant la venue de la foi nous étions gardés en captivité sous la loi, en vue de la foi qui devait être révélée 1. Aussi longtemps que l’héritier est enfant, il ne diffère en rien d’un es- clave, lui qui est le maître de tout. II 24. Ainsi donc, la loi a été notre surveillant, en attendant le Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. 2. Mais il est soumis à des tuteurs et à des régisseurs jusqu’à la date fixée par son Nous de même quand nous étions des enfants soumis aux éléments du monde, nous étions esclaves. III 25. Mais après la venue de la foi nous ne sommes plus soumis à ce surveillant. 4. Mais quand est venu l’accomplissement du temps IV 26. Car tous, vous êtes, par la foi, fils de Dieu, en Oui, vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Il n’y a plus ni juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni homme libre ; il n’y a plus l’homme et la femme ; car tous vous n’êtes qu’un en Jésus-Christ. Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et assujetti à la loi,5. pour payer la libération de ceux qui sont assujettis à la loi, pour qu’il nous soit donné d’être fils adoptifs. Fils vous l’êtes, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils qui crie Abba-Père ! V 29. Et si vous appartenez au Christ c’est donc que vous êtes de la descendance d’Abraham ; selon la promesse vous êtes héritiers. 7. Tu n’es donc plus esclave mais fils ; et comme fils tu es aussi héritier c’est l’œuvre de Dieu. 35Paul dépeint ici par deux fois le passage d’un état de captivité ou d’esclavage I-II à une libération, introduit par l’avènement de la foi d’un côté, du Christ de l’autre III. Puis des confessions de foi relient cette libération à l’œuvre du Christ, par le baptême d’une part, par l’œuvre de rédemption d’autre part IV. A chaque fois la filiation des élus est soulignée dans ces éléments, puis ils sont repris en conclusion V. 36Le contexte de Ga 3,28 est donc celui d’une affirmation très forte d’un lien de filiation avec Dieu, permis par l’œuvre du Christ et obtenu dans le baptême. Ce lien relègue dans le passé les pratiques païennes et les pratiques juives, nous l’avons vu plus haut et cela est encore affirmé ici de manière plus forte par la négation de la différence entre juifs et Grecs. Le contexte d’une génération comprise au sens spirituel facilite probablement la mention de la négation de la différence entre homme et femme, de même que le thème de l’émancipation des éléments de ce monde favorise l’évocation de la fin de la différence entre l’esclave et l’homme libre. On glisse bien évidemment du sens figuré vers le sens propre. Dans la véhémence du débat, Paul aurait-il négligé la cohérence et dépassé quelque peu sa propre pensée ? Cite-t-il alors des éléments empruntés à des traditions qu’il aurait lui-même reçues et qui seraient déjà connues de ses lecteurs ? Car si, dans les passages évoqués, Paul cite, commente et interprète l’Ecriture, pour préparer ces conclusions il est probable qu’il mette aussi en œuvre des éléments traditionnels, issus sans doute de confessions ou de formules de foi qui se rapportent au Christ25. Il sera donc intéressant de comparer ce passage de Ga 3,27-28 avec celui de 1 Co 12,13 qui a une structure voisine, ce qui laisserait supposer une formule de foi à l’origine de ces passages et que Paul aurait adaptée au contexte de sa lettre. II. Le lien entre 1 Co 12,13 et Ga 3,27-28. 1 Co 12,13 Ga 3,27-28 26. Car gar tous vous êtes, par la foi, fils de Dieu en Jésus Christ. 13. Car kai gar nous avons tous été baptisés en un seul Esprit, en eis un seul corps 27. Oui gar, vous tous qui avez été baptisés en eis Christ, vous avez revêtu Christ. juifs ou Grecs, 28. Il n’y a plus ni juif ni Grec ; esclaves ou hommes libres il n’y a plus ni esclave ni homme libre ; Et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit il n’y a plus l’homme et la femme ; car gar tous vous n’êtes qu’un en Jésus-Christ. 37Les deux passages se distinguent assez nettement de leur contexte. 381 Co 12,13 débute par la préposition kai suivi d’un gar de causalité qui introduit une preuve dans l’argumentation. Si du vocabulaire du contexte proche est employé corps », un seul » v. 12 c’est par analogie. Les mêmes termes sont, en effet, réutilisés dans un contexte argumentatif différent ainsi l’image du corps et des membres voulant signifier l’unité de l’Eglise malgré la diversité des dons est mise en rapport avec la participation de tous au même baptême issu du même esprit, malgré les différences sociales, ethniques ou culturelles. En termes actuels, on passe de l’ecclésiologie à la sotériologie. Au v. 14 la reprise de la même formule causale kai gar introduit à nouveau l’image du corps et des membres. Le v. 13 forme ainsi une incise qui rappelle l’unité du corps ecclésial par le baptême et ce malgré les identités ethniques ou sociales différentes des baptisés alors que, dans le contexte, il est surtout question d’unité malgré la diversité de dons. 39Ga 3,27-28 est introduit par le v. 26 avec l’affirmation que tous sont fils de Dieu, en passant dans le raisonnement de Paul du nous » au vous » et avec un gar de causalité qui sera répété au v. 27. Cette affirmation est ensuite étayée par la référence au baptême, gage d’unité malgré les différences. Au v. 29 on repasse ensuite au thème de la descendance d’Abraham par un autre gar de causalité. Dans la formule de Ga, l’insistance est mise sur la filiation en Christ. 40Lorsque l’on compare les deux passages, une même structure les ponctue avec comme éléments majeurs 411. le baptême est le fait de tous ;2. il crée une unité ;3. cette unité transcende des différences qui sont énumérées ;4. l’unité est réaffirmée et rattachée à l’élément unificateur l’Esprit ou le Christ. 42Certains commentateurs, comme Becker26, voient ici la trace évidente d’une formule baptismale des communautés pauliniennes, d’autres sont plus réservés27. Il reste que 43– les formules ont une structure voisine, aisément reconnaissable et qui est bien frappée ;– dans les deux passages, il y a un glissement de sens par rapport au contexte immédiat. En 1 Co 12,13 la diversité des dons est mise en rapport avec la diversité des identités ; en Ga 3,28 on passe, entre autres, de la métaphore de l’esclavage à sa réalité sociale ;– dans les deux cas, les formules servent d’argument, on peut donc supposer qu’elles sont reconnues comme telles par des destinataires issus de deux contextes différents. 44Ces éléments nous paraissent insuffisants pour prouver qu’il s’agit de formules baptismales types, mais ils confortent l’idée que Paul a emprunté assez librement une formulation à des traditions qui sont antérieures à sa rédaction. Elle est reconnue par ses destinataires et bénéficie d’une certaine autorité qui permet à Paul de l’employer comme argument. Elle décrit de manière suggestive le baptême et l’unité communautaire qui en résulte. 45La question de la présence de la formule homme-femme seule- ment en Ga 3,28 peut, en définitive, s’expliquer d’abord par la souplesse avec laquelle Paul cite la tradition qu’il emploie. Cette souplesse se met au service de l’argumentation et dans le cas de Ga nous avons vu que formuler l’abolition de la différence sexuelle à partir de la citation de Gn 1,27 a le double avantage de relativiser la condition de créature et la descendance biologique au profit de la créature nouvelle » et de la filiation spirituelle. En outre, et c’est peut-être le point le plus important et en tout cas le plus concret, ne pas tenir compte de la différence sexuelle, c’est rendre impossible l’opération de la circoncision. Enfin, il faut prendre la mesure de tout ce que Paul déclare caduc au nom de la foi au Christ, non seulement sur le plan des principes mais aussi sur le plan existentiel. Le judaïsme comme le paganisme sont abandonnés avec tout ce que cela peut comporter comme déchirements internes pour les concernés. Cette perte d’une identité religieuse peut s’accompagner d’une relativisation de l’identité sociale et sexuelle, si tant est que ces dimensions puissent être séparées dans la conscience qu’a l’homme antique de lui-même. Finalement, il semble que Paul veut s’adresser à l’homme en entier et jusque dans ses retranchements les plus intimes. Les discussions autour de la circoncision font partie d’un monde qui pour Paul est révolu. Dans une telle perspective, il n’y a pas d’obstacle qui empêche de déclarer révolue la différence entre l’homme et la femme. III. La formule Homme et femme » dans Mc 10,1-12 1. Les arguments de la controverse sur la répudiation 46L’unique autre citation, dans le Nouveau Testament, de la formule de Gn 1,27 Dieu les fit homme et femme » se retrouve en Mc 10,1-12, un récit de controverse qui oppose des pharisiens à Jésus au sujet de la répudiation28. Trois opinions différentes sur la question du divorce sont aisément décelables dans ce passage de Mc. 29 L’interprétation de ce motif sera un sujet de discussion à l’époque de Jésus, l’école de Shammaï ... 30 Pour un aperçu des textes, voir l’excursus sur la condition féminine dans le livre de J. Jeremias, ... 47La première opinion est celle des opposants de Jésus, elle est fondée sur le texte de Dt 24,1 qui légifère sur les cas de répudiation et permet à tout homme de renvoyer sa femme avec un libellé de divorce en raison d’une tare imputée ». Ce motif peu explicite sera interprété plus ou moins sévèrement selon les écoles rabbiniques29. Une telle opinion est largement représentée dans les écrits juifs de l’Antiquité et répondait probablement à une pratique courante30. 48Une opinion différente est donnée par Jésus à ses opposants. Elle se fonde sur une citation scripturaire qui met en relation Gn 1,27 et 2,24 homme et femme il les fit, c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et les deux ne feront qu’une seule chair », assortie d’un commentaire attribué à Jésus que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni ». Ici la distinction homme-femme est également remise en question, non par sa négation comme en Ga 3,28 au profit de créatures nouvelles, mais par sa réunion en une troisième entité qui est dite voulue par Dieu et à ce titre elle est inséparable. La version de la loi mosaïque est donc mise entre parenthèses et, comme en Ga, jugée secondaire par rapport à un élément supérieur, là-bas la promesse et la foi, ici la volonté du créateur. 31 Voir Fricker, La femme… », p. 100-101. 32 La pratique des premières communautés était probablement proche de ces dispositions. On assiste ain ... 49Cependant, le texte attribue encore une opinion quelque peu différente à Jésus et qui semble plus modérée sur la question du divorce. Dans le cercle restreint des disciples, le Jésus de Mc explique Si quelqu’un répudie sa femme et en épouse une autre il est adultère à l’égard de la première, et si la femme répudie son mari et en épouse un autre elle est adultère » 10,11-12. Ce qui est interdit ici n’est pas la séparation des époux mais leur remariage. La séparation est donc concevable et elle est possible pour les deux sexes, ce qui n’était pas prévu dans la loi mosaïque. Cela est en conformité avec les versions de l’interdit du remariage dans la source Q Lc 16,18 par. Mt 5,3231 et chez Paul en 1 Co 7,10-11, qui présentent des dispositions semblables32. 33 Focant, L’évangile…, p. 375. 34 Voir par exemple M. Theobald, Jesu Wort von der Ehescheidung. Gesetz oder Evangelium? », Theologi ... 35 Voir par exemple H. Melzer-Keller, Jesus und die Frauen. Eine Verhältnissbestimmung nach den synopt ... 50Comment expliquer cette divergence dans les deux réponses de Jésus, trouvée en Mc 10, 1-12 ? En effet, la première est un enseignement métaphorique, paradoxal et idéaliste », la seconde se situe sur un plan qui paraît plus juridique »33. Pour expliquer le hiatus, certains auteurs distinguent entre la règle fondamentale l’Evangile et les règles concrètes d’application la loi34. D’autres inscrivent cette contradiction dans une évolution historique35 l’interdit de la répudiation remonterait à Jésus, mais la pratique communautaire l’aurait transformé en une interdiction du remariage pour les divorcés des deux sexes. 2. La comparaison entre Ga 3,28 et Mc 10, 1-12 36 Ep 5,22-6,9, Col 3,18-4,1 1cf. aussi 1 Pi 2,18-3,6. On trouvera un état récent sur cette question ... 37 On trouvera la traduction française de ce discours dans G. Theissen, Histoire sociale du christiani ... 51Dans le cas de Ga, la distance extrême que Paul prend avec les pratiques juives aussi bien qu’avec les pratiques religieuses païennes pourrait laisser la place à une pratique communautaire audacieuse, qui prend le contre-pied des schémas sociaux et familiaux dominants. Mais, très vite, l’ouverture amenée par l’argumentation contre la nécessité d’adhérer à la Loi est équilibrée par le souci de réguler la vie communautaire. Vous avez été appelés à la liberté. Seulement que cette liberté ne donne aucune prise à la chair. Mais par l’amour mettez vous au service les uns des autres » 5,13. Si les frontières entre juif-Grec, esclave-libre, homme-femme, sont abolies par le baptême, un autre critère limite la liberté l’amour mutuel. Si en Ga les formes concrètes de cet amour ne semblent pas explicitement reprendre les anciennes formes abolies, dans les deutéro-pauliniennes et notamment en Colossiens elles se déclineront dans ce qu’on appellera les codes domestiques36 où la soumission de l’épouse et de l’esclave est mise à l’honneur Col 3,18-4,1, certes accompagnée d’une recommandation invitant à l’amour et la justice pour les maîtres et les époux. A partir de la sociologie religieuse de Troeltsch, Gerd Theissen, dans sa célèbre dissertation inaugurale37 sur le Radicalisme itinérant », appelle cette forme de gestion des communautés le patriarcalisme de l’amour » Liebespatriarchalismus. Les communautés citadines doivent en effet s’adapter aux contraintes de la vie gréco-romaine, à la différence des premiers prédicateurs itinérants en Galilée, qui auraient vécu une vie sans foyer, sans famille et sans revenu fixe. L’organisation des communautés devenues plus impor- tantes et leur inscription dans un cadre social auraient donc nécessité une adaptation des conduites chrétiennes les plus radicales. L’ordre social dominant ne pouvait permettre statutairement l’égalité entre l’esclave et son maître ou entre l’homme et la femme. Les règles de l’oikos patriarcale gréco-romaine seraient donc devenues celles des églises, bien qu’elles soient tempérées par le commandement de l’amour. Le père, l’époux et le maître doivent gérer leur maison avec amour, mais ils demeurent les maîtres. 38 Voir Schüssler-Fiorenza, En mémoire d’elle…, p. 341 et ss. 52L’hypothèse de Theissen, que nous venons de décrire très brièvement, est séduisante et elle trouve des parallèles dans l’exégèse féministe38. Elle s’appuie sur cette tension repérée dans le Nouveau Testa- ment entre, d’une part, des fondamentaux de l’Evangile et, d’autre part, les exigences de leur inscription dans la réalité communautaire et sociale. En Ga, cette tension se noue entre la liberté en Christ et l’amour du frère, qui est la limite de cette liberté. En Mc 10,1-12 on devine qu’elle se noue entre l’idéal du mariage et la gestion de la réalité des situations dans les communautés. Il est intéressant de constater que, si dans le cas de Ga 3,28 et surtout des épîtres deutéro-pauliniennes, cette intrusion du réel dans l’idéal peut froisser nos conceptions actuelles d’égalité des sexes, dans le cas du mariage le jeu entre l’indissolubilité de Mc 10,6-9 et la possibilité d’une séparation, sans remariage certes, en Mc 10,11-12 va plutôt dans le sens des mentalités dominantes contemporaines. 39 Article Utopie », Trésor de la Langue Française Informatisé, CNRS, Université de Nancy 2, 2002. C ... 53La déclaration il n’y plus l’homme et la femme » en Ga 3,28 s’inscrit dans le contexte plus large de la formation et de l’organisation des premières communautés chrétiennes. A ce titre, elle n’échappe pas à une tension inhérente au christianisme entre l’affirmation d’un idéal et les réalités de son incarnation dans des structures humaines et communautaires. Faut-il alors parler d’utopie, au sens courant d’un plan sur la comète ou au sens plus historique du terme, c’est à dire un système de conceptions idéalistes des rapports entre l’homme et la société, qui s’oppose à la réalité présente et travaille à sa modification »39 ? Cette seconde définition nous semble plus adaptée à la réalité des textes qui proposent une tension et non un simple rêve. Il y donc un défi à relever, celui d’explorer au mieux les possibilités ouvertes par le texte biblique et d’en tirer parti pour les situations présentes. 54Dans son hypothèse, Theissen constate que progressivement les communautés primitives ont glissé vers une organisation patriarcale en raison de la pression sociale et de la nécessité de s’adapter. Par ail- leurs, nous avons rendu compte de l’exégèse qui perçoit une évolution dans la conception de la séparation des époux, qui d’impossible devient possible à condition de renoncer au remariage. Dans les deux cas, une adaptation d’un idéal au réel de la vie des communautés s’est opérée. 55Sans vouloir nous mêler d’ecclésiologie, constatons simplement et de manière très schématique comment aujourd’hui les églises historiques de la Réforme et l’église catholique romaine gèrent ces questions de l’égalité des sexes et du divorce. Il apparaît clairement que, dans les deux cas, cette dernière a choisi non de s’adapter au monde ambiant au moins pour l’Occident, mais de préserver les institutions existantes le mariage reste indissoluble et le sacerdoce, donc aussi le pouvoir hiérarchique, reste réservé aux seuls hommes. L’église catholique résiste dans les deux cas à la pression sociale et, contrairement aux évolutions perceptibles dans le Nouveau Testament, ne semble pas s’adapter. Dans le cas du mariage elle reste fidèle à la version la plus ancienne et la plus idéaliste, dans le cas de l’égalité des sexes elle préfère la version la plus récente et la plus pragmatique du Nouveau Testament. La logique qui prévaut est plutôt institutionnelle qu’historique. 56Les églises de la Réforme se sont de leur côté, en majorité, décidées pour l’autorisation du divorce et l’accès du ministère pastoral aux femmes. La logique suit ici la pente naturelle du Nouveau Testament telle qu’elle est décrite par bon nombre d’exégètes, c’est une logique de l’adaptation circonstanciée d’un idéal aux réalités communautaires et sociales. 57Ces constats, grossièrement ébauchés, permettent de cerner comment chaque confession a réagi au défi des idéaux proposés dans le Nouveau Testament qui, rappelons-le, contient déjà en lui-même les limites de ces idéaux. 58Pour clore, soulignons simplement que les deux confessions citées suivent des critères bien concrets pour intégrer les idéaux proposés, l’une privilégie la préservation des institutions, l’autre l’adaptation à la vie réelle et sociale de ses membres, chacune selon sa vocation. Aucune ne s’est pourtant donnée comme critère la recherche de l’idéal pour lui-même. Il est vrai qu’une communauté chrétienne qui défendrait à la fois l’idéal d’un mariage indissoluble et celui d’une égalité des sexes dans tous les domaines reste à inventer. Utopie ou défi ? Haut de page Notes 1 G. Fraisse, La différence des sexes, Paris, PUF, Philosophies », 1996, p. 53. 2 Voir par exemple, W. G. E. Watson, Traditional Techniques in Classical Hebrew Verse, Sheffield, Jsot Supplement Series 170, 1994, p. 199-225. Nous avons tenté d’exploiter les résultats de cette recherche dans D. Fricker, Quand Jésus parle au masculin-féminin. Étude exégétique et contextuelle d’une forme littéraire originale, Paris, Gabalda, Études Bibliques. Nouvelle Série 53 », 2004, p. 114-121. 3 Fricker, La femme, la famille et la communauté dans la source des logia » Revue des sciences religieuses 79/1, 2005, p. 97-116. 4 Nous utilisons la Traduction Œcuménique de la Bible TOB mais prenons comme règle l’usage courant qui veut que les noms désignant une nationalité prennent une majuscule mais pas les noms désignant une religion. 5 E. Schüssler-Fiorenza, En Mémoire d’elle. Essai de reconstruction des origines chrétiennes selon la théologie féministe, Paris, Le Cerf, Cogitatio Fidei » 136, 1986, p. 302. 6 P. Bonnard, L’épître de Saint Paul aux Galates, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, Commentaire du Nouveau Testament » IX, 1972, p. 79. 7 S. Légasse, L’épître de Paul aux Galates, Paris, Le Cerf, Commentaires » 9, 2000, p. 284. 8 Légasse, ibid., voir aussi F. Mussner, Der Galaterbrief, Freiburg, Herder, Herders theologischer Kommentar zum Neuen Testament IX » 1974, p. 264. 9 E. Cuvillier, Le temps messianique’ réflexion sur la temporalité chez Paul », dans A. Dettwiller, Kaestli, D. Marguerat, Paul une théologie en construction, Genève, Labor et Fides, 2004, p. 222. 10 Beaude, Le jugement et l’esthétique paulinienne » dans C. Coulot, D. Fricker, Le jugement dans l’un et l’autre Testament II, Mélanges offert à Jacques Schlosser, Paris, Le Cerf, Lectio Divina » 198, 2004, p. 254. 11 Lagrange, Saint Paul, Epître aux Galates, Paris, Gabalda, Etudes Bibliques » 1918, p. 93. 12 Il faut également citer Col 3,11 qui est un produit de la tradition deutéro-paulinienne et dont les points de contact avec Ga 3,28 et 1 Co 12,13 se limitent essentiellement à l’évocation des couples juifs-Grecs et esclaves-libres. 13 Nous nous conformons à la chronologie établie par J. Becker qui situe la rédaction de 1 Co en 54 ap. et celle de Ga en 56. Voir J. Becker, Paul L’Apôtre des nations », Paris, Cerf-Mediaspaul, 1995, p. 27-44. 14 Voir le relevé de Becker, Paul… 129-130. 15 Voir par exemple Ph 1,1. 16 Voir, entre autres, Légasse, L’épître…, p. 282 ou Becker/Luz, Die Briefe an die Galater, Epheser und Kolosser, Göttingen, Vandenhoeck u. Ruprecht, Das Neue Testament Deutsch » 8,1, 18. Auflage, 1998, p. 60. 17 Cette dernière pourrait d’ailleurs se traduire par mâle et femelle » puisqu’en grec ancien elle est utilisée également pour les espèces animales. Elle vise donc plutôt la différence sexuelle biologique, que ce qu’on appelle de nos jours le gender, qui concerne plutôt les identités sociales masculines et féminines. 18 Voir W. Litke, Beyond Creation Galatian 3 28, Genesis and the Hermaphrodite Myth », Studies in Religion/Sciences Religieuses 24, 1995, p. 173-178. 19 Voir le point récent chez Légasse, L’épître…, p. 36-41. 20 Becker/Luz, Die Briefe…, p. 37. 21 Depuis l’Antiquité, l’écrasante majorité des commentateurs, perçoit ainsi les opposants, voir Becker/Luz, ibid., p. 12-14. 22 Ce triangle est aussi décrit par H. D. Betz dans une étude novatrice en son temps. Il perçoit ainsi dans Ga le triangle du discours judiciaire de la rhétorique Paul est l’accusé qui plaide ; les judaïsants sont la partie civile ; les Galates forment le jury. Voir H. D. Betz, The Literary Composition and Function of Paul’s Letter to the Galatians », New Testament Studies 21, 1975, p. 353-379. 23 Notons qu’en Ph 3,4-8 Paul utilise un raisonnement similaire où il met en évidence la qualité de son ascendance juive, pour mieux la relativiser ensuite. A partir du contexte historique de Philippes, une colonie romaine, P. Pilhofer a pu montrer que la structure de ce discours de Paul pouvait être mise en parallèle avec celle de l’identification officielle de la citoyenneté romaine dont certains Philippiens pouvaient se vanter. Voir P. Pilhofer, Philippi I. Die erste christliche Gemeinde Europas, Tübingen, Mohr u. Siebeck, Wissenschaftliche Untersuchungen zum Neuen Testament » 87, 1995, p. 126-128. 24 Parallèle mis en évidence par Becker/Luz, Die Briefe…, p. 58-59. 25 Pour un point récent et bien informé sur la question des traditions pré-pauliniennes », voir D. Gerber, A propos des traditions christo-sotériologiques préépistolaires dans les lettres incontestées de Paul » dans A. Dettwiller, Kaestli, D. Marguerat, Paul une théologie en construction, Genève, Labor et Fides, 2004, p. 187-213. 26 Becker/Luz, Die Briefe…, p. 61-62. 27 Voir la discussion des arguments Légasse, L’épître…, p. 273. 28 Nous nous appuyons sur l’étude exégétique de C. Focant, L’évangile selon Marc, Paris, Éd. du Cerf, Commentaire biblique Nouveau Testament » 2, 2004, p. 370-378. 29 L’interprétation de ce motif sera un sujet de discussion à l’époque de Jésus, l’école de Shammaï comprenait sous tare » l’adultère de la femme, alors que celle de Hillel interprétait le terme plus largement et permettait la répudiation pour presque tout défaut constaté par le mari. Voir Focant, L’évangile…, p. 373. 30 Pour un aperçu des textes, voir l’excursus sur la condition féminine dans le livre de J. Jeremias, Jérusalem au temps de Jésus, Paris, Éd. du Cerf, 1967. 31 Voir Fricker, La femme… », p. 100-101. 32 La pratique des premières communautés était probablement proche de ces dispositions. On assiste ainsi à l’émergence d’une catégorie nouvelle le célibataire. Cf ibid., p. 102. 33 Focant, L’évangile…, p. 375. 34 Voir par exemple M. Theobald, Jesu Wort von der Ehescheidung. Gesetz oder Evangelium? », Theologische Quartalschrift 175, 1992, 109-124. 35 Voir par exemple H. Melzer-Keller, Jesus und die Frauen. Eine Verhältnissbestimmung nach den synoptischen Evangelien, Freiburg i. B., Herder, 1997, p. 330-357. 36 Ep 5,22-6,9, Col 3,18-4,1 1cf. aussi 1 Pi 2,18-3,6. On trouvera un état récent sur cette question des Haustafeln » dans un excursus d’Ulrich Luz dans Becker/Luz, Die Briefe…, p. 233-239. 37 On trouvera la traduction française de ce discours dans G. Theissen, Histoire sociale du christianisme primitif, Genève, Labor et Fides, 1996, p. 17-46 voir surtout 43-46. 38 Voir Schüssler-Fiorenza, En mémoire d’elle…, p. 341 et ss. 39 Article Utopie », Trésor de la Langue Française Informatisé, CNRS, Université de Nancy 2, 2002. Cette définition plus précise du terme utopie » fait écho à celle de Karl Mannheim qui distingue entre utopie au sens général du terme et utopie relative En appelant utopique tout ce qui s’étend au delà de l’ordre existant actuel, on calme l’anxiété que pourraient faire naître des utopies relatives réalisables dans un autre ordre. » Dans K. Mannheim, Idéologie et utopie. Une introduction à la sociologie de la connaissance. Paris, Librairie Marcel Rivière et Cie, Petite bibliothèque sociologique internationale », 1956, p. de page Pour citer cet article Référence papier Denis Fricker, Il n’y a pas l’homme et la femme » Ga 3,28, utopie ou défi ? », Revue des sciences religieuses, 83/1 2009, 5-22. Référence électronique Denis Fricker, Il n’y a pas l’homme et la femme » Ga 3,28, utopie ou défi ? », Revue des sciences religieuses [En ligne], 83/1 2009, document mis en ligne le 07 octobre 2014, consulté le 28 août 2022. URL ; DOI de page Auteur Denis Fricker Faculté de Théologie Catholique, Université de Strasbourg Articles du même auteur Alexandre Faivre 1945-2020 Paru dans Revue des sciences religieuses, 94/2-4 2020 Mon ABC de la Bible, Paris, Cerf, 2019, 128 p. Paru dans Revue des sciences religieuses, 93/4 2019 École biblique et archéologique de Jérusalem Olivier-Thomas VENARD éd. Paris, Cerf, Lectio Divina. Hors-Série », 2009, 362 pages Paru dans Revue des sciences religieuses, 85/2 2011 Exégèse et théologie pastorale Paru dans Revue des sciences religieuses, 80/3 2006 En débat avec la New Yale Theology School, Paris – Saint Maurice, Éd. du Cerf – Éd. Saint Augustin, La Nuit Surveillée », 2004, 871 p. Paru dans Revue des sciences religieuses, 80/2 2006 Montréal, Médiaspaul, 2012, 181 p. Paru dans Revue des sciences religieuses, 87/2 2013 Tous les textes... Haut de page Droits d'auteur Tous droits réservésHaut de page

Cest pour vous les hommes que j'ai créé l'univers ! C'est naturel, c'est pour vous, vous les hommes Je suis un demi-dieu très ordinaire ! Eh ! Qui de ses pouces à soulevé les cieux ? Quand vous dansiez le hula ce dieu. Quand il a fait froid qui est allé vous chercher du feu ? C'est l'un de nous deux ! Ho !

Steve Harvey est le coach qui sait tout et balance tout sur les hommes. Et il est même considéré comme un traître parmi eux. Il le dit lui-même Je ne suis pas un expert en relations amoureuses, je suis un expert dans comment pensent les hommes. Je veux que les femmes reprennent leur pouvoir. » Merci tonton ! Et toutes ses citations sont des pépites à noter et placarder dans nos chambres. S’il ne va nulle part dans sa vie, regarde-le bien dans les yeux et dis-lui qu’il n’ira nulle part avec toi non plus. » Tu dois cesser de baisser tes standards. Pose tes exigences afin que lorsqu’un gars te veut, il doit savoir que là, c’est du sérieux. » Un homme pêche pour deux raisons il est soit pêche pour jouer, soit pêche pour manger ; ce qui signifie qu’il essaiera d’attraper le plus grand poisson, prendre une photo de ça, l’admirer avec ses copains, puis le relancer à la mer, ou bien il va prendre ce poisson à la maison, l’étaler, le jeter, le jeter dans une farine de maïs, le râper et le mettre dans son assiette. Je pense que c’est une excellente analogie pour comprendre la façon dont les hommes recherchent les femmes. » Une femme ne peut pas changer un homme parce qu’elle l’aime. Un homme peut changer lui-même parce qu’il l’aime. » Tous les hommes ont des défauts. Tu dois juste décider quels défauts tu peux tolérer. » Fais bien la différence Les garçons jouent dans la maison, les hommes se marient. Les garçons font des bébés, les hommes élèvent des enfants. Un garçon n’élèvera même pas ses propres enfants, un homme élèvera les enfants de quelqu’un d’autre. Les garçons s’inventent des excuses lorsqu’ils échouent, les hommes font des stratégies pour atteindre le succès. Les garçons cherchent quelqu’un pour prendre soin d’eux, les hommes cherche quelqu’un dont ils veulent prendre soin. Les garçons cherchent la popularité, les hommes veulent le respect et savent comment l’obtenir. » Dès l’instant où tu découvres qu’il ne veut pas la même chose que toi… Laisse-le partir. » Ne joue pas le rôle de la femme pour un homme qui n’est pas ton mari. » Tu ne perds pas un homme bien. Tu perds un homme qui n’est pas bien pour toi. » Je veux que toutes les femmes comprennent ça vous manquez beaucoup de choses quand vous avez un type de mecs’ précis à l’esprit, parce que vous êtes tellement concentrées sur COMMENT IL EST que vous en oubliez QUI IL EST. Donc vous devez être prudentes avec cette histoire de type de gars’ mesdames. Vous pouvez bien sûr dire, je veux un homme comme ci, comme ça, mais il peut-être physiquement différent de votre type’. » Les hommes savent directement dès qu’une femme ouvre la bouche s’ils la veulent, s’ils devront s’aligner à ses exigences et ses critères, ou s’ils doivent dégager car ils savent qu’elle n’est pas là pour jouer. » S’il t’aime, il le professera, il pourvoira à tes besoins, et il te protègera. S’il t’aime vraiment, l’ultime parole sera Ça c’est ma femme. » Mesdames, arrêtez d’être stressées quand vous sortez avec un homme. C’est lui qui doit vous impressionner, non le contraire. C’est vous le trophée. » Les hommes ne viennent pas vers vous juste pour parler. Ils viennent avec un plan bien précis. Nous regardons la chambre à travers vous, et nous nous moquons de vos espoirs et vos rêves. Nous nous fichons du futur. Nous voyons seulement quelque chose qu’on veut maintenant. » Tu peux être la femme la plus parfaite de la terre — tu as de la conversation, tu fais la cuisine, tu es indépendante — ce qui veut dire pour lui, que tu n’es pas facile à avoir — mais s’il n’est pas prêt pour une relation sérieuse, il va te traiter comme le poisson d’une pêche pour jouer. » Tu dois être dans une mauvaise relation pour comprendre ce qu’est une bonne relation. » Je préfère être heureux par moi-même que misérable avec quelqu’un d’autre. » Une femme a le droit de connaître les intentions d’un homme à l’avance. Car lorsqu’elle devient émotionnellement attachée à un homme et qu’elle couche avec lui, c’est trop tard. » Tu ne peux pas juste t’asseoir dans la voiture et laisser n’importe quel gars conduire ta vie et te faire perdre ton temps. » S’il n’est pas aligné sur qui il est, sur ce qu’il fait, et sur combien il gagne par rapport à ce qu’il veut gagner, il ne pourra pas être pour toi ce qu’il veut être. » Ce n’est pas parce que quelqu’un te désire, qu’il t’accorde de la valeur. » Pourvoir aux besoins de celle qu’on aime et qu’on chérie, que ce soit financièrement ou autre, est dans l’ADN de l’homme. Et s’il t’aime et veut prendre soin de toi, cet homme répondra à tous tes besoins sans aucunes limites. » Laisse un homme voir ce qu’il peut obtenir, mais laisse-le imaginer ce qu’il peut avoir. » Attends qu’un homme te traite de la façon dont tu veux être traitée, avant de lui donner du crédit. » Il y a des hommes bien partout. Tu n’as juste pas trouvé le bon pour toi. » Tu contrôle ce que tu peux contrôler — ton image, la façon dont tu te comportes, la façon dont tu laisses les hommes te parler et t’approcher — et utilise tout ça pour obtenir la relation que tu veux. » Arrêtez de mettre votre propre définition de l’amour sur les hommes et reconnaissez que l’amour d’un homme est différent. » Le problème est que les femmes ont arrêté de mettre la barre haute. » Si un homme t’aime vraiment, il le professera. Après quelque temps, il te donnera un titre. Tu seras sa madame, sa femme, sa fiancée, la mère de son enfant, quelque chose… » Un vrai homme est heureux et désireux de vivre selon tes règles, à partir du moment où il sait quelles sont ces règles et si les respecter rendra la femme qu’il aime heureuse. » Maintenant, ce n’est pas parce que tu es une femme bien que le gars ne va pas s’enfuir. Certains hommes aiment juste pêcher pour jouer et n’ont aucune intention d’aller plus loin que de mettre une femme dans leur lit. Si c’est ce type de mec, laisse-le partir franchement, ne t’occupe même pas de lui ! Ce n’est pas ce genre de gars que tu recherches. » N’aie pas peur de le perdre, car si un homme t’aime vraiment, il n’ira nulle part. » La galanterie n’a pas disparu, elle n’est juste plus requise. Élève tes standards et tu attiras la galanterie. » Les hommes n’ont aucun problème avec la monogamie si tu es la bonne. »

Etle meilleur moyen pour ça, c’est d’avoir la Curiosité Authentique, Qu’est-ce qui attire les femmes chez un homme ? Les femmes sont particulièrement sensibles aux odeurs et sont naturellement séduites par un homme qui dégage un parfum agréable. Mais pas seulement ! Elles sont aussi attirées par leur odeur corporelle qui agit comme

Quand au paradis Sous un pommier couvert de fruits Adam vit la femme, Il fut bien surpris Il fit, stupéfait Ce p'tit joujou, pourquoi qu'c'est fait ?» Et l'vilain serpent, mesdames Lui dit l'œil en flamme La femme est faite pour l'homme Comme le pommier pour la pomme Comme l'oiseau est fait pour le roseau Et le nid pour l'oiseau Oui, pour l'homme la femme est faite Comme l'eau pour la fleurette Comme la perdrix pour le petit perdreau Et la laine pour l'agneau L'père Adam qui n'était pas en bois Comprit cette loi Car c'est vrai, c'qu'un jour au paradis Le serpent a dit La femme est faite pour l'homme Comme le pommier pour la pomme Comme le soleil est fait pour les beaux jours Et le cœur pour l'amour Sans femme vraiment L'homm' s'ennuierait terriblement Pour lui quel martyr Quel affreux tourment Mais sans hommes aussi Avouez-le mesdames ici Vous n'auriez pas le sourire Car il faut bien le dire La femme est faite pour l'homme Comme le pommier pour la pomme Comme le pépin est fait pour le raisin Et le gant pour la main Oui, pour l'homme la femme est faite Comme le rond pour la serviette Comme le disque est fait pour le phono Et le doigt pour l'anneau Comme la cage est faite pour l'écureuil Le lorgnon pour l'œil Comme la mer est faite pour le bateau Le pneu pour l'auto La femme est faite pour l'homme Comme le pommier pour la pomme Comme la baguette est faite pour le tambour Et le cœur pour l'amour Cette loi pourtant Les amants l'oublient par instant Certains se séparent En se disputant Mais après vraiment L'amour leur manque énormément D'eux bientôt l'ennui s'empare Car chose bizarre La femme est faite pour l'homme Comme le pommier pour la pomme Le point pour l'i Le trou pour la souris Et la poule pour le riz Oui, pour l'homme la femme est faite Comme l'étui pour la lorgnette Comme la bouteille est faite pour le bouchon Et la cloche pour l'melon Comme le cadre est fait pour la photo Le puits pour le seau Comme l'œuf est fait pour la mouillette L'chapeau pour la tête La femme est faite pour l'homme Comme le pommier pour la pomme Comme les fanfares sont faites pour les concours Et le cœur pour l'amour La femme est faite pour l'homme Comme le pommier pour la pomme Cette vérité Tout l'monde l'a constatée Depuis l'antiquité La femme à l'homme s'accroche Tout comme l'huître à la roche Par conséquent Celle qui n'a pas d'amant Est comm' un' bouche sans dents Comme en manquer serait un malheur Moi j'en ai plusieurs Je leur donne fidélité, amour Chacun à son tour La femme est faite pour l'homme Comme le pommier pour la pomme Comme le soleil est fait pour les beaux jours Et le cœur pour l'amour yxWDe.
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