ProtĂ©gernos derniĂšres « RiviĂšres Sauvages » en France et en Europe. Le Fonds pour la conservation des riviĂšres sauvages et l’Association du RĂ©seau des « Sites riviĂšres sauvages » avec des ONG partenaires. Le label « Site RiviĂšres Sauvages » est un outil de valorisation et de protection au service des gestionnaires des riviĂšres.
Le Lundi 15 mars 2021 Plan d'actions contre les PCB, les micropolluants ou les algues vertes, campagnes de sensibilisation Ă  l'adresse des particuliers... La lutte contre les pollutions est un enjeu majeur du ministĂšre pour assurer l'accĂšs Ă  l'eau potable aux gĂ©nĂ©rations futures. Les macropolluants Les nitrates TrĂšs solubles dans l’eau, les nitrates constituent une cause majeure de pollution qui contribue Ă  modifier l’équilibre biologique des milieux aquatiques. L'essentiel de cette pollution est dĂ» aux surplus entre les apports en nitrates sous forme d’engrais et ce qui est rĂ©ellement consommĂ© par les plantes. Les nitrates en excĂšs dans les sols peuvent alors ĂȘtre lixiviĂ©s et polluer les eaux souterraines. Les nitrates peuvent aussi ĂȘtre entraĂźnĂ©s vers les eaux superficielles par ruissellement. La pollution des eaux par les nitrates est une des causes majeures de l'eutrophisation des eaux, notamment littorale phĂ©nomĂšnes des "marĂ©es vertes" du aux Ă©chouages massifs d'algues vertes. Les zones vulnĂ©rables La directive europĂ©enne 91/676/CEE dite Nitrates a pour objectif de rĂ©duire la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole et l'eutrophisation. Elle impose aux Etats-membres de l'Union europĂ©enne de dĂ©limiter les zones vulnĂ©rables Ă  la pollution par les nitrates, c'est-Ă -dire les territoires subissant ou risquant de subir cette pollution et les territoires subissant de l'eutrophisation ou Ă  risque d'eutrophisation. En France, les critĂšres de dĂ©finition des zones vulnĂ©rables sont dĂ©finis rĂ©glementairement. Les zones vulnĂ©rables sont dĂ©signĂ©es par les prĂ©fets coordonnateurs de bassin. Elles sont rĂ©visĂ©es au moins tous les 4 ans, sur la base des rĂ©sultats des campagnes de surveillance de la teneur des eaux en nitrates. Ces zones ont Ă©tĂ© rĂ©visĂ©es en 2017/2018 sur la base des rĂ©sultats de concentrations des eaux souterraines et superficielles observĂ©s en 2014-2015. Une nouvelle campagne de surveillance a eu lieu en 2018/2019 dont les rĂ©sultats serviront Ă  la prochaine rĂ©vision prĂ©vue en 2020/2021. Le programme d'actions La Directive "nitrates" prĂ©cise qu'un programme d'actions doit ĂȘtre rendu obligatoire sur les zones vulnĂ©rables et en fixe certaines dispositions. En France, le programme d'actions est composĂ© du programme d'actions national PAN, socle national applicable dans toutes les zones vulnĂ©rables ; et des programmes d'actions rĂ©gionaux PAR qui viennent renforcer et complĂ©ter certaines dispositions du PAN. Le PAN est un arrĂȘtĂ© interministĂ©riel des ministres chargĂ©s de l'environnement et de l'agriculture. Il dĂ©finit les mesures Ă  mettre en place pour lutter contre les pollutions des eaux par les nitrates, c'est-Ă -dire les mesures de bonne gestion des fertilisants et les mesures visant Ă  limiter les fuites de nitrates au niveau des parcelles agricoles voir le PAN n°6. C'est le 6Ăšme programme d'actions qui s'applique en France aujourd'hui. ConformĂ©ment Ă  la directive "nitrates", le programme d'actions doit ĂȘtre rĂ©visĂ© tous les 4 ans. Ainsi, le PAN, datant de 2016, est actuellement en cours de rĂ©vision. RĂ©vision du programme d'actions national nitrates » PAN 6 PDF - Mo Les phosphates dans les dĂ©tergents Contexte Au dĂ©but des annĂ©es 1990, les phosphates, combinaison d’atomes de phosphore et d’oxygĂšne, Ă©taient largement prĂ©sents dans les dĂ©tergents utilisĂ©s en France pour leurs propriĂ©tĂ©s anticalcaire et antiredĂ©position. Mais trĂšs vite, les pouvoirs publics français doivent faire face Ă  un phĂ©nomĂšne sans prĂ©cĂ©dent liĂ© au rejet des phosphates dans les cours d’eau l’eutrophisation des milieux aquatiques. Pour protĂ©ger les masses d’eau sensibles, les stations d’épuration doivent alors traiter le phosphore, ce qui alourdit significativement le coĂ»t du traitement des eaux usĂ©es. Pour remĂ©dier Ă  ce phĂ©nomĂšne, la France prend progressivement des mesures en 2000, elle met en place une Taxe GĂ©nĂ©rale sur les ActivitĂ©s Polluantes TGAP lessives ». Cette taxe vise Ă  inciter la diminution des teneurs en phosphates dans les lessives, les prĂ©parations auxiliaires de lavage ainsi que dans les produits adoucissants et assouplissants pour le linge ; en 2007, un dĂ©cret interdit strictement les phosphates dans les dĂ©tergents textiles destinĂ©s aux consommateurs Ă  compter du 1er juillet 2007 en France. CumulĂ© Ă  la TGAP lessives », cette action a pour effet de diminuer le phĂ©nomĂšne d’eutrophisation de 20 Ă  25% sans toutefois l’éradiquer. Enfin, en 2012, le rĂšglement europĂ©en dĂ©tergent CE n°648/2004 est rĂ©visĂ©. Pour la premiĂšre fois au niveau de l’Union EuropĂ©enne, des actions pour limiter les phosphates et les composĂ©s du phosphore sont introduites pour les dĂ©tergents destinĂ©s aux consommateurs. Le bilan de cette politique dressĂ© aprĂšs plus de vingt ans est positif. Le phĂ©nomĂšne d’eutrophisation a Ă©tĂ© fortement rĂ©duit. La problĂ©matique du phosphore et son impact sur les milieux aquatiques ne trouvent plus leur origine dans les dĂ©tergents les principales sources de phosphates sont aujourd’hui liĂ©es au mĂ©tabolisme humain et aux activitĂ©s agricoles. Ainsi, la politique de limitation de phosphates dans les dĂ©tergents est pratiquement achevĂ©e. RĂ©glementation Le rĂšglement europĂ©en CE 648/2004 du 31 mars 2004 modifiĂ© en 2012 qui prĂ©voit les dispositions suivantes pour les produits lessiviels domestiques limitation des phosphates et composĂ©s du phosphore dans les dĂ©tergents textiles mĂ©nagers Ă  0,5 gramme par dose de lavage avant le 30 juin 2013 ; limitation des phosphates et composĂ©s du phosphore dans les dĂ©tergents pour les lave-vaisselle des particuliers Ă  0,3 grammes par dose de lavage, au plus tard le 1er janvier 2017. Le dĂ©cret 2007-491 du 29 mars 2007 a modifiĂ© le code de l’environnement article en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  l'annexe VI bis du rĂšglement CE n° 259/2012. Les micropolluants de type pesticides GĂ©nĂ©ralitĂ©s Les produits dĂ©signĂ©s comme pesticides sont des produits qui sont utilisĂ©s pour la prĂ©vention, le contrĂŽle ou l'Ă©limination d'organismes jugĂ©s indĂ©sirables. Ces organismes indĂ©sirables peuvent ĂȘtre des plantes, des animaux insectes, acariens ..., des champignons ou des bactĂ©ries. Le terme pesticide regroupe ainsi diffĂ©rents types de produits utilisĂ©s pour des usages trĂšs variĂ©s dans un cadre professionnel ou dans notre environnement quotidien comme les prises anti-moustiques ou les traitements anti-puces de nos animaux domestiques. Ils peuvent toutefois ĂȘtre classĂ©s en fonction de l'espĂšce qu'ils combattent et de leur activitĂ© les herbicides contre les mauvaises herbes les fongicides contre les champignons les insecticides contre les insectes Risques pour l'environnement Les pesticides sont responsables de la pollution de l’eau Les dĂ©sherbants utilisĂ©s sur des surfaces impermĂ©ables ou peu permĂ©ables cours gravillonnĂ©es ou pentes de garages par exemple se retrouvent dans les eaux de surface ou souterraines et entraĂźnent, du fait d’une faible infiltration, une pollution des eaux liĂ©e au ruissellement. Les pesticides menacent la biodiversitĂ© La plupart des pesticides ne sont pas sĂ©lectifs et ont de vĂ©ritables consĂ©quences sur la biodiversitĂ©. Autrement dit, en utilisant des produit chimiques pour traiter un problĂšme, on porte atteinte au bon fonctionnement du jardin Ă©limination d’insectes utiles pour la pollinisation des fleurs, plantes ou des insectes auxiliaires naturels de culture, dĂ©gradation de la qualitĂ© des sols, fragilisation de la plante elle-mĂȘme, etc. C’est tout l’équilibre de la nature qui est bousculĂ©. La bouillie bordelaise La bouillie bordelaise est le pesticide le plus employĂ© par les jardiniers qui le croient inoffensif. C’est une solution de sulfate de cuivre, additionnĂ©e de chaux, qui se prĂ©sente sous la forme de poudre Ă  diluer et Ă  pulvĂ©riser. Elle permet de lutter efficacement contre les maladies liĂ©es Ă  l’attaque de champignons. Ce produit traditionnel est aujourd’hui controversĂ©. TrĂšs souvent, elle est utilisĂ©e Ă  des doses trop importantes, parfois Ă  des moments inappropriĂ©s, gĂ©nĂ©ralement Ă  tout bout de champ ». En consĂ©quence, le cuivre contenu dans le produit s’accumule dans les sols et nuit ensuite Ă  la vie microbienne du jardin. L’ensemble des solutions disponibles sont prĂ©sentĂ©es sur les sites de rĂ©fĂ©rence du plan Ecophyto pour les professionnels pour les particuliers Risques pour la santĂ© Au-delĂ  de constituer une atteinte Ă  l’environnement, traiter rĂ©guliĂšrement son jardin avec des pesticides, c’est risquer de mettre en contact les enfants ou les animaux domestiques avec des produits potentiellement dangereux pour leur santĂ©. En effet, si l’usage des produits pesticides ne prĂ©sente pas de risque inacceptable, le risque peut toutefois augmenter et devenir inacceptable en cas de non respect des doses prescrites L’usage d’un pesticide Ă  une dose supĂ©rieure Ă  celle homologuĂ©e est interdite par la rĂ©glementation. Ce n’est d’ailleurs pas plus efficace. d’usages inadaptĂ©s L’utilisation inadaptĂ©e d’un produit sera non seulement moins satisfaisante mais occasionnera aussi des effets indĂ©sirables sur les vĂ©gĂ©taux Ă  protĂ©ger brĂ»lures des feuilles, etc. d’usages Ă  un mauvais moment L’usage de la bouillie bordelaise en traitement curatif n’est pas appropriĂ©. Elle s’utilise plutĂŽt en prĂ©ventif. Lors de l’application, 95% des risques liĂ©s aux pesticides relĂšvent du contact du produit avec la peau et provoquent 4 niveaux de gravitĂ© pour la santĂ© les allergies, brĂ»lures, irritations par contact de la peau ou des yeux ; les maux de tĂȘte, vomissements, diarrhĂ©e, tremblement, sensation de faiblesse ; en cas de contact prolongĂ©, les pathologies chroniques asthme, ƓdĂšmes broncho alvĂ©olaire, etc ; la baisse de la fertilitĂ©, les malformations congĂ©nitales par exposition continue ou prolongĂ©e. Risques sur l'alimentation Les pesticides utilisĂ©s pour traiter un potager se retrouvent bien souvent sur les fruits et lĂ©gumes et peuvent arriver dans les assiettes. Le meilleur rĂ©flexe est de privilĂ©gier les fruits et lĂ©gumes au naturel, mĂȘme s’ils sont un peu moins jolis. Plan de rĂ©duction des produits phytopharmaceutiques et sortie du glyphosate Ă©tat des lieux des ventes et des achats en France Le plan Ecophyto II + La rĂ©duction de l’usage des produits phytopharmaceutiques constitue une attente forte des français et une nĂ©cessitĂ© pour prĂ©server notre santĂ© et la biodiversitĂ©. Le plan Écophyto II+ matĂ©rialise les engagements pris par le Gouvernement et apporte une nouvelle impulsion pour atteindre l’objectif de rĂ©duire les usages de produits phytopharmaceutiques de 50% d'ici 2025 et de sortir du glyphosate d'ici fin 2020 pour les principaux usages et au plus tard d'ici 2022 pour l'ensemble des usages. Le plan Écophyto II+ vient renforcer le plan prĂ©cĂ©dent plan Ecophyto II, en intĂ©grant les actions prĂ©vues par le plan d’action du 25 avril 2018 sur les produits phytopharmaceutiques et une agriculture moins dĂ©pendante aux pesticides » d’une part, et celles du plan de sortie du glyphosate » annoncĂ© le 22 juin 2018 d’autre part. Le plan Ecophyto II+ rĂ©pond aussi Ă  une obligation europĂ©enne fixĂ©e par la directive 2009/128/CE instaurant un cadre d’action communautaire pour parvenir Ă  une utilisation des pesticides compatible avec le dĂ©veloppement durable qui prĂ©voit que les États membres adoptent des plans d’action nationaux pour fixer leurs objectifs quantitatifs, leurs cibles, leurs mesures et leurs calendriers en vue de rĂ©duire les risques et les effets de l’utilisation des pesticides sur la santĂ© humaine et l’environnement et d’encourager l’élaboration et l’introduction de la lutte intĂ©grĂ©e contre les ennemis des cultures et des mĂ©thodes ou des techniques de substitution en vue de rĂ©duire la dĂ©pendance Ă  l’égard de l’utilisation des pesticides. » Ce plan a pour objectifs d'accĂ©lĂ©rer le retrait des substances les plus prĂ©occupantes et d'accompagner la sortie du glyphosate ; de promouvoir la reconnaissance et la diffusion des produits de biocontrĂŽle et des prĂ©parations naturelles peu prĂ©occupantes ; de renforcer la prĂ©vention de l’exposition de la population aux pesticides ainsi que de leurs impacts sur l’environnement et la biodiversitĂ©, notamment par l’information, la communication et le dialogue entre les diffĂ©rents acteurs, et par la mise en place, le cas Ă©chĂ©ant, de mesures de protection complĂ©mentaires ; de soutenir la recherche et l’innovation en dĂ©veloppant les connaissances sur les solutions alternatives ainsi que sur les risques et les impacts des produits phytopharmaceutiques ; en confortant la dĂ©monstration des performances Ă©conomiques, environnementales et sociales des systĂšmes Ă©conomes en produits phytopharmaceutiques grĂące au dispositif DEPHY; d’accompagner les agriculteurs dans la transition en incitant plus largement des groupes d’agriculteurs Ă  s’engager dans la rĂ©duction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en les accompagnant techniquement et financiĂšrement ; en mettant en Ɠuvre la sĂ©paration des activitĂ©s de distribution, d'application et de conseil concernant les produits phytopharmaceutiques afin de renforcer la diffusion des principes de protection intĂ©grĂ©e des cultures ; en pĂ©rennisant le dispositif des certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques, qui Ă©tait jusqu’à prĂ©sent en phase d’expĂ©rimentation ; en mettant Ă  leur disposition un centre de ressources des alternatives Ă  l’usage du glyphosate et plus largement en mettant Ă  disposition de maniĂšre accessible les connaissances acquises sur les alternatives et les leviers de rĂ©duction des utilisations, des risques et des impacts ; de mobiliser et responsabiliser l’ensemble des acteurs, depuis les agriculteurs jusqu'Ă  la grande distribution. Les moyens financiers nĂ©cessaires sont mobilisĂ©s pour mettre en Ɠuvre ces actions 71 millions d’euros sont ainsi consacrĂ©s chaque annĂ©e au plan Ecophyto, au niveau national comme rĂ©gional, grĂące au prĂ©lĂšvement d’une redevance sur les ventes de produits phytopharmaceutiques. Site internet Ecophyto-pro Plan Ecophyto II+ PDF - Mo Interdictions d’usage des pesticides Les pesticides interdits dans les espaces verts dĂšs 2017 La loi n° 2014-110 du 6 fĂ©vrier 2014, modifiĂ©e en 2015 par la loi du 22 juillet 2015 a imposĂ© la mise en place de l’objectif zĂ©ro pesticide dans l’ensemble des espaces publics Ă  compter du 1er janvier 2017 interdiction de l’usage des produits phytosanitaires par l’État, les collectivitĂ©s locales et Ă©tablissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenades, forĂȘts, et les voiries. L’usage de ces mĂȘmes produits par les particuliers a Ă©tĂ© interdit lui dĂšs le 1er janvier 2019. Les pesticides ne seront plus utilisĂ©s dans les espaces publics rues, jardins, parcs, 
 Les collectivitĂ©s locales et les Ă©tablissements publics ne peuvent plus employer de pesticides pour l’entretien des espaces verts depuis le 1er janvier 2017. L'arrĂȘtĂ© du 15 janvier 2021 complĂštera ce dispositif, Ă  partir du 1er juillet 2022 en interdisant l'usage des pesticides dans les propriĂ©tĂ©s privĂ©es, les copropriĂ©tĂ©s, les parcs et jardins privĂ©s, les rĂ©sidences hĂŽteliĂšres, les campings, les jardins familiaux, les parcs d'attraction, les zones commerciales, les espaces verts et les zones de repos sur les lieux de travail, les aĂ©rodromes, les cimetiĂšres, les Ă©tablissements d’enseignement et de santĂ©, les Ă©tablissements sociaux et mĂ©dico-sociaux, les domiciles des assistants maternels, ainsi que les Ă©quipements sportifs non clĂŽt. Seuls les produits de biocontrĂŽle,les produits utilisables en agriculture biologique et les produits Ă  faible risque sont autorisĂ©s. Les professionnels en charge de ces espaces sont en contact direct ou indirect avec les pesticides. Les risques d’exposition ponctuelle ou prolongĂ©e peuvent provoquer des intoxications aiguĂ«s ou chroniques, variables selon le profil toxicologique du produit utilisĂ© et selon la nature des expositions et de leur intensitĂ©. Aujourd’hui, plus de 5000 communes sont engagĂ©es dans des chartes locales Ă  objectif zĂ©ro pesticide ». 523 communes ayant atteint un niveau d’excellence en supprimant totalement l’usage des produits phytosanitaires de leurs espaces, ont obtenu le label national Terre saine, communes sans pesticides ». Les solutions alternatives pour les professionnels et les collectivitĂ©s sont disponibles sur le site rĂ©duire et amĂ©liorer l’utilisation des phytos. Toutes les solutions alternatives pour les jardineurs amateurs sont sur le site jardiner autrement ». La dĂ©marche "Terre Saine" et son label La dĂ©marche Afin de valoriser les collectivitĂ©s exemplaires et d’accompagner les autres dans la rĂ©duction d’usage de pesticides, la dĂ©marche Terre saine, communes sans pesticides » comporte plusieurs actions, notamment La mise en place d’un rĂ©seau national de collectivitĂ©s engagĂ©es dans la rĂ©duction de l’usage des pesticides, La crĂ©ation d’un label pour les communes les plus exemplaires, Le renforcement de la campagne Jardiner autrement ». Terre Saine » fĂ©dĂšre et amplifie les actions d’ores et dĂ©jĂ  conduites sur tout le territoire. 26 chartes rĂ©gionales ont rejoint le label. Ces chartes permettent aux collectivitĂ©s locales de bĂ©nĂ©ficier d’un accompagnement personnalisĂ© pour rĂ©duire l’usage des produits phytosanitaires. 49 communes ont Ă©tĂ© labellisĂ©es Terre saine en 2015, 62 en 2016, 92 en 2017,114 en 2018? 109 en 2019 et 97 communes en 2020. Le label Inscription Plus de 5 000 communes sont engagĂ©es dans des stratĂ©gies zĂ©ro pesticide ». Pour les encourager Ă  aller plus loin et Ă  cesser l’utilisation de pesticides partout oĂč cela est possible, le ministĂšre a mis en place le label Terre saine, communes sans pesticides. Objectifs du label Le label national Terre saine, communes sans pesticides, a pour objectif de valoriser les collectivitĂ©s n’utilisant plus de pesticides, de soutenir les dĂ©marches dans les territoires et de crĂ©er un rĂ©seau national pour faciliter le zĂ©ro pesticide ». Les candidats Le label Terre saine, communes sans pesticides, est ouvert Ă  toutes les collectivitĂ©s territoriales communes, communautĂ©s de communes, communautĂ©s d’agglomĂ©ration... sur tout le territoire mĂ©tropolitain et en outre-mer. Les critĂšres d’évaluation Pour obtenir le label, la collectivitĂ© territoriale doit avoir stoppĂ© l’usage de pesticides, de produits phytosanitaires et d’anti-mousses* sur les trottoirs, depuis au moins un an. *produits biocides comme dĂ©finis par le rĂšglement europĂ©en UE n°528/2012 concernant la mise Ă  disposition sur le marchĂ© et l’utilisation des produits biocides et destinĂ©s Ă  Ă©liminer ou Ă  prĂ©venir l’apparition des mousses, algues et lichens sur les trottoirs. A noter certains produits de biocontrĂŽle et les composĂ©s Ă  base de cuivre sont des produits phytopharmaceutiques et Ă  ce titre ne peuvent pas ĂȘtre utilisĂ©s par les communes labellisĂ©es. Le rĂšglement autorise l’usage exceptionnel de produits phytosanitaires dans le cadre des dispositions fixĂ©es pour la lutte obligatoire par le code rural et par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral et les traitements imposĂ©s par l’Agence RĂ©gionale de SantĂ©. Comment candidater ? Les candidatures au label national Terre saine, communes sans pesticides, se font uniquement par internet. AccĂ©der au formulaire d'inscription du Label Terre Saine Voir la liste des laurĂ©ats Terre Saine AccĂ©der au formulaire d'inscription du Label Terre Saine Voir la liste des laurĂ©ats Terre Saine Compamed ZNA Le site Compamed ZNA Comparaison des MĂ©thodes Alternatives au DĂ©sherbage chimique est ouvert Sont en ligne Un outil d’auto-Ă©valuation qui vous permettra d’évaluer vos pratiques de dĂ©sherbage. Quel est l’impact de vos pratiques de dĂ©sherbage ? Calculez votre bilan environnemental en cycle de vie et identifiez les leviers d’actions pour rĂ©duire vos impacts. Estimez les coĂ»ts de vos pratiques pour mieux les maĂźtriser. Des documents issus de l’étude Compamed sur les techniques de dĂ©sherbage. Des fiches, des rapport, des synthĂšses pour mieux connaitre les techniques de dĂ©sherbage en zones non agricoles, leurs usages, leur efficacitĂ©, leurs impacts sur l’environnement et les coĂ»ts de leur mise en Ɠuvre. Les travaux du programme COMPAMED ZNA ont Ă©tĂ© coordonnĂ©s par l’association Plante & CitĂ© et rĂ©alisĂ©s au sein d’un consortium de recherche, avec l’aide d’un comitĂ© de pilotage technique rassemblant les financeurs publics et privĂ©s Onema et MEDDE/DEB pour le Plan Ecophyto, Ademe, Val’hor, ASFA, UPJ, AAPP, ainsi que des acteurs professionnels du secteur. Les rĂ©sultats sur l’efficacitĂ©, les impacts environnementaux, et la caractĂ©risation technique et Ă©conomique des trois grandes familles de dĂ©sherbage chimique, thermique et mĂ©canique permettent dĂ©sormais aux professionnels de la gestion des espaces verts, des rĂ©seaux routiers et autres sites non agricoles d’identifier les conditions d’optimisation du dĂ©sherbage des JEVI et notamment d’évaluer l’impact de leurs pratiques sur certains compartiments de l’environnement en utilisant l’outil de modĂ©lisation en ligne des impacts environnementaux potentiels, disponible sur le site , avec les autres ressources issues du programme. Une Ă©tude sur le coĂ»t du passage au zĂ©ro phyto en ville a complĂ©tĂ© rĂ©cemment l’approche coĂ»t du programme COMPAMED ZNA. Les autres micropolluants Le plan micropolluants 2016-2021 Jusqu’à prĂ©sent, certaines situations de crise et la multiplicitĂ© des molĂ©cules avaient conduit les pouvoirs publics Ă  organiser son action de lutte contre la pollution des milieux aquatiques par les micropolluants autour de 3 plans le plan national de lutte contre les PCB ; le plan national sur les micropolluants 2010-2013 et le plan national sur les rĂ©sidus de mĂ©dicaments 2010-2015 Les prĂ©cĂ©dents plans d’action Ă©tant arrivĂ©s Ă  leur terme, un plan unique, le plan national micropolluants », a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2016-2021 pour rĂ©duire les Ă©missions de polluants et prĂ©server ainsi la qualitĂ© des eaux et la biodiversitĂ©. Il a pour but de protĂ©ger Ă  la fois les eaux de surface continentales et littorales, les eaux souterraines, le biote, les sĂ©diments et les eaux destinĂ©es Ă  la consommation humaine, afin de rĂ©pondre aux objectifs de bon Ă©tat des eaux fixĂ©s par la directive cadre sur l’eau DCE et participe Ă©galement Ă  ceux de la directive cadre stratĂ©gie pour le milieu marin DCSMM en limitant l’apport de polluants via les cours d’eau du milieu marin. La rĂ©duction des pollutions des milieux aquatiques par les micropolluants rĂ©pond Ă  des enjeux environnementaux les micropolluants sont des substances susceptibles d’avoir une action toxique Ă  faible dose dans un milieu donnĂ© mĂ©taux lourds, PCB, hormones, mĂ©dicaments,... ; sanitaires protĂ©ger les milieux aquatiques, c’est protĂ©ger les ressources en eau destinĂ©es Ă  la production d’eau potable ; Ă©conomiques compte tenu des limites techniques et financiĂšres du traitement des eaux, protĂ©ger les milieux aquatiques, c’est rĂ©duire les coĂ»ts de traitement. Le nouveau plan propose 39 actions dont quelques unes sont communes au Plan National SantĂ© Environnement PNSE 3 consulter le PNSE Le plan national micropolluants vise trois objectifs principaux rĂ©duire dĂšs maintenant les Ă©missions de micropolluants prĂ©sents dans les eaux et les milieux aquatiques, dont la pertinence est connue, en limitant les Ă©missions et rejets de micropolluants provenant des diffĂ©rentes sources identifiĂ©es collectivitĂ©s, industries, Ă©tablissements de soin, activitĂ©s agricoles et en sensibilisant le plus grand nombre Ă  la pollution des eaux consolider les connaissances pour adapter la lutte contre la pollution des eaux et prĂ©server la biodiversitĂ©, en amĂ©liorant la connaissance des rejets, en prĂ©disant la prĂ©sence des micropolluants dans les eaux et les milieux aquatiques, et en Ă©valuant mieux les impacts des micropolluants sur l’état des ressources et les effets sur la santĂ© et la biodiversitĂ© dresser des listes de polluants sur lesquels agir en hiĂ©rarchisant les molĂ©cules selon diffĂ©rentes stratĂ©gies les besoins de connaissance environnementale, les risques de non atteinte du bon Ă©tat des milieux et la nĂ©cessitĂ© et la faisabilitĂ© de rĂ©duction des Ă©missions Dans le cadre de ce plan, 13 projets visant Ă  lutter contre les micropolluants dans les eaux urbaines ont Ă©tĂ© retenus lors de l’appel Ă  projets "Innovation et changements de pratiques micropolluants des eaux urbaines" lancĂ© conjointement par le ministĂšre en charge de l'Environnement, les agences de l'eau, l'Office Français de la biodiversitĂ© plus d’informations sur le site professionnel de l’OFB et l'appel Ă  projets en 2013. Micropolluants une pollution invisible de l'eau Afficher la version texte de la vidĂ©o Toxiques, dangereux, perturbateurs endocriniens... Directement issues de l'activitĂ© humaine et notamment des produits utilisĂ©e au quotidien pour le mĂ©nage, les soins d'hygiĂšnes ou mĂ©dicaux, les micropolluants se dĂ©versent dans nos milieux aquatiques Ă  trĂšs faibles concentration, qui leur suffisent cependant pour avoir des effets indĂ©sirables sur la biodiversitĂ© et nos ressources en eau. La prĂ©sence de ces molĂ©cules chimiques n'est pas une fatalitĂ©. Des solutions existent et peuvent ĂȘtre mises en oeuvre au quotidien pour lutter contre cette pollution invisible. Changer nos habitudes et usages domestiques fait partie de la solution ! VIDÉO / Regarder la vidĂ©o "Micropolluants une pollution invisible de l'eau" sur Dailymotion Contaminants et pollutions aquatiques sur le site de l'agence française pour la biodiversitĂ© AFB Le plan national rĂ©sidus de mĂ©dicaments PNRM 2010-2015 D’oĂč viennent les rĂ©sidus de mĂ©dicaments ? Les mĂ©dicaments sont des molĂ©cules fabriquĂ©es pour ĂȘtre biologiquement trĂšs actives. Elles appartiennent de plus Ă  des familles de structures chimiques trĂšs diverses. Lors de la prise d’un mĂ©dicament par une personne ou lors de son administration Ă  un animal, une partie n’est pas totalement utilisĂ©e ou bien dĂ©gradĂ©e dans l’organisme. Ce sont ces rĂ©sidus de mĂ©dicaments » qui seront excrĂ©tĂ©s dans les selles et les urines, rejoignant ainsi les rĂ©seaux des eaux usĂ©es ou l’environnement. Il y a Ă©galement les mĂ©dicaments directement jetĂ©s Ă  lĂ©vier » plutĂŽt que d’ĂȘtre ramenĂ©s en pharmacie pour le recyclage. Actuellement, on estime que le gisement de mĂ©dicaments non utilisĂ©s reprĂ©sente entre 24 000 et 29 000 tonnes par an. Une partie se retrouve ainsi jetĂ©e Ă  l’égout. Le Plan national sur les rĂ©sidus de mĂ©dicaments dans l’eau, Ă©laborĂ© par les ministĂšres en charge de l’Écologie et de la SantĂ©, avait pour objectif d’évaluer le risque Ă©ventuel liĂ© Ă  la prĂ©sence de molĂ©cules liĂ©s aux mĂ©dicaments dans l’eau, les consĂ©quences possibles pour l’écosystĂšme et l’homme et d’engager des actions de rĂ©duction de la dispersion mĂ©dicamenteuse dans l’eau. Pour plus de dĂ©tails sur le PNRM 2010-2015 et son bilan, consulter le site du MinistĂšre des Affaires Sociales et de la SantĂ©. Eau et milieux aquatiques - Chiffres clĂ©s Collaboration entre les Ă©quipes du Commissariat gĂ©nĂ©ral au dĂ©veloppement durable CGDD et de l'Office Français de la biodiversitĂ© OFB À partir d'une sĂ©lection de 48 indicateurs, ce recueil apporte un Ă©clairage sur les principaux enjeux que reprĂ©sentent l'eau douce et les milieux aquatiques pressions sur la ressource en eau mobilisĂ©e pour satisfaire les besoins des usagers et ceux des Ă©cosystĂšmes aquatiques; point sur l'Ă©tat des riviĂšres, des lacs et des eaux souterraines avec un recensement des principales causes de pollution ; dĂ©penses et investissements liĂ©s Ă  l'exploitation de la ressource en eau, qu'il s'agisse de la facturation de l'eau, de la gestion des services publics de l'eau et de l'assainissement, ou de la prĂ©servation des milieux aquatiques. Chaque indicateur a la particularitĂ© d'ĂȘtre mis en regard de l'opinion des Français. Publication, infographie et vidĂ©o Ă  consulter Ressources TĂ©lĂ©chargez les Ă©lĂ©ments du 1er comitĂ© de pilotage du plan micropolluants 2016-2021 TĂ©lĂ©chargez les Ă©lĂ©ments du 2nd comitĂ© de pilotage du plan micropolluants 2016-2021 TĂ©lĂ©chargez les Ă©lĂ©ments du 3Ăšme comitĂ© de pilotage du plan micropolluants 2016-2021 TĂ©lĂ©chargez les Ă©lĂ©ments du 4Ăšme comitĂ© de pilotage du plan micropolluants 2016-2021 Rapport sur l'Ă©tat de l'environnement sur la qualitĂ© de l'eau Plan micropolluants 2016-2021 pour prĂ©server la qualitĂ© des eaux et la biodiversitĂ© PDF - Mo National plan against micropollutants 2016-2021 to preserve water quality and biodiversity PDF - Mo SynthĂšse du plan micropolluants 2016-2021 pour prĂ©server la qualitĂ© des eaux et de la biodiversitĂ© PDF - Ko Tableau de suivi des actions du plan micropolluants 2016-2021 dĂ©cembre 2021 PDF - Ko Plan national d'actions sur les polychlorobiphenyles PCB PDF - Ko Plan micropolluants 2010-2013 PDF - Mo Bilan de prĂ©sence des micropolluants dans les milieux aquatiques sur la pĂ©riode 2003-2009 PDF - Mo Assises de l'eau Nomenclature des installations, ouvrages, travaux et activitĂ©s IOTA
NotreĂ©quipe de chargĂ©.e.s de projets effectue des dĂ©pistages de source de contamination sur plusieurs riviĂšres et cours d’eau du QuĂ©bec. Ils et elles dressent un portrait de la qualitĂ© bactĂ©riologique de l’eau pour aider les municipalitĂ©s et les organismes de bassins versants Ă  assurer une meilleure gestion de l’eau sur leur territoire.
ProcĂšs d'Eau et RiviĂšres contre Monsanto JT Rennes soir - - 0202 - vidĂ©o L'association Eau et riviĂšres assigne en justice le groupe Monsanto qui a commercialisĂ© le dĂ©sherbant Roundup en le spĂ©cifiant biodĂ©gradable et respectueux de l'environnement. Le tribunal correctionnel de Lyon va jugĂ© le groupe qui commercialise le dĂ©sherbant pour publicitĂ© les interviews de Mickael LAURENT Maison de la consommation et de l'environnement et Gilles HUET Association Eau et RiviĂšres, Eau et RiviĂšres de Bretagne. Producteur / co-producteur France 3 Rennes GĂ©nĂ©rique Journaliste Eric Piolle Journaliste reporter d'images Thierry Brehier Monteur Anne Françoise Scala Participants Mickael Laurent, Gilles Huet Descripteurs association, eau, pesticide, pollution, procĂšs, protection de la nature, Rennes, rĂ©union, riviĂšre S'orienter dans la galaxie INA Vous ĂȘtes particulier, professionnel des mĂ©dias, enseignant, journaliste... ? DĂ©couvrez les sites de l'INA conçus pour vous, suivez-nous sur les rĂ©seaux sociaux, inscrivez-vous Ă  nos newsletters. Suivre l'INA Ă©claire actu Chaque jour, la rĂ©daction vous propose une sĂ©lection de vidĂ©os et des articles Ă©ditorialisĂ©s en rĂ©sonance avec l'actualitĂ© sous toutes ses formes.
Celundi 1er août, l'association Eau et RiviÚres de Bretagne annonce son intention de porter plainte suite à la pollution au lisier d'une riviÚre prÚs de Morlaix. Cet affluent du Jarlot
ANPER souhaite vous faire un rĂ©capitulatif des plaintes qu’elle a dĂ©posĂ© ces 3 derniers mois contre des pollutions de cours d’eau. Le 4 Juillet 2020 30 000L de Gasoil ont Ă©tĂ© dĂ©versĂ©s dans l’Hers, un affluent de la Garonne, depuis un dĂ©pĂŽt Tisseo de Toulouse. Ces rejets accidentels ont impactĂ© environ 10 km de riviĂšre. Le 6 AoĂ»t 2020 La riviĂšre du GĂąt-Mort a, quant Ă  elle, Ă©tĂ© touchĂ©e par une pollution Ă  l’argile naturelle provenant d’une carriĂšre de Lafarge Granulat, situĂ©e sur la commune de Cabanac-et- dĂ©versement lui a donnĂ© un aspect laiteux et des particules en suspension Ă©taient visibles. La pĂȘche et la baignade ont Ă©tĂ© interdites et des prĂ©lĂšvements d’eau ont Ă©tĂ© effectuĂ©s afin de connaĂźtre l’éventuel niveau de toxicitĂ© pour la faune et la flore. Le 9 et 10 AoĂ»t 2020 L’usine NestlĂ© de la commune Challerange, a dĂ©versĂ© de maniĂšre non-intentionnelle des effluents de boues biologiques de sa station d’épuration dans la riviĂšre de l’ a provoquĂ© un manque d’oxygĂšne et a entrainĂ© la mort de milliers de poissons. Les jours suivants la pollution, la FĂ©dĂ©ration de pĂȘche des Ardennes s’est attelĂ©e Ă  retirer tous les poissons morts de la portion de riviĂšre polluĂ©e. En tout, 5 tonnes de poissons ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©es et parmi eux, des carpes, des sandres, des anguilles espĂšce protĂ©gĂ©e 
 Le 17 et 18 AoĂ»t 2020 La cuve de digestat de la centrale biogaz de Kastellin, sur la commune de ChĂąteaulin, a BiOZ Services, qui exploite ce mĂ©thaniseur, a annoncĂ© qu’un incident technique Ă©tait Ă  l’origine de ce dĂ©versement de 300 Ă  400m3 de digestat dans la riviĂšre de l’Aulne situĂ© Ă  1km de l’usine.Au delĂ  des consĂ©quences pour la faune et flore de la riviĂšre, un captage d’eau potable se trouvait Ă©galement Ă  proximitĂ© ce qui a entraĂźnĂ© la privation d’eau potable pour environ 180 000 personnes. Le 7 Septembre 2020 Le laboratoire Recipharm situĂ© sur la commune de Monts a dĂ©versĂ©, de maniĂšre non-intentionnelle, 2m3 d’un produit anesthĂ©siant dans l’ pollution a Ă©tĂ© admise par le directeur de Recipharm plusieurs jours aprĂšs, une fois que le site du Commissariat Ă  l’énergie atomique CEA de Monts s’en aperçoive. La prĂ©fecture d’Indre-et-Loire a interdit la pĂȘche et a Ă©voquĂ© une forte mortalitĂ© piscicole. Septembre 2020 Europe 1 publie une vidĂ©o montrant un camion Lafarge Holcim dĂ©verser, directement dans la Seine 15Ăšme arrondissement, des eaux usĂ©es contenant des particules de ciment et des tiges de fibre plastique». Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’une grosse entreprise est accusĂ©e de rejets volontaires dans la Seine, en effet, Le groupe Vinci a Ă©tĂ© condamnĂ©, en 2019, Ă  une amende de 50 000€ pour des rejets volontaires comparables Ă  ceux-ci dans la Seine. Nous espĂ©rons bien, qu’une nouvelle fois, des rĂ©parations seront accordĂ©es au titre des dommages causĂ©s Ă  l’environnement 
 Toutes ces pollutions ont dĂ©jĂ  eu, et auront encore, de lourdes consĂ©quences pour la biodiversitĂ© aquatique. Dans toutes ces affaires, ANPER s’est constituĂ©e partie civile afin d’obtenir d’une part, rĂ©paration des dommages causĂ©s Ă  l’environnement et, d’autre part, compensation de l’atteinte Ă  la mission de notre association la lutte pour la prĂ©servation des milieux aquatiques et la conservation de la biodiversitĂ© qui y vit. 70 usines en France, 15 000 salariĂ©s et un chiffre d’affaire de 20 milliard d’euros 
 Lactalis est aujourd’hui le numĂ©ro 1 mondial des produits laitiers. Le 19 octobre 2020, Disclose a partagĂ© avec le grand public, son enquĂȘte sur cet ogre du lait ». Cela a Ă©tĂ© suivi par le reportage d’EnvoyĂ© SpĂ©cial, partenaire de Disclose, intitulĂ© Lactalis au-dessus des lois ? ». Ces deux mĂ©dias ont enquĂȘtĂ© pendant un an sur la sociĂ©tĂ© Lactalis, sociĂ©tĂ© qui produit notamment le camembert PrĂ©sident, le lait Lactel, les petits pots La LaitiĂšre 
 Disclose et ses partenaires ont cherchĂ© Ă  en savoir plus sur les manquements de cette sociĂ©tĂ© au regard de divers volets lĂ©gaux sĂ©curitĂ© alimentaire, dissimulation d’informations, Ă©vasion fiscale, chasse aux lanceurs d’alerte et aussi pollution de riviĂšres. Les rĂ©sultats de cette enquĂȘte mettent en avant que Lactalis dĂ©verserait des rejets toxiques dans des dizaines de cours d’eau français 
 Un exemple parmi d’entre tant d’autres Ă  Saint-Just-de-Claix oĂč la sociĂ©tĂ© Etoile du Vercors, producteur de fromage et filiale de Lactalis, dĂ©verse sans arrĂȘt ses eaux usĂ©es et ce, depuis des annĂ©es, dans la riviĂšre l’IsĂšre. Les produits dĂ©versĂ©s sont ceux normalement utilisĂ©s pour nettoyer le matĂ©riel de l’usine et, selon les agents de l’OFB en charge de l’affaire, cela reprĂ©senterait 28 produits chimiques dĂ©tergents industriels trĂšs toxiques. Ces dĂ©versements ont forcĂ©ment des consĂ©quences graves sur la biodiversitĂ© aquatique. MalgrĂ© des plaintes d’associations de protection de l’environnent, l’intervention de la police de l’environnement et des mises en demeure de la prĂ©fecture, ces entorses Ă  la loi ont continuĂ© pendant 9 ans. Fin 2018, le procureur gĂ©nĂ©ral du tribunal de Grenoble rĂ©clame une condamnation de la sociĂ©tĂ© Etoile du Vercors Ă  500 000 euros d’amende mais en appel, cette peine sera rĂ©duite Ă  50 000 euros. Ce montant est dĂ©risoire par rapport au chiffre d’affaire de Lactalis et surtout, par rapport aux 3 millions d’euros Ă©conomisĂ©s en ne traitant pas ses eaux usĂ©es pendant 9 ans. Aujourd’hui, l’Etoile du Vercors a enfin terminĂ© sa station d’épuration mais au total, ce sont 2000 tonnes de produits chimiques que Lactalis a dĂ©versĂ© dans l’IsĂšre 
 Sur les 60 usines du groupe Lactalis en France, 38 ont polluĂ© des cours d’eau ou n’ont pas respectĂ© les normes environnementales. Un autre exemple de pollution dans lequel ANPER est intervenu concerne les rejets de lactose dans la riviĂšre de la Seiche en 2017 par la SociĂ©tĂ© LaitiĂšre de Retiers, filiale de Lactalis en Île-et-Vilaine. Les dĂ©versements ont durĂ© 8 jours et ont impactĂ© 8 kilomĂštres de riviĂšre. Finalement, le manque d’oxygĂšne dans l’eau a provoquĂ© l’asphyxie de milliers de poissons. L’usine n’a prĂ©venu que tardivement plusieurs jours plus tard la prĂ©fecture n’arrangeant en rien la situation. ANPER fait partie des associations qui ont dĂ©posĂ© plainte pour obtenir rĂ©paration des prĂ©judices causĂ©s Ă  l’environnement. En mai 2019, le tribunal de Rennes condamne la filiale de Lactalis Ă  une amende de 250 000 euros. Cependant, il a Ă©tĂ© relevĂ© par ces mĂ©dias que la SociĂ©tĂ© LaitiĂšre de Retiers a touchĂ©, en 2016, plus de 400 000 euros d’argent public, afin d’économiser l’eau qu’elle utilise. Il semble donc que, au-delĂ  des illĂ©galitĂ©s rĂ©pĂ©tĂ©es en matiĂšre de rejets dans l’environnement, il y ait un problĂšme de pertinence et de volontĂ© dans l’attitude des pouvoirs publics face Ă  un industriel comme Lactalis. Ceci est appuyĂ© par les tĂ©moignages d’inspecteurs de l’environnement qui ont Ă©tĂ© interrogĂ©s, dans le cadre de l’enquĂȘte d’EnvoyĂ© SpĂ©cial, pour connaĂźtre leur impression sur le groupe laitier face aux contrĂŽles de police. Selon eux il y a un sentiment d’impunitĂ© chez ces industriels qui parfois se permettent mĂȘme d’utiliser des mĂ©canismes de chantage Ă  l’emploi ou de menaces face aux lanceurs d’alerte. Face Ă  cela que fait l’Etat ? Vivons-nous donc encore une pĂ©riode oĂč ces pratiques fonctionnent en France ? Quelle tristesse. Face Ă  cela, Ă  quoi servent les sacrifices des associations de protection de l’environnement, petites ou grandes, qui tentent d’amĂ©liorer l’état de la qualitĂ© de l’eau en France ? Pour sa part, ANPER Ɠuvre depuis 1958 contre les pollutions industriels. Cette lutte implique un coĂ»t financier et un engagement moral importants mais cela n’a pas l’air d’ĂȘtre pris au rĂ©action de l’Etat, et notamment de la Ministre de la transition Ă©cologique et solidaire Mme Pompili dans ce reportage, montre bien Ă  quel point nos actions passent bien aprĂšs le bien-ĂȘtre de ces gĂ©ants Ă©conomiques. Evidemment, nos associations de protection de l’environnement n’ont pas les mĂȘmes possibilitĂ©s financiĂšres que Lactalis et cela semble se traduire par une relĂ©gation au second plan des valeurs que nous dĂ©fendons. Nous ne demandons pas la fermeture de ces usines, nous demandons leur fonctionnement dans le strict respect des rĂšgles Ă©dictĂ©es pour le respect de l’environnement et une plus grand sĂ©vĂ©ritĂ© de la Justice et de l’Etat envers ces inattaquables. Aujourd’hui, Lactalis et ses filiales continuent d’exploiter Ă  leur maniĂšre leurs entreprises et mĂȘme si cela doit enfreindre les lois, les personnes et le respect de l’environnement. Ils continueront d’agir ainsi tant que l’Etat ne sera pas plus strict et la Justice plus sĂ©vĂšre avec eux. De son cĂŽtĂ©, ANPER et toutes les autres associations de protection de l’environnement continuent et continueront de lutter contre les pollutions de riviĂšres et les dĂ©gĂąts environnementaux que ce gĂ©ant de l’économie provoque 
 Pour lire l’article de Disclose Pour voir l’épisode d’EnvoyĂ© SpĂ©cial ANPER souhaite y intĂ©grer les enjeux aquatiques L’État français a des obligations Ă  respecter en matiĂšre de lutte contre le changement climatique. Certaines d’entre elles dĂ©coulent du droit international et d’autres ont Ă©tĂ© mises en place par l’État lui-mĂȘme, par exemple la loi relative Ă  la transition Ă©nergĂ©tique. Une partie de ces obligations ont un lien avec l’eau et les problĂ©matiques qui la concernent. MalgrĂ© ces obligations, l’Etat reste inactif dans la lutte contre le changement climatique. Afin de faire bouger les choses, Notre Affaire Ă  Tous, Greenpeace, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et OXFAM, ont dĂ©cidĂ© de mener cette initiative. Leur objectif est d’amener le juge a reconnaĂźtre la carence de l’État et Ă  obliger celui-ci Ă  prendre les mesures nĂ©cessaires pour limiter la crise climatique. ANPER a dĂ©cidĂ© de soutenir cette initiative en formant une intervention volontaire en appui au recours de Greenpeace. L’intervention volontaire c’est quoi ? Selon l’article 66 du code de procĂ©dure civile Constitue une intervention la demande dont l’objet est de rendre un tiers partie au procĂšs engagĂ© entre les parties originaires. » ConcrĂštement, grĂące Ă  cette intervention volontaire, ANPER est dĂ©sormais partie au procĂšs. Nos plaintes concernent l’inaction de l’Etat en matiĂšre de Modification des pratiques agricoles en vue d’attĂ©nuer les impacts des changements climatiques. Nous avons abordĂ© plus prĂ©cisĂ©ment l’absence de rĂ©duction des autorisations de prĂ©lĂšvement d’origine agricole ; le dĂ©veloppement des retenues collinaires et de substitution pour l’irrigation agricoles. Disparition continue des zones humides en France face aux changements climatiques. Rappelons que 50% de la surface des zones humides en France ont disparu entre 1960 et 1990. PrĂ©servation des cours d’eau et plans d’eau face aux impacts des changements climatiques. Nous avons souhaitĂ© mettre en avant que l’Etat persiste dans leurs utilisations non adaptĂ©es Ă  l’évolution du climat. Nous sommes fiers d’avoir rejoint cette initiative qui met finalement en exergue les combats qu’ANPER mĂšne depuis plusieurs annĂ©es. Nous espĂ©rons obtenir justice et que le juge reconnaisse les carences de l’Etat notamment en matiĂšre de gestion Ă©quilibrĂ©e et Ă©quitable de l’eau. N’hĂ©sitez pas Ă  montrer vous aussi votre soutien en rejoignant ANPER, l’Affaire du siĂšcle et/ou en partageant largement cet article ! Monsieur le RĂ©dacteur en chef de La Vie » On nous a fait parvenir l’article paru le 30 juillet dernier dans la rubrique Saveurs du terroir » concernant l’opportunitĂ© de pouvoir consommer dans un restaurant d’Alleyras ce qui est prĂ©sentĂ© comme ’saumons de l’Allier’’. Cet article nous a stupĂ©faits. Il n’est pas question pour nous de mettre en cause ce qui est sans doute un excellent restaurant, ni la qualitĂ© gustative des poissons qui y sont servis, pour autant qu’on ne veuille pas la comparer Ă  celle de vĂ©ritables saumons sauvages. De quoi s’agit-il rĂ©ellement ? Tout d’abord si ces poissons sont effectivement issus de saumons capturĂ©s Ă  Vichy dans le cadre strict de prĂ©servation d’une espĂšce en danger par du soutien d’effectif, ils ne naissent pas dans l’Allier mais dans les bassins d’une pisciculture intitulĂ©e CNSS, alimentĂ©e par les eaux de la Desges, oĂč ils passent leur courte vie sans jamais avoir vu la mer. Ils sont de trĂšs petite taille par rapport aux vĂ©ritables saumons revenant dans leur riviĂšre d’origine et il est difficile de leur attribuer le nom de ’Salmo Salar’’, si les mots ont encore un sens. Il est dĂ©jĂ  gĂȘnant qu’une pisciculture de droit privĂ© s’autoproclame ’Conservatoire national du saumon sauvage’’ quand elle n’est ni un conservatoire, ni de statut national, et ne produit par dĂ©finition que du saumon d’élevage. Il est encore plus gĂȘnant que fonctionnant avec des fonds provenant pour l’essentiel de l’Europe et de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne qui financent entre autres la capture des gĂ©niteurs dont ces petits poissons sont issus, le statut de ces derniers pour ce qui est de leur vente Ă  un restaurant soit assez peu clair par rapport Ă  ces ce qui est sans doute le plus grave c’est que l’on fasse croire que le saumon est revenu et qu’il est Ă  nouveau possible d’en n’est aujourd’hui encore pas possible d’affirmer que la population est sauvĂ©e et il est strictement interdit de le capturer. Cette communication fait sans doute partie de cette Religion du ProgrĂšs qui croit que l’on peut faire mieux que la nature, alors qu’il s’agit d’une impasse. Impasse certaine, mais bonne affaire pour quelques-uns depuis que la ’Com’’ a pris la place du rĂ©el, avec un Ă©tablissement qui n’a de sauvage que la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts. Des renseignements, pris sur cette espĂšce et le contexte actuel de la Loire, vous auraient Ă  coup sĂ»r Ă©clairci le jugement sur la fragilitĂ© de cette espĂšce et sur le risque qu’un tel article pourrait faire courir aux individus sauvages encore trop peu nombreux pour garantir la pĂ©rennitĂ© du saumon de Loire. Le mĂ©tier de journaliste suppose que l’on vĂ©rifie ses informations plutĂŽt que, et c’est de circonstance, se contenter de ’passer les plats’’. L’étĂ© est fini mais certains vacanciers laissent des traces, et lorsqu’il ne s’agit pas de dĂ©chets, les plus dĂ©sastreuses ne sont pas toujours celles auxquelles on pense. Ainsi, lors de nos pĂ©rĂ©grinations le long des riviĂšres des Alpes, nous avons pu constater que de nombreux petits barrages de pierre Ă©taient amĂ©nagĂ©s en travers des cours d’eau par certains vacanciers, vraisemblablement pour Ă©tablir de petits bassins de baignade ou tout simplement pour se distraire. Certains se multiplient Ă  raison d’un muret de cailloux tous les 100 mĂštres et il faudrait une violente crue pour les mettre Ă  bas. Photo prise sur le Bachelard prĂšs de Barcelonette 04 La situation est particuliĂšrement critique sur certains affluents de l’Ubaye 04 et ANPER a donc interpellĂ© la DDT et la FDPPMA des Alpes de Hautes Provence pour demander une intervention rapide et la suppression de tous ces seuils. Nous invitons nos lecteurs Ă  signaler aux autoritĂ©s locales ces mĂȘmes nuisances sur l’ensemble du territoire. Nous allons Ă©galement travailler Ă  la mise en place d’actions de communication locale afin d’informer au mieux de l’incidence de ces Ă©vĂ©nements et Ă©viter ainsi ces pratiques nĂ©fastes pour les cours d’eau et les milieux aquatiques qui modifient leur habitat. En rĂ©ponse Ă  l’article de MR Bertrand ROUZIES de MĂ©diapart Nous Ă©tions loin d’imaginer que MĂ©diapart, qui dĂ©nonce avec courage toutes les magouilles, serait un jour l’objet d’une telle manipulation. Que ce genre de dĂ©sinformation se retrouve dans Le Figaro, passe encore, mais au mĂȘme moment dans Le Canard EnchaĂźnĂ© et dans MĂ©diapart, cela montre que les lobbyistes sont efficaces et que les journalistes manquent de recul, Ă  moins qu’il ne s’agisse de ’Journalisme d’école hĂŽteliĂšre’’, qui se rĂ©sume Ă  passer les plats. Nous ne pouvons y croire, Ă  moins d’ĂȘtre vraiment bien naĂŻf. Tout d’abord il y a dĂšs le titre une volontĂ© bien entretenue et de ce fait assez malhonnĂȘte d’amalgamer amĂ©nagement des seuils et destruction des moulins. Et le recours Ă  l’hagiographie chrĂ©tienne, pour pertinente qu’il soit d’un point de vue culturel, oriente le discours. RĂ©cupĂ©rer au Moyen Âge des terres arables a eu du sens tant que l’équilibre entre nature et culture garantissait une harmonie. Cet Ă©quilibre est dĂ©sormais rompu, et le changement climatique, quoique bien rĂ©el, a bon dos. Par exemple, ce qu’on appelait autrefois marĂ©cages », dĂ©signe en fait des zones humides qui rĂ©gulent la disponibilitĂ© en eau bien mieux que les plans d’eau artificiels, et dont la destruction systĂ©matique augmente Ă  la fois les sĂ©cheresses et la violence des crues. Mais il y a des questions qui sont Ă©ludĂ©es Qu’est-ce qui est ’patrimonial’’ dans un moulin ? En quoi un moulin qui ne mouline plus est-il lĂ©gitime Ă  en conserver les droits d’eau ? » Et surtout En quoi le non-respect des rĂšgles de gestion des vannages qui lĂ©gitimaient les droits d’eau – lorsque ces droits d’eau ’en titre’’ ou ’sur titre’’ existent encore effectivement – doit-il ĂȘtre acceptĂ© et devenir un privilĂšge sans contrepartie ? » Sans parler du fait que la diminution en cours des dĂ©bits des cours d’eau, le ralentissement liĂ© aux seuils qui provoque le rĂ©chauffement et la concentration des polluants, posent de nouveaux problĂšmes de qualitĂ©. Quant au potentiel de production Ă©lectrique par les anciens moulins, il est aussi peu crĂ©dible de par sa faible production que fortement subventionnĂ©, et il ne suffit pas d’accumuler des potentiels thĂ©oriques et de les multiplier par un nombre tout aussi thĂ©orique de moulins plus ou moins encore en Ă©tat pour aboutir Ă  une seule tranche nuclĂ©aire. Et n’oublions pas que si une roue de moulin ne fonctionnait ni toute la journĂ©e, ni toute la semaine, ni toute l’annĂ©e, une turbine barre le cours d’eau en permanence, et essaye de fonctionner le plus longtemps qu’elle le peut. Il se passe surtout que la simple mise en conformitĂ© des anciens moulins avec les rĂšgles de fonctionnement gestion permanente des vannages, mises Ă  l’arrĂȘt des roues, curages des biefs qui justifiaient leurs droits d’eau et qui sont aussi anciennes qu’eux, cette remise en ordre rĂ©soudrait la plupart des problĂšmes liĂ©s Ă  la prĂ©sence des seuils. Mais comme ces rĂšgles ont Ă©tĂ© oubliĂ©es par les administrations, les notaires et les propriĂ©taires eux-mĂȘmes, le rĂ©tablissement d’une continuitĂ© qui n’aurait jamais dĂ» ĂȘtre oubliĂ©e pose des problĂšmes de remise en Ă©tat, et que cela coĂ»te cher, ce qui fait se regrouper les propriĂ©taires en associations qui sont Ă  la continuitĂ© Ă©cologique ce que Claude AllĂšgre ou Donald Trump sont au changement climatique. Et il n’est pas jusqu’au ’idiots utiles’’, scientifiques pris en-dehors de leur savoir rĂ©el, pour qu’on leur fasse dire des bĂȘtises. Arasement partiel d’un seuil sur le Couesnon Tout ceci est parfaitement renseignĂ© par de nombreuses Ă©tudes et retours d’expĂ©rience, en particulier les documents repris par l’Onema, dĂ©sormais OFB. Mais depuis que la science est devenue une opinion parmi d’autres, on peut Ă©crire n’importe quoi pourvu que cela ait une apparence de rĂ©el et surtout corresponde Ă  des intĂ©rĂȘts privĂ©s.
AssociationNationale pour la Protection des Eaux et RiviĂšres, Truite-Ombre-Saumon. ChargĂ© de missions droit de l'environnement et mĂ©cĂ©nat . Sainte-Suzanne. Estimation de l'employeur: €22,104 . Candidature simplifiĂ©e. Enregistrer. Emploi. 1-JURIDIQUE. EnquĂȘtes publiques : recherche systĂ©matique des enquĂȘtes publiques ayant trait aux
Depuis 2011, l’équipe d’Eau et RiviĂšres de Bretagne dĂ©finit une espĂšce thĂ©matique pour les deux ans qui suivent. En 2020 – 2021, ce sont les libellules qui sont l’objet de notre attention. Ces espĂšces emblĂ©matiques de nos riviĂšres bretonnes et les dangers qui pĂšsent sur elles mĂ©ritent d’ĂȘtre mieux connues par le grand public. Nous dĂ©veloppons donc diffĂ©rents outils une exposition itinĂ©rante un livret pĂ©dagogique un film didactique des fiches d’identitĂ© des espĂšces locales Ces outils sont des supports qui nous serviront lors de nos sorties natures, animations et confĂ©rences. L’objectif de ces outils est de Faire connaĂźtre les diffĂ©rentes espĂšces de libellules prĂ©sentes en Bretagne et les menaces qui planent sur elles ; Exposer les solutions qui peuvent ĂȘtre entreprises pour les sauvegarder ; Impliquer les visiteurs / spectateurs / participants et les rendre acteurs quel comportement de consommateur adopter pour limiter mes impacts sur l’environnement ? Mieux faire connaĂźtre les milieux aquatiques par le biais des libellules ; Inciter les visiteurs Ă  devenir acteurs ramassage de dĂ©chets, implication dans des associations de protection de l’environnement

LaDir. dĂ©p. de l’emploi, du travail, des solidaritĂ©s et de la protection des populations; La Direction RĂ©gionale de l’Environnement, de l’AmĂ©nagement et du Logement; La Direction DĂ©partementale des Finances Publiques (DDFIP) La Direction des Services DĂ©partementaux de l’Education Nationale de l’Orne (DSDEN)
REQUEST TO REMOVEEau et riviĂšres de Bretagne PrĂ©sentation Devenue par la suite Eau & RiviĂšres de Bretagne », l'association a Ă©largi son action et sa rĂ©flexion Ă  l'ensemble des problĂšmes de gestion et de protection ... REQUEST TO REMOVELe site de l'APSAM - Le site web de l'association des pĂȘcheurs et ... Le site web de l'association des pĂȘcheurs et des protecteurs des eaux et des riviĂšres de la Manche issue de l'APSAM REQUEST TO REMOVEAssociation Nationale des Elus du Littoral - ActualitĂ©s Gestion intĂ©grĂ©e du trait de cĂŽte Adoption d’une StratĂ©gie nationale de gestion intĂ©grĂ©e du trait de cĂŽte » REQUEST TO REMOVEAccueil - NPPA Nature Patrimoine et Paysages des Arcs NPPA est une association de sauvegarde du patrimoine et de protection de l’environnement dont les actions sont ... REQUEST TO REMOVELes ressources en eaux - ARET - Page d'accueil PROBLEMES TOXICOLOGIQUES & les ressources en eaux 1er fascicule PROBLEMES TOXICOLOGIQUES & la surveillance de la qualitĂ© des eaux 2 Ăšme 
 REQUEST TO Le 4 mai 2011, la direction gĂ©nĂ©rale de l'amĂ©nagement, du logement et de la nature DGALN du ministĂšre de l'Ecologie, du dĂ©veloppement durable, des transports ... REQUEST TO REMOVEDossier Les poissons de la Seine - AREHN Historique La "prĂ©histoire" de la faune piscicole La faune piscicole colonise pour la premiĂšre fois nos cours d'eau pendant l'Ăšre tertiaire, il y a une vingtaine ... REQUEST TO REMOVEPrĂ©sentation - Accueil - France Nature Environnement L'eau est un besoin vital pour l'Homme comme pour la nature. Elle est un lien organique entre les milieux aquatiques et les espĂšces, qu’elle rend interdĂ©pendants. REQUEST TO REMOVEPrĂ©sentation - Accueil - France Nature Environnement Il est loin l’adage d’AndrĂ© Malraux, selon qui le monde aurait pu ĂȘtre simple comme le ciel et la mer ». Au contraire, il semblerait plutĂŽt que la ... REQUEST TO REMOVEGĂ©nĂ©ration Ecologie Parti politique de protection de l ... Parti politique de protection de l'environnement et de l'ecologie, dirigĂ© par france gamerre REQUEST TO REMOVEFNE Midi-PyrĂ©nĂ©es BiodiversitĂ© et protection des milieux Uminate devient FNE Midi-PyrĂ©nĂ©es. FĂ©dĂ©ration Midi-PyrĂ©nĂ©es des Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement. Membre de France Nature ... REQUEST TO REMOVELes institutions, organismes, associations... de protection de la ... Les institutions, organismes, associations... de protection de la nature et de l'environnement . INSTITUTIONS, ORGANISMES
 Qui fait quoi ? PARCS NATURELS 
 REQUEST TO REMOVEPesticides - Vienne Nature Pesticides © Perceval's World- FlickR. Les pesticides abondamment utilisĂ©s depuis une cinquantaine d'annĂ©es, principalement par les agriculteurs mais Ă©galement ... REQUEST TO REMOVELes observatoires participatifs Les observatoires participatifs Les observatoires participatifs sont des programmes scientifiques oĂč l’on propose aux citoyens de devenir collecteurs de donnĂ©es ... REQUEST TO REMOVE> Site internet d'IngĂ©nia Cette fiche permet de prĂ©senter votre sociĂ©tĂ©, ses caractĂ©ristiques et son attrait pour les diplĂŽmĂ©s . Ces fiches de prĂ©sentation sont destinĂ©es Ă  ĂȘtre vues ... REQUEST TO REMOVEService Civique Accueil Le portail d'information et de services sur le Service Civique. Tout ce qu'il faut savoir sur le Service Civique, annonces de mission, postulez en ligne et forums d ... REQUEST TO REMOVEFestival des abus - Union nationale des Associations des ... Nouvelle rubrique du site UNARC ... TrĂšs souvent, Ă  l'ARC, nous constatons des situations que nous sommes obligĂ©s d'appeler " abusives" ou choquantes ... REQUEST TO REMOVELe site SolidaritĂ© FRANCO-AFRICAINE - Panorama des Ă©critures ... La littĂ©rature centrafricaine se caractĂ©rise par une forme orale et une forme Ă©crite, chacune de celles-ci ayant diffĂ©rentes facettes. La littĂ©rature orale, tout ... REQUEST TO REMOVEFull text of "Lyon-horticole" - Internet Archive Digital Library ... See other formats. Full text of "Lyon-horticole" REQUEST TO REMOVEGlyphosate - WikipĂ©dia Le glyphosate N-phosphonomĂ©thylglycine, C 3 H 8 NO 5 P est un dĂ©sherbant total folliaire systĂ©mique, c’est-Ă -dire un herbicide non sĂ©lectif Ă©tant absorbĂ© ...
ASSOCIATIONNATIONALE POUR LA PROTECTION DES EAUX ET RIVIÈRES OU ANPER Activité Projet porté. Contribuer à la protection des peuplements de salmonidés, considÚre plus que jamais la survie de ces espÚces, vivants témoins de la pureté de l'eau. Ce projet s'inscrit de maniÚre plus générale dans le thÚme :
Membre actif Etudiant Votre adhĂ©sion ne vous coĂ»tera que aprĂšs rĂ©duction fiscale 10 € Membre actif Votre adhĂ©sion ne vous coĂ»tera que aprĂšs rĂ©duction fiscale 30 € Membre donateur Votre adhĂ©sion ne vous coĂ»tera que 17€ aprĂšs rĂ©duction fiscale 50 € Personne morale de 1 Ă  100 membres Émission d'une quittance comptable en retour. 50 € Personne morale de 101 Ă  250 membres Émission d'une quittance comptable en retour. 100 € Personne morale + de 250 membres Émission d'une quittance comptable en retour. 150 € MĂ©cĂ©nat ou sponsoring Convention de mĂ©cĂ©nat et reçu fiscal Ă©tablis en retour. Souhaitez-vous faire un don Ă  ANPER en plus de votre adhĂ©sion ? Montant Ă  payer pour la durĂ©e de l'adhĂ©sion 0 € HelloAsso est une entreprise sociale et solidaire, qui fournit gratuitement ses technologies de paiement Ă  l'organisme ANPER . Une contribution au fonctionnement de HelloAsso, modifiable et facultative, vous sera proposĂ©e avant la validation de votre paiement. Plateforme de paiement 100% sĂ©curisĂ©e Toutes les informations bancaires pour traiter ce paiement sont totalement sĂ©curisĂ©es. GrĂące au cryptage SSL de vos donnĂ©es bancaires, vous ĂȘtes assurĂ©s de la fiabilitĂ© de vos transactions sur HelloAsso.
GestionintĂ©grĂ©e du trait de cĂŽte: Adoption d’une « StratĂ©gie nationale de gestion intĂ©grĂ©e du trait de cĂŽte » France 1er arrondissement. Se connecter S’inscrire Connexion avec Facebook. A. Asso Nationale Protection Eaux Et Rivieres Pas encore Ă©valuĂ© Évaluer 105 Rue Regnault, 1er arrondissement, Paris, Île-de-France, 75013. Qui sommes-nous;

Published on Tuesday 22 March 2022 Entre novembre 2018 et juin 2019, les Assises de l’eau ont permis d’engager une concertation large et inĂ©dite avec l’ensemble des acteurs de l’eau collectivitĂ©s territoriales, entreprises, organisations professionnelles agricoles, associations de protection de la nature, associations de consommateurs, instituts de recherche... Bilan des Assises de l’eau du Comité national de l’eau du 16 juillet 2020 Lors du comité national de l’eau, réuni le 16 juillet 2020, la ministre la Transition écologique, Barbara Pompili a fait un point d’avancement de la mise en Ɠuvre des mesures des assises de l’eau autour de leurs trois objectifs principaux ProtĂ©ger et restaurer les milieux aquatiques Economiser et partager AmĂ©liorer la qualitĂ© des services aux usagers Bilan des Assises de l’eau du ComitĂ© national de l’eau du 16 juillet PDF - Ko AnnoncĂ©es en novembre 2017 par le PrĂ©sident de la RĂ©publique, les Assises de l’eau sont une instance de concertation des Ă©lus locaux, des acteurs de l’eau au niveau national et Ă  travers les comitĂ©s de bassins au niveau local. Elles se sont articulĂ©es autour de deux sĂ©quences. PremiĂšre sĂ©quence rĂ©seaux d’eau et assainissement D’avril Ă  aoĂ»t 2018, la 1re sĂ©quence des Assises de l’eau Ă©tait consacrĂ©e aux services publics d’eau et d’assainissement. À partir d’une consultation de tous les Ă©lus sur ces enjeux, elle a abouti Ă  17 mesures pour relancer l’investissement. TĂ©lĂ©chargez le dossier de presse sur les conclusions de la premiĂšre sĂ©quence des Assises de l'eau PDF - Ko DeuxiĂšme sĂ©quence changement climatique et ressource en eau De novembre 2018 Ă  juillet 2019, le thĂšme du 2e volet des Assises de l’eau Ă©tait changement climatique et ressource en eau comment les territoires, les Ă©cosystĂšmes et l’ensemble des acteurs vont ils s’adapter ? ». RythmĂ©e par des ateliers sur les territoires, des groupes de travail et des comitĂ©s de pilotage, cette sĂ©quence a contribuĂ© Ă  la mise en Ɠuvre de plusieurs mesures du Plan biodiversitĂ©, notamment sur les milieux humides et la gestion des eaux fluviales. Elle a permis de faire Ă©merger des solutions concrĂštes pour rĂ©pondre aux dĂ©fis de la gestion de l’eau face au changement climatique, autour de trois objectifs principaux protĂ©ger les captages d’eau potable pour garantir une eau de qualitĂ© Ă  la source, Ă©conomiser l’eau pour prĂ©server cette ressource vitale et prĂ©server nos riviĂšres et nos milieux humides. TĂ©lĂ©chargez le dossier presse - Assises de l'eau Un nouveau pacte pour faire face au changement climatique PDF - Mo Feuille de route deuxiĂšme sĂ©quence des Assises de l’eau PDF - Ko Le cycle naturel de l'eau et les usages Afficher la version texte de l'infographie D’OÙ VIENT L’EAU ET QUE DEVIENT-ELLE ? LE CYCLE NATUREL DE L’EAU ET LES USAGES Du ciel Ă  l’ocĂ©an, en passant par montagnes et vallĂ©es, l’eau circule sous ses Ă©tats liquide, solide et gazeux depuis plus de 3 milliards d’annĂ©es. Ressource finie et prĂ©cieuse, elle est tantĂŽt courante, tantĂŽt statique, tantĂŽt superficielle, tantĂŽt souterraine. L’eau Ă©volue en un cycle perpĂ©tuel rejoignant parfois des activitĂ©s humaines. ArrivĂ©e sur terre, elle peut alors ĂȘtre stockĂ©e, prĂ©levĂ©e, utilisĂ©e ou rendue potable, distribuĂ©e, assainie puis restituĂ©e au milieu, avant de reprendre son cycle naturel. L’EAU SUR LA PLANÈTE 97 % eau salĂ©e 3 % eau douce 76 % glaciers surtout aux pĂŽles 22,5 % sous terre eaux souterraines 1,47 % en surface cours d’eau, plans d’eau 0,03 % dans l’air LA RÉPARTITION DES PRÉLÈVEMENTS D’EAU DOUCE DANS L’HEXAGONE 51 % refroidissement des centrales Ă©lectriques 17 % alimentation des canaux 16 % production d’eau potable 8 % usages industriels 8 % prĂ©lĂšvements agricoles L’eau, une ressource prĂ©cieuse A - captage eaux souterraines A - captage eaux de surface B - usine de traitement d’eau potable C - chĂąteau d’eau D - assainissement non collectif D - station de traitement des eaux usĂ©es [Infographie] D'oĂč vient l'eau et que devient-elle ? Le cycle naturel de l'eau et les usages PDF - Mo Protection de la ressource en eau Nomenclature des installations, ouvrages, travaux et activitĂ©s IOTA

AssociationNationale pour la Protection des Eaux et RiviÚres | 56 abonnés sur LinkedIn. La protection des milieux aquatiques depuis 1958 | Créée en 1958 et reconnue d'utilité publique en 1985, ANPER lutte depuis tout ce temps pour la protection des milieux aquatiques de leur biodiversité.

Plusque jamais, l'organisation Association Nationale pour la Protection des Eaux et RiviĂšres - ANPER a besoin de votre gĂ©nĂ©rositĂ© Faire un don Par Contactez l'association Association Nationale pour la Protection des Eaux et RiviĂšres - ANPER Adresse 18 Rue Agrippa d’Aubigne 63000 Clermont-Ferrand, 63000 Clermont-Ferrand
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